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Tennis

Rafael Nadal va faire son retour à la compétition avec l'Espagne en Coupe Davis début mars

17 février 2011 16:36

Un peu plus d'un mois après son élimination en quart de l'Open d'Australie, Rafael Nadal va revenir sur les courts à l'occasion du duel de Coupe Davis Belgique-Espagne (4-6 mars). Le Majorquin, qui a récupéré d'une légère déchirure à la cuisse droite, n'est plus apparu sous la bannière espagnole depuis plus d'une année.

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Autres sports

Une médaille en bob à deux à Königsee?

17 février 2011 15:07 Beat Hefti et Thomas Lamparter visent une médaille. [Arno Balzarini - Keystone]

Beat Hefti et Thomas Lamparter espèrent décrocher une médaille lors des championnats du monde de bob et de skeleton. Ils seront parmi les favoris pour la compétition de bob à deux à Königsee.

Les derniers rendez-vous des saisons de bobsleigh et de skeleton sont également les plus attendus de l'exercice. Sur la piste de Königsee (GER), les athlètes se disputeront en effet les médailles mondiales de leur disciplines respectives.
Pour la candidature de Munich 2018

Alors que les ultimes titres mondiaux de ski alpin se jouent ces jours à Garmisch, il suffit de faire 200 kilomètres pour retrouver l'élite mondial du bobsleigh et de skeleton. Ces deux événements planétaires, simultanés et parfaitement organisés lancent sur de bonnes bases la candidature de Munich et Garmisch-Partenkirchen aux Jeux olympiques 2018.
C'est à Schönau am Königsee qu'avait été construite la première piste artificielle en 1968. Depuis, ce ruban de glace a accueilli bon nombre de compétitions internationales. Cette saison, le tracé a connu quelques modifications qui ont rendu le tracé plus sûr.
Selon les experts, la modification de l'"Echowand" n'a pas rendu la tâche des pilotes plus aisée et les pilotes sont clairement plus sollicités. Lors de la section finale, la moindre erreur se payera cash. "Si vous avez un problème à cet endroit, c'est fini", a lâché Sepp Plozza, l'entraîneur des Helvètes.
Médaille suisse espérée

Celui qui est également directeur sportif espère une médaille en Allemagne. Avec le duo Beat Hefti/Thomas Lamparter, il compte dans ses rangs une véritable chance de podium, d'autant plus que la paire a été plutôt performante à l'entraînement et qu'elle n'a jamais fait pire que 4e cette année en 4 épreuves de Coupe du monde.
La prudence reste toutefois de mise, car l'Appenzellois de 33 ans n'a jamais connu la joie de monter sur la "boîte" lors d'un Mondial. En tant que pilote, il reste sur une grande désillusion lors des Championnats du monde de Lake Placid en 2009, ne décrochant que le 13e rang. En tant que pousseur, Hefti a en revanche déjà ramené au pays quatre breloques au cours de sa carrière.
Plozza estime que les Allemands, évoluant à domicile, ne partent pas avec un avantage insurmontable. "Les années précédentes, ils dominaient dès les premiers entraînements. Peut-être que cette année ils n'ont pas encore abattu leurs meilleures cartes, mais je pense qu'ils sont battables. Je suis sûr que nous pourrons lutter pour les places 1 à 4", a-t-il pronostiqué.
Seconde doublette suisse en lice, le tandem formé de Gregor Baumann et d'Alex Baumann ne devrait pas apparaître au sommet de la feuille des temps. Un résultat compris entre les rangs 6 à 8 constituerait déjà un petit exploit. Les jeunes Rico Peter et Thomas Ruf sont quant à eux venus pour emmagasiner de l'expérience au plus haut niveau mondial.
Les dames pour commencer

Ce sont les dames qui ouvriront la compétition dès vendredi à l'occasion de leurs deux premières manches de compétition. Les Suissesses auront fort à faire face aux concurrentes venues d'Allemagne et d'Amérique du Nord. Pour ne rien arranger, la Bâloise Sabina Hafner va devoir se passer des services de sa pousseuse habituelle Liudmila Udobkina, forfait en raison d'une blessure à une cuisse. Elle sera remplacée par Caroline Spahni. La seconde participante helvétique sera Fabienne Meyer.
Le bob à deux ouvrira les feux ce week-end. Les compétitions de skeleton ne débuteront quant à elles que le week-end prochain. La Suisse y sera représentée par Pascal Oswald, Lukas Kummer, Jessica Kilian et Barbara Hosch.
si/mor

