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SKI ALPIN

Personne ne peut résister à Anja Pärson


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Anja Pärson: «Il y a tellement de gens qui ne veulent pas que je mette un terme à ma carrière.»

La légende suédoise savoure premier succès de sa saison. Deuxième à plus d’une demi-seconde, Lindsey Vonn s’adjuge le globe de cristal de la discipline.
Gaëlle Cajeux/Tarvisio (It) - le 05 mars 2011, 22h27
Le Matin Dimanche
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Comme si la descente Di Prampero avait été créée pour elle. Chacun de ses mètres semble lui renvoyer le double de vitesse, alors que la plupart des skieuses se retrouvent scotchées sur ses plats. Anja Pärson affole les chronos intermédiaires et finit par trancher la ligne d’arrivée en 1’26’’91. La déflagration laisse le public bouche bée. La Suédoise relègue Elisabeth Görgl, la double championne du monde (descente et super-G), à plus d’une seconde. Maria Riesch a déjà été piégée (faute de carre), ne reste que Lindsey Vonn pour tenter de lui ravir son premier succès de la saison. Mais l’Américaine ne peut que limiter l’écart (0’’73).
L’invincibilité des deux amies -depuis mars 2009, Riesch et Vonn avaient raflé toutes les descentes (15) de Coupe du monde- prend fin. Et Anja Pärson revit. Le point levé. «Enfin une victoire cette année! C’est toujours frustrant de savoir que tu es capable d’aller vite, mais ne pas parvenir à le montrer en course. J’avais vraiment besoin de ça.» Blessée au genou dimanche dernier à Are, la skieuse de Tärnaby n’était pas sûre de pouvoir disputer les épreuves de Tarvisio. «Mais, au fond de moi, je savais que je pouvais gagner ici. Alors j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour être capable de skier aujourd’hui.»
Incroyable «tronche»
A bientôt 30 ans, grâce à cette incroyable «tronche», elle comptabilise désormais 42 victoires en Coupe du monde. Lindsey Vonn quarante. «Lindsey va vite battre ce score, assure la quatrième skieuse la plus titrée de l’histoire. Mais celui des médailles (ndlr: 17 aux Mondiaux et JO) sera plus difficile à aller chercher…»
Des fans affichent un «Anja don’t stop» dans les gradins. «Tout ce soutien qu’ils m’offrent est incroyable. Il y a tellement de gens qui ne veulent pas que je mette un terme à ma carrière. De voir qu’ils estiment que je suis importante pour la Coupe du monde et qu’ils veulent encore me voir skier, ça me va droit au cœur», confie celle qui a fait ses débuts sur le circuit en 1998. «Bien sûr, cela me motive pour continuer un ou deux ans. Mais je dois aussi être honnête avec moi-même. Je ne veux pas gagner une seule course par année. J’en veux bien plus, je veux un globe de cristal. Mais je sais quelle charge de travail cela représente. Donc pour continuer, je dois absolument être sûre d’avoir cette motivation.»
Lindsey Vonn, elle, ne doute pas un centième de la sienne. La seconde marche de ce podium italien lui permet de décrocher le globe de cristal de la descente. Son quatrième consécutif. «Je savais que «je n’avais qu’à» terminer la course et me placer devant Maria pour avoir ce globe, avoue la star américaine. Mais on ne peut jamais s’attendre à un titre, car rien n’est donné. C’est toujours une bagarre, pour chaque point.» Elle n’en accuse aujourd’hui plus que 136 de retard sur Maria Riesch au classement général. «Evidemment j’aimerais être la leader actuellement, mais je ne suis pas dans une mauvaise position. Je skie comme si je n’avais rien à perdre et ça peut être dangereux… Gagner le grand globe est l’une des choses les plus importantes de ma vie. Et si je ne gagne pas cette fois, ça me donnera juste plus de motivation pour la saison prochaine.»
Quant au clan helvétique, il applaudit la 8e place de Marianne Abderhalden. Première Suissesse au classement de cette descente, elle réalise le deuxième meilleur résultat de sa carrière. «C’est bien, mais pas super. J’aurais pu faire mieux.» La St Galloise de 24 ans confirme néanmoins: «Je suis dans une forme ascendante. C’est bon signe pour les finales de Lenzerheide, je serai au top.»

