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Federer a souffert


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Roger Federer a transpiré pour battre Igor Andreev.

Le Bâlois se débarrasse péniblement d’Andreev. En 16es du finale, il se mesurera à Juan Ignacio Chela.
le 14 mars 2011, 22h13
LeMatin.ch & les agences
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Masters 1000 Indian Wells
Roger Federer a assuré sa qualification pour les 16es de finale du Masters 1000 d’Indian Wells en battant le Russe Igor Andreev (96) 7-5 7-6 (7/4).
Le Bâlois a cueilli son quatrième succès en quatre rencontres contre le fiancé de Maria Kirilenko. Federer fut toutefois inquiété par un adversaire qui a été à deux points de gagner le premier set et à trois le second. «Igor est un joueur qui donne beaucoup de lift. Il est toujours compliqué de trouver le bon rythme contre lui», note Federer.
Le No 2 mondial a pris la main en gagnant les dix derniers points de la manche initiale. Victorieux de ce Masters 1000 en 2004, en 2005 et en 2006, Federer s’est surtout montré percutant sur sa première balle avec 92% de points gagnés. En revanche à l’échange, il ne fut pas toujours dans le bon timing. Aujourd’hui, Federer affrontera l’Argentin Juan Ignacio Chela (29) contre lequel il n’a jamais perdu en cinq rencontres.
Plus dur pour Wawrinka
La tâche qui attend Stanislas Wawrinka sera plus compliquée. Le Vaudois retrouvera Marin Cilic (17) contre lequel il reste sur deux défaites essuyées en janvier 2010 à Chennai et à Melbourne. Après sa victoire presque miraculeuse devant Nikolay Davydenko (42), le Vaudois abordera cette rencontre contre le Croate dans la peau d’un homme qui n’a rien à perdre. Il est revenu de nulle part face à Davydenko qui a servi pour le match à 6-3 5-4 avant de se retrouver à deux points de la victoire à 5/5 dans le jeu décisif du deuxième set. Stan s’imposait finalement 3-6 7-6 6-4 après 2?h?41’. «Ce fut un grand combat, lâche le Vaudois. Je n’ai sans doute pas joué mon meilleur tennis, mais je suis vraiment heureux de m’être imposé.»

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Soderling, 4e mondial, éliminé au 3e tour à Indian Wells


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Le Suédois Robin Soderling, N.4 mondial, a été éliminé lundi au 3e tour du tournoi Masters 1000 d'Indian Wells, doté de 3,645 millions de dollars, par l'Allemand Philipp Kohlschreiber (ATP 35/N.32), 7-6 (10/8), 6-4.

Au prochain tour, l'Allemand rencontrera l'Ukrainien Aleksandre Dolgopolov (ATP 23/N.20) ou l'Argentin Juan Martin Del Potro (ATP 90).

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SKI ALPIN

La chaleur de Didier Cuche, avant de statuer sur son avenir


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Didier Cuche

Le Neuchâtelois a raté une porte lors de l’unique entraînement de la descente des finales de Lenzerheide gagné par Michael Walchhofer. Tout à l'heure (18h45), il annoncera s'il poursuit ou non sa carrière la saison prochaine.
Laurent Guyot/Lenzerheide - le 15 mars 2011, 14h00
LeMatin.ch
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Didier Cuche annoncera-t-il, tout à l’heure sur le coup de 18h45, son intention de mettre un terme à sa carrière d’athlète? Rassura-t-il ses jeunes collègues, ses entraîneurs et ses supporters en prolongeant d’une ou deux saisons sa carrière? Le suspense est à son comble à Lenzerheide. Et le Neuchâtelois se fait un malin plaisir à l’entretenir. Avec cette petite phrase prononcée juste après le test chronométré où il affirme «se sentir une nouvelle jeunesse». Mais aussi avec ce nouveau casque produit par Dédé Marty où tous les enfants orphelins de la Fondation Porte-Bonheur lui disent merci et où une vache l’interpelle en lui disant «Eh, je suis libre!»
Détendu et souriant avant d’effectuer sa reconnaissance, Didier Cuche a arboré encore un large sourire malgré un entraînement partiellement raté. Ce qui n’est pas venu l’empêcher d’avouer sa satisfaction d’avoir évité le pire zappant une porte après sa sortie du tracé.
«Je suis content d’être à l’arrivée. J’ai pris la bonne ligne à ce passage. J’ai tout de suite senti que j’étais tenu de faire un appui puissant pour raccourcir le rayon. Mais à la limite des angles, j’ai perdu l’appui sur l’extérieur et suis parti sur le ski intérieur. C’était chaud. Il n’y a pas de raison de s’inquiéter. J’étais à la bonne place. Et comme je suis content du haut et du bas, je vais remettre l’ouvrage sur le métier demain.» Il le faudra pour battre Michael Walchhofer impressionnant sur cette piste en principe plus en accord avec les qualités du No 1 helvétique. L’Autrichien, aussi détendu que son grand rival, l’a reconnu. «Il y a très peu de secteurs de glisse. La technique prend toute son importance. Et c’est la raison pour laquelle je me suis engagé à fond afin de prendre mes repères en vue de la course. Didier a raté une porte certes mais cette piste est taillée à sa mesure. Alors il y aura encore du suspense jusqu’à demain.»

