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Difficile retour d'Italie...

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Voile

Dominque Wavre et Michèle Paret ont démâté

12.03.2011 21:05 - mise à jour: 22:49 Mirabaud, barré par Wavre et Paret, a démâté au large de l'Argentine. [Andres Kudacki - Keystone]

Le monocoque de Dominique Wavre et Michèle Paret a démâté dans l'Atlantique sud alors qu'il occupait la 6e place de la Barcelona World Race, course autour du monde sans escale. Le navigateur vaudois et sa compagne cannoise n'ont pas été blessés.

Le bateau Mirabaud du Suisse Dominique Wavre et de la Française Michèle Paret a démâté dans l'Atlantique sud, a indiqué le service de presse des navigateurs, actuellement sixièmes de la Barcelona World Race, la course autour du monde en monocoque à la voile en double sans escale.
Les deux marins "sont indemnes", précise le communiqué. "Nous ne sommes pas blessés", a en effet déclaré Dominique Wavre à son équipe à terre avant de remonter sur le pont et de se remettre au travail de sécurisation du bateau. "Le mât a été cassé à hauteur du troisième étage de barre de flèche peu après 17h00", alors que Mirabaud croisait "à 650 milles à l'est de l'Argentine et à 450 milles au nord des Malouines", ajoute le communiqué.
La direction de course a alerté le MRCC (centre maritime de secours et de sauvetage), l'organisme qui coordonne toutes les opérations d'assistance aux navires en difficulté en mer. Deux dépressions de forte intensité sont annoncées sur l'Atlantique sud, dans les parages où se trouve Mirabaud. L'abandon n'a pas encore été annoncé.
si/rou

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Autres sports

"Super Dario" Cologna fait coup double à Lahti

12.03.2011 14:53 - mise à jour: 16:48 Cologna se console des Mondiaux de la plus belle manière. [Pekka Sipola - Keystone]

Dario Cologna s'est offert le plus beau des cadeaux pour ses 25 ans en gagnant de façon souveraine la poursuite sur 20 km à Lahti, son 1er succès en Coupe du monde sur une épreuve d'un jour. Le Grison s'est du coup assuré la victoire au général de la Coupe du monde.

Dario Cologna a vite oublié sa débâcle des Mondiaux d'Oslo. Au lendemain de son 25e anniversaire, il a remporté la poursuite sur 20 km à Lahti (Finlande), son premier succès sur une course d'un jour en Coupe du monde. Le Grison s'est assuré du même coup le gros globe de cristal du général pour la deuxième fois après 2009.
Cologna s'est montré souverain dans cette poursuite, s'imposant au sprint, devant les Français Maurice Manificat et Vincent Vittoz. Le fondeur de Mustair s'était auparavant constamment montré présent aux avant-postes et avait empoché deux bonifications.
Cologna s'est imposé au sprint devant les Français Manificat (à g.) et Vittoz. [Keystone] Le champion olympique du 15 km classique fait coup double puisque ce succès lui assure la victoire au général de la Coupe du monde, où il compte 473 d'avance sur le Norvégien Petter Northug, alors qu'il ne reste à disputer que le sprint de dimanche à Lahti et les finales de Stockholm et Falun (Su) en fin de semaine prochaine, soit 500 points en jeu. Or, Northug n'est pas présent à Lahti. Il se repose, après son festin des derniers Mondiaux d'Oslo (3 titres). Cologna ne sera donc plus rejoint.
"La course toujours sous contrôle"

"Je suis très heureux. Ce succès montre que ma forme est très bonne", s'est réjoui Cologna, en réponse aux critiques émises après Oslo, où son meilleur résultat avait été une 9e place. "J'avais de bonnes sensations aujourd'hui et j'ai eu constamment la course sous contrôle. J'ai pu garder de l'énergie pour le final." Le fondeur de Mustair a même pu se permettre de finir en roue libre sur les derniers mètres pour savourer son succès.
Ce deuxième globe de cristal constitue une belle consolation, même s'il ne suffira pas à effacer sa déception des Championnats du monde, le point d'orgue de la saison. Au moins autant que sa victoire au général, le Grison peut se réjouir de ce premier "vrai succès" en Coupe du monde, lui qui jusqu'à présent ne s'était imposé que dans le cadre de courses par étapes sur plusieurs jours comme le Tour de Ski, le mini-Tour à Kuusamo ou les finales de Coupe du monde.
Le Tour de Ski comme pierre angulaire du titre