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SKI NORDIQUE

Les 50 km de Holmenkollen, c’est la chevauchée fantastique


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Ce n’est pas moins de 100 000 spectateurs qui sont attendus à Holmenkollen pour la mythique épreuve des 50 km.

Les athlètes qui remportent l’épreuve mythique de longue distance sur le site d’Oslo s’offrent une ligne de prestige dans leur palmarès. Elle manque dans celui, pourtant très riche, de Björn Dählie
Bernard Morel - le 05 mars 2011, 22h01
Le Matin Dimanche
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L’été dernier, lorsque nous avions demandé à Dario Cologna quel était son plus grand objectif de l’hiver à venir, il avait répondu sans hésiter: «J’espère remporter un titre mondial à Holmenkollen et de préférence, celui des 50 km. Là-bas, c’est une course tellement spéciale. Il y a une telle ferveur.» Les 50 km de Holmenkollen sont au ski de fond ce que Paris-Roubaix est au cyclisme. Une épreuve mythique, chargée d’histoire et de tradition, qui se court devant des dizaines de milliers de spectateurs. Pour Boris Acquadro, l’homme qui a fait aimer le ski de fond aux téléspectateurs romands pendant une trentaine d’années, elle était sacrée. Tout fondeur de haut niveau rêve de l’inscrire à son palmarès, à plus forte raison, comme ce sera le cas tout à l’heure, si le titre mondial de la distance est en jeu.
«Sans parler du lieu où elle se déroule, l’épreuve des 50 km est déjà la plus prestigieuse du ski de fond. Plus c’est dur, plus c’est long, plus les hommes qui s’imposent en sortent grandis.» C’est Daniel Hediger qui s’exprime ainsi. L’ancien fondeur suisse n’a jamais disputé les 50 km de Holmenkollen. «J’aurais dû disputer cette course en 1991, précise-t-il. Nous étions à Holmenkollen. Malheureusement, il n’y avait pas de neige et elle a eu lieu un peu plus au nord en Norvège. L’année suivante, j’étais au bout du rouleau après les épreuves de Falun et j’ai renoncé à venir à Holmenkollen.»
Une place particulière
On perçoit une pointe de regret dans la voix de Daniel Hediger. «Oui, ça m’embête un peu de ne jamais avoir disputé cette course», avoue-t-il, avant d’ajouter: «Dans ce lieu rempli d’histoire qu’est Holmenkollen, la course des 50 km, c’est la chevauchée fantastique au milieu d’un public incroyable. La présence de ces dizaines de milliers de spectateurs lui donne tout son poids et tout son prestige. Dans le palmarès d’un skieur de fond, à plus forte raison norvégien, une victoire dans ces 50 km occupe une place particulière. Songez que Björn Dählie ne s’est jamais imposé sur cette distance à Holmenkollen. Dieu sait s’il a fêté des succès importants dans sa carrière, mais il y a malgré tout un manque sur sa carte de visite.»
Sur le site de Holmenkollen, quand on évoque la course des 50 km, on ressent d’autant plus tout le poids de l’histoire du ski de fond. Pourtant cette tradition est un peu mise à mal par l’évolution d’un sport qui a beaucoup changé, qui s’est modernisé. L’apparition du skating l’avait déjà révolutionné en son temps. Et ces dernières années, les départs en masse ont peu à peu pris le pas sur les courses individuelles.
Depuis 2005 à Oberstdorf, l’épreuve des 50 km se déroule avec départ en masse, tant aux Mondiaux qu’aux Jeux. A cela s’ajoute le fait que, pour les besoins de la télévision et pour augmenter le nombre de passages des coureurs dans le stade, la longueur des circuits a diminué. Aujourd’hui, la boucle d’un peu plus de 8 km à couvrir six fois sera ainsi faite que les coureurs effectueront deux passages par tour dans le stade.
Critiques d’Ulvang
On est loin du parcours originel qui consistait en deux boucles de 25 km avec un passage dans le stade à mi-parcours et de nombreux temps morts à la télévision. C’est devenu un spectacle dont la durée ne doit guère excéder deux heures. L’autre jour, dans le quotidien norvégien Aftenposten, Vegard Ulvang, vainqueur à trois reprises des 50 km de Holmenkollen, regrettait que la tradition du lieu n’ait pas été respectée pour cette épreuve. Cette remarque peut paraître curieuse venant de quelqu’un qui a son mot à dire à la FIS et qui contribue à la modernisation du ski de fond - il est à l’origine avec le Grison Jürg Capol de la création du Tour de Ski -, mais Ulvang a soulevé là une question qui interpelle.
«Je suis allé skier sur l’ancien parcours, reprend Daniel Hediger. Il est clair qu’il n’est plus adapté aux contraintes actuelles. La piste est large de quatre mètres alors que pour les courses avec départ en masse, neuf mètres sont nécessaires. Bien sûr, ce serait intéressant de refaire une fois un 50 km à l’ancienne, avec départs individuels. Et s’il y a un site où on pourrait l’imaginer, c’est ici.»
Même si le parcours d’aujourd’hui n’a peut-être plus grand-chose à voir avec celui d’antan, il sera très éprouvant. Et le titre décerné devant les 100 000 spectateurs attendus sur la colline de Holmenkollen aura tout son prestige. Petter Northug en tête, ils sont plusieurs à espérer se couvrir de gloire. Après ses trois premières courses ratées, Dario Cologna n’affiche plus aussi clairement ses ambitions. Mais il n’en rêve pas moins d’une place sur le podium.



