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Une enquête anti-dopage implique Lampre


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Le procureur de Mantoue (Italie) a clôt une enquête pour dopage impliquant notamment l'équipe cycliste Lampre et quelques coureurs comme les Italiens Damiano Cunego et Alessandro Ballan et le Danois Michael Rasmussen, selon la Gazzetta dello sport de samedi.
Le manager de l'équipe Lampre, Giuseppe Saronni, a répondu par communiqué que "ni les membres de l'équipe ni leurs avocats n'ont reçu aucune communication" et "ne sont pour l'instant pas en mesure de commenter cette nouvelle (...). Si elle était confirmée, l'équipe répondrait sans tarder au magistrat pour clarifier sereinement sa position".

L'enquête s'est terminée, selon le quotidien sportif, à la veille de Paris-Roubaix (couru dimanche), dont Ballan, aujourd'hui coureur de l'équipe BMC, est un des prétendants.

Une première "affaire de Mantoue" avait éclatée exactement un an auparavant, sans suite, au même moment, et Lampre avait alors retiré Ballan de Paris-Roubaix.

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Andreas Klöden gagne le tour du Pays Basque


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L'Allemand Andreas Klöden (RadioShack) a remporté le Tour du Pays Basque à l'issue de la 6e et dernière étape remportée par son compatriote Tony Martin (HTC), le plus rapide sur ce contre-la-montre de 24km, samedi à Zalla où Maxime Monfort a pris la 6e place à 48 secondes du vainqueur du jour.

Tony Martin s'est imposé avec 9 secondes d'avance sur l'Allemand Andreas Klöden, 35 ans, qui s'adjuge le classement général final. Klöden a détrôné l'Espagnol Joaquin Rodriguez qui s'est classé au-delà de la 30e place de l'épreuve chronométrée à plus de 2 minutes de Klöden. Jurgen Van den Broeck a pris la 18e place du contre-la-montre à 1:33 de Martin.

Au classement général final, Andreas Klöden a devancé son équipier chez RadioShack, l'Américain Christopher Horner. Le Néerlandais Robert Gesink (Rabobank) monte sur la 3e marche du podium.

Cela faisait longtemps que Klöden n'avait plus remporté une course par étapes, c'était en 2008 avec le Tour de Romandie. L'Allemand a déjà à son palmarès Tirreno-Adriatico en 2007, le Regio Tour en 2006 et Paris-Nice en 2000, année de sa première victoire au Tour du Pays Basque

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Cancellara: "Ca va être dur, Paris-Roubaix avec 23 degrés"


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Le Suisse Fabian Cancellara a estimé samedi, à la veille de Paris-Roubaix, qu'il ne pourrait pas gagner comme il l'a fait l'an dernier, au terme d'une échappée solitaire de 45 kilomètres, car ses adversaires savent ce qu'il est "capable de faire" et le surveilleront.

"La situation de l'année passée était totalement différente. Cette année, tout le monde sait ce que je suis capable de faire, ça change la situation", a déclaré le double vainqueur de Paris-Roubaix (2006, 2010), interrogé sur la possibilité d'une nouvelle démonstration de puissance dimanche.

"Je préfère gagner que faire quelque chose de spécial", a-t-il assuré.

"L'année passée, ce n'était pas pensé, c'était à l'instinct. Cette année, faire quelque chose à 45-50 kilomètres de l'arrivée, c'est vraiment loin... S'il y a quinze coureurs ensemble, je pense que ce ne sera pas possible. Mais je vais faire ma course avec mon équipe (Leopard). Nous sommes prêts, on va faire vivre le Paris-Roubaix avec sa passion", a ajouté le Suisse, qui a terminé troisième du Tour des Flandres, dont il était tenant du titre, samedi dernier, perclus de crampes.

"J'ai regardé pourquoi je viens de perdre. J'ai appris de la course de dimanche qu'il y a d'autres qui marchent bien, qui courent vraiment vite. Je suis calme. On parle plus de moi que des autres, mais je sais que ce n'est pas vrai (qu'il est le grand favori, ndlr)", a estimé le quadruple champion du monde de contre-la-montre (2006, 2007, 2009, 2010).