"Super Dario" a forgé son sacre avec son succès lors du Tour de ski. [Keystone] Cette année encore, ces courses par étapes ont constitué le fondement de la conquête du globe par Cologna. Sur le seul Tour de Ski, il a amassé 726 points, plus de la moitié de son capital actuel, plus encore 221 pour son succès au mini-Tour de Kuusamo. Son principal rival, Northug, n'a pas joué la carte du général. Il avait d'une part connu des ennuis de santé en début de saison, n'entrant en scène qu'à mi-décembre, d'autre part axé toute sa préparation sur les Mondiaux.
Cologna, lui, a joué sur les deux tableaux. "Nous pensions pouvoir à la fois réussir en Coupe du monde et aux Mondiaux, mais ça n'a pas fonctionné", avait dit l'entraîneur privé de Cologna, Fredrik Aukland, après l'échec de son protégé à Oslo.
Le Grison avait été le premier Suisse à décrocher le gros globe il y a deux ans. Son nouveau succès, qui s'ajoute à ses deux victoires au Tour de Ski et à son titre olympique à Vancouver en 2010 sur 15 km, confirme qu'il est un des grands de son sport, même s'il n'a pas l'éclat d'un Northug. Ce dernier, qui compte sept titres mondiaux, n'a pas son pareil sur les courses d'un jour, quand Cologna s'illustre plutôt par sa régularité et ses grandes facultés de récupération.
si/hdel

[Norton]

SKI ALPIN

Le «petit miracle» de Didier Cuche


Image © Keystone


Grâce à sa technique et à son toucher de neige, le Neuchâtelois s’est payé le luxe de gagner le super-G devant quatre Autrichiens. Le globe de cristal de la spécialité lui tend les bras.
Laurent Guyot - le 13 March 2011, 21h32
Le Matin
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La marque du champion tient à cette faculté de rebondir en tout temps. De pouvoir inverser le cours des choses alors même que les circonstances ne lui sont pas favorables. Didier Cuche figure dans ce cercle de sportifs d’exception. En signant la 17e victoire des 60 podiums signés depuis le début de sa carrière, le skieur des Bugnenets l’a prouvé. Encore affecté par les 5000 francs d’amende écopés vendredi soir pour antisportivité excessive («Le Matin Dimanche»), le vice-champion du monde de descente est parvenu à ses fins. A produire un ski mêlant précision, engagement mais aussi finesse, de manière à donner la leçon à des Autrichiens déchaînés.
L’Helvète, dossard 22, a rejeté loin derrière lui Klaus Kröll, Joachim Puchner, Hannes Reichelt, sans parler d’un certain Michael Walchhofer. Mieux encore, le Neuchâtelois s’est emparé du dossard rouge de leader de la discipline avec 68 points de marge sur celui qui est le mieux placé pour lui contester cette suprématie, Ivica Kostelic. Streitberger, deuxième à 64 points, est actuellement blessé.
Avant de sauter dans l’avion pour Zurich, Didier Cuche (36 ans) a trouvé des mots forts pour décrire ses sentiments. «J’aimerais dire trois choses. La première, c’est que je suis le premier surpris d’être aussi rapide. La deuxième, c’est que je dors à peine plus de 3 heures depuis deux nuits. Et que j’ai passé deux après-midi au téléphone pour des choses insignifiantes, soit 5 centimètres à enlever sur un saut. La troisième, enfin, que c’est la seule victoire de ma carrière que j’ai de la peine à apprécier.»
Sans la rage
Sans élever la voix, le skieur des Bugnenets a encore pris le temps d’analyser sa course. «Je n’ai pas skié avec la rage. A ma demande, les deux physios au départ (Philippe Pellet, Michel Burgener) et mon serviceman, Chris Krause, se sont unis pour faire du bruit lors de mon départ. J’en avais besoin pour m’engager à fond. Je suis parvenu à trouver un mélange entre tendre les trajectoires et garder de la douceur. Il fallait étaler les appuis pour ne pas être freiné par la neige assez agressive en dehors du tracé de la descente. C’est dire que j’ai réussi un petit miracle. J’espère juste pouvoir prendre cette énergie positive jusqu’à Lenzer-heide.»