Therese Johaug: «C’est juste un rêve»
A-t-on assisté à un passage de témoin entre Marit Björgen (31 ans le 21 mars prochain) et Therese Johaug (22 ans et demi) avec la victoire de cette dernière dans le 30 km dames couru en skating? La question peut paraître étrange dans la mesure où Björgen est la grande dame de ces Mondiaux avec quatre médailles d’or et une d’argent. Mais il apparaît assez clairement que le titre remporté par sa jeune, jolie et talentueuse compatriote va en appeler d’autres. «Je savais que Therese serait très forte, relevait Marit Björgen. C’est une fille qui a de grosses qualités pour les longues distances et qui a un grand avenir.»
Therese Johaug, pour dire vrai, n’a pas attendu la course d’hier pour montrer ses capacités à maîtriser les efforts de longues distances. Aux Mondiaux de 2007 à Sapporo, âgée alors de 18 ans et demi, elle avait déjà remporté la médaille de bronze du 30?km. «Pour moi, la victoire de Therese n’est pas une surprise», faisait remarquer Silvana Bucher, classée 19e. Et la Suissesse installée en Norvège d’ajouter: «Sur un parcours aussi difficile et une distance aussi longue, je pensais qu’elle pouvait battre Marit.»
C’est peu après la mi-course que Therese Johaug a compris que «sa» journée était arrivée. «Je savais que je pouvais avoir ma chance, précisait-elle. Et là, au début d’une montée, j’ai compris qu’il fallait que je fasse ma course.» Ainsi, elle a attaqué, laissant sur place Björgen et Kowalczyk. «C’était dur pour moi de la voir me distancer, mais je suis heureuse pour elle, soulignait la quadruple médaillée d’or. Heureuse aussi de ma deuxième place.» La belle nouvelle championne du monde - il lui arrive aussi de jouer les top model - était aux anges. «C’est juste un rêve, lâchait-elle. Vraiment le plus beau jour de ma vie.»
B. M.

