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FOOTBALL

La fin entre Munich et Van Gaal


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Louis Van Gaal a dû prendre ses affaires et dire adieu au Bayern Munich.

Le match nul concédé samedi à Nuremberg a été la contre-performance de trop pour le Néerlandais.
Jérôme Beuchat - le 10 avril 2011, 23h17
Le Matin
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Louis Van Gaal n’ira finalement pas au terme de son contrat, qui prenait fin dans cinq semaines, avec le Bayern Munich. Hier matin, le club bavarois a annoncé le licenciement avec effet immédiat de son entraîneur car il craint comme la peste une non-qualification pour la Ligue des champions 2011-2012, dont la finale se déroulera à … Munich. En attendant l’arrivée, cet été, de Jupp Heynckes, Andries Jonker, l’ancien adjoint du Néerlandais, dirigera Ribéry et ses coéquipiers.
Une saison ratée
Eliminé de cette compétition par l’Inter Milan en huitième de finale, sorti de la Coupe d’Allemagne au stade des demi-finales et privé de la course à la première place de la Bundesliga depuis un bon moment déjà, le Bayern doit sauver sa saison totalement ratée en se qualifiant pour la plus lucrative des coupes d’Europe. Mais cette tâche ne sera de loin pas aisée. En effet, la deuxième place, occupée par le Bayer Leverkusen et qui offre directement un bon de participation, se trouve à neuf points. A cinq journées de la fin du championnat, le gouffre paraît bien important et presque insurmontable. L’objectif, bien maigre pour une telle formation et de tels joueurs, semble donc d’accrocher la place de barragiste qui, elle, n’est qu’à une toute petite unité. Mais l’adversaire à ce stade de la compétition peut être très coriace; les clubs suisses en savent d’ailleurs quelque chose, eux qui ont souvent échoué sur cette dernière marche. Le club le plus titré du football allemand pourrait donc bien, la saison prochaine, se retrouver en Europa League, la «Coupe d’Europe des perdants» comme la stigmatisent à la moindre occasion ses joueurs et dirigeants.
Uli Hoeness, le président du conseil de surveillance du Bayern Munich, a justifié la décision de licencier Louis Van Gaal par la distance qui s’était créé avec les joueurs. «La belle histoire, selon laquelle les joueurs soutenaient l’entraîneur, c’était du pipeau» explique Hoeness pour qui l’ambiance dans le vestiaire n’était pas des plus joyeuses. Avant d’ajouter que «c’est à partir de janvier que la m…. a commencé. Quand Thomas Kraft a été titularisé à la place de Jörg Butt, cela a complètement déstabilisé la défense.» Une arrière-garde que Van Gaal n’avait pas jugée utile de renforcer l’été dernier, alors qu’elle n’a jamais été exempte de tout reproche.
Hitzfeld regretté
Ce qui ressort, c’est que le Bayern Munich n’a vraiment jamais eu de chance avec ses entraîneurs depuis 2004, année du premier départ d’Ottmar Hitzfeld. L’entraîneur controversé de l’équipe de Suisse a en effet remporté cinq titres de champions d’Allemagne, trois Coupes d’Allemagne et un sacre en Ligue des Champions. Depuis, y a-t-il eu des erreurs de casting? En tous les cas, les Magath, Klinsmann et Van Gaal ne laisseront pas un souvenir impérissable au sein des supporters. En espérant donc que Jonker dans un premier temps et Heynckes, dans un second, sauront trouver leur place sur le banc bavarois et redonner le sourire à la Bavière.

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Nouvelle tuile pour Clijsters, incertaine pour Roland Garros


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Kim Clijsters s'est sévèrement foulée la cheville. Elle sera indisponible durant quatre à six semaines, annonce un communiqué de la société de management golazo rédigé et transmis par Gert Van Goolen
Lors de la cérémonie de mariage de son neveu Tim, Kim s'est mal réceptionnée et s'est sérieusement foulée la cheville.

Les conséquences ne sont pas minimes. Après une visite chez le médecin, échographie et IRM, le diagnostic est le suivant: grave luxation de la cheville droite avec une solide élongation à la fois des ligaments médial et latéral et une déchirure de la capsule avec hématome au niveau de l'articulation de la cheville.

La cheville de Clijsters est à présent entièrement immobilisée et elle ne pourra s'appuyer sur le pied durant plusieurs jours. Elle devra quoi qu'il en soit passer une période de revalidation de quatre à six semaines. Sachant que Roland Garros débute dans exactement six semaines (le 22 mai, ndlr), la présence de Kim à Paris s'avère incertaine. Entre-temps elle poursuit comme prévu la revalidation de son épaule et de son poignet.