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ManU élimine l'OM


Un doublé pour "Chicharito".

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Manchester United s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions en battant l'Olympique de Marseille 2 à 1 mardi à domicile, après le match nul (0-0) obtenu au match aller au stade Vélodrome. Les Red Devils ont ouvert le score par Javi Hernandez, qui marquait de près sur un centre de Wayne Rooney dans la surface après un bon travail de Ryan Giggs sur son aile gauche (5e).

Les Marseillais ont ensuite peu à peu refait surface et ont eu plusieurs occasions d'égaliser face à des Mancuniens se contentant surtout de les attendre (tir de Gignac au-dessus, 10e, tête de Diawara juste à côté, 26e, reprise de volée de Rémy au-dessus, 42e).

ManU a doublé la mise au cours d'une seconde période équilibrée, de nouveau par Hernandez, qui reprenait de près un centre de la droite de Giggs (76e). L'OM s'est ensuite donné le droit de rêver à une qualification en réduisant la marque par Wes Brown qui, à la lutte avec Gabriel Heinze, marquait contre son camp (82e), mais n'a pu inscrire le second but nécessaire.

Manchester United, triple vainqueur de la C1 (1968, 1999 et 2008), peut encore rêver d'un triplé Ligue des champions-Coupe-Championnat cette saison: leaders de la Premier League, les hommes d'Alex Ferguson sont également qualifiés pour les demi-finales de la Cup.

Les joueurs de Didier Deschamps devront eux désormais se concentrer sur la finale de la Coupe de la Ligue et le Championnat (ils sont 4e), avec notamment la réception dimanche du Paris SG pour le Clasico de la Ligue 1. (afp/chds

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L'Inter sauve l'honneur de l'Italie, le Bayern en crise


Pandev, le héros de l'Inter. © reuters
Le Bayern Munich n'aura finalement pas pris sa revanche contre l'Inter Milan (il avait perdu la Ligue des Champions l'an dernier contre les Lombards). Dans une rencontre complètement folle (2-3, mi-temps: 2-1), les Bavarois ont joué avec leur bonheur en première période. Au lieu de "tuer le match" avant la pause, le Bayern Munich s'est reposé sur ses lauriers et les hommes de Leonardo sont revenus de nulle part grâce à des buts de Sneijder et de Pandev. Dans l'autre match, Manchester United s'est difficilement qualifié pour les quarts de finale en battant l'OM (2-1).

Sneijder, auteur du second but de l'Inter, a donné des ailes à l'Inter. © reuters

Comme à l'aller, Gomez a profité d'une boulette de Julio Cesar pour inscrire son 8e but en Ligue des Champions. © afp

Cette qualification, Nagatomo (Inter) la dédie à son pays.

Leonardo a transformé l'Inter depuis son arrivée à la tête du club lombard. © reuters

Van Buyten (ici face à Eto'o) a cédé sa place pour cause de blessure. © ap


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Un match fou, fou, fou !
Avec deux défenses laissant à désirer tant en Bundesliga qu'en Serie A, il était écrit d'avance que la rencontre entre le Bayern Munich et l'Inter Milan accoucherait d'un festival de buts. Sans oublier que les Lombards se devaient de remonter un but d'écart (0-1 pour le Bayern Munich à l'aller). Du coup, le spectacle était le grand invité de cette soirée avec Daniel Van Buyten titulaire dans la défense bavaroise.