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FREERIDE

L’instinct du freerider oscille entre nuisible tentation et sublime extase


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Quelle place accordent les skieurs et surfeurs de l’extrême à l’improvisation au moment d’attaquer une face inviolée? Paroles d’équilibristes au cœur des cimes du Caucase.
Mathieu Aeschmann - le 05 mars 2011, 21h25
Le Matin Dimanche
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Le milieu du freeride ne connaît pas la retraite intérieure, méticuleuse et parfois acariâtre qui précède la compétition. Un de ses dogmes – inviolable et joyeux – présente la face à déflorer seulement la veille au soir. Autour d’une bière et d’un cliché unique. Restent alors aux athlètes une courte nuit de sommeil et deux heures d’observation matinale pour tracer leur ligne. Sans reconnaissance. Quelque part entre inspiration et raison.
Deux heures de préparation
Comment dès lors ne pas se représenter cette cohorte de funambules épicuriens comme des adeptes de l’improvisation? Passé le devoir de rationalité qu’exige cette montagne imposante et sublime, l’homme ne compte-t-il pas avant tout sur son instinct pour dompter l’élément et se surpasser?
«Certainement pas, rétorque Samuel Anthamatten. Selon moi, l’improvisation est à éviter car elle suggère une perte de contrôle. Vous savez, on s’impose deux heures de préparation pour un run de deux minutes. Nous sommes pros, préparés et nous aimons la vie.»
Pour le skieur de Zermatt, l’impératif sécuritaire demeure le principal obstacle à la tentation du détachement. «Je ne crois pas que le relâchement total et le ski instinctif soient compatibles avec la compétition.»
Réactivité plutôt qu’instinct
La faute peut-être également à l’évolution logique de ce sport? Jadis expression désintéressée transformée aujourd’hui en compétition structurée aux enjeux toujours plus conséquents.
«C’est évident que j’associe davantage le ski d’instinct à une sortie en forêt, corrobore Seb Michaux. Car l’instinct n’est pas l’ami de la compétition qui exige une approche tactique en fonction du numéro de dossard et des runs précédents.»
Un ennemi qui peut cependant se transformer en allié. Lorsque le rider s’égare de sa ligne idéale, que l’imprévu déboule. Si loin du film parfait façonné depuis le bas de la face. «Il arrive parfois que l’instinct nous rattrape car nous affrontons quelque chose d’immense, reconnaît le surfeur de Nendaz Raphaël Bullet. Avant-hier par exemple, je me suis retrouvé dans un nuage de neige à la réception d’un saut. Il m’a donc fallu orienter ma ligne vers le saut suivant sans aucune visibilité. J’ai forcément pris une décision instinctive.»
Dans un sport où la quête suprême est de matérialiser ce qui a été imaginé au petit matin, l’adaptation constitue la norme. Pour l’expérimenté Seb Michaux, il ne faut pour autant pas qualifier ces ajustements de recours instinctifs. «Il est tout à fait normal de prendre un petit travers, de modifier légèrement l’attaque d’une arête. Mais ces adaptations n’ont rien à voir avec une démarche instinctive. C’est plutôt une forme de réactivité qui débouche sur un plan B, envisagé en matinée sans avoir été retenu.»
Perte de contrôle, souci, plan B, l’improvisation semble, au fil des discussions, ne pas avoir bonne presse dans le monde pourtant si «easy going» du freeride. Mais l’instinct, cette dangereuse tentation dont il faudrait se préserver, ne peut-il pas devenir aussi matériaux du surpassement? Le Chamoniard Aurélien Ducroz semble plus enclin que ses camarades à le penser.
Adrénaline et relâchement
«Notre sport comporte une vraie part de feeling, une sorte de lien avec la montagne. Il y a des jours où tu sens les éléments mieux que d’autres et ta ligne s’impose en une fraction de seconde. Cela ne s’explique pas et je suis intimement persuadé que c’est quelque chose que tu possèdes ou pas.»
Assis dans sa chambre d’hôtel au milieu des pairs de ski, le champion du monde 2009 creuse avec plaisir la question. «Je ne vois pas l’instinct s’imposer dans une situation de sauvetage. Il intervient au contraire quand tout se passe bien, dans une sorte d’état de grâce. Je l’associe volontiers à ce plaisir intérieur, cette sensation d’invincibilité qui mêle adrénaline et relâchement.»
Et Aurélien Ducroz de sonder ses souvenirs pour illustrer son propos: «En 2005 lors de ma première expérience en Alaska, je me retrouve devant une face sublime. Et alors que je ne l’avais jamais tenté, un saut périlleux s’est imposé à moi. Une force est montée au point de dicter la décision prise en un dixième de seconde. Je me suis envolé et posé parfaitement.»
Un ultime témoignage qui offre une perspective à la relation ambivalente qu’entretiennent les freeriders avec l’instinct. D’abord pulsion primaire à refouler devant le devoir de sécurité. Il peut resurgir, grandiose, pour unir l’homme et la montagne l’espace d’un run parfait.

