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Kvitfjell: Beat Feuz remporte la descente, Cuche cinquième


Image © keystone (archives)
Beat Feuz s'est imposé dans la descente de Kvitfjell.

Triple champion du monde juniors 2007, le skieur de Schangnau (24 ans) a créé la surprise en gagnant sa première descente de Coupe du monde. Didier Cuche a pris la 5e place.
Laurent Guyot/Kvitfjell - le 11 mars 2011, 12h27
LeMatin.ch
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«Je vais mettre du temps à réaliser. Je suis sur un nuage en ce moment.» Dans l’aire d’arrivée de Kvitfjell en attendant la cérémonie protocolaire Beat Feuz multiplie les interviews. Se gêne de parler en anglais faute de comprendre les questions. Quelques minutes plus tôt, l’Emmentalois avait compris après l’arrivée de Didier Cuche, dossard 22, qu’il était le grand gagnant de la journée. «J’avais conscience de posséder un bon numéro mais j’étais loin de penser à un succès.» Jamais mieux placé que 7e (Chamonix 2011), le Bernois avait bu le calice jusqu’à la lie dans le super-combiné des Mondiaux de Garmisch en sortant du tracé en vue de l’arrivée alors qu’une médaille lui tendait les bras après sa 2e place en descente juste derrière Svindal. Dans la lutte pour le globe de cristal de descente, Didier Cuche (5e) n’a pas trouvé les moyens de creuser l’écart face à Michael Walchhofer (3e). «J’aurais préféré gagner 15 points plutôt que de les perdre. Mais tout s’est joué à peu de choses. Je n’ai pas skié aussi bien que la veille car il y avait la possibilité d’aller chercher la victoire. Même si nous, les sept meilleurs du classement mondial, sommes tous partis dans les mêmes conditions soit avec une faible visibilité et un peu de vent.» Kvitfjell (No). Descente messieurs. 1. Beat Feuz (S). 2. Erik Guay (Can) à 0''05. 3. Michael Walchhofer (Aut) à 0''11. 4. Romed Baumann (Aut) à 0''18. 5. Didier Cuche (S) à 0''24. 6. Guillermo Fayed (Fr) à 0''39. Puis les autres Suisses: 8. Patrick Küng. 11. Carlo Janka. 14. Silvan Zurbriggen. 17. Marc Gisin.

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Du rififi à Kvitfjell


Les descendeurs, Didier Cuche en tête, menacent de ne pas prendre le départ de la descente à 11h30 en raison d’un saut jugé trop dangereux.
le 11 mars 2011, 17h15

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L’orage gronde au bas de l’Olympiabakken. Pourtant le ciel bleu immaculé et le froid vif (-14°) ne laisse guère augurer d’une atmosphère pesante régnant parmi la petite famille du Cirque Blanc. Un saut, placé sur le haut du parcours, et jugé trop dangereux par Didier Cuche et des skieurs a mis le feu aux poudres. Directeur des épreuves de la Coupe du monde, Günter Hujara s’est engagé à le raboter. Les organisateurs ont aussi pris la peine de déplacer les filets de 150 cm à l’extérieur de la piste mais rien n’est joué. Les réunions se multiplient entre les organisateurs, les responsables de la FIS et les entraîneurs. Tout devrait se décider après la reconnaissance dont la fin est fixée à 10 h 30.

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Le défi de Janka


Satisfait de son entraînement de descente (6e), le Grison pourrait courir les trois courses de cette fin de semaine.
le 11 mars 2011, 17h15

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Son sourire devient plus régulier dans une aire d’arrivée. D’habitude peu enclin à arborer une mine réjouie au terme d’une épreuve, Carlo Janka est devenu moins taciturne depuis son intervention chirurgicale destinée à lui supprimer le court-circuit provoquant son arythmie. Vainqueur samedi du géant de Kranjska Gora dix jours après la thermo-ablation subie, le skieur d’Obersaxen a retrouvé toutes ses sensations. La preuve en a été donnée, ce matin, après le test chronométré remporté par Didier Cuche sur une piste longue de 3035 mètres. Sans paraître épuisé, ni essoufflé plus que de raison, le Grison en est même venu à plaisanter avec ses pairs et les rares journalistes présents dans l’aire d’arrivée.