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Hamilton pénalisé de 20 secondes, perd une place


© reuters

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7S7 mise à jour Lewis Hamilton (McLaren) a été pénalisé de vingt secondes pour avoir changé plusieurs fois de trajectoire dimanche alors que Fernando Alonso (Ferrari) l'attaquait, ce qui le fait rétrograder d'une place au Grand Prix de Malaisie de Formule 1. Arrivé 7e, 18 secondes devant Kamui Kobayashi (Sauber) le Britannique perd donc une position au profit du Japonais, et se retrouve 8e.

En délicatesse avec ses pneus, Hamilton, rattrapé par l'Espagnol à une douzaine de tours de la fin, a zigzagué sur la piste pour empêcher Alonso de le dépasser, ce qui explique la pénalité que lui ont infligée les commissaires de course de la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

Alonso aussi pénalisé de 20 secondes, mais ne perd pas de place
Fernando Alonso (Ferrari) a été pénalisé de 20 secondes pour avoir percuté Lewis Hamilton (McLaren) a dix tours de la fin du Grand Prix de Malaisie de Formule 1, ce qui ne lui fait pas perdre de place au classement, a annoncé dimanche la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

A dix tours de la fin, l'Espagnol, plus rapide, a percuté l'arrière de la voiture du Britannique, alors 3e, en essayant de le dépasser, cassant le museau de sa Ferrari, ce qui a nécessité un arrêt aux stands supplémentaire pour le changer, et lui a fait perdre plusieurs places. Hamilton, lui, n'a pas été pénalisé par l'incident. (belga)

Le classement actualisé:
1. Sebastian Vettel (All/Red Bull-Renault)
les 310,408 km en 1h37:39.832
(moyenne: 190,700 km/h)
2. Jenson Button (G-B/McLaren-Mercedes) à 3.261
3. Nick Heidfeld (All/Lotus-Renault) à 25.075
4. Mark Webber (Aus/Red Bull-Renault) à 26.384
5. Felipe Massa (Bré/Ferrari) à 36.958
6. Fernando Alonso (Esp/Ferrari) à 37.248
7. Kamui Kobayashi (Jap/Sauber-Ferrari) à 1:06.439
8. Lewis Hamilton (G-B/McLaren-Mercedes) à 1:09.957
9. Michael Schumacher (All/Mercedes) à 1:24.896
10. Paul di Resta (G-B/Force India-Mercedes) à 1:31.563
11. Adrian Sutil (All/Force India-Mercedes) à 1:41.379
12. Nico Rosberg (All/Mercedes) à 1 tour
13. Sébastien Buemi (Sui/Toro Rosso-Ferrari) à 1 tour
14. Jaime Alguersuari (Esp/Toro Rosso-Ferrari) à 1 tour
15. Heikki Kovalainen (Fin/Team Lotus) à 1 tour
16. Timo Glock (All/Virgin-Cosworth) à 2 tours
17. Vitaly Petrov (Rus/Lotus-Renault) à 4 tours
Les autres concurrents n'ont pas été classés.

Classement des pilotes actualisé:
1. Sebastian Vettel (All) 50,0 pts
2. Jenson Button (G-B) 26,0
3. Lewis Hamilton (G-B) 22,0
4. Mark Webber (Aus) 22,0
5. Fernando Alonso (Esp) 20,0
6. Felipe Massa (Bré) 16,0
7. Nick Heidfeld (All) 15,0
8. Vitaly Petrov (Rus) 15,0
9. Kamui Kobayashi (Jap) 6,0
10. Sébastien Buemi (Sui) 4,0
11. Adrian Sutil (All) 2,0
12. Michael Schumacher (All) 2,0
13. Paul di Resta (G-B) 2,0

Classement des constructeurs actualisé:
1. Red Bull 72,0 pts
2. McLaren 48,0
3. Ferrari 36,0
4. Lotus-Renault 30,0
5. Sauber 6,0
6. Toro Rosso 4,0
7. Force India 4,0
8. Mercedes GP 2,0

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15e titre pour Wozniacki à Charleston


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La Danoise Caroline Wozniacki, N.1 mondiale, a remporté le tournoi WTA de Charleston (terre battue/721.000 dollars) en battant la Russe Elena Vesnina (WTA 56) 6-2, 6-3, dimanche en finale, pour soulever le 15e trophée de sa carrière et le troisième en 2010. Avant Charleston, la Danoise de 21 ans s'était imposée à Dubaï et Indian Wells cette année.

Simple dames
Finale:
Caroline Wozniacki (Dan/N.1) bat Elena Vesnina (Rus) 6-2, 6-3




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elle est pas laide quand même!

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Envoyé par Stoner27

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Qui à dit cela?????