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Auto - Formule1

Heidfeld remplace Kubica chez Lotus Renault

16.02.2011 21:42 - mise à jour: 23:51 Lotus Renault a engagé un pilote expériementé. [Mark Baker - Keystone]

Lotus Renault a engagé le pilote allemand Nick Heidfeld pour remplacer le Polonais Robert Kubica, grièvement blessé dans un accident lors d'un rallye et indisponible pour plusieurs mois, a annoncé mercredi l'écurie de Formule 1.

Comme c'était dans l'air depuis quelques jours, l'écurie Lotus-Renault a décidé de faire confiance à l'Allemand Nick Heidfeld (33 ans) pour remplacer le Polonais Robert Kubica, gravement blessé le 6 février dans un accident de rallye.
"L'équipe a traversé deux semaines difficiles et nous avons dû réagir très rapidement. Nous avons donné une chance à Nick à Jerez (Espagne, lors d'essais, ndlr) la semaine dernière et il nous a impressionnés", a indiqué le directeur de Lotus Renault, Eric Boullier. "Il est rapide, expérimenté, très fort techniquement dans son feedback et sa compréhension de la voiture", a ajouté le responsable.
"J'aurais préféré revenir en F1 dans d'autres circonstances, mais je suis fier d'avoir obtenu cette chance", a déclaré le pilote, âgé de 33 ans, dans un communiqué. "Tout s'est passé tellement vite. J'ai été impressionné par ce que j'ai vu jusqu'à maintenant en termes d'installations et d'implication des membres de l'équipe à Enstone", a précisé Heidfeld.
"J'ai vraiment apprécié le test, la semaine dernière à Jerez et j'ai déjà pris mes marques avec l'équipe sur la piste. J'ai un très fond feeling avec la voiture qui me paraît très novatrice et m'a fait bonne impression. Je suis très motivé et impatient que la saison commence", a conclu l'Allemand.
Troisième opération pour Kubica

Au volant de la Lotus Renault, Heidfeld avait signé samedi le meilleur temps du troisième jour des deuxièmes essais d'avant-saison de Formule 1 à Jerez. Il doit de nouveau faire des essais vendredi à Barcelone (Espagne).
Robert Kubica croit fermement à un avenir brillant en F1. [Keystone] Robert Kubica a été opéré mercredi pendant huit heures "avec succès" pour la troisième fois, après son grave accident lors du rallye Ronde di Andora, le 5 février en Ligurie (nord de l'Italie). Il a eu notamment eu la main et le bras droit presque amputés par un rail de sécurité qui avait transpercé sa voiture.
Nick Heidfeld est l'ancien coéquipier de Robert Kubica chez BMW Sauber, qui l'a débarqué à l'intersaison, lui préférant le Mexicain Sergio Perez et les millions de dollars de sponsors qu'il apportait. L'Allemand a disputé 172 Grand Prix en 11 ans de carrière en F1. Le premier Grand Prix de la saison aura lieu le 13 mars à Bahreïn.
afp/bao

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Luis Fernandez suspendu de toute activité liée au football par la FIFA

LEMONDE.FR avec AFP | 17.02.11 | 18h09 • Mis à jour le 17.02.11 | 18h43

Le Français Luis Fernandez, sélectionneur d'Israël, a été suspendu jeudi de toute activité liée au football avec effet immédiat, et ce pour ne pas s'être plié à une décision disciplinaire datant du 26 novembre 2009, a indiqué jeudi à l'AFP la FIFA.

Plus tôt dans la journée, la Fédération israélienne de football avait affirmé avoir été contactée par la FIFA au sujet de son sélectionneur. "La Fédération israélienne de football a indiqué avoir reçu une requête officielle de la FIFA concernant Luis Fernandez, affirmant qu'il doit arrêter immédiatement toute activité relative au football en raison du non-paiement d'une dette à une équipe qu'il a entraînée par le passé au Qatar", selon un communiqué posté sur le site de la Fédération israélienne. "La Fédération israélienne de football est en contact permanent avec Fernandez, ses avocats et la FIFA", poursuit le communiqué.

