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Championnats du monde de combiné nordique: victoire du Finlandais Manninen

SAPPORO (AFP)

Le Finlandais Hannu Manninen après sa victoire dans les Championnats du monde de combiné nordique, à Sapporo le 23 février 2007 © AFP Kazuhiro Nogi L'ogre Hannu Manninen a longtemps eu l'estomac léger au moment d'entamer des banquets olympiques et mondiaux, mais vendredi, à Sapporo, le Finlandais s'est enfin offert à 28 ans son premier festin dans l'épreuve de sprint des Championnats du monde de combiné nordique.
Cinq championnats du monde et trois jeux Olympiques n'y avaient pas suffi: Manninen n'avait jamais remporté le moindre titre, pas même une petite breloque dans une compétition individuelle d'un grand rendez-vous international.
Cette saga finlandaise en devenait presque risible: la saison dernière, il dominait la Coupe du monde comme jamais avec douze succès en 19 épreuves, mais calait sur les jeux Olympiques de Turin (9e du 15 km, 12e du sprint).
Depuis qu'il est arrivé au Japon, le triple lauréat de la Coupe du monde (2004, 2005, 2006) et leader du classement actuel n'a jamais tremblé devant le poids de sa malédiction.
C'est sur le tremplin de la colline d'Okurayama, balayé en permanence par des vents capricieux, que Manninen, champion olympique par équipes en 2002, a bâti sa victoire: avec un saut à 125 m, il a soutenu la comparaison avec les meilleurs sauteurs, ce qu'il parvient rarement à faire.
Pour le 7,5 km de ski de fond, Manninen (45 succès en Coupe du monde, 82 podiums) s'est élancé en 9e place avec un retard de 49 secondes sur l'Allemand Björn Kircheisen, vainqueur du concours de saut.
Il a vite rattrapé et semé le champion du monde en titre, l'Allemand Ronny Ackermann, le Français Jason Lamy-Chappuis, grand espoir de la discipline, ou encore l'Autrichien Felix Gottwald.
Seul le Norvégien Magnus Moan est parvenu à l'accrocher: les deux hommes sont passés en tête à moins d'un kilomètre de l'arrivée et Manninen, qui a participé aux épreuves de ski de fond des jeux Olympiques de Salt Lake City en 2002, a réglé son compte à Moan.
"C'est étrange, quand je me suis réveillé ce matin, j'avais l'impression que cela allait être ma journée: tout ce que j'ai fait aujourd'hui s'est parfaitement déroulé", avoue Manninen, pourtant bien peu enclin à se laisser impressionner par des histoires de malédiction et d'esprit.
"Ce site me réussit bien, c'est tout: j'ai remporté cinq des six dernières compétitions qui s'y sont déroulées", sourit le Lapon laconique, guère expressif dans la victoire.
Rattrapé après seulement un tiers de la course, Lamy-Chappuis a pourtant vu "un monstre" le dépasser: "un monstre contre qui il n'y avait rien à faire et qui a mérité son premier titre mondial".

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Ski nordique: l'Italie et la Finlande couronnées en sprint

SAPPORO (ATS)
Les Suisses n'ont pas été dans le coup lors des sprints par équipes des Mondiaux de Sapporo (Jap). Christoph Eigenmann/Remo Fischer, 8es de leur demi-finale, et Seraina Mischol/Laurence Rochat, 7es de la leur, n'ont pas eu la moindre chance.°
Après la bonne 14e place de Mischol la veille en individuel, les Suissesses pouvaient espérer entrer en finale par équipes. Mais Mischol/Rochat ont été lâchées vers la mi-parcours (trois tours par athlète à effecuer), perdant tout espoir de faire partie des cinq formations entrant en finale. Il leur a manqué 25'' au final.
Le déroulement de la course pour leurs collègues masculins a été sensiblement le même.
La course pour les médailles a été passionnante. Chez les messieurs, l'Italie s'est imposée à la photo-finish devant la Russie, grâce à une pose de pied très en avant de Cristian Zorzi, qui faisait équipe avec Renato Pasini. La Norvège, tenante du titre, a été éliminée sur chute. Le bronze est allé à la République tchèque.
Chez les dames, la numéro 1 mondiale Virpi Kuitunen a effectué une fin de parcours phénoménale, permettant à la Finlande de remporter l'or devant l'Allemagne et la Norvège, pour laquelle Marit Björgen a craqué sur la fin. L'autre Norvégienne, Astrid Jacobsen, a remporté sa deuxième médaille de ces joutes avec ce bronze, au lendemain de son titre en individuel. Kuitunen en est également (déjà) à deux breloques, après son bronze de jeudi.