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Envoyé par Stoner27

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quand elle tape la balle je la trouve pas top, sinon sourire a tomber

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cyclisme

Cancellara devient numéro un mondial


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A la faveur de sa deuxième place dimanche à Paris - Roubaix, Fabian Cancellara est le nouveau leader du classement UCI. Le Bernois devance désormais de 33 points l’Australien Matthew Gross, le vainqueur de Milan - San Remo.
le 11 avril 2011, 22h52
Le Matin
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Fabian «Superman» Cancellara est redevenu humain sur Paris - Roubaix, comme au Tour des Flandres. Le Bernois a souffert à la fois d’un entourage moins efficace et d’un marquage très strict.
Deuxième de Milan - Sanremo, troisième du Tour des Flandres, deuxième de Paris - Roubaix. Dans les grandes classiques, Fabian Cancellara reste le point de repère, autour duquel la course s’articule. A 30 ans, le quadruple Champion du monde du contre-la-montre évolue toujours à très haut niveau, même s’il a semblé moins dévastateur dans ses accélérations sur les pavés que l’année passée.
Rares ont été ses rivaux à garder la roue. Thor Hushovd, à son sommet physique, l’a suivi à chaque fois, Alessandro Ballan a pu revenir après un temps de retard. Les autres ont été logiquement débordés par l’athlète suisse.
«Je me sentais fort», a estimé dimanche soir le vainqueur sortant (2006 et 2010). Et de souligner: «C’est un peu plus facile d’être à l’avant, on a moins de stress, on peut réguler. Quand on est derrière, le rythme est toujours changeant. Une fois à bloc, puis tranquille, encore à bloc, puis tranquille...»
Des équipiers absents
A une question sur le niveau de son équipe Leopard, le Bernois a éludé après l’arrivée: «Elle a fait son boulot !» Cancellara a préféré insister sur la performance des coureurs de Garmin, qui ont gagné par l’entremise du Belge Johan Vansummeren: «Sur le papier, ils avaient la meilleure équipe avec BMC. Ils ont joué leur carte à fond. Ils cherchaient depuis longtemps une victoire de prestige.»
Dans une troublante répétition du Tour des Flandres, Cancellara s’est retrouvé très vite esseulé. Faute des aides attendues (O’Grady, Posthuma), le Suisse a dû se débrouiller tout seul. Un handicap presque insurmontable par beau temps, quand nombre de coureurs sont encore présents à l’avant dans la dernière heure de course. A l’évidence, la nouvelle équipe qu’il a rejoint, en compagnie des frères Andy et Frank Schleck, en quittant Saxo Bank a privilégié dans son recrutement 2010 l’optique des courses par étapes.
«Je me serais arrêté boire un café, ils se seraient arrêtés aussi», a plaisanté Cancellara à propos des adversaires qui ont calqué leur course sur lui. «Ils ne pensaient pas à gagner», a-t-il soupiré sans chercher à alimenter la polémique: «Je comprends leur tactique.»
Le Suisse a évidemment payé sa démonstration de force au GP E3, huit jours avant le Tour des Flandres. Nul, pas même Hushovd qui était pourtant au zénith de sa forme, n’a osé l’affronter directement tant Cancellara, à son meilleur, paraît difficile à battre. Son rush final à l’approche de Roubaix pour prendre la deuxième place, à 19 secondes seulement de Vansummeren, a justifié a posteriori cette stratégie.
«Les favoris ne peuvent pas toujours gagner», a souligné «Spartacus». «Je ne pouvais pas faire plus», a-t-il avancé aussi. «Compte tenu de la situation de la course, c’est comme une victoire pour moi». Mais, Cancellara l’a lui-même rappelé, «les gens se souviennent (seulement) du vainqueur».

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Curling

Le Canada est champion du monde


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Le Canada a cueilli un 33e titre mondial. Sur ses terres à Regina, la formation du skip Jeff Stoughton a battu l’Ecosse 6-5 en finale.
le 11 avril 2011, 22h22
LeMatin.ch & les agences
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Agé de 47 ans, Jeff Stoughton remporte une deuxième couronne, quinze ans après un succès déjà acquis face à l’Ecosse. Equipe surprise de ce Championnat du monde, l’Ecosse a mené 3-1 au quatrième end. Mais un coup de trois au cinquième end a permis aux Canadiens de retourner la situation pour la plus grande joie des 8000 spectateurs présents. Regina (Can). Championnat du monde messieurs. Finale: Canada (Steve Gould, Reid Carruthers, Jon Mead, skip Jeff Stoughton) - Ecosse (Michael Goodfellow, Scott Andrews, Greg Drummond, skip Tom Brewster) 6-5.