"UN LITIGE DE CLUB À CLUB"
"Une affaire est en cours, je ne veux pas en dire plus", a simplement commenté Luis Fernandez sur la radio RMC, où il est consultant. "Il y a une plainte pénale, ça dure depuis cinq ans, entre la FIFA, moi, il y a un litige de club à club et ce n'est pas à Luis Fernandez de le régler", a lancé l'ancien joueur de l'équipe de France, parlant de lui à la troisième personne. Ce "litige" dont parle l'ancien entraîneur du PSG remonte à son passage au club qatari d'Al-Rayyan, à la fin de 2005.
"Là c'est une décision sur le plan sportif", a-t-il poursuivi. "Il y a eu une plainte pénale de ma part. La FIFA a peut-être voulu anticiper en n'ayant pas tous les éléments en mains, et comme elle n'a pas tous les éléments en mains, il faut qu'ils attendent, et on verra. Je reste serein, j'ai la conscience tranquille". "Je n'ai pas à rembourser ce que je n'ai pas pris, c'est simple", a-t-il aussi lancé. "Si quelqu'un réclame 400 000 euros et que ce n'est pas moi qui les ai pris dans la caisse ni mis chez moi, qu'est-ce que tu veux que je leur donne, que je paie pour les autres ? Je ne paie pas pour les autres".

"QUE LA FIFA SOIT SAGE"
"Qu'ils aillent voir du côté de Genève (siège de la FIFA)", a encore dit Luis Fernandez. "J'ai été reçu par des inspecteurs là-bas, et ils m'ont montré des noms, que des gens s'étaient certainement pris... Que la FIFA soit sage, qu'elle reste calme, parce que chacun de son côté a des éléments". "S'ils veulent suspendre, ils peuvent suspendre, une plainte est en cours, je suis tranquille, je suis calme", a-t-il conclu.
Depuis son arrivée à la tête de la sélection israélienne, en mars dernier, Luis Fernandez a été vivement critiqué par les médias à la suite de résultats médiocres de l'équipe, de ses choix controversés dans la composition de son équipe et des dépenses inutiles. "On a déjà eu des échecs, on a eu toutes sortes d'entraîneurs, mais un tel échec et un si mauvais entraîneur, on n'avait pas encore vu ça", s'insurgeait cet automne Avi Ratzon, l'une des plumes les plus acérées de la presse sportive israélienne. Pour Fernandez, le problème se situe désormais au-delà du terrain sportif.

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La chronique de Didier défago

Être prêt à chaque minute


Image © Sedrik Nemeth
Didier Défago

Ces championnats du monde n’ont rien d’un long fleuve tranquille. Il ne se passe pas un jour sans l’annonce de nouveaux blessés.
Didier Défago - le 17 février 2011, 23h33
Le Matin
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A la poisse des uns s’oppose la chance des autres. Comme celle qui accompagne depuis la cérémonie d’ouverture des joutes manquant de ferveur populaire. De relief aussi comme aujourd’hui avec ce brouillard venu différer le départ du géant féminin.
Sport de plein air par excellence, le ski dépend étroitement des caprices de la météo. Même pour des épreuves techniques qui, d’habitude, passent à travers les gouttes ou les nappes de brouillard. Pour nous, athlètes, il s’agit d’être prêt à chaque minute et de pouvoir réagir à tous les scénarios en cas de report. Afin de prendre son mal en patience, certains jouent aux cartes, d’autres lisent ou écoutent de la musique sans pour autant sortir de leur bulle. Il faut se tenir informer de l’évolution de la situation, manger, s’hydrater car la journée peut s’avérer très longue. Normalement nous disposons d’une salle dans un restaurant ou alors d’un chapiteau pas très loin de la zone de départ. Tout comme il s’agit d’apprécier le mieux possible le temps à disposition pour remplir les obligations entre les deux manches. C’est dire si l’expérience de l’athlète contribue à trouver le bon timing. Sans compte qu’il faut absolument retrouver au moment de s’élancer pour la seconde manche cette adrénaline qui nous aide à nous surpasser.

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ski alpin

Grâce à eux, Didier Cuche peut courir


Image © Yvain Genevay
Les techniciens orthopédistes Hartmut Semsch et Peter Staudenmayer, de la firme Ortema, ont travaillé jour et nuit pour mettre au point le matériel qu’utilisera aujourd’hui Didier Cuche.

