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Stoke rejoint Manchester City en finale de la Cup


Stoke a rejoint Manchester City en finale de la Coupe d'Angleterre en balayant Bolton 5 à 0 samedi à Wembley en demi-finale.

Il s'agira de la première finale de Cup de l'histoire des "Potters". Stoke a fait rapidement la différence en marquant trois fois dans les trente premières minutes par Etherington (11), Huth (17) et Jones (30). Walters a aggravé le score en réussissant un doublé en deuxième période (68, 81).

Manchester City avait gagné son billet samedi en battant son grand rival Manchester United 1 à 0 grâce à un but de Yaya Touré. La finale, prévue le 14 mai à Wembley, opposera deux clubs privés de trophées depuis plusieurs décennies. Le seul titre de Stoke remonte à 1972 en Coupe de la Ligue, alors que le club de Vincent Kompany et Dedryck Boyata n'a plus rien gagné depuis 1976, également en "League Cup".

Les "Citizens" et leurs stars, quatrièmes du Championnat, seront les grands favoris devant une équipe de Stoke qui n'a pas encore complètement assuré son maintien, à la 13e place. "Nous avons l'habitude d'être les outsiders. Le manager nous l'avait déjà dit avant la demi-finale", a déclaré Etherington.

Buts:
Stoke: Etherington (11), Huth (17), Jones (30), Walters (68, 81)

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FOOTBALL

Une chaîne de télé confond Ronaldo et Ronaldo


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Ronaldo (à gauche) à la place de Cristiano Ronaldo.
La chaîne américaine ESPN a confondu le Portugais Cristiano Ronaldo avec son homonyme brésilien Ronaldo, récemment parti à la retraite, dans une infographie qui décryptait les statistiques de l'attaquant du Real Madrid.
le 18 avril 2011, 16h4

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FORMULE 1

La métamorphose de McLaren


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Lewis Hamilton et Jenson Button à l'issue du GP de Chine


Pitoyable à tous les essais d’avant-saison, royal à Shanghai, où Lewis Hamilton a remporté dimanche le Grand Prix de Chine: McLaren, en à peine un mois et demi, a opéré une métamorphose impressionnante.
le 18 avril 2011, 12h10
LeMatin.ch & les agences

L’ascension de l’écurie de Woking rappelle le conte de fées vécu par Brawn GP en 2009. L’écurie issue de Honda F1, reprise pour une livre sterling symbolique au constructeur japonais par l’ancien directeur de l’équipe Ross Brawn, semblait vouée aux abîmes du classement. En fin de saison, son premier pilote Jenson Button était sacré champion du monde.
Depuis lors, Button s’en est allé chez... McLaren, où il a réussi une jolie première année, ponctuée d’une 5e place au classement, un rang derrière son coéquipier Lewis Hamilton. Mais Red Bull et Sebastian Vettel se sont finalement imposés en 2010. McLaren, vexé, a juré de se venger. Pour tomber de haut à l’intersaison.
Un désastre

La monoplace britannique a ainsi suscité la pitié du paddock aux derniers essais hivernaux. La MP4-26 (modèle 2011), mal née, sous-performante et peu fiable, «ne pouvait pas faire plus de 20 tours» sans tomber en panne, s’est souvenu Lewis Hamilton. «C’était un désastre», largement commenté outre-Manche.
«Nos ambitions en terme de philosophie de la voiture avaient excédé nos capacités. Nous sommes partis sur complètement autre chose au niveau de l’échappement», a raconté vendredi le directeur de l’équipe, Martin Whitmarsh. Un changement qui a fait gagner une seconde au tour à McLaren.
Dans un Championnat 2011 dominé par Red Bull et un impitoyable Vettel - deux victoires, trois pole positions, un tableau de chasse parfait avant le Grand Prix de Chine -, Button et Hamilton se battaient jusqu’alors pour la place du dauphin. En Australie, Hamilton a fini 2e mais est resté loin de Vettel. Le GP de Malaisie a vu Button prendre cette même 2e place, toujours derrière l’Allemand. La tendance dimanche paraissait identique. D’autant que le pilote Red Bull avait distancé de plus de 7 dixièmes les deux McLaren en qualifications.
Machine à vaincre

