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Cyclisme

Tour de Romandie: Vinokourov s'impose au sprint à Neuchâtel


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Alexandre Vinokourov, vainqueur de la 3e étaope du Tour de Romandie.

Au terme d’un sprint houleux, le Kazakh Alexandre Vinokourov (Astana) s’est imposé lors de la 3e étape du Tour de Romandie, entre Thierrens et Neuchâtel. Le Russe Pavel Brutt est toujours en tête du classement général.
SI - le 29 avril 2011, 15h58
LeMatin.ch & les agences


Le sprint sur l’Avenue du Premier Mars à Neuchâtel a prêté aux discussions. Vinokourov a semblé tasser sur sa gauche le Français Mikael Chérel (AG2R) qui s’est plaint avec véhémence au moment de franchir la ligne. Mais la victoire du Kazakh n’a pas suscité le courroux du jury des commissaires qui a estimé que Chérel a pris un risque en tentant de passer du côté de la barrière. «Je n’allais quand même pas me pousser pour lui offrir la victoire, a souligné Vinokourov. Il a voulu passer par le côté fermé, c’était son choix.»
Ironie du sort, la veille à Romont, le même Chérel avait gêné Cadel Evans qui tentait lui aussi de passer du côté des barrières pour essayer d’arracher la victoire.
Avec ce succès, Vinokourov fait la bonne affaire au classement général. Grâce à la bonification de 10’’, il prend la deuxième place à Damiano Cunego et se retrouve à 32’’ du Russe Pavel Brutt, arrivé dans le peloton. A la veille du contre-la-montre, le Kazakh se place idéalement en vue d’un succès final. A 37 ans, il participe à son premier Tour de Romandie.
Cette troisième étape a été marquée par la longue échappée du quatuor Ignatas Konovolovas (Lit/Movistar), Chris Anker Sörensen (Dan/Saxo Bank), Alexandr Kuchynski (Bié/Katusha) et Jérôme Cousin (Fr/Europcar), parti dès le départ! L’avance maximale des quatre coureurs n’a pas dépassé les 4’45’’. Mais le dernier rescapé, le Danois Sörensen, n’a été repris qu’à 7 km de l’arrivée après une fugue de 158 km!
La course ne s’emballait qu’à 3 km de l’arrivée lorsque Tony Martin, les jambes retrouvées, plaçait un démarrage puissant qui lui permettait de s’extraire du peloton. L’Allemand était rejoint par Vinokourov et Chérel. Martin n’avait plus la force de sprinter et se faisait déposer par ses deux compagnons d’échappée. Mais l’Allemand a rappelé qu’il sera un candidat sérieux à la victoire dans le «chrono» de samedi.
Le succès final devrait se jouer samedi sur le contre-la-montre de 20,1 km entre Aubonne et le Signal de Bougy. Une vingtaine de coureurs semble encore en position de remporter la boucle romande. L’épreuve se terminera dimanche entre Champagne et Genève avec l’ascension du Mollendruz et du Marchairuz.

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Lotto se séparera d'Omega Pharma


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La Loterie Nationale a confirmé vendredi dans un communiqué travailler sur un nouveau projet de formation cycliste, sans Omega-Pharma.

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"Les visions des deux sponsors sur un futur projet commun sont en effet trop divergentes", justifie la Loterie nationale, présente depuis 27 ans dans le sponsoring d'une équipe cycliste, qui a décidé de poursuivre jusqu'en 2015, "avec d'autres partenaires que son co-sponsor actuel."

Pour la Loterie Nationale, ce nouveau projet cycliste doit être axé sur la constitution d'une équipe professionnelle de haut niveau dont la priorité sera de faire évoluer des jeunes talents belges et d'être présente dans toutes les compétitions belges. Ce projet doit permettre aux coureurs belges de briller au niveau international et de maintenir la Belgique au sommet du cyclisme mondial.

"Nous avons atteint des sommets"
"Une équipe Lotto accessible, populaire et professionnelle qui crée des chances pour les talents cyclistes belges bénéficie d'un capital de sympathie énorme", explique Marc Frederix, directeur marketing de la Loterie Nationale.