Ce diable d'Eto'o
Sans perdre de temps, l'Inter Milan prenait son adversaire à la gorge. Hors-jeu ou pas (c'est la grande question), Eto'o profitait d'un bon service de Pandev pour tromper Kraft après seulement trois minutes de jeu (3e, 0-1). Le ton était donné et tout était à refaire pour les deux formations après seulement 270 secondes de jeu !

La "boulette" de Julio Cesar
Comme la meilleure défense est l'attaque, les hommes de Louis Van Gaal n'abdiquaient pas. En développant un jeu léché par les ailes (Ribéry, Robben), les efforts bavarois furent récompensés justement à la suite d'une "boulette" de Julio Cesar. Une phase qui n'est pas sans nous rappeler le but inscrit par Gomez à Milan à l'aller. Avec les mêmes protagonistes: un tir de Robben, Julio Cesar relâche de manière incompréhensible et Gomez, à l'affût et dos au but, inscrivait son 8e but en Ligue des Champions (20e 1-1).

L'Inter dans les cordes
Groggys, les Nerazzuri, trop imprécis et désorganisés, offraient des boulevards aux joueurs du Bayern Munich. Du pain béni pour des joueurs comme Robben et Ribéry qui s'en donnaient à coeur joie. A la suite d'une percée de Robben justement, le cuir revenait chanceusement dans les pieds de Müller (contré par Lucio) et l'international allemand trompait Julio Cesar d'un petit ballon piqué (30e, 2-1).

Pandev envoit l'Inter au paradis
Dans une deuxième période plus hâchée et moins prolifique en occasions, le pire scénario allait se produire pour les Bavarois. Sans faire trop de bruit, les Nerazzuri revenaient dans le match. Sneijder remettait les siens dans le parcours après un tir croisé (63e, 2-2). Van Buyten cédait sa place sur blessure (70e) et la défense bavaroise, peu à son affaire cette saison, coulait en fin de rencontre. Trop laxiste, elle laissait Eto'o récupérer le ballon et isoler Pandev. Arrivé comme un boulet de canon, l'ancien joueur de la Lazio Rome ne laissait aucune chance à Kraft (88e, 2-3). C'en était fini pour le Bayern Munich.

Saison noire pour le Bayern
Largué en Bundesliga, éliminé en coupe d'Allemagne et en Ligue des Champions, le Bayern Munich aura vécu sa pire saison depuis belle lurette. Louis Van Gaal ne sera plus l'entraîneur des Bavarois la saison prochaine. L'Inter, pour sa part, aura fait preuve de beaucoup de courage et de coeur ce soir. Et l'arrivée de Leonardo à la tête du club lombard n'y est pas pour rien. Rappelons qu'aucune formation n'est arrivée à remporter la Ligue des Champions deux fois d'affilée depuis sa nouvelle version (depuis 1993). Et si l'Inter entrait dans l'histoire?

Christophe Da Silva



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[philguerin]

Pauvre DYST.... heureusement pour lui L'OM est encore devant le PSG.... çà doit le consoler...!!

ce soir c'est à Lyon de se faire éliminer... à moins que...! quelqu'un soit aller à Lourdes ces temps ci??

Aller faut que j'arrête d'être méchant... avec les footeux!!

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Courses Hommes

Didier Cuche prolonge le plaisir

15.03.2011 19:03 - mise à jour: 21:32 L'amour du ski a été plus fort que tout pour "Kuke". [Laurent Gillieron - Keystone]

Didier Cuche sera bien au portillon de départ la saison prochaine. Le Neuchâtelois de 36 ans a fait part de sa décision lors d'une conférence de presse en marge des finales de la Coupe du monde à Lenzerheide.

Didier Cuche rempile. Après s'être longtemps tâté sur une éventuelle retraite, le Neuchâtelois a finalement choisi de continuer sa carrière une saison supplémentaire. Annoncée mardi soir dans le cadre des finales de Lenzerheide, sa décision n'est pas vraiment une surprise.
Le skieur des Bugnenets a été trop brillant cet hiver pour tout plaquer. Son âge (37 ans le 16 août), le risque d'une blessure, ses démêlés avec la FIS ou la perspective d'une nouvelle et astreignante préparation estivale n'ont pas pesé assez lourd: Cuche aime trop la compétition pour arrêter maintenant.
Pour l'amour du ski