Interview Martin Rufener, Chef alpin masculin Swiss-Ski
Martin Rufener, comment appréciez-vous le conflit entre Didier Cuche et Günter Hujara?
Je le regrette beaucoup. Mais c’est une affaire personnelle et nos moyens d’agir étaient limités. Nous avons cherché des solutions. Et, samedi soir, Didier s’est exprimé et a donné sa version des faits devant les caméras de l’ORF et de SF. Je suis convaincu que c’était une bonne chose pour lui permettre d’évacuer toute cette émotion.
Comprenez-vous son intervention dans l’affaire de ce saut jugé trop dangereux?
Bien sûr! Didier est membre d’une commission des athlètes appelée à se prononcer sur les problèmes de sécurité. Dans ce cas précis, il a oublié ses intérêts personnels pour parler en faveur de tous les skieurs. Et ce qui me fait mal aujourd’hui, c’est qu’il passe pour le méchant. Je peine à comprendre que l’on sanctionne un membre d’une commission, qui prend son travail à cœur.
Pensiez-vous Didier Cuche capable de rebondir?
Didier Cuche n’est pas mort. Il l’a encore prouvé dans ce super-G. Le fait de pouvoir donner son point de vue lui a permis d’évacuer pas mal de pression. Je suis convaincu qu’il sera encore présent à Lenzerheide pour jouer la gagne. N’oubliez pas qu’il tient le couteau par le manche, même en descente. En cas de victoire ou de 2e place, c’est lui qui remportera le globe même si Walchhofer termine juste derrière lui. Sur cette piste technique, Didier devrait se sentir à l’aise.

[Norton]

COUPE DU MONDE /SAUT À SKI

20e succès pour Ammann


Image © Keystone


Simon Ammann a décroché le 20e succès de sa carrière en Coupe du monde en s’imposant lors de l’avant-dernière étape de la saison à Lahti, en Finlande. Avec deux sauts à 129,5 m, il a précédé de 4,5 points l’Autrichien Andreas Kofler et de 6,8 l’Allemand Severin Freund.
le 13 March 2011, 17h21
LeMatin.ch & les agences
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En tête après la 1re manche, le St-Gallois a confirmé en finale. Il a sauté 2,5 m de moins que Kofler, mais celui-ci n’a pas posé son télémark à la réception.
Ce 20e succès représente beaucoup pour Ammann, qui avait fait de cette marque un objectif cette saison. Il intervient neuf ans après sa première victoire, en mars 2002 à Oslo, et souligne la longévité au plus haut niveau du quadruple champion olympique.
Alors que certains de ses rivaux ont paru fatigués au sortir des Mondiaux d’Oslo, comme l’Autrichien Thomas Morgenstern (5e), Ammann a laissé encore poindre sa motivation. Il affectionne ce tremplin de Lahti, qui l’avait déjà vu gagner en 2010 et se classer 2e en 2009. C’est son troisième succès de la saison, après Garmisch et Zakopane, qui lui permet de conforter sa 2e place au général. Morgenstern s’était déjà assuré le gros globe.
Décision attendue
La grande question qui se pose pour Ammann, et qui préoccupe Swiss-Ski, est de savoir s’il poursuivra sa carrière ou non. Rien n’a filtré jusqu’à présent, le Saint-Gallois ayant laissé les options ouvertes. Il se prononcera ce printemps, à tête reposée. D’ici là, et jusqu’à la finale de la Coupe du monde le week-end prochain à Planica en Slovénie (vol à ski), il se concentre sur son sport.
Seule certitude, s’il continue, Ammann poussera jusqu’aux JO de Sotchi en 2014. L’état de son dos - un problème de vertèbres l’avait contraint à réduire son entraînement l’été passé - sera un facteur important. A 29 ans, le sauteur du Toggenbourg, marié depuis l’été dernier et désormais privé de son pote néo-retraité Andreas Küttel, se trouve peut-être à un tournant.
Le quadruple champion olympique et champion du monde 2007 a tout gagné dans sa carrière, hormis la Tournée des Quatre-Tremplins. Le record du monde de vol à skis constituerait également encore un objectif inédit pour lui.