Mais la belle histoire ne pouvait pas aussi mal se conclure pour les deux Britanniques. Dès le départ, Button et Hamilton se défaisaient ainsi de Sebastian Vettel, à la lenteur coupable à l’entame. Comme dans tout bon scénario de film, les renversements se succédaient ensuite. Jusqu’au dépassement somptueux de Hamilton sur Vettel à cinq tours de la fin. «C’était exceptionnel. Merci beaucoup», s’est écrié à la radio le Britannique après sa victoire, recevant en retour un sobre «tu as été absolument magnifique».
«Je me sens si fier. Ce GP est l’une de mes trois plus belles victoires. Il est tout en haut, avec mes succès à Silverstone et Monaco en 2008», ajoutait plus tard le champion du monde 2008, avant de conclure: «J’existe, je vis, je respire pour gagner. J’aime gagner et je ne pourrais pas être plus heureux.» Clap final. La métamorphose a opéré. McLaren est redevenu une machine à vaincre.

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Le record du monde de marathon a été battu


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Le Kenyans Geoffrey Mutai a établi un nouveau record du monde de marathon en remportant lundi le 115eme marathon de Boston. Il a couvert les 42 km 195 en 2 heures 3 minutes et 2 secondes (temps encore officieux), améliorant de presque une minute l'ancienne marque établie par l'Ethiopien Haile Gebrselassie en 2008 à Berlin (2h03:59).

Sur le parcours en légère descente du Massachusetts, Mutai a devancé de 4 secondes son compatriote Moses Mosop (2h03:06), qui lui aussi est descendu en-dessous de l'ancien record de Gebrselassie, et l'Américain Ryan Hall (2h04:58).

Dans la course féminine la victoire est revenue à la Kényanne Caroline Kilel, en 2h22:36, devant l'Américaine Désiree Davila (2h22:38) et sa compatriote Sharon Cherop (2h22:42). (belga)

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badminton

Tenue courte exigée


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Sabrina Jaquet

Dès le 1er mai prochain, les femmes devront obligatoirement porter des jupes en compétition. La mesure vise à rendre la discipline plus attrayante auprès du grand public.
Julien Caloz - le 18 avril 2011, 21h08
Le Matin
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Superséries, grand prix BWF
La Fédération internationale de badminton (BWF) renouvelle sa garde-robe. Dans l’espoir de susciter de nouvelles vocations, elle a confié un audit à la société de marketing Octagon, laquelle est arrivée à la conclusion suivante: dès le 1er mai, les joueuses impliquées dans les compétitions estampillées Superséries et Grand Prix (soit les deux plus hautes catégories de jeu) devront obligatoirement porter une jupe. «Nous voulons améliorer la notoriété de notre sport en soignant sa présentation», a validé Darren Parks, directeur des épreuves de la fédération, au Djakarta Globe.
La fédération a d’ores et déjà tout prévu. «Les athlètes qui se produiront dans certains pays asiatiques, par exemple, auront la possibilité de porter un short sous leur jupe, tout comme celles qui évolueront dans un pays musulman pourront enfiler un pantalon, a fait savoir Venu Jopel, responsable des événements au sein de la BWF. Quant aux joueuses récalcitrantes, elles pourraient passer devant notre comité de discipline.»
Le fond plus discutable que la forme
Interrogée sur ce code vestimentaire d’un genre nouveau, la coach genevoise Anouck Gaillard s’est d’abord inquiétée de l’exactitude du règlement – «C’est quoi, cette histoire? un poisson d’avril?» – avant de relativiser l’ampleur de la réforme. «Les filles que j’entraîne mettent des shorts supermoulants. Quelle est la différence avec une jupe?» «Et puis il y a des shorts qui sont encore plus féminins que des jupes, assure Chantal Pernet, présidente de l’Association vaudoise de badminton. Imposer une tenue n’est pas une bonne chose. Il faudrait laisser le libre choix aux joueuses.» «Je porte des jupes en dehors du court, et cela ne me pose aucun problème d’en revêtir en compétition. Je comprends qu’on veuille rendre ce sport plus glamour, mais la méthode n’est pas bonne. On ne devrait pas imposer aux gens ce qu’ils doivent porter», a estimé l’Indienne Jwala Gutta, médaillée d’or des Jeux du Commonwealth.
Pas de répercussions à Bâle ni à paris
La directive, au-delà des considérations émotionnelles qu’elle engendre, témoigne de l’innovation des disciplines négligées par les masses (le hockey sur gazon aux Jeux de Londres se déroulera sur une surface bleue, auréolée de rose). En quête perpétuelle de nouveaux adhérents, le badminton rhabille ses joueuses, sans que la relation entre l’habit et l’essor du jeu soit perceptible. «Je ne crois pas que les gens vont davantage regarder le badminton parce que nous portons des jupes. Cette histoire me fait un peu rire», confie Laurence Chollet, coach adjoint des cadres fribourgeois.
Directement concerné par la décision de la Fédération internationale, le directeur du tournoi de Bâle (Grand Prix), Charles Keller, nuance également l’influence des tenues sur le rayonnement de la discipline. «Pour moi, cette règle ne va rien changer. Je ne compte pas là-dessus. Un Suisse en quarts de finale amènera davantage de spectateurs à Bâle qu’une fille en jupe.»
A Paris, où les Superséries se disputent chaque année, «il n’y aura pas d’effet jupette», prédit le directeur technique national de la Fédération française, Jean-Marc Pocholle. «Je suis plutôt dubitatif. Aujourd’hui ce sont les jupes, et demain les chaussettes? Il serait plus judicieux que les équipementiers développent de nouvelles tenues féminines. Shorts ou jupes, en fin de compte, peu importe.»
Le beach-volley a perdu sa pudeur en 1996
La Fédération internationale (FIVB) a déshabillé ses joueuses de beach-volley aux Jeux d’Atlanta en 1996, selon la directive suivante: le bas, taillé dans un tissu moulant, ne doit pas être plus large que 7 cm sur les hanches. Depuis, les persiflages ont quitté le bord de mer. «A chaque fois que je parle de mon sport, on me pose des questions sur mon bikini. C’est réducteur et cela me blesse», a déploré la Suissesse Romana Kayser, sur le portail lesquotidiennes.com. Georges-André Carrel ne s’émeut pourtant pas des lassitudes. «Pourquoi les joueuses seraient-elles davantage vêtues en compétition que sur une plage de Rimini? interroge le chef des sports de l’Université de Lausanne. Il ne faut pas sans cesse jouer aux puristes. Le sport, c’est aussi du business.»