Deux techniciens orthopédistes ont créé des protections qui vont permettre au Neuchâtelois de courir le géant ce matin malgré son pouce cassé.
Gaëlle Cajeux - le 17 février 2011, 23h27
Le Matin
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CHAMPIONNATS DU MONDE
S’il croit au destin, Didier Cuche refuse le fatalisme tendance catastrophisme. «Je suis vraiment content de n’avoir qu’un pouce cassé», assure-t-il au lendemain de sa chute, dans une manche d’entraînement de géant. «J’ai accroché ma main au piquet et après ce n’était pas fini, raconte le Neuchâtelois. J’ai fait presque un tour complet en l’air et j’ai atterri sur le dos. Je me suis cogné le genou, et la cheville était aussi un peu douloureuse au début.» Et, en considérant la grave blessure contractée par l’Autrichien Benjamin Raich lors de l’épreuve des nations (déchirure du ligament croisé antérieur du genou gauche, fracture d’un cartilage de l’articulation du tibia et déchirure partielle du ménisque externe), il dit «être content de pouvoir prendre le départ du géant» ce matin.
«J’ai raconté à pas mal de monde ces derniers temps que je croyais au destin.» Et voilà exactement, selon le vice-champion du monde de descente, «un fait qui explique que finalement on n’a pas le choix». «Quand je suis rentré d’Oberjoch, blessé, je me disais: j’aurais peut-être mieux fait de participer au team event que d’aller m’entraîner. Et puis je suis arrivé dans ma chambre, j’ai allumé la télé et vu Beni sur une jambe. J’ai alors compris que j’étais peut-être quand même mieux où j’étais. Ça aide un peu à accepter, et disputer dans ces conditions le géant des Mondiaux reste un beau challenge.»
Que Didier Cuche pourra relever grâce à ses protecteurs, Hartmut Semsch et Peter Staudenmayer. Les deux techniciens orthopédistes de la firme Ortema, spécialisés dans les protections sportives, avaient déjà œuvré pour le skieur du Val-de-Ruz l’an dernier, suite à sa fracture de la première phalange du pouce droit. Mercredi, à sa sortie de l’hôpital, où les médecins ont diagnostiqué la même fracture à la main gauche cette fois, il les a donc contactés. Il était 14 h 30, Peter Staudenmaye l’a immédiatement rejoint à l’hôtel de Partenkirchen où loge l’équipe de Suisse durant ces championnats du monde. «J’ai dit à Didier: «Alors, cette fois c’est la main gauche.» Il a souri, il était détendu.»
Le spécialiste et l’athlète ont discuté de ce qu’il fallait réaliser pour qu’il puisse disputer aujourd’hui, comme prévu, sa dernière épreuve à Garmisch. «J’ai fait une première attelle en polyéthylène, qui se porte directement sur la peau, puis une protection plus grosse également dans un plastique spécial, à mettre par-dessus le gant et, adapté ce dernier», détaille Peter Staudenmayer.
«Le premier service», comme l’appelle Hartmut Semsch, a duré quatre heures et demie. Le temps d’adapter les protections pour éviter toute gêne dans chacun des mouvements du skieur. «Didier est très, très précis. Il veut du 100% et ne se contente pas des 99%, c’est un grand professionnel. Je n’en connais qu’un qui soit aussi pro que lui: Aksel Lund Svindal.»
Hier matin, Didier Cuche a testé ce matériel d’appoint sur la piste. «J’ai passé quelques portes pour faire des essais, voir si ça allait bien ou s’il fallait encore modifier des choses. Et j’en ai fait modifier pas mal…» Un millimètre en moins ici, un autre là. Peter Staudenmayer s’est activé durant près de trois heures dans l’après-midi pour offrir au champion la protection la plus confortable possible.
Plus ou moins libre
«Maintenant je me sens plus ou moins libre au niveau du mouvement, se réjouit Didier Cuche. C’est sûr que le choc avec les portes déclenche encore des douleurs, mais je vais serrer les dents.» Lorsqu’on évoque le point critique que sera la poussée, le Neuchâtelois répond par une pirouette. «Le principal problème, ce sont les cinquante portes qui séparent le départ de l’arrivée. Elles poseront problème à tout le monde.» Avant de confirmer: «Lors de la poussée, je ne vais certainement pas être très rapide. Et je sens encore un peu mon épaule dans les mouvements de sortie des virages, j’ai un peu de faiblesse. Donc c’est sûr que la tâche ne sera pas facile, mais j’ai toujours aimé les gros challenges.» Bien sûr, convient-il, ses chances de médaille sont amoindries. «Mais tant qu’il y a une petite chance, je vais tenter de la prendre. Cela sera difficile de courir pour l’or, mais j’espère que ça suffira pour le bronze. Et, si jamais c’est le cas, le médecin n’aura pas besoin de me mettre sous narcose pour l’opération.»
Celle-ci devrait avoir lieu demain, à la Clinique Schulthess de Zurich, où Didier Cuche avait déjà été opéré avec succès l’hiver dernier. «Je dois arriver en tout cas avant 15 heures à Zurich et je me ferai opérer dans les heures qui suivent.»