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L'Espagne marque son 3e point, pas un set pour la Belgique


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7S7 mise à jour Steve Darcis (ATP 129) et Olivier Rochus (ATP 115) ne sont pas parvenus samedi à inscrire un premier point pour la Belgique dans la rencontre de 1er tour du groupe mondial de Coupe Davis face à l'Espagne.

La paire belge s'est inclinée à Charleroi au bout de 2h31 minutes de jeu sur le score de 6-7 (0/7), 4-6 et 3-6, permettant à l'Espagne de mener 3-0 et de se qualifier pour les quarts de finale de l'épreuve. La Belgique devra disputer les barrages.

Le premier set -interrompu 10 minutes par une panne d'électricité- fut équilibré et la décision tombait au tie-break. Dans cet exercice,
les Espagnols ne laissaient néanmoins pas les Belges inscrire le moindre point.

Ce sont des détails qui décidaient du résultat du 2e set. Darcis et Rochus ne pouvaient pas concrétiser leurs occasions de faire le break, ce que leurs adversaires Verdasco et Lopez parvenaient eux à réaliser (4-6). Les choses semblaient entendues au cours de la troisième manche lorsque l'équipe espagnole mena 4-0 après deux breaks. Mais avec le soutien du public, le duo belge parvenait à revenir à 2-4. Mais leur remontée s'arrêta là.

Vendredi, Verdasco et Rafael Nadal (ATP 1) avaient donné deux
premiers points à l'Espagne en battant respectivement Xavier Malisse (ATP 51) (6-4, 6-3, 6-1) et Ruben Bemelmans (ATP 144) (6-2, 6-4, 6-2).

Dimanche, Malisse jouera Rafael Nadal pour l'honneur et Bemelmans
affrontera en principe Verdasco. (belga/chds)



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Rennes joue la forte tête, le PSG battu


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7S7 mise à jour Rennes, ballotté mais victorieux à Montpellier (1-0), reprend la tête de la L1, la bévue classique du Paris SG (1-0) à Auxerre lui assurant une soirée parfaite, samedi lors de la 26e journée de L1 marquée par l'absence des buts et des arbitres revendicatifs et suspendus.

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Grâce à ce 5e succès d'affilée en L1 qui leur permet de comptabiliser 49 points, les Bretons, portés par une réussite qui accompagne souvent les futurs champions, peuvent se frotter les mains avant les rencontres de leurs opposants directs.

Premier à s'exécuter avant la réception d'Arles par Lyon dimanche et surtout le choc Marseille-Lille en clôture, le Paris SG, 4e, s'est pris les pieds dans le tapis malgré une domination quasi permanente. Déjà dominateur et battu à l'aller, le PSG, plombé par l'éclair tardif de Chafni (86), a trouvé sa bête noire.

En l'absence conjuguée d'Erding et Hoarau, Luyindula, pas plus en réussite, fait donc retomber Paris dans ses approximations offensives. Un scénario tellement récurrent qu'il marque ses limites dans le Top5. En même temps qu'il relance, comme trop souvent, un adversaire aux abois qui courait après un succès en L1 depuis le 14 novembre...

Deux choses semblent désormais encore un peu plus certaines: Rennes, grâce au 2e but d'affilée de sa recrue Boukari, a les moyens de chambouler en mai l'équilibre de la tête de l'élite, et Montpellier, battu à domicile, n'a plus trop d'espoir de l'intégrer puisqu'il n'a pu boucher le trou de quatre points avec l'OL. Entre la tête et le ventre-mou, il semble donc que la L1 n'ait pas de cou! Sans un poteau de l'ex-Rennais Utaka et avec un penalty accordé à Belhanda, Rennes aurait toutefois pu être décapité...