[Norton]

Voile

Comme un bouchon sur l’océan


Image © Keystone
Dominique Wavre et Michèle Paret

Samedi, 17 h 46, la direction de course a été informée que le voilier de Dominique Wavre et Michèle Paret avait démâté. Témoignage.
Jean-Guy Python - le 13 mars 2011, 23h22
Le Matin
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Barcelona world race
ATLANTIQUE SUD
«A la dérive dans une dépression, ils communiquent très peu pour économiser les ressources énergétiques du bateau.» Magali Paret, directrice technique du projet, se voulait rassurante hier matin, mais son inquiétude pour les navigateurs en perdition au large de l’Argentine était perceptible. Brisé d’abord au quart supérieur, le mât de «Mirabaud» est désormais entièrement tombé. Wavre et Paret ont travaillé dur pour sécuriser l’embarcation. Ils ont mené une véritable opération commando dans une mer démontée, comme l’explique le chef de presse de «Mirabaud», Bernard Schopfer: «Ce qu’ils ont fait est remarquable. Ils ont très rapidement pris les bonnes décisions. Faire gîter le bateau, faire tomber le mât pour éviter qu’il endommage la coque, tout ça avec un sens marin exceptionnel.» Que s’est-il passé exactement à bord du monocoque bleu et blanc? Schopfer précise: «Le mât s’est cassé à sept mètres du sommet et le morceau désolidarisé a tapé durement sur les barres de flèches inférieures jusqu’à les fracturer et transformer le reste de l’espar en un dangereux spaghetti, qui allait finir par se briser. Ils ont alors décidé de se séparer du mât restant pour éviter un trou dans la coque et un risque de naufrage.» Comment fait-on en pleine mer pour abattre vingt mètres de mât? Schopfer poursuit: «Ils ont fait gîter le bateau grâce aux ballasts et à la quille inclinante et ont coupé les haubans. Le mât est alors tombé à la mer et la coque n’a pas été touchée.» Et là, que se passe-t-il pour les deux marins? «Mirabaud» est comme un bouchon sur l’océan. Michèle et Dominique sont en combinaison de survie à l’intérieur, à cause de la tempête avec des vents à 45 nœuds (plus de 80 km/h) et des vagues de 6 à 7 mètres entrecoupées de déferlantes. C’est une situation précaire et dangereuse. Ils ont stabilisé le bateau en remplissant les ballasts. Il faudrait une vague exceptionnelle pour retourner l’embarcation. En s’aidant du moteur, ils se sont écartés du centre de la dépression.» Bernard Schopfer ajoute: «Une deuxième dépression est annoncée dans les heures à venir. Pour l’instant, ils font le dos rond. Entre les deux tempêtes, ils tenteront d’établir un gréement de fortune et, par la suite, de rallier l’Argentine.»

[Norton]

Lille désormais seul en tête, Hazard encore buteur


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Lille, vainqueur de Valenciennes dans les arrêts de jeu (2-1) dimanche lors de la 27e journée de Ligue 1, est désormais seul en tête du classement et confirme ses sérieuses prétentions au titre. Les Lillois n'ont pas réédité la démonstration de force de la semaine dernière à Marseille (2-1) mais ils peuvent une nouvelle fois remercier leur prodige Eden Hazard.

Auteur d'un but exceptionnel au Vélodrome, le Belge a cette fois inscrit in extremis (90+1) celui d'une victoire qui vaut de l'or puisqu'il permet au Losc de lâcher quelque peu ses concurrents. Lors du décompte final, ce coup de patte de Hazard fera peut-être la différence. Il offre déjà trois points d'avance sur les Rennais, battus par l'OM (2-0) vendredi. Lyonnais (3e) et Marseillais (4e) suivent à quatre longueurs des Nordistes.

Le championnat est loin d'être joué mais Lille a en quelque sorte déjà marqué son territoire. Tout comme son attaquant Sow, lui aussi en tête chez les buteurs après avoir ouvert le score contre Valenciennes (18e but de la saison).

Si Rennes paraît un peu frêle pour rêver d'un sacre, le danger pour Lille pourrait surtout venir de l'OM et de Lyon, habitués aux sprints finaux. Malgré une semaine plombée par l'affaire Brandao et la proximité du 8e de finale retour de Ligue des champions contre Manchester United à Old Trafford, mardi, les Marseillais ont effacé à Rennes la claque lilloise et prouvé qu'ils n'abdiqueraient pas aussi facilement.

L'OL ne pouvait également rêver mieux avant son rendez-vous européen face au Real Madrid, mercredi à Santiago Bernabeu. Le club rhodanien a fait d'une pierre deux coups avec une victoire à Sochaux (2-0) qui maintient intactes ses ambitions nationales et la confirmation du retour en forme de Lisandro, absent à l'aller.