"Ca va être vraiment dur, Paris-Roubaix avec 22-23 degrés. On verra ce qui se passe après les premiers secteurs pavés, après le passage d'Arenberg... Je suis prêt, je me sens bien", a-t-il souligné.

Cancellara, 30 ans, disputera son neuvième Paris-Roubaix. Outre ses deux victoires en 2006 et 2010, il a terminé deuxième en 2008.

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La grille de départ du GP de Malaisie


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La grille de départ du Grand Prix de Malaisie, 2e manche du championnat du monde de Formule 1, qui aura lieu dimanche sur le circuit de Sepang:

1e ligne
1. Sebastian Vettel (All/Red Bull-Renault)
2. Lewis Hamilton (G-B/McLaren-Mercedes)
2e ligne:
3. Mark Webber (Aus/Red Bull-Renault)
4. Jenson Button (G-B/McLaren-Mercedes)
3e ligne :
5. Fernando Alonso (Esp/Ferrari)
6. Nick Heidfeld (All/Lotus-Renault)
4e ligne:
7. Felipe Massa (Bré/Ferrari)
8. Vitaly Petrov (Rus/Lotus-Renault)
5e ligne:
9. Nico Rosberg (All/Mercedes)
10. Kamui Kobayashi (Jap/Sauber-Ferrari)
6e ligne:
11. Michael Schumacher (All/Mercedes)
12. Sebastian Buemi (Sui/Toro Rosso-Ferrari)
7e ligne:
13. Jaime Alguersuari (Esp/Toro Rosso-Ferrari)
14. Paul di Resta (Eco/Force India-Mercedes)
8e ligne:
15. Rubens Barrichello (Bra/Williams-Cosworth)
16. Sergio Perez (Mex/Sauber-Ferrari)
9e ligne:
17. Adrian Sutil (All/Force India-Mercedes)
18. Pastor Maldonado (Ven/Williams-Cosworth)
10e ligne:
19. Heikki Kovalainen (Fin/Team Lotus)
20. Jarno Trulli (Ita/Team Lotus)
11e ligne:
21. Timo Glock (All/Virgin-Cosworth)
** 22. Jérôme d'Ambrosio (BEL/Virgin-Cosworth)
12e ligne:
23. Vitantonio Liuzzi (Ita/Hispania-Cosworth)
24. Narain Karthikeyan (Ind/Hispania-Cosworth)


09/04/11 12h53

[Norton]

Lille en plein cauchemar, Marseille se frotte les mains


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Le leader Lille a vécu une soirée de cauchemar samedi à Monaco, avec une défaite surprise (1-0) assortie de l'exclusion de Gervinho. Marseille, qui reçoit Toulouse dimanche, pourrait en cas de victoire revenir à un point des Lillois à l'issue de cette 30e journée du Championnat de France. L'autre évènement de la soirée est la victoire du Paris SG à Caen (2-1), alors que le club de la capitale n'avait plus gagné depuis le 27 février.

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Coup d'arrêt pour Lille! Le leader de la Ligue 1 s'est incliné 1-0 à Monaco. Eden Hazard a pris part à l'intégralité de cette défaite qui pourrait jouer des tours à son équipe. En effet, si l'OM s'impose ce dimanche (17h00) lors de la venue de Toulouse, les Lillois ne compteraient plus qu'une unité d'avance sur leur dauphin marseillais. A huit journées de la fin!

En Principauté, Rudi Garcia, entraîneur de Lillois méconnaissables en début de match, a blêmi au fil des minutes. Il y a d'abord eu cette mauvaise passe en retrait de Rami bien exploitée par Park pour l'ouverture du score. Et puis l'exclusion de Gervinho qui s'est fait justice lui même -d'une bousculade- après une faute d'Adriano.

Humiliation totale: le stade Louis II a entamé des "Olé, Olé" en fin de match...

Dimanche, si Marseille l'emporte, le championnat sera complètement relancé à huit journées de la fin. Les Lillois vont sans doute trembler devant leur télé.

Dans l'immédiat, Monaco fait une très bonne opération, quittant la zone de relégation, laissant la 18e place à Auxerre (2-2 contre Saint-Etienne). L'ASM occupait samedi soir la 14e mais avec seulement un point d'avance sur l'AJA.