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Ski alpin «Une erreur m'a coûté le titre» - Erik Guay














(Sportcom) - Erik Guay continue d’obtenir de bons résultats en cette fin de saison de ski alpin. Vendredi, il a pris le deuxième rang de la descente de la Coupe du monde de Kvitfjell, en Norvège.

Le skieur de Mont-Tremblant a stoppé le chrono à 1 min 47,44 s, pour terminer à cinq centièmes de seconde du Suisse Beat Feuz, qui signait sa première victoire en carrière en Coupe du monde.
«J’ai commis une erreur dans la section du milieu et c’est ce qui m’a coûté le titre, a indiqué Guay. C’était dans la portion la plus plate, ce qui est ma force d’habitude, mais je vais pouvoir corriger le tir pour demain (samedi). Par contre, j’ai été le plus rapide dans la section du haut, donc c’est très encourageant.»
L’Autrichien Michael Walchhofer a été le troisième plus rapide pour mériter la médaille de bronze. Il a réalisé un temps de 1 min 47,50 s.
Le champion du monde en titre de l’épreuve montait sur le podium pour la 15e fois de sa carrière et devance ainsi Ken Read. «C’est un honneur pour moi de devancer un Crazy Canuck à ce chapitre, a-t-il mentionné. Quand j’étais jeune, mon père me demandait de regarder de près ce que Read et les autres faisaient. Ils m’ont beaucoup influencé.»
Un autre Canadien a réussi à se hisser dans le top-10, soit l’Albertain Jan Hudec. Son temps de 1 min 48,15 s lui a permis de prendre le 10e rang. Benjamin Thomsen et Dustin Cook, du Lac-Sainte-Marie, ont respectivement terminé 18e et 46e.
«Dustin (Cook) a commis une grosse erreur en bas de parcours, mais sinon, c’est une bonne journée pour les Canadiens, a-t-il conclu. On pourrait bien se retrouver avec quatre Canadiens dans le top-30, demain (samedi). C’est une bonne nouvelle compte tenu de toutes les blessures qu’on a eues cette année.»
Préfontaine et Gagnon se suivent
Pendant ce temps à Spindleruv Mlyn, en République tchèque, Marie-Pier Préfontaine et Marie-Michèle Gagnon ont terminé le slalom géant dans le top-20 en prenant les 18es et 19es places. Un petit centième de seconde sépare les deux Québécoises.
Gagnon a été la plus rapide en première manche alors que Préfontaine a eu le dessus dans la seconde. Notons que l’enjeu était beaucoup plus important pour Préfontaine puisqu’elle cherchait à se hisser dans le top-25 de la discipline pour se qualifier pour les finales de la Coupe du monde. De son côté, Gagnon avait déjà sa place assurée, elle qui conclut au 21e rang.
Pour rejoindre sa bonne amie, l’athlète de Saint-Sauveur devait terminer dans le top-15. «C’est sûr que j’aurais aimé me qualifier, mais je suis contente de ma compétition, a-t-elle analysé. J’ai connu un début de saison plus difficile et c’est ce qui me coûte ma place pour les finales. Je suis de moins en moins nerveuse en course et je vois que la progression est là, c’est encourageant pour l’année prochaine.»
C’est ainsi que sa saison se termine sur le circuit de la Coupe du monde. Elle prendra maintenant part aux Championnats de la saison NorAm et aux Championnats canadiens.
Gagnon sera de retour en piste samedi pour tenter d’obtenir son laissez-passer pour les finales de la Coupe du monde en slalom. Elle occupe présentement le 24e rang. «Comme j’ai skié toutes les disciplines cette année, ça faisait quelque temps que je n’avais pas fait de slalom géant. Je suis contente du résultat, mais je sais que j’ai commis certaines erreurs. «Demain (samedi), je vais avoir un peu plus de stress puisque je suis sur la corde raide. Je dois demeurer dans le top-25 pour me qualifier pour les finales de la Coupe du monde.»