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hockey sur gazon

Le sport qui veut passer à la télé


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Le terrain d’expression des hockeyeurs en herbe aux Jeux de Londres sera teinté de bleu et de rose. La dérive témoigne de l’influence des télévisions dans l’évolution des sports.
Julien Caloz - le 11 avril 2011, 20h39
Le Matin
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Jeux olympiques
2012 Londres
Le nom du hockey sur gazon est désormais une facilité de langage. L’avènement des terrains synthétiques dans les années 1970 avait sauvé les apparences, mais la dernière innovation a définitivement absorbé l’appellation: l’an prochain à Londres, la discipline se pratiquera pour la première fois dans une compétition de niveau mondial sur une surface de jeu ayant une autre couleur que le vert traditionnel.
La décision émane du comité d’organisation des Jeux de Londres (LOCOG), dont les inspirations poétiques se sont déclinées à l’eau de rose. «On voulait innover et donner une nouvelle atmosphère à la discipline», témoigne Martyn Gallivan, directeur des compétitions au sein de la Fédération internationale de hockey (FIH), laquelle a homologué la coquetterie: l’été prochain, 24 sélections nationales rivaliseront sur un revêtement synthétique bleu auréolé de rose.
Le poids de la télévision
Le rafraîchissement de la discipline est impulsé, en amont, par les télédiffuseurs (l’Olympic Broadcasting Services est en charge des retransmissions radiotélévisées des disciplines olympiques). Concrètement, le nouvel éclat de la surface de jeu offrirait un contraste exaltant avec la balle et les lignes blanches.
«Nous avons effectué de nombreuses recherches avec les athlètes et les chaînes de télévision», signale Debbie Jevans, membre du LOCOG. Kelly Fairweather, représentante de la FIH: «Nous tenions à innover dans la présentation du hockey pour assurer encore plus de plaisir aux spectateurs dans le stade, mais également devant leur petit écran.»
Renversement des valeurs
L’influence de la télévision sur le jeu n’est pas nouvelle (lire ci-dessous), mais elle prend une tournure inédite par les temps qui courent. «Les fédérations se sont habituées à recevoir de gros revenus de la part des télédiffuseurs, éclaircit Pierre Morath, historien du sport. Mais avec la crise, le marché s’est rééquilibré et l’on assiste à l’effet inverse. Alors qu’auparavant les fédérations dictaient leurs règles, elles doivent désormais faire les yeux doux pour vendre leur produit. Résultat: certaines disciplines changent leurs fondamentaux pour s’adapter aux exigences des télédiffuseurs car ce sont eux, aujourd’hui, qui font la loi.»
Au service du sport
«Nous ne sommes pas là pour imposer quoi que ce soit, mais pour améliorer le confort de nos téléspectateurs, nuance Massimo Lorenzi, chef des sports de la RTS. Construire un terrain de hockey bleu et rose est excessif et absurde, mais je constate que, depuis quinze ans, la télévision a davantage valorisé le sport qu’elle ne l’a dénaturé. L’exemple le plus significatif est celui du biathlon. Les caméras ont rendu la discipline plus attractive.»
Le sens de la démarche, en règle générale, est encouragé par l’instinct de survie des fédérations sous-exposées médiatiquement. «Sans la télévision, certaines disciplines sont condamnées», clame Lorenzi.
Autres sports que la télévision a remaniés
Golf
Les règles du jeu ont été modifiées peu avant le Masters d’Augusta, qui s’est terminé dimanche soir aux Etats-Unis. L’omniprésence des caméras sur les greens permettait jusque-là aux observateurs de disqualifier un joueur sur la base du ralenti, après que le «coupable» a remis sa carte de score sans se rendre compte de son erreur. Le golfeur, désormais, ne peut plus être battu par la télévision.
Tennis de table
Les balles utilisées par les pongistes lors des Jeux olympiques sont un peu plus lourdes et plus grosses que celles renvoyées lors d’autres compétitions. Cette roublardise ralentit le jeu et permet ainsi aux téléspectateurs du monde entier de suivre l’évolution de la partie plus facilement.

football
La télévision dicte le calendrier des compétitions selon ses propres intérêts. Ainsi, dans le championnat de France, deux rencontres se disputent à un horaire inhabituel (samedi et dimanche soir, 21 h) afin de garantir l’exclusivité aux diffuseurs (Orange et Canal+). Le procédé est identique dans plusieurs championnats européens, où un match de chaque journée est décalé.
Judo
La télévision a rhabillé les judokas. Depuis quelques années, les kimonos des athlètes sont de couleurs différentes: blanc pour l’un, bleu pour l’autre. La distinction permet aux téléspectateurs de suivre le déroulement des combats de manière simplifiée.