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Chabal au musée Grévin


Sébastien Chabal, troisième ligne du XV de France, a inauguré son double de cire jeudi soir au musée Grévin à Paris, permettant à l'institution parisienne de remettre à l'honneur le ballon ovale, un demi-siècle après la précédente intronisation d'un rugbyman, celle de Lucien Mias, légendaire joueur de Mazamet.

Installé en 1960 au Panthéon de cire, Lucien Mias avait succédé à Adolphe Jauréguy, du Stade Toulousain, qui avait inauguré son double en 1920. Depuis, le rugby avait été délaissé par Grévin.

"Sébastien Chabal, vous êtes le sportif préféré des Français. Ici, vous êtes titulaire sans remplaçant possible et votre installation, événement sportif et sociologique, permet de réparer une injustice historique", a estimé Bernard Pivot, président de l'académie Grévin.

Pour l'ancien secrétaire d'Etat chargé des Sports, Bernard Laporte, lui-même ex-rugbyman, qui assistait à cette intronisation, Sébastien Chabal incarne parfaitement les valeurs du rugby.

Découvrant son double qui a nécessité 6 mois de travail, une quantité record de cire ainsi que 500.000 cheveux et poils, le rugbyman s'est déclaré "ému et impressionné". "J'ai même des frissons!", a-t-il ajouté, en s'estimant "heureux" de partager ce moment en famille.

"Je suis fier de devenir l'ambassadeur du rugby à Grévin", a-t-il confié, en remerciant "tous ceux qui lui ont permis d'être ce qu'il est aujourd'hui". En tenue de l'équipe de France, le double du rugbyman, ballon en main et sculpté par l'artiste Eric Saint Chaffray, sera installé dès vendredi non loin de celui du joueur de basket Tony Parker.

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Le GP de Chine à Shanghai jusqu'en 2017


Le Grand Prix de Chine de Formule 1 aura encore lieu à Shanghai jusqu'en 2017, à la suite d'une prolongation de sept ans du contrat entre le circuit et les responsables de la F1, annoncée jeudi par ses responsables.

Selon le quotidien Shanghai Daily de jeudi, citant le maire-adjoint Wen Zhao, la ville et Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1, se sont entendus pour réduire le budget de ce Grand Prix, qui aura lieu cette année le 17 avril, et ses organisateurs ont affirmé qu'ils allaient procéder à une baisse considérable du prix des billets d'entrée.

Selon le quotidien sportif The Oriental Sports Daily, qui ne cite aucune source, la baisse du prix des billets pourrait atteindre jusqu'à 45 %.

Le GP de Chine, organisé à Shanghai depuis 2004, a enregistré une assistance-record de 270.000 spectateurs en 2005, avant que celle-ci ne tombe jusqu'à 120.000 en 2009, avant un léger rebond en 2010 (155.000) où le premier prix des billets était de 58 euros.

La presse locale ajoute que l'ouverture d'une ligne de métro est prévue cette année, qui facilitera l'acheminement des spectateurs vers le circuit situé au nord de la ville.

L'ouverture de cette ligne, prévue l'année dernière, avait été suspendue par les autorités municipales pour des raisons de sécurité

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Tour de l'Algarve : succès de Degenkolb, Gilbert reste leader


© photo news
Philippe Gilbert a conservé son maillot de leader au classement général du Tour de l'Algarve au Portugal à l'issue de la 2e étape remportée par l'Allemand John Degenkolb (HTC Highroad) et disputée entre Lagoa et Lagos sur 186,5 km.