Mais il faut croire que ce n'était pas la soirée des buts, quatre seulement ayant été inscrits au total en sept rencontres! Et les rescapés de ce triste record se nomment Maïga et El Arabi. Si la 11e réalisation du Malien permet à Sochaux de ramener un succès qui lui offre un bon de quatre places au classement (8e), Toulouse (12e), le battu, n'entrevoit pas d'issue après ce 4e revers de rang.

En revanche, le but du Caennais (14e) contre Saint-Etienne (10e), son 13e, n'a pas d'impact au classement de son équipe, mais il lui permet de creuser le trou avec les relégables. La plus grosse glissade (-3) du soir est donc pour les Verts, battus eux aussi pour la 4e fois d'affilée!

Lorient-Nancy, Nice-Lens et Valenciennes-Monaco ayant tous débouchés sur des nuls insipides (0-0), la physionomie du championnat n'évolue finalement guère. Comme si cette grève des buts venait au secours des arbitres de l'élite et appuyer leur mouvement d'humeur.

Malheureusement pour eux, les sept directeurs de jeu suspendus par la FFF pour avoir voulu retarder le coup d'envoi de leurs matches se retrouvent dans une position inconfortable..En leur absence, les jeunes et inexpérimentés arbitres de niveau inférieur retenus n'ont pas fait parler d'eux et aucune faute majeure d'arbitrage ne leur est imputable. De quoi faire enrager les habituels titulaires habitués à défrayer la chronique... (afp/chds)



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Philippe Gilbert gagne la Montepaschi Strade Bianche


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Philippe Gilbert a décroché son 2e succès de la saison samedi sur la célèbre place du Campo de Sienne, en Italie. Il a enlevé la 5e édition de la Strade Bianche cycliste (cat. 1.1) longue de 190 km à travers la Toscane. Il a devancé les Italiens Alessandro Ballan et Damiano Cunego au terme d'un sprint en côte.

Douze coureurs sont partis à l'offensive tôt dans la course. Greg Van Avermaet était le seul Belge présent dans ce groupe qui n'a jamais compté plus de trois minutes d'avance. Sur la fin, Van Avermaet et Stuart O'Grady, vainqueur de Paris-Roubaix en 2007, sont partis en duo. A 12km de l'arrivée, ils ont néanmoins dû baisser pavillon devant un groupe de poursuivants, où les coureurs Lampre travaillaient pour Cunego. Mais celui-ci n'a rien pu faire contre Gilbert dans le final..

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Un boxeur tabasse son amie, elle frôle la mort


Tirion Lewis n'a pas été épargnée (screenshot: walesonline).
Wayne Fox (23), un boxeur du Pays de Galles, risque une lourde peine de prison avoir avoir rossé de coups Tirion Lewis, sa petite amie âgée à peine de 19 ans. La jeune femme était tellement amochée que les médecins n'ont pu dire s'il s'agissait d'une ado ou d'une femme. Elle a été plongée dans le coma pendant un mois.

Tirion Lewis et sa copine Miriam Evans (photo: Facebook).


Accompagnée par son amie Miriam Evans (sur la photo), Tirion Lewis écoutait simplement de la musique dans sa voiture lorsque Wayne Fox l'a menacée. "Pourquoi tu me fais ça?", s'est alors exclamé le boxeur gallois. Il a alors brisé la fenêtre de la voiture avec son poing et a pris le volant pour conduire les deux jeunes femmes dans la forêt.

"Elle gisait inconsciente"
Miriam Evans, la copine de la victime, a déclaré au tribunal qu'elle n'avait eu aucun moyen de s'échapper. "Nous avons pleuré et nous l'avons supplié d'arrêter. Nous ne savions pas ce qu'il voulait réellement faire de nous", a précisé Miriam Evans. "Wayne s'est assis sur elle et il a continué à la frapper. Au bout de plusieurs minutes, il s'est arrêté, il est entré dans sa voiture et il est reparti. Tirion gisait inconsciente sur le sol. J'avais peur qu'il ne revienne pour l'assassiner. J'ai immédiatement appelé les secours."