Samedi soir (coup d'envoi 21h00), un derby régional oppose Brest, qui reste sur quatre défaites d'affilée, à Rennes, qui n'a plus gagné depuis trois matches, mais rejoindrait provisoirement l'OM en cas de victoire.

Dimanche, outre Marseille-Toulouse, il y aura aussi Lyon-Lens.

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CYCLISME

L’interprétation cycliste d’un voyage au bout de l’enfer


Image © Keystone
Le Belge Johann Museeuw, trois fois vainqueur, ici à l’arrivée de son dernier Paris-Roubaix, en 2004.
Les secteurs pavés représentent près de soixante kilomètres, l’équivalent de Lausanne-Genève. De peur de se blesser, de nombreuses stars renoncent à cette folie. Même après l’avoir gagné, en 1981, Bernard Hinault avait déclaré: «Paris-Roubaix est une course de merde.»
Bertrand Monnard - le 09 avril 2011, 23h44
Le Matin Dimanche
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«A Paris-Roubaix, il faut partir du principe qu’on va chuter et crever, sinon, cela ne vaut pas la peine de prendre le départ», avait dit un jour le Français Marc Madiot, deux fois vainqueur en 1985 et 1991.
Les coureurs savent que Paris-Roubaix, quelle que soit la météo, justifiera son surnom d’«Enfer du Nord». S’il pleut, c’est la boue qui transforme les pavés en patinoire. S’il fait beau, c’est la poussière qui rend les mêmes pavés terrifiants. Aujourd’hui, pour la 109e édition, ils auront rendez-vous, selon les prévisions, avec la poussière.
A son époque, Bernard Hinault avait longtemps renoncé à y participer, qualifiant Paris-Roubaix de «course de merde». Il n’a pas changé d’opinion après sa victoire en 81: «Je persiste à dire que c’est une course de merde.» De nombreuses stars, comme Lance Armstrong ou Alberto Contador, n’ont jamais osé risquer leur saison sur ces pavés hors du temps.
«Ici, on voit les hommes», avait écrit un jour Antoine Blondin, poète du vélo. Aujourd’hui, près d’un million de personnes soutiendront ces coureurs qui ne méritent jamais autant que ce jour-là l’étiquette de forçats de la route, transformés, au fil du parcours, en «gueules noirs», si chères au nord de la France.
«De gros cailloux»
Le gros du public s’agglutinera évidemment autour des secteurs pavés, entretenus, bichonnés tout au long de l’année pour l’événement, la marque de fabrique de Paris-Roubaix. Il y en aura, comme d’habitude, une soixantaine de kilomètres, sur les 260 du parcours, répartis en une trentaine de secteurs.
Après la Tranchée de l’Arenberg, considéré comme l’un des juges de paix, 2,4 kilomètres de pavés après 160 kilomètres de course, les organisateurs en ont rajouté une tranche pour cette édition, de 1,2 kilomètre, histoire d’«empêcher les équipes de se regrouper».
Gérant de fortune aujourd’hui, le Genevois Bruno Boscardin (41 ans) a bouclé quatre Paris-Roubaix. Lors de la dantesque édition de 1994 disputée en partie sous la neige, il avait été seul en tête sur plus de 20 kilomètres. «Le clou de ma carrière. Un bon moment, j’ai cru que j’allais gagner, j’ai rêvé, avant d’être rejoint et dépassé à 45 kilomètres de l’arrivée par le futur vainqueur, le Russe André Tchmil.»
Les pavés de Paris-Roubaix, Boscardin connaît. «Ces pavés n’ont rien à voir avec ceux lisses et proprets du centre-ville de Genève ou Lausanne, non, ce sont des gros cailloux, irréguliers, très écartés, qui vous secouent, vous maltraitent. 60 kilomètres au total, c’est Lausanne-Genève sur des pavés. J’ai toujours eu mal des doigts jusqu’aux cheveux pendant une semaine. C’est une vraie course pour guerriers.»
Patron du Tour de Romandie, lui-même ex-coureur, Richard Chassot n’a jamais participé à Paris-Roubaix mais il connaît parfaitement la course pour l’avoir commentée une bonne dizaine de fois pour la TSR: «Les Belges et les Hollandais ont l’avantage de rouler depuis tout petit sur des pavés alors que les autres doivent apprendre. Pour bien les passer, il faut enrouler le braquet, rouler en puissance tout en tenant son guidon avec légèreté, diriger pour ne pas subir. Un petit grimpeur n’y a aucune chance car cela nécessite des cuisses et un bas du dos très musclé. Et puis, il faut en avoir dans le cuissard, comme on dit, pour ne pas avoir peur de ces chutes qui font particulièrement mal.»
Les secteurs pavés sont classés par étoiles, comme des restaurants, de 1 à 5, selon leurs difficultés et leurs longueurs. Classé 5 étoiles, à un peu moins de cent kilomètres de l’arrivée, la Tranchée de l’Arenberg est considérée comme le premier passage crucial qui, à chaque fois, opère une sélection impitoyable.
«Dans le peloton, généralement encore très compact, ça commence déjà à frotter. Vingt-cinq kilomètres avant l’Arenberg, c’est la guerre, car il faut à tout prix y entrer dans les vingt premiers, sous peine d’être largué: le passage est très étroit et, étant situé dans une forêt, toujours très glissant même en cas de beau temps. On n’y gagne pas la course mais beaucoup la perdent définitivement.»
C’est plus loin, au Carrefour de l’Arbre, deux kilomètres de pavés à 15 kilomètres de l’arrivée, que se joue souvent Paris-Roubaix, l’ultime juge de paix précédé par deux autres secteurs pavés aux noms évocateurs, le chemin des Prières et celui des Abattoirs.
Il surfait sur les pavés
«Au Carrefour de l’Arbre, on est toujours ballottés par un fort vent de côté et il y a un monde fou, juste hallucinant», se souvient Boscardin. Cancellara s’y était envolé lors de sa première victoire en 2006, tout comme Madiot en 1991. «J’y avais largué Ballerini, se souvient le Français. Je n’étais pas le plus fort ce jour-là. Mais j’étais le plus fort sur ces deux bornes. J’ai gagné à la baïonnette.»