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AUTOMOBILISME

IndyCar Series: Simona De Silvestro 20e


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Simona de Silvestro

La Vaudoise n'a pas réédité l'exploit de fin mars lorsqu'elle avait terminé au pied du podium sur le circuit de St. Petersbourg, en Floride. Ce weekend, à Long Beach, Simona de Silvestro a connu une course plutôt mouvementée.
le 18 avril 2011, 11h20
LeMatin.ch & les agences


Regardez la vidéo à 1'04'', Simona de Silvestro dans sa monoplace verte et blanche frappée du numéro 78. A voir aussi, Sébastien Bourdais (ancien coéquipier de Sébastien Buemi en F1 chez Toro Rosso) s'accrochant dans l'allée des stands (1'59''). Simona de Silvestro a terminé en 20e position à 3 tours du vainqueur.
Long Beach (EU). IndyCar Series (85 tours de 3,16 km/268,6 km): 1. Mike Conway (GB) 1h53’11’’100 (142,710 km/h). 2. Ryan Briscoe (Aus) à 6’’320. 3. Dario Franchitti (GB) à 6’’716. 4. James Hinchcliffe (Can) 9,171. 5. Alex Tagliani (Can) à 16’’017. 6. Oriol Servia (Esp) à 16’’897. Puis: 20. à 3 tours: Simona De Silvestro (S). Classement général (3/17): 1. Franchitti 122. 2. Will Power (Aus) 115. 3. Tony Kanaan (Bré) 87. Puis: 7. De Silvestro 66.

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Athlétisme

Lemaitre contre Bolt et Powell sur 100 m


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Christophe Lemaitre

Le triple champion d’Europe, Christophe Lemaitre, sera en lice sur 100 m le 26 mai lors de la réunion de Rome, troisième étape de la Ligue de diamant d’athlétisme.
le 19 avril 2011, 16h26
LeMatin.ch & les agences


La participation du Français, premier coureur blanc à passer sous la barre des 10 sec la saison dernière, vient s’ajouter à un casting déjà prestigieux comptant le champion olympique Usain Bolt et l’ancien détenteur du record du monde Asafa Powell.
Lemaitre, 21 ans, avait couru en 9''98 en juillet 2010 lors des Championnats de France à Valence, avant d’abaisser ce record de France à 9''97 à Rieti en Italie fin août (voir la vidéo en bas).
Autres têtes d'affiche
Le détenteur du record du monde du 800 m, le Kényan David Rudisha, et les championnes du monde américaines Sanya Richards (400 m) et Allyson Felix (200 m) figureront également à l’affiche de la réunion de Rome.