John Degenkolb s'est montré le plus rapide au sprint devançant l'Américain Tyler Farrar et l'Australien Michael Matthews. Victorieux de la première étape, Philippe Gilbert a pris la 6e place jeudi. Vendredi, la 3e étape conduira les coureurs de Tavira à Malhao sur 179,2 km.

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Le 18/02/2011 à 17:04 | Mis à jour le 18/02/2011 à 17:36
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Ski alpin - ChM

Richard : «Ma plus grande fierté»

Plombé pendant des années par les blessures, Cyprien Richard s'est félicité d'avoir converti son bel hiver de Coupe du monde en une médaille d'argent aux Mondiaux.



Cyprien Richard n'est pas peu fier de sa médaille d'argent en géant.(REUT)


« Cyprien Richard, comment vivez-vous cette médaille d'argent dans un championnat du monde ?
Je suis encore dans l'action. J'ai besoin de chercher pourquoi je suis à huit centièmes de la gagne. Je suis un peu dégoûté (sourire). C'est beaucoup de satisfactions et l'envie de continuer. (Avant la deuxième manche), je ne voulais pas être quatrième, ou septième comme lors de la première manche. Je n'avais rien à défendre, rien à calculer car je voulais être sur le podium. Je savais que je pouvais le faire. J'ai vu que Ted (Ligety) me passait devant pour huit centièmes et j'ai pensé que cela allait être chaud pour le podium. Mais, on a fait tous les deux une grosse performance. Ted est un grand champion, il mérite amplement ce titre.

Avez-vous pensé à votre abandon lors du dernier géant à Garmisch-Partenkirchen l'année dernière ?
Je suis souvent souvenu de cette deuxième manche où je tombe. Cela m'a servi. J'ai beaucoup regardé la vidéo. Je savais que l'entrée du mur, ce n'est pas l'endroit où on peut gagner et faire la différence. Je suis resté calme à ce moment et ensuite j'ai tout donné.

«Beaucoup de passion et de respect entre nous»

Vous êtes un peu le symbole d'un groupe qui a beaucoup travaillé pour retrouver le plus haut niveau...
Si on regarde les quatre Français sélectionnés (Fanara, Tessières, Frey, ndlr), ça représente bien notre équipe : quatre parcours hors du cursus classique du haut niveau. On est tous passé par des moments difficiles. On a été retardé par des blessures, des coups durs mais on s'est toujours relevé. Il y a beaucoup de passion pour ce sport, beaucoup de respect entre nous. Lors du team event, c'était un vrai plaisir de courir ensemble et de gagner l'or. J'étais remonté comme un fou.

«J'ai envie de maintenir à ce niveau-là et de progresser tout le temps, pour être à la bataille.»

Etes-vous fier de cette performance dans un grand événement ?
Je suis fier quand les performances se répètent. Souvent en France, on voit des carrières avec un exploit. On se gargarise d'un exploit au milieu de nulle part. Cet état d'esprit, je ne l'aime pas. Les Anglo-Saxons se moquent un peu de nous car ils se disent : «Laissez-le fêter son titre, on va l'étendre les dix d'après ». Je ne suis pas comme ça. J'ai envie de maintenir à ce niveau-là et de progresser tout le temps, pour être à la bataille. C'est ce que je fais, c'est ma plus grande fierté. Mes genoux vont bien, mon dos va bien et quand je vois que Didier Cuche gagne le globe de géant à 34 ans, cela me donne espoir.

Comment allez-vous célébrer cette médaille ?
Beaucoup de gens sont venus de Morzine, mes parents que je salue vraiment. Dans les coups durs, quand tu reviens à 26 ans pour la sixième ou septième fois avec des béquilles à la maison et que ta vie c'est le ski, pour des parents, c'est difficile. Ils ne m'ont jamais influencé, ils m'ont soutenu dans mes décisions. A 26 ans, quand t'es sans Sécu et sans travail, ce n'est pas facile pour eux d'avoir dit : ''C'est ton choix, c'est ta vie.'' Je les en remercie.» - Recueilli par A. T.-C., à Garmisch-Partenkirchen