4Victoires
Le nombre record de victoires remportées par le Belge Roger De Vlaeminck, en 72, 74, 75 et 77.38Doyen
Le Français Gilbert Duclos-Lassalle, qui s’est imposé en 1993 à 38?ans, reste le plus âgé des vainqueurs.5Record
Eddy Merckx avait remporté l’édition 1970 avec 5?minutes et 21?secondes d’avance.

[Norton]

Cyclisme

Van Summeren gagne Paris-Roubaix, Cancellara 2e

10.04.2011 17:14 - mise à jour: 19:17 Le Belge Johan Van Summeren remporte à Roubaix la plus belle victoire de sa carrière, la 3e au total. [Michel Spingler - Keystone]

Johan van Summeren a remporté la plus belle victoire de sa carrière en s'imposant à Paris-Roubaix. Fabian Cancellara, grand animateur de la course, a dû se contenter du 2e rang. Grégory Rast termine 4e.

Johan Van Summeren a brûlé la politesse à Fabian Cancellara à Paris-Roubaix. Le géant belge (1m97) de Garmin-Cervélo a remporté la plus grande victoire de sa carrière, tandis que le Bernois a échoué au 2e rang.
Grand favori, Cancellara avait pourtant tout en main pour signer un triplé après ses succès en 2006 et en 2010. Comme l'an dernier, le coureur de Leopard-Trek lançait une première attaque sur les pavés de Mons-en-Pévèle à environ 50 km de l'arrivée. Il remettait ça dix kilomètres plus loin. Mais il était à chaque fois repris par le Norvégien Thor Hushovd, qui refusait ensuite de prendre le relais.
Grand animateur de ce Paris-Roubaix, fabian Cancellara n'a pu faire mieux que deuxième. [Keystone] Agacé par l'attitude du champion du monde et ne voulant pas assumer seul la chasse, Cancellara se relevait alors que Van Summeren et le groupe de tête se trouvaient à moins de trente secondes. Il tentait un baroud d'honneur en fin de course, mais il était trop tard pour rattraper le Belge.
Comme la semaine dernière au Tour des Flandres (3e), Cancellara peut nourrir de gros regrets. Il était à nouveau le plus fort du peloton. Mais encore une fois, la tactique et le marquage de ses rivaux l'ont privé de la victoire.
"J'ai fait le maximum possible, je ne pouvais pas faire plus. J'ai fait beaucoup, beaucoup de travail. J'ai roulé pour gagner. Après la troisième place du Tour des Flandres et la deuxième place de Milan-Sanremo, je pensais bien sûr à la victoire. Mais c'est comme la semaine passée. Tout le monde sait qu'avec moi, ça va être dur. Hushovd ? Dans son coeur, il a dû penser à la victoire mais il y avait une situation tactique avec un de ses coéquipiers devant. A la fin, je fais une jolie course. Je suis fier d'être arrivé encore deuxième. Je n'ai pas gagné, je ne dois pas chercher d'excuses, mais c'est comme une victoire pour moi. Ce n'est pas possible de toujours gagner."
En arrachant la deuxième place, le quadruple champion du monde du contre-la-montre a toutefois prouvé qu'il avait un orgueil de champion. Ses résultats du printemps sont aussi là pour l'attester: 2e à Milan-San Remo, 1er au GP E3, 3e au Tour des Flandres, 2e à Paris-Roubaix.
Elmiger et Rast dans le coup