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Le record du monde du marathon n'est pas homologué


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Haile Gebrselassie reste le détenteur du record du monde du marathon en 2h03'59 (à Berlin en 2008). Ce week-end, le Kényan Geoffrey Mutai pensait l'avoir battu en 2h03'02 à Boston. Ce qui est vrai, en théorie...

La Fédération internationale d'athlétisme ne peut pas homologuer ce nouveau record. La raison? L'IAAF ne tolère pas une baisse d'altitude entre les lignes de départ et d'arrivée de plus d'un mètre par km (soit 42m). Or ce chiffre est de 3,22m par km sur le parcours de Boston.

L'IAAF exige également que les lignes de départ et d'arrivée ne soient pas situées l'une de l'autre à plus de 50% de la distance de la course à vol d'oiseau (soit 21 km pour le marathon). Ce n'est pas le cas entre Hopkinton (Massachusetts) et Boston. (chds)


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Contador retrouve Schleck, à l'ombre de l'affaire


Mots clés : Cyclisme, Flèche Wallonne, Tour de France, Alberto Contador, Andy Schleck
Par Jean-Julien Ezvan
19/04/2011 | Mise à jour : 11:46 Réagir

Andy Schleck et Alberto Contador au coude-à-coude, le 22 juillet dernier dans l'ascension d'un col du Tour de France. Crédits photo : REUTERS/POOL New.
CYCLISME - Le vainqueur du Tour, encombré par le feuilleton du dopage, et son dauphin se croisent demain sur la Flèche wallonne.

En marge de l'affaire qui empoisonne le paysage depuis le 26 août dernier, Alberto Contador et Andy Schleck se croiseront demain sur la Flèche wallonne, alors que leur prochain face-à-face sur le 98e Tour de France (envol de Vendée, le 2 juillet) reste suspendu au verdict du Tribunal arbitral du sport (TAS), promis en juin.
Dans ce contexte encombré de questions, l'Espagnol roule. Épée de Damoclès au-dessus du casque. Rappel. Après le contrôle positif au clenbutérol du 21 juillet lors de la dernière Grande Boucle, la fédération espagnole proposa (le 26 janvier) une sanction d'un an avant de blanchir le 15 février l'enfant de Pinto. L'Union cycliste internationale a ensuite fait appel devant le TAS, le 24 mars, imitée par l'Agence mondiale antidopage. Absous à Lausanne, Contador pourrait retrouver la Grande Boucle, et reprendre le fil d'une histoire emmêlée, obscurcie…
De retour en compétition depuis le 16 février, le coureur de la formation Saxo-Bank fait toujours comme si de rien n'était. Imperturbable, il gagne. Le Tour de Murcie et le Tour de Catalogne. Se distingue sur le Tour d'Algarve. Sans parvenir à semer les questions et la suspicion collant à ses roues. Demain, à l'heure du tournant de la saison, passant des classiques flandriennes aux ardennaises et annonçant le retour sur le devant de la scène des acteurs des courses par étapes, le protégé de Bjarne Riis se retrouvera en première ligne. Sous les feux de l'actualité, de la curiosité. Sur une épreuve estampillée Amaury Sport Organisation. Avant de s'aligner sur le Tour d'Italie. Au sujet de l'encombrant protagoniste, Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, avoue: «Nous sommes comme tous les organisateurs dans les pays où il court et va courir. Dans l'attente de la réponse du TAS…»
Jamais loin l'un de l'autre