"Nous avons collaboré de manière constructive avec Omega Pharma pendant de nombreuses années et je tiens à les remercier pour cela. En 2011, nous avons atteint des sommets, avec un fantastique début de saison et de très belles perspectives pour le Tour de France. Nous allons d'abord nous concentrer sur le programme actuel et sur l'engrangement de succès sportifs après les classiques wallonnes également, au Giro, au Tour de France et durant la fin de saison".

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Victoire de Vinokourov au Tour de Romandie


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Le Kazakh Alexandre Vinokourov (Astana) a remporté la troisième étape du Tour de Romandie cycliste courue vendredi sur 166,1 km entre Thierrens et Neuchâtel (ouest), à l'issue de laquelle le Russe Pavel Brutt (Katusha) a conservé le maillot de leader.

Vinokourov a devancé au sprint le Français Mikael Cherel et l'Allemand Tony Martin

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Twente espère être champion dimanche


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Twente peut renouveler son titre de champion des Pays-Bas, dimanche. Pour cela, l'équipe d'Enschede devra gagner à domicile devant Willem II, lanterne rouge mais devra aussi espérer que l'Ajax Amsterdam, deuxième à un point, perde à Heerenveen et que le PSV Eindhoven, troisième à trois unités, ne gagne pas contre Vitesse.

Dans tout autre cas de figure, la décision se fera lors de la dernière journée au cours de laquelle Twente devra rendre visite à...L'Ajax

Du coup, les Tukkers (nom donné aux joueurs de Twente, ndlr) pourraient très bien disputer deux matches décisifs en une semaine face aux Ajacides puisqu'ils les retrouveront la semaine prochaine pour la finale de la coupe.

En attendant, Michel Preud'homme, coach de Twente depuis cette saison, pourra compter sur un groupe complet pour recevoir Willem II, dimanche. Ce dernier fera part de sa sélection samedi après le dernier entraînement. Mais il est possible que des joueurs soient laissés au repos ce week-end en vue des prochaines échéances. "Le match le plus important est celui qui vient," a-t-il déclaré en évoquant le fait que son équipe se bat sur deux fronts. "Nous voulons en profiter car c'est très agréable d'être encore dans la course. C'est exactement ce que nous voulions. Bien sûr, il y a de la pression mais nous faisons le nécessaire pour la gérer."

Twente a, en effet, reçu cette semaine, l'aide d'un psychologue du sport britannique, Bill Beswick. Preud'homme a apprécié. "Naturellement, il y a des choses que l'entraîneur sait mais avec un spécialiste c'est encore mieux. Mon impression a été très positive. Je crois que les joueurs seront d'accord avec ça."

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Pour les fifilles à Monsieur Phil

Hippisme

Schwizer se rapproche


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La régularité de Pius Schwizer, sur «Carlina», a payé: le Suisse remonte au classement.

Le champion olympique Eric Lamaze a remporté l'Acte II de la finale de la Coupe du monde de saut, mais le Suisse, 10e hier, remonte à la 7e place au général.
Alban Poudret - le 29 avril 2011, 23h13
Le Matin