[Norton]

Courses Dames

Lindsey Vonn se rapproche de Maria Riesch

11.03.2011 13:56 - mise à jour: 16:14 Lindsey Vonn a effectué une excellente opération comptable en République tchèque. [Filip Singer - Keystone]

Le mano a mano entre Maria Riesch et Lindsey Vonn a pris une tournure un peu inattendue lors du géant de Spindleruv Mlyn. L'Américaine, 3e, a profité du faux-pas de sa rivale pour revenir à 38 points au classment général. La victoire est revenue à Viktoria Rebensburg.

Viktoria Rebensburg a fait coup double en géant à Spindleruv Mlyn, en République tchèque. L'Allemande a enlevé la troisième victoire de sa jeune carrière, tout en prenant une option très sérieuse sur le globe de la spécialité. La skieuse de 21 ans a survolé l'épreuve, remportant les deux manches et larguant sa dauphine italienne Denise Karbon à 1''26.
Profitant de l'élimination de la Française Tessa Worley, la championne olympique de la discipline a aussi repris la tête de la Coupe du monde de géant. Alors qu'il ne reste plus qu'une course au programme, samedi prochain à Lenzerheide, la fille de Kreuth possède une marge confortable de 77 points.
Premier podium en géant pour Vonn

Dans la quête au grand globe du classement général, Lindsey Vonn a également fait une excellente opération. Troisième, l'Américaine est montée sur le premier podium de sa carrière en géant, le jour même où sa rivale Maria Riesch est partie à la faute en seconde manche. Du coup, la triple tenante du titre a fait fondre son retard de 96 à 38 points.
Mieux cotée en slalom que Vonn, Riesch a intérêt à reprendre de l'avance samedi en République tchèque entre les piquets serrés. Sinon, elle risque d'être sérieusement menacée à Lenzerheide. "C'est un mauvais jour pour moi", a convenu la Bavaroise. Avant d'ajouter: "Maintenant, il faut se reconcentrer pour demain (slalom, samedi). Et puis je ne veux plus parler du général, ça me rend folle".
Débâcle dans le camp suisse

Dans le clan helvétique, la messe était dite après une seule manche. Lara Gut a été éliminée après moins de dix secondes de course, tandis que Fabienne Suter (31e) et Wendy Holdener (42e) n'ont pas passé le "cut".
Corollaire de cette nouvelle débâcle, aucune Suissesse ne figure dans le top-25 de la Coupe du monde de géant, qualificatif pour les finales de Lenzerheide. Seule Lara Gut pourra malgré tout participer au géant dans les Grisons, elle qui a accumulé plus de 500 points cet hiver dans toutes les disciplines.
"Cela m'a fait du bien d'intensifier ma polyvalence"