Alberto Contador, la tranquillité peinte sur le visage, s'avance. À 73 jours du départ du Tour de France. Troisième de la Flèche wallonne l'an passé, il devançait déjà Andy Schleck (9e à 11 secondes). Contador-Schleck séparés de 39 secondes le 25 juillet dernier sur les Champs-Élysées, avant d'être emportés dans un maelström comme seul le cyclisme peut en écrire. L'Espagnol et le Luxembourgeois, jamais loin l'un de l'autre. Contador évolue dans l'ancienne formation de son rival qui pourrait, lui, récupérer le gain du dernier Tour. Ubuesque…
Le duo sera accompagné d'un paquet de prétendants prêts au ricochet menant de la Flèche wallonne à Liège-Bastogne-Liège (dimanche) avec, notamment, le Belge Gilbert (Omega Pharma Lotto), l'Italien Basso (Liquigas), le Néerlandais Kroon (BMC), le Russe Kolobnev (Katusha), l'Allemand Martin ou le Français Fédrigo. Sous un ciel toujours encombré de nuages. Christian Prudhomme assure, résumant la force et la fragilité de la discipline: «La Flèche wallonne, comme Liège-Bastogne-Liège créée en 1892, a des racines. Il faut prendre soin de ces épreuves. Les audiences télé sont en très forte hausse en Belgique et sont relayées dans 135 pays et sur cinq continents…»
75e Flèche wallonne (de Charleroi à Huy, 201 km). En direct demain sur France 3 à partir de 15 heures.

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cyclisme

Contador a envie de faire le mur


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Alberto Contador a connu quelques problèmes la semaine dernière au Tour de Castille-et-León, mais cela ne l’empêche pas d’être ambitieux sur la Flèche Wallonne.

Blanchi en Espagne, mais menacé par les recours de l’UCI et de l’AMA auprès du TAS, l’Espagnol court comme si de rien n’était et veut briller en haut du mur de Huy aujourd’hui.
Bernard Morel - le 19 avril 2011, 20h33
Le Matin



Cela peut paraître curieux en regard de la valeur du personnage, mais le palmarès professionnel d’Alberto Contador n’est pour ainsi dire garni que de courses par étapes (avec des victoires d’étapes). On ne trouve pratiquement nulle trace d’épreuve d’un jour, de grande classique en tout cas. Ce serait donc une grande première si l’Espagnol de 28 ans réussissait à s’imposer en haut du mur de Huy cet après-midi dans la Flèche Wallonne.
Cet exploit, Contador a été près de le réaliser il y a un an. Dans l’ascension finale de cette terrible côte – un peu plus de 1 km à 12% de moyenne avec un passage à plus de 20% – le triple vainqueur du Tour avait porté une accélération qui semblait le propulser vers la victoire, mais il avait été débordé par Cadel Evans et Joaquin Rodriguez dans les 100 derniers mètres.
Attaque trop tôt
Cette année, Alberto Contador revient dans les Ardennes avec l’idée de, cette fois, s’imposer. Laurent Jalabert croit en tout cas beaucoup en lui. «L’année dernière, par manque d’expérience, Contador a attaqué trop tôt dans le mur de Huy», explique-t-il dans une interview parue dans L’Equipe d’hier. Et d’ajouter qu’il fait de l’Espagnol son favori pour la Flèche Wallonne. «Comme il ne court pas Liège-Bastogne-Liège dimanche, il va tout donner dans la Flèche.» Alberto Contador, c’est certain, est là pour gagner. Depuis que la Fédération espagnole l’a blanchi dans l’affaire du contrôle positif au clenbuterol le 21 juillet dernier lors du Tour de France, le protégé de Bjarne Riis affiche une mine sereine et cela se ressent dans ses résultats. Il a notamment remporté les Tours de Murcie et de Catalogne. La semaine dernière, lors du Tour de Castille-et-León, une mauvaise journée, due à deux crevaisons et à un refroidissement, l’a empêché de jouer la gagne au niveau du général, mais il a gagné le contre-la-montre le samedi.
Une épée de Damoclès est pourtant suspendue au-dessus de la tête de Contador depuis le 26 mars, jour où l’Union cycliste internationale et l’Agence mondiale antidopage ont décidé de faire appel de la décision de la Fédération espagnole de cyclisme devant le Tribunal arbitral du sport. L’instance lausannoise doit rendre son verdict en juin, avant le départ du Tour de France. En attendant, l’Espagnol court comme si de rien n’était. On ne le verra certainement pas au Tour de Romandie la semaine prochaine – «Jusqu’à présent en tout cas, il n’est pas annoncé», relève Richard Chassot, directeur du TdR – en revanche, il est annoncé au départ du Tour d’Italie (7-29 mai). Où il rêve, trois ans après, de voir de nouveau la vie en rose. Et au risque d’être dépossédé plus tard de tous ses succès, y compris celui du Tour de France 2009.


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