Cancellara s'est dit satisfait de monter sur la 2e marche du podium. [Reuters] Derrière Cancellara, les autres Suisses ont brillé lors de "l'Enfer du Nord". Longtemps aux côtés de Van Summeren, Gregory Rast (RadioShack) a pris une 4e place autant belle qu'inattendue. Lui aussi Zougois, Martin Elmiger (AG2R La Mondiale) a animé la première échappée sérieuse de la journée, s'offrant même le luxe de faire la course en tête durant quasiment toute la Trouée d'Arenberg, un des secteurs pavés les plus difficiles et mythiques de Paris-Roubaix.
En s'imposant, Van Summeren a créé la sensation. Avant ce coup d'éclat, le coureur de 30 ans affichait un palmarès bien modeste avec une victoire au Tour de Pologne en 2007 comme seul véritable haut fait. Le Belge avait toutefois montré qu'il se sentait bien sur les pavés du nord, lui qui avait terminé 8e en 2008 et 5e en 2009.
Le calvaire de Tom Boonen

Pour Tom Boonen, ce Paris-Roubaix a viré au cauchemar. Victime d'un problème mécanique dans la Trouée d'Aranberg, le Belge était longtemps immobilisé. Une quinzaine de kilomètre plus tard, il était impliqué dans une chute. C'en était trop. Le leader de la Quick Step jetait l'éponge peu après, lui qui visait le record de quatre victoires de son compatriote Roger De Vlaeminck.

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Auto - Formule1

Vettel double la mise, Buemi termine 13e

10.04.2011 11:45 - mise à jour: 17:33 Deux Grands Prix et autant de victoires pour Sebastian Vettel qui réalise un début de saison parfait. [Mark Baker - Keystone]

Déjà ultra dominateur en Australie, Sebastian Vettel n'a à nouveau laissé que des miettes à ses adversaires lors du GP de Malaisie. Leader de bout en bout, l'Allemand n'a pas tremblé pour s'imposer. Buemi termine au 13e rang.

Sebastian Vettel (Red Bull-Renault) a remporté le Grand Prix de Malaisie à Sepang. Le champion du monde en titre a fêté le 12e succès de sa carrière, et le 4e consécutivement. Ils se pose déjà comme le grand favori à sa succession, même si la saison reste très longue.
Parti en tête, le jeune Allemand a parfaitement mené son affaire, malgré quelques soucis avec son KERS, que son équipe lui a demandé vers la mi-course de ne plus utiliser. "Formidable travail. Malgré la chaleur, nous avons gardé la tête froide. Merci", a dit Vettel à l'équipe Red Bull par radio durant son tour d'honneur. "C'est un plaisir d'être avec vous chaque week-end. J'adore", a-t-il ajouté. Une fois encore, Vettel a nettement dominé son coéquipier chez Red Bull-Renault Mark Webber, qui est toutefois remonté à la 4e place après un départ totalement manqué.
Button déjà à 24 points