Viktoria Rebensburg a signé sa 2e victoire d'affilée dans la discipline. [Keystone] Viktoria Rebensburg (GER, 1re): Je suis évidemment très contente de ma course, de chacune des deux manches, surtout du point de vue technique. J'ai réussi à rester concentrée sur mon ski. Bien sûr, il y a eu la déception des Mondiaux (5e). C'était quand même l'objectif de la saison, surtout à domicile. Mais je me suis rapidement recentrée sur la Coupe du monde. La semaine prochaine est évidemment importante en ce qui concerne le (petit) globe de cristal. Avec mon avance, je ne vais pas changer ma manière de skier. Au contraire, je vais essayer de rester sur le même registre. Avec le recul, je crois que ça m'a fait du bien d'intensifier ces dernières semaines ma polyvalence. La saison prochaine, je compte m'aligner régulièrement en descente et en super-G.
Denise Karbon (ITA, 2e): J'avais gagné ici il y a trois ans, quand tout me réussissait. Et ce bon souvenir m'a permis de courir à fond, sans penser à la finale (à Lenzerheide). J'ai fait si peu de courses cette saison que je ne pouvais pas laisser passer cette chance. La piste n'était pas difficile mais c'était dur d'aller vite. La moindre faute vous fait perdre de la vitesse. Par rapport à 2008, il me manque encore la confiance.
Lindsey Vonn (USA, 3e): C'est un bon jour pour moi, moins évidemment pour Maria (Riesch). C'est aussi la vie du ski. C'est incroyable de faire mon premier podium de géant en ce moment. Cela va me donner confiance dans une discipline que je travaille assidûment. Je n'étais pas au courant de la faute de Maria (sur le second parcours), d'ailleurs je ne voulais pas calculer et être agressive. Mon but, c'était que l'écart (au général) n'augmente pas. Là il a été réduit, mais il reste le slalom demain (samedi). Pour ma part, je reste sur de bonnes sensations (en slalom) même si je me suis fait mal à l'oeil droit mercredi en m'entraînant entre les portes serrées.

[Norton]

SKI ALPIN

Didier Cuche: larmes et grimace


Dépassé par Michael Walchhofer, vainqueur de la 2e descente de Kvitfjell, au classement de la Coupe du monde, le Neuchâtelois (7e) est dos au mur avant les finales de Lenzerheide
Laurent Guyot - le 12 mars 2011, 13h45
LeMatin.ch
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Le suspense est garanti à Lenzerheide. Souvent placé mais jamais sur la première marche du podium à Kvitfjell, Michael Walchhofer a trouvé les moyens de briser le signe indien sur l’Olympiabakken. L’Autrichien est, du même coup, parvenu à dépasser Didier Cuche de 14 points au classement de la Coupe du monde de descente. C’est dire si l’ultime duel, programmé mercredi prochain dès 9 h 30 dans la station grisonne, ne manquera pas de piment. Michael Walchhofer le confirme. «C’est absolument génial ce qui m’arrive. Malgré l’entraînement gagné par Didier (Cuche), je me savais capable de jouer les premiers rôles sur cette piste. Tout s’est déroulé à merveille et je n’ai pas répété mes fautes de la veille. Maintenant, tout va se jouer pour trois fois rien et c’est très excitant.»
Fair-play, Didier Cuche n’a pas manqué de féliciter son grand rival dans l’aire d’arrivée. Avant de parler de ses démêlés avec le jury, le skieur des Bugnenets, le visage fermé, s’en est d’abord pris à lui-même. «J’ai commis une grosse faute à mi-parcours. Je n’étais pas assez décontracté. Mais cela ne m’a pas coûté la victoire car Michael (Walchhofer) était au-dessus du lot aujourd’hui. Il a fait le travail pour donner à l’ultime descente toute sa saveur. J’espère que je serai assez fort pour retrouver mes moyens d’ici là.» Tant il est vrai que le Neuchâtelois a mal encaissé la décision prise par le jury de la course suite à son altercation, jeudi soir, avec Günter Hujara, le directeur des épreuves masculines pour la FIS de la Coupe du monde. «Je suis membre de la commission des athlètes pour veiller à la sécurité des pistes. J’ai pris mes responsabilités en demandant une modification d’un saut mais je ne me suis jamais emporté ni montré malhonnête. J’ai écopé d’une amende de 5000 francs et vais aussi recevoir une lettre d’avertissement. Je trouve cela injuste. J’ai donc décidé de démissionner puisque je ne peux pas cautionner l’idée d’être membre d’une commission juste bonne à cautionner les décisions prises.» Très ému et avec des larmes coulant de ses yeux bleus, Didier Cuche est alors sorti de l’aire d’arrivée non sans avoir fait parler, une fois de plus, son cœur. «Je suis désolé d’être à l’origine d’un pareil théâtre. Je suis plus désolé de ne pas avoir été compris. Et je suis plus déçu de ce qui est arrivé vendredi que de n’avoir fait «que» 7e aujourd’hui. Ce n’est pas mon honneur qui est atteint mais ma fierté. Et surtout je ne suis pas le mauvais gars qu’il (Günter Hujara) a décrit.»