"Le ski a toujours été ma passion et il le reste", a-t-il lâché. "Je ne continue pas pour prouver quoi que ce soit. Globe ou pas globe cette semaine, cela ne changera rien à ma décision. Je reste par pur plaisir. C'est un luxe de pouvoir poursuivre de la sorte", a ajouté Cuche, qui visera les globes de descente (mercredi) et de super-G (jeudi) dans les Grisons.
Cuche reste sur une victoire en super-G à Kvitfjell. [Keystone] Jonglant entre le français, l'allemand et l'anglais devant une foule de journalistes, Cuche a expliqué qu'il avait arrêté son choix il y a deux semaines, après les Mondiaux de Garmisch. "J'ai gardé le secret pour pouvoir me concentrer sur la fin de la saison de Coupe du monde", a expliqué le Neuchâtelois, qui n'avait mis dans la confidence que son frère et son manager.
Doutes à Kvitfjell

L'homme aux 60 podiums en Coupe du monde a toutefois failli revenir sur sa décision le week-end dernier à Kvitfjell, où il avait écopé d'une amende de 5000 francs pour s'en être pris au directeur de courses Günter Hujara à propos d'un saut jugé trop dangereux. "J'ai été très touché par cette altercation. Je n'ai jamais manqué de respect à Günter. La décision de la FIS reste pour moi incompréhensible et intolérable. Après la descente de samedi, je me suis dit que je devais tout arrêter", a-t-il raconté. Mais rasséréné par les messages de soutien d'athlètes et d'internautes, Cuche s'est repris, tant en coulisse que sur la piste.
"Avec le ski, on alterne entre bonheur et frustration. Mais au final, les aspects positifs restent prépondérants", a-t-il commenté. "Je n'oublie pas non plus que je suis un grand chanceux. Quand on voit les événements de l'autre côté de la planète (réd: tsunami au Japon), il faut relativiser", a-t-il philosophé.
Pas forcément la dernière

Fin octobre, Cuche s'attaquera donc à sa 16e saison de Coupe du monde, mais pas forcément à la dernière. "Cela a déjà été difficile de faire mon choix pour une année supplémentaire. On verra au printemps prochain", a-t-il dit. Même s'il a affirmé continuer par "pur plaisir", Cuche aura certainement à coeur d'entrer un peu plus dans l'histoire du ski alpin et de combler les rares lacunes qui figurent sur son C.V.
Moment de complicité entre le Neuchâtelois et l'Américaine Lindsey Vonn. [Keystone] La prochaine saison ne sera certes pas agrémentée de rendez-vous majeurs, comme des Mondiaux ou des JO. Mais cela ne l'empêchera pas de relever quelques ultimes défis. Abonné aux 2es places sur plusieurs descentes du circuit, il pourra tenter d'épingler enfin ces classiques, comme à Wengen (3 fois 2e), Val Gardena (2 fois 2e), Beaver Creek (2 fois 2e) ou Bormio (1 fois 2e).
"Un grand champion"

En rempilant, Cuche a également rendu un énorme service au ski alpin suisse. A l'origine du renouveau de son équipe fin 2006, il fait figure de locomotive et d'exemple depuis plusieurs années. La nouvelle génération peut s'en inspirer, tout en profitant du fait qu'il capte sur lui la plupart des attentes du public et des médias. Didier Défago, qui va revenir de blessure, ou le nouvel entraîneur des messieurs Osi Inglin ont aussi tout à gagner en conservant une telle référence lors des entraînements.
"On ne peut pas imaginer tout ce que Didier fait pour l'équipe. Il prend quasiment toute la pression sur lui", a reconnu Silvan Zurbriggen. "C'est un vrai leader. Il est motivant pour les jeunes. Lui-même montre l'enthousiasme d'un gamin malgré toutes ses années passées sur le circuit", a continué le Valaisan. "Avec lui, l'image de grand champion prend son sens", a corroboré Lara Gut. "Avec son caractère, il a montré une chose essentielle: pour avoir du succès, il faut le vouloir", a noté la Tessinoise.
si/lper

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Cyclisme

Premier succès 2011 pour Fabian Cancellara

15.03.2011 16:54 - mise à jour: 19:34 "Spartacus" a devancé le Néerlandais Lars Boom et l'Italien Adriano Malori. [Guillaume Horcajuelo - Keystone]

Fabian Cancellara tient sa 1ère victoire de l'année. Le Bernois a enlevé la 7e et dernière étape de Tirreno-Adriatico, un contre-la-montre de 9,3 km autour de San Benedetto del Tronto. La victoire finale est revenue à Cadel Evans.