Une finale de Coupe du monde de saut, c'est un marathon qui se joue sur trois jours et quatre, voire cinq, gros parcours. Avec tous ces obstacles à franchir (plus de septante!), il y a forcément des hauts et des bas, un moment de découragement. Voyez le Canadien Eric Lamaze, déçu après sa 17e place dans la chasse et au nirvana hier, après sa victoire dans l'Acte II. Le champion olympique se réjouissait d'autant plus que son nouveau sponsor, Rolex, est aussi celui de la Coupe du monde. Bien joué!
Quant au leader de la veille, l'Allemand Marco Kutscher, il ne s'appesantissait pas sur la faute commise hier au barrage (6e), puisqu'il conservait malgré tout la tête du classement provisoire, à égalité avec son compatriote Christian Ahlmann, 2e hier à 22 centièmes de Lamaze. Et la plus heureuse était peut-être la jeune Néo-Zélandaise Katie McVean (24 ans), de nouveau sans faute, un poil trop prudente, mais surprenante 4e au général. Une barre de retard avant la (double) finale de dimanche, c'est une paille!
Quand Schwizer investit
Pius Schwizer pourrait, quant à lui, faire grise mine, puisqu'il avait fait une faute jeudi avec «Ulysse» et une autre hier avec «Carlina», mais il n'en est rien. Le Suisse, 14e seulement jeudi soir, est remonté à la 7e place du classement général, à égalité avec le tenant du titre, Marcus Ehning (deux barres hier), et le No 1 mondial, Kevin Staut. Le voilà en bonne compagnie, non?
La régularité paie, c'est connu, et Pius Schwizer profite aussi de son bon chrono (le plus rapide des 4 pts) et du nouveau règlement, qui veut que cette épreuve se coure désormais contre la montre. «J'ai forcé l'allure sur les derniers obstacles et ça a payé.» Et Schwizer d'ajouter: «Carlina» est très en forme, elle a même sauté si fort à la sortie du double que je suis arrivé trop près du vertical qui suivait à trois - petites - foulées et cela explique sa faute, le bidet n'y est pour rien. A moi de sortir deux tours sans faute dimanche pour essayer d'être sur le podium, comme l'an passé à Genève!» Autre satisfaction pour le seul Helvète engagé dans cette 33e finale, la 2e place de «AD Dinzy» dans la Progressive du matin, derrière Philippe Rozier. Ce Hanovrien bai de 9 ans, Pius Schwizer l'a acheté tout récemment à... Athina Onassis et Doda de Miranda (d'où ces initiales!). Qui aurait imaginé que le Suisse ferait un jour ses emplettes chez eux?

ClassementsLeipzig (All). Finale de la Coupe du monde de saut
2e épreuve (S/A avec barrage, dotation: 110 000 euros) 1. Lamaze (Can), «Hickstead», 0/40''68. 2. Ahlmann (All), «Taloubet», 0/40''86. 3. Schröder (PB), «New Orleans», 0/44''77. 4. Alvarez Moya (Esp), «Action-Breaker», 0/48''79. 5. Ward (EU), «Antares», 4/39''37. 6. Kutscher (All), «Cash», 4/40''89. 7. Barrios (Ven), «Quick Star», 8/42''02, tous au barrage. 8. McVean (NZ), «Delphi», 1/76''72, 9. Delestre (Fr), «Couletto», 1/76''78. 10. Schwizer (S), «Carlina», 4/71''87. 11. Baryard-Johnsson (Su), «Tornesch», 4/72''81. 12. Madden (EU), «Via Volo», 4/73''33. 13. Beerbaum (All), «Gotha», 4/74''13. 14. Bengtsson (Su), «Quintero», 4/74''15. 15. Staut (Fr), «Silvana de Hus», 4/74''54. 16. Spooner (EU), «Cristallo», 4/74''69. 17. Spadone (EU), «Melisimo», 4/75''56, tous 4 au pardours normal.
Classement général après 2 des 3 épreuves: 1. Ahlmann et Kutscher 0 point. 3. Schröder 1. 4. McVean 4. 5. Lamaze 6. 6. Baryard-Johnsson 8. 7. Schwizer, Staut et Ehning 7. 10. Ward 10. 11. Alvarez Moya, Bengtsson, Spooner et Dubbeldam (PB) 11.

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HOCKEY SUR GLACE

Il faut tourner cette page raturée


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62e minute, Julien Vauclair trompe son copain Cristobal Huet et inscrit le seul but de la rencontre.

La Suisse connaît mille tourments contre la France. Elle s'impose en prolongation sur un exploit de Julien Vauclair. Elle devra revoir sa copie.
Thomas Dayer - le 29 avril 2011, 23h38
Le Matin