[Norton]

Descente homme de Kvitfjell

Kostelic remporte la Coupe du monde de ski alpin


Image © Keystone


Le Croate Ivica Kostelic a remporté samedi la Coupe du monde de ski alpin, en se mettant hors de portée mathématiquement de ses poursuivants à l’issue de la seconde descente de Kvitfjell et à cinq courses de la fin de la saison. Le Suisse Feuz termine 3e de la descente, Cuche n'est que 7e.
le 12 mars 2011, 12h32
LeMatin.ch & les agences
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Le Croate Ivica Kostelic a remporté samedi la Coupe du monde de ski alpin 2010/2011, en se mettant hors de portée mathématiquement de ses poursuivants à l’issue de la seconde descente de Kvitfjell et à cinq courses de la fin de la saison.
Le suspens était en fait éventé depuis la fin janvier. Le triple médaillé d’argent aux JO, qui avait débuté l’année avec sept victoires en 14 courses, comptait déjà une telle avance que les autres prétendants avaient renoncé à leurs ambitions.
Avec plus de 500 points de marge sur son dauphin le Suisse Didier Cuche au classement général, Kostelic décroche ainsi le gros globe de cristal pour la première fois de sa carrière.
"En ski alpin, c’est la plus grande chose qu’on puisse accomplir", a estimé le coureur de Zagreb, 31 ans, dont la petite soeur Janica avait remporté le prestigieux trophée trois fois (2001/2003/2006).
Ivica Kostelic a connu son plus bel hiver, avec aussi une médaille de bronze en super-G aux Mondiaux en février, et le petit globe de cristal du super-combiné. Il a encore des chances de remporter en outre les globe du super-G et du slalom lors des Finales la semaine prochaine à Lenzerheide (Suisse).

[Norton]

"Le cyclisme me fait vomir, je vais faire barman"


© afp
Le coureur italien Riccardo Ricco, hospitalisé d'urgence le 6 février pour un malaise dû à une mauvaise autotransfusion, selon ses médecins, ne reconnaît pas s'être dopé et annonce qu'il ne reviendra plus dans le cyclisme, qui le "fait vomir", a-t-il dit dans la Gazzetta dello Sport de samedi.

© ap


"Ce n'est pas un cas de dopage, je n'ai pas été reconnu positif, mais on m'a déjà jugé, a dit Ricco, 27 ans. La sentence, vous l'avez déjà prononcée vous (les journalistes, ndlr)."

Admis d'urgence à l'hôpital de Pavullo pour un blocage rénal (rétention urinaire) qui a d'abord fait craindre le pire à son entourage, Ricco avait avoué à un médecin s'être injecté son propre sang, qu'il conservait dans son frigo depuis 25 jours, selon un médecin.

Aucun souvenir
"Ce sont des phrases inventées", a affirmé le cycliste au quotidien sportif. "Ils disent que j'ai parlé, mais moi je ne me souviens de rien". Il a expliqué n'avoir de souvenirs qu'à compter du "jour suivant" son hospitalisation.

Rien compris
"Ils m'ont sauvé la vie? Vraiment pas", a répliqué Ricco. "Ils n'avaient rien compris là-bas (à Pavullo), heureusement que j'ai été transféré à (l'hôpital de) Baggiovara."

"Tous me dégoûtent"
Désormais Ricco va mieux. "Je n'ai plus de problème de santé", a-t-il dit, "et je refais même du vélo. Mais je ne veux plus recourir. Pour rien au monde. J'ai tourné la page, le monde du cyclisme me fait vomir, tous ceux qui y sont me dégoûtent". Il avait été durement critiqué pour avoir rechuté.