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F1: Fernando Alonso s'est marié en novembre avec une chanteuse espagnole

MADRID (AFP)

Le pilote de F1 Fernando Alonso et sa femme Raquel del Rosario sur le circuit de Monza, en Italie, le 7 septembre 2006© AFP/Archives Damien Meyer Le double champion du monde espagnol de Formule 1, Fernando Alonso, s'est marié en novembre avec la chanteuse espagnole Raquel del Rosario, ont affirmé vendredi plusieurs médias espagnols.
Ces médias se font écho d'une information publiée cette semaine "de source absolument sûre" par un quotidien régional des Asturies, région d'où Alonso est originaire, La Nueva España.
Ce journal affirme que le mariage entre le pilote et la chanteuse, tous deux âgés de 25 ans, a eu lieu le 17 novembre dans l'église de la localité de Limanes, près d'Oviedo (nord-ouest).
Les médias espagnols avaient annoncé fin novembre que le mariage avait eu lieu aux Iles Maldives, dans l'Océan indien, où le couple s'était rendu en voyage, mais cette information avait été démentie par l'entourage du pilote.
La liaison entre Alonso et Raquel del Rosario, chanteuse du groupe El Sueño de Morfeo (le rêve de Morphée), a débuté en juin 2005, mais le couple évitait systématiquement d'apparaître ensemble en public.
Ils avaient toutefois tous deux assisté, en décembre dernier, au gala annuel de la Fédération internationale de l'automobile à Monte-Carlo.

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Amélie Mauresmo rejoint Justine en finale

C'est finalement contre Amélie Mauresmo que Justine Henin disputera la finale du tournoi WTA de Dubai, ce samedi après-midi. La Française, 3e joueuse mondiale et 2e tête de série, est en effet sortie gagnante de son duel contre la Serbe Jelena Jankovic (WTA-11/N.5), ce vendredi, en demi-finale, suite à l'abandon de cette dernière, suite à une entorse à la cheville gauche, alors que Mauresmo venait de remporter le 1er set par 6-2.

Notre compatriote, tenante du titre, disputera sur la surface dure de Dubai sa 4e finale en autant de participation. Justine, 2e joueuse mondiale et 1re tête de série, est toujours invaincue aux Emirats Arabes Unis.

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L'entraîneur Régis de Camaret inquiété pour viols de joueuses

Isabelle Demongeot est l'une des anciennes joueuses à avoir déposé plainte contre l'entraîneur Régis de Camaret.

La Française Isabelle Demongeot, ancienne joueuse de tennis de haut niveau, est l'une des plaignantes contre l'entraîneur français Régis de Camaret, mis en examen la semaine dernière pour "viols aggravés" et "violences sexuelles aggravées" et écroué, a-t-elle révélé ce vendredi.

L'ancienne 35e joueuse mondiale, aujourd'hui âgée de 40 ans, a déposé plainte en octobre 2005 pour des faits remontant aux années '80 et pour lesquels il devrait y avoir prescription. Entraînée sous la houlette de Camaret dès 1977, Demongeot a mis fin à leur collaboration en 1989, deux ans avant de glaner son unique titre en simple.

"A l'époque j'avais fait le choix de lui dire ses quatre vérités. J'étais trop fragile pour engager une procédure. Mais je ne m'en suis jamais vraiment libérée. A l'approche de la quarantaine, j'ai fait le bilan de ma vie et là tout s'est déclenché fortement en moi", a-t-elle expliqué.

Une dizaine de plaintes auraient été déposées auprès du parquet de Draguignan pour des faits anciens qui auraient été commis sur des mineures alors que de Camaret dirigeait le centre d'entraînement des Marres à Saint-Tropez.

Régis de Camaret dirige actuellement une académie de tennis à Capbreton (Landes) avec son ancienne élève Nathalie Tauziat, longtemps partenaire de double de Demongeot. Ancien entraîneur de la N.1 Française Amélie Mauresmo (1999-2002), Demongeot s'occupe depuis deux ans d'un club de tennis qu'elle a créé à Ramatuelle.