Fabian Cancellara (Leopard-Trek) a fêté sa première victoire de la saison lors du contre-la-montre de Tirreno Adriatico. La victoire finale dans la course des deux mers est revenue à Cadel Evans (BMC). A San Benedetto del Tronto sur un parcours de 9,3 km complètement plat, Cancellara s'est imposé avec 9'' d'avance sur le Néerlandais Lars Boom et 19'' sur l'Italien Adriano Malari.
A trois jours de son 30e anniversaire et à quatre jours de Milan San Remo, le Bernois a montré qu'il avait trouvé la condition. "Sur 10 km, il n'y a pas de tactique, c'est à fond tout le temps", a relevé le quadruple champion du monde de la spécialité. Parti parmi les premiers en raison de son classement, il a dû attendre près de 2 heures pour savoir si son temps allait rester le meilleur. Il a également dû sortir 50 euros de sa poche. Cancellara avait parié avec son directeur sportif Torsten Schmidt qu'il bouclerait le "chrono" à la moyenne de 55 km/h. Là, avec 52,980 km/h, il est resté assez éloigné de ses prévisions.
Evans solide

Avec seulement deux courses dans les jambes, Cadel a réussi, grâce à sa force et sa grande intelligence tactique, à remporter sa première épreuve par étapes depuis trois ans. L'Australien, qui s'était imposé dans la 6e étape lundi, a parfaitement résisté dans le contre-la-montre face à ses plus dangereux adversaires. Au final, l'ex-champion du monde remporte la course avec 11' d'avance sur le Néerlandais Robert Gesink et 15'' sur l'Italien Michele Scarponi.
"Je suis heureux d'avoir pu réaliser une telle course. Je me suis entraîné très durement pendant l'hiver pour ça. J'ai fait souvent des sorties de plusieurs heures seul. Mais sans mon équipe, un tel résultat n'aurait pas été possible", souligne Evans, qui habite toujours près de Mendrisio. Le coureur des antipodes fera l'impasse sur Milan - San Remo. Il a choisi de disputer le Tour de Catalogne comme prochaine course. Il poursuit ainsi une préparation qui doit l'amener au meilleur de sa condition pour le Tour de France.
si/lper

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Milan-Sanremo: Gilbert épaulé par Greipel et Roelandts


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On connaît depuis lundi les noms des équipiers de Philippe Gilbert pour Milan-Sanremo, la première grande classique de la saison. L'équipe Omega Pharma-Lotto n'a sélectionné qu'un seul Belge, Jürgen Roelandts, pour épauler son leader qui a démontré sa bonne forme dimanche en remportant la 5e étape de Tirreno-Adriatico.

Pour succéder à l'Espagnol Oscar Freire, outre le Sportif Belge de l'année, Marc Sergeant comptera également sur André Greipel en cas d'arrivée au sprint. Le sprinter allemand, victime d'une chute avant le départ du contre-la-montre par équipes mercredi dernier à Tirreno-Adriatico, se testera à Nokere, ce mercredi.

L'équipe Omega Pharma-Lotto à Milan-Sanremo:
Philippe Gilbert (Bel), Jürgen Roelandts (Bel), André Greipel (All), Adam Hansen (Aus), Sebastian Lang (All), Vincente Reynes (Esp), Marcel Sieberg (All) et Jussi Veikkanen (Fin)
Directeur sportif: Roberto Damiani.


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"Un record en F1 avec cinq champions du monde en piste"


Cinq champions du monde se disputeront la victoire finale dans l'édition 2011 du Championnat du monde de Formule 1, ce qui constitue un record depuis 1970, a observé mardi Jean Todt, le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

Le champion en titre Sebastian Vettel (Red Bull) sera opposé aux deux pilotes McLaren Jenson Button, sacré en 2009, et Lewis Hamilton, titré en 2008, à Fernando Alonso (Ferrari, 2005 et 2006) et Michael Schumacher (Mercedes, 1994, 1995, 2000 à 2004). Ces pilotes ont remporté à eux cinq douze Championnats.

Hormis Kimi Räikkönen, couronné en 2007 mais qui court désormais en rallye WRC, tous les champions des onze dernières saisons s'affronteront donc en piste.

"Cela promet d'être une saison très excitante, avec cinq champions sur la grille de départ du circuit Albert Park de Melbourne (dimanche 27 mars)", a estimé le président de la FIA.

"C'est la première fois que cela se produit depuis 1970", a poursuivi le Français, qui voit dans cette statistique "la marque d'un très haut de professionnalisme"