Jenson Button (GB/McLaren-Mercedes) a pris une belle 2e place après une course régulière et une bonne gestion de ses pneus, dont l'usure a constitué un sérieux problème pour les pilotes, la plupart devant effectuer au moins trois changements de gommes. Button occupe aussi le 2e rang du championnat, mais avec déjà 24 points de retard sur Vettel. Le podium d'une course finalement épargnée par la pluie a été complété par Nick Heidfeld (All), auteur d'un départ fulgurant puisqu'il passait 2e au premier passage sur la ligne. Après Petrov en Australie, l'écurie Lotus-Renault GP fête ainsi un deuxième podium qui confirme son potentiel.
Les Ferrari (Massa 5e/Alonso 6e) ont évolué légèrement en retrait. Fernando Alonso pouvait prétendre au podium, mais il a endommagé son aileron avant en luttant avec Lewis Hamilton, qu'il a touché en pleine ligne droite, et a dû faire un 4e arrêt. Pour sa part, l'Anglais, longtemps 2e, a terminé au 8e rang après avoir lui aussi dû s'arrêter à quatre reprises, la dernière étant la conséquence de la touchette avec la Ferrari. Les deux protagonistes de cet incident ont été pénalisés de 20 secondes, sans conséquence pour Alonso, mais pas pour Hamilton qui a ainsi perdu un rang.
Buemi pénalisé

Au volant de sa Toro Rosso, Buemi n'a pu faire mieux que 13e en Malaisie [Keystone] Sébastien Buemi (Toro Rosso-Ferrari) a dû se contenter de la 13e place, juste devant son coéquipier Jaime Alguersuari. Le Suisse aurait pu prétendre à un meilleur classement sans une pénalité stop and go de 10 secondes infligée par les commissaires en raison d'un excès de vitesse dans les stands.
"Lors de mon premier arrêt, j'ai eu l'impression que le limiteur de vitesse n'était pas engagé: j'ai pressé sur le bouton, ce qui a eu pour effet de désactiver le système. C'est pourquoi j'ai roulé trop vite. J'estime que la pénalité est un peu sévère, car d'habitude on inflige uniquement un passage par les stands sans devoir s'arrêter", a expliqué Buemi. Le Vaudois pouvait nourrir des regrets. "J'ai le sentiment que la 9e place était abordable", a-t-il encore déclaré.
Kamui Kobayashi (Jap) a offert ses premiers points à l'écurie Sauber-Ferrari en se classant 7e, en n'ayant changé ses pneus que deux fois. "La stratégie à deux arrêts n'était pas sans risque, mais elle a fonctionné", a jubilé le pilote nippon. Pour sa part, Michael Schumacher (Mercedes) a lui aussi ouvert son compteur 2011 en finissant 9e. Mais le septuple champion du monde est encore loin de disposer d'un matériel lui permettant