Bassin brisé, sang dans le poumon
Si Tirion Lewis a échappé à la mort de très peu, on peut parler de miracle. La victime a subi de lourds dommages au cerveau, son bassin est brisé et elle avait du sang dans l'un de ses poumons. Certains médecins ont confié qu'il n'avait jamais vu ça dans leur carrière. 18 mois après les faits, Tirion Lewis a repris une vie quasi normale même si les dégâts (problème de mémoire et de concentration notamment) sont importants. Elle n'a, par exemple, pas pu témoigner au tribunal.

Possédé par le diable?
Wayne Fox, pour sa part, risque plusieurs années de prison. Le boxeur a expliqué aux psychiatres qu'il "avait tenté de se noyer dans une rivière après les faits" et que "le diable l'avait chargé de cette mission". En revanche, il n'est pas coupable de tentative d'assassinat pour manque de motifs. (chds

Il a pas fait dans la dentelle le con...........

[philguerin]

Ben déjà les boxeurs en règle générale ce n'est pas les plus gros QI... mais celui là n'a pas dû recevoir le minimum syndical!! on a du mal à la reconnaitre sur les deux photos... il a mit le paquet c'est certain!!

une bonne quinzaine d'année au frai çà va lui permettre de se muscler le cerveau!!c'es bien la seule chose qui n'a pas dû lui servir beaucoup jusqu'à ce jour!!

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Envoyé par philguerin

Ben déjà les boxeurs en règle générale ce n'est pas les plus gros QI... mais celui là n'a pas dû recevoir le minimum syndical!! on a du mal à la reconnaitre sur les deux photos... il a mit le paquet c'est certain!!

une bonne quinzaine d'année au frai çà va lui permettre de se muscler le cerveau!!c'es bien la seule chose qui n'a pas dû lui servir beaucoup jusqu'à ce jour!!

Vrai qu'en général ils n'ont pas la lumière à tous les étages.......

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ski alpin

Coupe du monde à Tarvisio: et de 3 pour Lindsey Vonn


Image © Keystone (Archive)


Lindsey Vonn a fait une razzia à Tarvisio (It). L’Américaine a remporté le super-G dominical, glanant au passage son troisième globe de l’hiver en autant de jours.
le 06 mars 2011, 12h46
LeMatin.ch & les agences
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Vonn s’était déjà parée de cristal vendredi en super-combiné, puis samedi en descente. La voilà à 26 ans en possession d’une impressionnante collection de 12 globes, amassés en seulement quatre exercices. Et ce n’est peut-être pas fini pour cette saison. Dans la quête au "grand" globe du classement général, la skieuse de Vail a aussi continué de grappiller des points à Maria Riesch (3e dimanche).
A six courses du dénouement, l’Allemande ne compte plus que 96 points d’avance, contre un bonus de 196 unités avant l’étape de Tarvisio. La fille de Garmisch a donc tout intérêt à reprendre de la marge le week-end prochain à Spindleruv Mlyn (Sln) en géant et slalom, les moins bonnes disciplines de Vonn. Sinon, elle risque d’être sérieusement menacée par son amie lors des finales de Lenzerheide.

Côté suisse, ces trois jours dans le Frioul sont à oublier. Sur le "boulevard" de Tarvisio, Lara Gut n’a pas pu faire parler ses talents de technicienne. Larguée samedi en descente (17e), la Tessinoise n’est pas vraiment parvenue à redresser la barre dimanche en se classant 12e du super-G.
Dans sa meilleure discipline, la Suisse n’a pu placer que Fabienne Suter (10e) dans le top 10. Meilleure spécialiste de la glisse dans le camp helvétique, Nadja Kamer (blessée à Are la semaine passée) et son gabarit puissant ont cruellement manqué tout au long du week-end.
Tarvisio (It). Coupe du monde dames. Super-G. 1. Lindsey Vonn (EU). 2. Julia Mancuso (EU) à 0’’23. 3. Maria Riesch (All) à 0’’50. 4. Laurenne Ross (EU) à 0’’70. 5. Anja Pärson (Su) à 0’’72. 6. Elisabeth Görgl (Aut) à 0’’76. Puis les Suissesses: 10. Fabienne Suter. 12. Lara Gut. 17. Marianne Abderhalde