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Six Nations: la France face au mystère gallois







par Jean-Paul Couret
PARIS (Reuters) - La France sera favorite au nom de ses deux victoires sur l'Italie et l'Irlande mais le Pays de Galles, malgré deux défaites face à l'Irlande et l'Ecosse, garde assez de mystère pour la menacer, ce samedi, au Stade de France.
"Les Gallois aurait pu tout aussi bien gagner contre l'Irlande. Ils n'ont pas été bons contre l'Ecosse mais il ne faut pas oublier qu'ils nous ont battus au Stade de France il y a deux ans", prévient l'entraîneur Bernard Laporte.
Là, réside une partie du mystère gallois, seule équipe à avoir battu le XV de France à Saint-Denis dans le Tournoi depuis la Coupe du monde 2003.
C'était en 2005 et la défaite avait coûté à la France un Grand Chelem que les Gallois s'étaient empressés d'empocher pour la première fois en 27 ans.
Aujourd'hui cette défaite permet à Bernard Laporte de mettre ses joueurs en garde contre une poussée d'excès de confiance que pourrait provoquer leurs belles prestations de Rome et Dublin.
"C'est sûr qu'il vaut mieux attaquer ce match avec deux victoires mais ce qui a été fait hier ne compte plus. Ca peut compter au final puisque ça nous a fait engranger des points", dit-il.
"Il ne faut surtout pas regarder derrière, il faut regarder devant, tenir compte de ce qui a bien marché pendant les deux matches et chercher à peaufiner ce qui a moins bien marché."
DUR D'ETRE GALLOIS
Dans le camp gallois, l'heure n'est certainement pas à l'excès de confiance. Après sa piteuse performance de Murrayfield, l'équipe a dû affronter une salve de critiques rejetée comme "grossière et ahurissante" par l'entraîneur Gareth Jenkins.
"Le match contre l'Ecosse a été particulièrement mauvais mais il y a beaucoup de joueurs de talent dans notre équipe et si nous sommes à notre meilleur nous marquerons des essais", a promis l'ouvreur et capitaine Stephen Jones.
"Nous sommes conscients que jouer pour le Pays de Galles donne beaucoup de responsabilités et qu'il faut y faire face. C'est un rude défi qui nous attend contre la France et nous devons redonner de la fierté au rugby gallois."
Pour retrouver cette fierté, Jenkins a effectué sept changements au XV battu 21-9 à Murrayfield. Il a rappelé Lee Byrne à l'arrière, Shane Williams à l'aile et Tom Shanklin au centre.
Il a complètement changé sa première ligne, qui sera composée des piliers Chris Horsman et Gethin Jenkins et du talonneur Matthew Rees, et a écarté le deuxième ligne Robert Sidoli au profit de Ian Gough.
"Nous avons jugé que nos avants n'avaient pas été au niveau à Murrayfield et nous avons essayé de donner davantage de puissance à notre mêlée", a-t-il expliqué.
"Aller à Paris n'est jamais facile et la France a prouvé lors de ses deux premiers matches qu'elle était la meilleure équipe du Tournoi."
"MATCH CHARNIERE"
Bernard Laporte a lui aussi remanié son équipe mais les cinq changements opérés, tous chez les avants, relèvent de sa politique de faire tourner les joueurs pendant ce Tournoi pour préparer la Coupe du monde.
Les deux vrais nouveaux venus sont le pilier Nicolas Mas, qui prend la place de Pieter de Villiers, et le numéro huit Elvis Vermeulen, qui succède à Sébastien Chabal.
Les trois autres entrants, le pilier Olivier Milloud, le deuxième Jérôme Thion et le troisième ligne Julien Bonnaire, étaient remplaçants contre l'Irlande.
"On va continuer à essayer de grandir en sachant que c'est un match charnière pour nous", a promis Bernard Laporte.
Composition des équipes:
France: 15-Clément Poitrenaud; 14-Vincent Clerc, 13-David Marty, 12-Yannick Jauzion, 11-Christophe Dominici; 10-David Skrela, 9-Pierre Mignoni; 8-Elvis Vermeulen, 7-Julien Bonnaire, 6-Serge Betsen, 5-Jérôme Thion, 4-Lionel Nallet, 3-Nicolas Mas, 2-Raphaël Ibanez (cap), 1-Olivier Milloud.
Remplaçants: 16-Benoît August, 17-Sylvain Marconnet, 18-Grégory Lamboley, 19-Imanol Harinordoquy, 20-Dimitri Yachvili, 21-Lionel Beauxis, 22-Aurélien Rougerie.
Galles: 15-Lee Byrne; 14-Shane Williams, 13-Tom Shanklin, 12-James Hook, 11-Mark Jones; 10-Stephen Jones (cap), 9-Dwayne Peel; 8-Ryan Jones, 7-Martyn Williams, 6-Alix Popham, 5-Alun-Wyn Jones, 4-Ian Gough, 3-Chris Horsman, 2-Matthew Rees, 1-Gethin Jenkins
Remplaçants: Rhys Thomas, Duncan Jones, Brent Cockbain, Jonathan Thomas, Mike Phillips, Ceri Sweeney, Jamie Robinson.
Arbitre: Tony Spreadbury (Angleterre).