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Tennis

Tournoi de Monte-Carlo: Federer contre Kohlschreiber


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Roger Federer débutera sa saison sur terre battue face à Philipp Kohlschreiber (ATP 34). Exempté de 1er tour cette semaine au Masters 1000 de Monte-Carlo, le Bâlois affrontera l'Allemand, contre qui il n'a jamais perdu en cinq duels.
le 10 avril 2011, 20h39
LeMatin.ch & les agences
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Kohlschreiber a gagné le droit de défier le no 3 mondial en dominant dimanche en trois sets le Russe Andrey Golubev (ATP 40).
Avant une éventuelle finale face au sextuple tenant du titre Rafael Nadal, Federer devra ensuite en découdre, si la logique est respectée, avec l'Autrichien Jürgen Melzer (no 7) en quart de finale, puis avec l'Espagnol David Ferrer (no 4) ou son compatriote Fernando Verdasco (no 6) dans le dernier carré.
Trois fois battu en finale par Nadal (2006-2008), Federer n'était pas présent sur le Rocher l'an dernier, préférant se ménager. Lors de sa dernière participation en 2009, il avait été battu en 8e de finale par Stanislas Wawrinka (absent cette année), quelques jours après son mariage.
"Une période intéressante"
Si Nadal est toujours solidement en tête du classement ATP, Federer et Djokovic savent que l'Espagnol a énormément de points à défendre dans un avenir proche (titres à Monte-Carlo, Rome, Madrid, Roland-Garros et Wimbledon). "Ca dépendra beaucoup de Rafa. S'il défend tout, ce sera très dur pour les autres", a souligné le Bâlois, actuellement en troisième position (8550 points contre 9700 à Djokovic et 12'870 à Nadal).
"Rafa a beaucoup de pression mais je ne pense pas que ça le préoccupe tant que ça, surtout sur terre battue", a-t-il ajouté. "De mon côté, je n'ai pas beaucoup de points à gagner et c'est certain que j'aurai des opportunités. Il y a beaucoup de choses à jouer dans les semaines qui viennent, c'est une période intéressante", a conclu Federer.
Un voisin absent
Vainqueur de Nadal en finale d'Indian Wells et de Miami, Djokovic déborde de son propre aveu de confiance mais commence aussi à accuser le coup physiquement. C'est pourquoi il s'est retiré, "la mort dans l'âme" du tournoi monégasque, son "préféré avec celui de Belgrade", faisant état d'une gêne au genou qui l'accompagne depuis trois mois. "Il le fallait pour ne pas compromettre ma saison sur terre battue", a souligné le Serbe, venu en voisin, lui qui habite à "cinq minutes à pied" avec sa copine, "étudiante en objets de luxe" (sic).
Même si sa priorité est de se "reposer", la perspective de devenir no 1 mondial, "le but de sa vie" l'anime plus que jamais. "Si je veux le devenir il me faudra être régulier sur les grand tournois car je sais que Roger et Rafa vont l'être", a estimé le Serbe, qui reste sur une série de 26 victoires.
"En d'autres temps on parlait de dopage, de paris illégaux ou d'autres débats stupides, alors parler d'un joueur qui marche fort est plutôt positif", a noté Federer, assurant ne pas prendre ombrage de l'explosion de Djokovic.

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Automobilisme

Pirelli en F1: bonjour la confusion en course


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Jenson Button, pourtant réputé pour bien prendre soin de ses gommes, a dû effectuer trois passages aux stands pour changer de pneumatiques (13e tour, 23e tour et 38e tour). Pour comparer, son coéquipier s’est arrêté quatre fois.

On a dénombré pas moins de 58 changements de pneus pendant la course. Vettel, lui, était sur une autre planète.
Luc Domenjoz - le 10 avril 2011, 22h49
Le Matin
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Un tour rapide, un tour lent. Aussitôt après avoir signé un chrono canon, Mark Webber perdait tellement de terrain qu’il devait s’arrêter pour changer ses pneus – ce qu’il fit à quatre reprises. Longtemps deuxième, Lewis Hamilton a finalement terminé à la huitième place sans qu’il comprenne ce qui lui arrivait, alors que c’est Jenson Button, sur la même McLaren, qui hérite de la deuxième marche du podium.
Ce dernier non plus ne pouvait guère expliquer les variations de compétitivité de sa monoplace. «C’était vraiment une course très étrange, admettait le Britannique. Il était très difficile de comprendre le fonctionnement des pneus. Par moments, quand vous vouliez les épargner, vous rouliez moins vite dans les courbes rapides, ce qui engendrait moins d’appuis et dégradait les gommes davantage! C’était très complexe.»
En formule 1, les écuries emploient des centaines d’ingénieurs qui étudient le moindre rétroviseur pendant des heures en soufflerie. Le spectacle de monoplaces dont la compétitivité variait du tout au tout en fonction de la dégradation des pneus semblait donc indigne de la sophistication des F1. Le spectacle y a-t-il gagné? «Je ne sais pas si c’était plus intéressant à suivre que d’habitude, poursuivait Jenson Button. De mon cockpit, je voyais des voitures un peu partout, ça devait être amusant à la TV. Si nous n’avions eu qu’une seule sorte de pneus, cela aurait sans doute été moins varié. En tout cas, j’étais incapable de savoir qui allait terminer deuxième. Bon, à la fin il se trouve que c’est moi, alors tant mieux!»
D’autres étaient moins enthousiastes: «Je n’ai rien compris à ce qui s’est passé», se plaignait Lewis Hamilton. «Il va falloir que nous analysions tout cela, parce que je pensais vraiment que je pouvais terminer sur le podium.»
Avec quatre jours de pause avant le Grand Prix de Chine, les ingénieurs n’auront guère de temps pour modifier les monoplaces et les adapter aux pneus Pirelli. A Shanghai, la même loterie pourrait donc bien se poursuivre.