Licencié
Ricco, déjà suspendu 20 mois pour dopage en 2008, risque une suspension à vie et de 3 mois à 3 ans de prison. Il a été licencié par son équipe, Vacansoleil.

"Il n'y a pas que le vélo"
"L'important est d'avoir la conscience tranquille. Le cyclisme ne me manque pas", a-t-il ajouté. "Je vais faire barman, ça m'a toujours plu. Je préfère être ouvrier à 1.000 euros (que coureur professionnel, ndlr), il y a moins de soucis", a encore dit Ricco. "J'ai gagné des étapes du Tour et du Giro, pour moi je les ai vraiment gagnées, mais il n'y a pas que le vélo dans la vie", a-t-il conclu.

[Jaya]

Le début de la fin



AFP

Enorme sensation avec la défaite des Bleus en Italie pour le compte de la 4e journée du Tournoi des 6 nations (22-21). A six mois du prochain Mondial, les Français sont au plus bas. Ils ont montré toutes leurs limites face à des Italiens valeureux. Un revers qui va faire couler beaucoup d'encre...

Incroyable, invraisemblable… Les Français se sont inclinés (21-22) pour la première fois de leur histoire en terres italiennes. Pour la première fois, ils ont perdu en match officiel face à la Squadra azzurra. Quatre mois après le naufrage contre l’Australie, les Bleus ont donc vécu un second cataclysme ce samedi. Ils s’étaient présentés au Flaminio avec deux objectifs. Celui de l’emporter pour rester dans la course au titre dans ce Tournoi, et ensuite se rassurer sur le plan offensif. Ni l’un, ni l’autre n’a été atteint. C’était impensable avant le match. Cela s’est pourtant produit… Acculés dans leur propre camp durant la dernière demi-heure, les Bleus ont fini par s’écrouler sous les coups de boutoir italiens, via une dernière pénalité de Mirco Bergamasco (76e). L’humiliation suprême… C’est désormais officiel : le chantier menant à la Coupe du monde est immense pour le staff français. Certainement insurmontable.
Stériles sur leurs lancements de jeu, en panne de solutions au large, en manque de créativité, les Bleus n’ont pu s’en remettre qu’à la supériorité de certains talents individuels pour tenter de s’en sortir. Cela n’a même pas suffi. Vincent Clerc avait pourtant essayé de réveiller une équipe apathique après un premier quart d’heure totalement à l’avantage d’Italiens plus mordants et agressifs. La France subissait chaque impact quand vint la 14e minute, ce ballon pour Clerc. Une accélération le long de la touche et un coup de pied par-dessus pour un exploit personnel qui donnait l’avantage aux Bleus (5-3). Mais Aurélien Rougerie laissait passer une énorme occasion de marquer en échappant le ballon au moment d’aplatir quelques minutes plus tard.
Un déchet affligeant
Surtout, les Bleus ne sont jamais vraiment arrivés à franchir, excepté sur des ballons de récupération, alignant approximations et fautes techniques. Une stérilité symbolisée par les chandelles à répétition de Trinh-Duc en début de match, par les charges infructueuses de Chabal, par les passes hasardeuses de Rougerie… On en passe ! Voilà comment les Français ne menaient que deux petites longueurs (8-6) à la mi-temps. Voilà comment ils ont fini par s’effondrer sur la pelouse du Flaminio.
Au retour des vestiaires, les Italiens ont donné l’illusion de baisser pavillon physiquement. Les Bleus en ont profité. Très peu. Une pénalité puis un essai de Morgan Parra (50e) après un exploit individuel de Trinh-Duc (encore !) et ils avaient creusé un écart conséquent (18-6). A cet instant, on pensait logiquement voir l’équipe de France s’envoler au tableau d’affichage. Il n’en fut rien, bien au contraire. Ennuyeuse et improductive, sa prestation allait même atteindre l’inacceptable, voire le ridicule… Complètement mis sous pression par des Transalpins survoltés, elle encaissait d’abord un essai de Masi (58e) en bout de ligne. Incapables de réagir, les Bleus ont définitivement plié à quatre minutes de la fin. Ce samedi, ils savent qu’ils ne peuvent plus remporter le Tournoi. Mais cela ne doit être que le dernier des soucis de Marc Lièvremont… Aujourd’hui, c’est la honte pour le rugby français !