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Erik Guay: le Canada s'arme en vue de "ses" Jeux olympiques à Vancouver
Garmisch II: c'est Guay!

Les surprises de la veille ont... confirmé dans la seconde decente de Garmisch! 3e samedi, le Canadien Erik Guay fête son premier succès en Coupe du monde. Didier Cuche 3e.

Le Canadien Erik Guay, 3e samedi, fête son premier succès en Coupe du monde, devant le vainqueur de la veille, le Slovène Andrej Jerman.

Excellent 3e,avec le dossard no 30, le Suisse Didier cuche conforte sa première place en Coupe du monde de la discipline, Marco Büchel n'ayant terminé "que" 8e.

2e de la première descente de Garmisch, l'Autrichien Jobhann Grugger est le seul à n'avoir pas confirmé (23e). Mais il a été dignement remplacé par un presqu'homonyme, Gruber, 4e.

Tobias Grünenfelder a pris la 6e place, Silvan Zurbriggen la 11e, Ambrosi Hoffmann la 12e, et Didier Défago la 13e. Le Valaisan avait été 4e samedi.
Cuche proche du sacre

Avec sa 3e place, Didier Cuche a fait un grand pas dans la conquête du globe de cristal de la descente. A Garmisch-Partenkirchen, le Neuchâtelois a pris ses distances (128 points d'avance).

Il pourrait ainsi déjà être sacré le 10 mars à Kvitfjell avant même la dernière descente de la saison, à Lenzerheide, dans les Grisons. Le skieur des Bugnenets pourrait devenir le premier Suisse depuis 14 ans - Franz Heinzer en 1993 - à décrocher ce globe de cristal.

C'est une défaite pour l'Autriche: les «aigles» ont en effet fait main basse sur le classement de la descente lors des 7 dernières saisons: Hermann Maier en 2000 et 2001, Stephan Eberharter en 2002, 2003 et 2004 et Michael Walchhofer en 2005 et 2006.
Guay, la forme

Erik Guay, le Québécois, n'avait jamais connu pareil honneur. Mais ce résultat illustre pourtant bien la forme étincelante du skieur de Mont Tremblant en ce debut d'année: il avait pris la 2e place à Val d'Isère fin janvier, avant de briller aux championnats du monde (6e du super-G et 4e de la descente) et de se
classer 3e vendredi ici à Garmisch.

Pour Mattia, vraiment pas de bol Cuche...............

[Mattia75]

Envoyé par Norton

Pour Mattia, vraiment pas de bol Cuche...............

Ouais mais en même temps il reste toujours en tête du classement général

[Norton]

Vrai Mattia une autre bonne nouvelle?




24 février 200715:11Ski nordique: nouveau tour de magie de Harry Potter

SAPPORO (ATS)
Incroyable Simon Ammann! Cinq ans après son double sacre olympique de Salt Lake City, le Saint-Gallois a retrouvé les sommets les plus enivrants en enlevant le titre mondial au grand tremplin à Sapporo. Ce titre était attendu depuis des décennies par la Suisse.
Le Harry Potter des tremplins a devancé l'inattendu Finlandais Harri Olli de deux dixièmes de points, une marge infime qu'il s'est assurée grâce à ses exceptionnelles notes de style lors de la première manche, dont il est sorti en tête (125 m). Les sauteurs ont été exposés à des conditions atmosphériques extrêmement difficiles.
Lors du deuxième passage, Ammann, avec 134,5 m, a réalisé la troisième longueur, tremblant pendant quelques secondes dans l'aire de réception dans l'attente du verdict. Le bronze échoit au Norvégien Roar Ljökelsoy.
La dernière et unique autre médaille d'or suisse de l'histoire aux Mondiaux en saut à skis remonte à 1933, avec le titre de Marcel Reymond en 1933 à Innsbruck. Mais en vol à skis, discipline qui n'est pas intégrée aux Championnats du monde de ski nordique, Walter Steiner avait lui aussi été champion du monde, en 1972 à Planica et en 1977 à Vikersund.
L'autre espoir suisse, Andreas Küttel, n'a jamais trouvé ses marques à Sapporo. Il a fini au 19e rang, confirmant la mauvaise impression laissée à l'entraînement et en qualifications. Les deux grands dominateurs de l'hiver, l'Autrichien Gregor Schlierenzauer et le Norvégien Anders Jacobsen ont échoué aux 10e et 14e rangs. Le St-Gallois Guido Landert a fini 40e.

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Le Simon