L'Argentin avait frappé les esprits avec un triplé la semaine dernière contre Arles-Avignon. Il a poursuivi son oeuvre en ouvrant le score à Bonal, portant sa marque personnelle à 12 buts en L1. A l'autre extrémité du classement, la menace de relégation plane sérieusement sur deux bastions de l'élite, Auxerre (18e) et Lens (19e). Le duo a connu un nouveau week-end cauchemardesque qui n'augure rien de bon pour la suite.

La situation est particulièrement précaire à Lens. Les Nordistes ont agonisé devant leur public de Bollaert, foudroyés par Toulouse dans le dernier quart d'heure (1-0). Les Sang et Or, qui doivent enchaîner avec un déplacement à Montpellier et la réception de Marseille, sont en grand danger. Mais Auxerre peut aussi se faire du souci. Son succès contre le PSG (1-0) la semaine dernière n'a pas été le début de la renaissance et l'AJA a de nouveau sombré sur un exploit du Niçois Mouloungui (1-0).

Même Monaco, malgré son succès à Bordeaux (1-0), devra cravacher. L'ASM sort de la zone rouge mais possède le même nombre de points qu'Auxerre et seulement quatre d'avance sur Lens. Arles-Avignon, accroché par Lorient (3-3) et bon dernier, est déjà condamné à la L2. Pour les Verts de Saint-Etienne (6e), qui commençaient à se poser des questions après quatre défaites d'affilée, le maintien est en revanche pratiquement assuré après la victoire contre Brest (2-0).

Comme par hasard, le réveil stéphanois a coïncidé avec la sortie du tunnel de Payet. Muet depuis le 17 octobre et sans doute miné par le bras de fer perdu cet hiver avec ses dirigeants qui ne l'ont pas laissé partir au PSG, le Réunionnais a retrouvé le chemin des filets, inscrivant son 9e but en L1. (afp)



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[Norton]

Tirreno-Adriatico: la 5e étape à Philippe Gilbert


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Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto) a remporté la 5e étape de la 46e édition de Tirreno-Adriatico cycliste (World Tour), disputée dimanche sur 240 km entre Chieti et Casteraimondo, où l'Australien Cadel Evans a pris la tête du classement général.

Alors qu'il semblait ne pas pouvoir revenir sur les échappés du jour à 200 m de la ligne, le Remoucastrien, auteur d'une impressionnante remontée dans la dernière ligne droite, s'est imposé in extremis au sprint devant le Néerlandais Wouter Poels et les Italiens Damiano Cunego et Danilo Di Luca.

Au général, Evans a dépossédé le Néerlandais Robert Gesink (Rabobank), lâché dans la dernière difficulté du jour, du maillot bleu clair de leader et possède désormais deux secondes d'avance sur l'Italien Ivan Basso. Gilbert profite des bonifications pour grimper à la 7e place, à 23 secondes de Evans.

[Norton]

Tony Martin remporte Paris-Nice


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L'Allemand Tony Martin (HTC) a remporté le 69e Paris-Nice (WorldTour), dont la 8e étape et dernière étape, courue sous la pluie sur 124 km avec départ et arrivée à Nice, a été gagnée par le Français Thomas Voeckler (Europcar), dimanche après-midi sur la Promenade des Anglais.

Après la 4e étape de Belleville, le champion de France a décroché son deuxième succès partiel sur la course au soleil en décrochant son dernier compagnon d'échappée, l'Italien Diego Ulissi, dans la descente du Col d'Eze, la dernière difficulté de l'épreuve, à 11 km de l'arrivée. Il l'a devancé de 23 secondes sur la ligne à Nice, le Français Julien El Farres remportant le sprint pour la 3e place devant l'Espagnol Samuel Sanchez, à 1:06.

Au général, Martin, qui avait pris possession du maillot jaune lors du contre-la-montre d'Aix-en-Provence vendredi, n'a plus été inquiété. Vainqueur du Tour de l'Algarve en début de saison, il remporte sa deuxième épreuve par étapes de la saison, devant son compatriote Andreas Klöden (RadioShack), 2e à 36 secondes, et le Britannique Bradley Wiggins (Sky), 3e à 41 secondes.

Progressant d'une place au général, Maxime Monfort (Leopard) termine à la 10e place, à 2:26 de Martin.