[Norton]

Envoyé par Jaya

Le début de la fin



AFP

Enorme sensation avec la défaite des Bleus en Italie pour le compte de la 4e journée du Tournoi des 6 nations (22-21). A six mois du prochain Mondial, les Français sont au plus bas. Ils ont montré toutes leurs limites face à des Italiens valeureux. Un revers qui va faire couler beaucoup d'encre...

Incroyable, invraisemblable… Les Français se sont inclinés (21-22) pour la première fois de leur histoire en terres italiennes. Pour la première fois, ils ont perdu en match officiel face à la Squadra azzurra. Quatre mois après le naufrage contre l’Australie, les Bleus ont donc vécu un second cataclysme ce samedi. Ils s’étaient présentés au Flaminio avec deux objectifs. Celui de l’emporter pour rester dans la course au titre dans ce Tournoi, et ensuite se rassurer sur le plan offensif. Ni l’un, ni l’autre n’a été atteint. C’était impensable avant le match. Cela s’est pourtant produit… Acculés dans leur propre camp durant la dernière demi-heure, les Bleus ont fini par s’écrouler sous les coups de boutoir italiens, via une dernière pénalité de Mirco Bergamasco (76e). L’humiliation suprême… C’est désormais officiel : le chantier menant à la Coupe du monde est immense pour le staff français. Certainement insurmontable.
Stériles sur leurs lancements de jeu, en panne de solutions au large, en manque de créativité, les Bleus n’ont pu s’en remettre qu’à la supériorité de certains talents individuels pour tenter de s’en sortir. Cela n’a même pas suffi. Vincent Clerc avait pourtant essayé de réveiller une équipe apathique après un premier quart d’heure totalement à l’avantage d’Italiens plus mordants et agressifs. La France subissait chaque impact quand vint la 14e minute, ce ballon pour Clerc. Une accélération le long de la touche et un coup de pied par-dessus pour un exploit personnel qui donnait l’avantage aux Bleus (5-3). Mais Aurélien Rougerie laissait passer une énorme occasion de marquer en échappant le ballon au moment d’aplatir quelques minutes plus tard.
Un déchet affligeant
Surtout, les Bleus ne sont jamais vraiment arrivés à franchir, excepté sur des ballons de récupération, alignant approximations et fautes techniques. Une stérilité symbolisée par les chandelles à répétition de Trinh-Duc en début de match, par les charges infructueuses de Chabal, par les passes hasardeuses de Rougerie… On en passe ! Voilà comment les Français ne menaient que deux petites longueurs (8-6) à la mi-temps. Voilà comment ils ont fini par s’effondrer sur la pelouse du Flaminio.
Au retour des vestiaires, les Italiens ont donné l’illusion de baisser pavillon physiquement. Les Bleus en ont profité. Très peu. Une pénalité puis un essai de Morgan Parra (50e) après un exploit individuel de Trinh-Duc (encore !) et ils avaient creusé un écart conséquent (18-6). A cet instant, on pensait logiquement voir l’équipe de France s’envoler au tableau d’affichage. Il n’en fut rien, bien au contraire. Ennuyeuse et improductive, sa prestation allait même atteindre l’inacceptable, voire le ridicule… Complètement mis sous pression par des Transalpins survoltés, elle encaissait d’abord un essai de Masi (58e) en bout de ligne. Incapables de réagir, les Bleus ont définitivement plié à quatre minutes de la fin. Ce samedi, ils savent qu’ils ne peuvent plus remporter le Tournoi. Mais cela ne doit être que le dernier des soucis de Marc Lièvremont… Aujourd’hui, c’est la honte pour le rugby français !

Vont mal...........