Les lumières se sont éteintes sur le coup de 17 h 51, sans prévenir une patinoire soudain plongée dans l'ombre. L'écran géant a expiré le premier, fatigué du spectacle dont il se faisait l'entremetteur. A l'heure de cette panne rare dans une telle compétition, le jeu suisse, lui, se révélait ténébreux depuis longtemps.
A vrai dire, le bataillon de Sean Simpson tâtonnait dans l'obscurité depuis 16 h 15, ni plus ni moins, soit depuis le premier puck déposé sur une glace gagnant en mollesse au fil des minutes. Oui, durant deux bons tiers-temps, les Helvètes ont grouillé dans l'arène comme sur un chemin de croix, paralysés à l'heure de développer leurs croisades offensives, importunés par l'énergie française. Sacha Treille (4e), Laurent Meunier (en infériorité numérique, 7e), Luc Tardif (11e), Maxime Moisand (31e), Laurent Meunier (encore, 43e) et Julien Desrosiers (44e) ont tous couvert Tobias Stephan de sueurs froides avant que les Suisses ne se créent leur première authentique occasion (par l'intermédiaire d'Andres Ambühl, 47e).
La France méritoire
«Nous avons peiné à animer la rondelle, à la faire bouger rapidement et dans la profondeur, analyse Ivo Rüthemann. Nous avons parfois pris les mauvaises décisions. Nous n'étions pas en jambes dans les premières minutes. Cela arrive parfois en ouverture d'un tel tournoi. Il me semble que le troisième tiers-temps était un peu meilleur.» Thibaut Monnet conteste en tout cas les suspicions d'arrogance. «Nous n'avons sûrement pas pris la France de haut, lance le Valaisan. Mais c'est vrai, nous sommes mal entrés dans notre match. Cela a permis à l'adversaire de prendre le jeu à son compte.»
Pertes de puck en zone neutre, actions lentes à se dessiner ou trop vite avortées, difficultés à saisir l'initiative: la Suisse a connu mille tourments. Ainsi l'escouade de Dave Henderson aurait-elle clairement mérité de mener au score. «On a fait un meilleur match que les Suisses, lâche Laurent Meunier. On voulait tenir le plus longtemps possible, on s'est créé de bonnes occasions pour compléter le tableau.» Les lumières rallumées, toutefois, les Helvètes ont ajouté des couleurs à leur jeu, et du danger devant Cristobal Huet. «La panne nous a peut-être un peu aidés, reconnaît Julien Vauclair. Elle nous a permis de parler sur le banc, de nous remobiliser.» En prolongation, le défenseur aura forcé la décision sur un exploit solitaire.
La Suisse potentiellement menacée
«Pour nous, le sentiment reste mitigé en raison de la défaite finale, lance Laurent Meunier. On ne doit pas se monter la tête, on n'a rien fait. Le match contre la Biélorussie, comme prévu, forcera la décision.» Il constituera la clé de voûte du tournoi des Suisses, également, pour qui la victoire reste impérative. Si Julien Vauclair a sauvé les apparences hier, le point perdu n'ayant qu'un coût relatif, les Helvètes devront articuler leurs syllabes avec moins de bégaiements s'ils comptent engloutir les Russes blancs. Il serait périlleux de leur part de livrer, encore, un match sur lequel - selon l'expression québécoise consacrée - il n'y a rien à écrire à sa mère.
La Suisse n'est pas en danger aujourd'hui, elle pourrait être menacée demain. Puisse-t-elle en être consciente, surtout après l'avertissement français.

Ca va chier si les Français commence à nous menacer....

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CYCLISME

Damiano Cunego: «Tours ou classiques, il faut choisir»


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Vainqueur du Giro à 22 ans, Damiano Cunego vise, au moins, une victoire d'étape au Tour de France.

• Dossiers
• Le Tour de Romandie 2011

Du haut de ses 29 ans, l'Italien explique les raisons qui poussent les coureurs à miser sur une course plutôt qu'une autre en cours de saison.
Laurent Guyot - le 29 avril 2011, 20h47
Le Matin


Son sourire d'ange fait fondre ses admiratrices. Damiano Cunego plaît autant par son physique que par son talent. Ce panache qui lui a permis de gagner à Romont, jeudi après-midi, mais aussi de se faire un palmarès. Un vrai où il est question de 43 victoires avec au passage le Tour d'Italie 2004, le Tour de Lombardie 2004, 2007 et 2008 sans oublier l'Amstel Gold Race 2008. C'est dire si le Petit Prince de Vérone en impose au propre comme au figuré malgré ses 169 cm pour 58 kilos. Même si tout à l'heure entre Aubonne et le Signal-de-Bougy, ses chances de jouer un mauvais tour à Alexandre Vinokourov, à Cadel Evans ou même à Tony Martin dans la chasse au maillot jaune de la 65e édition de la Boucle romande paraissent bien minces. Le principal intéressé l'avoue sans autre forme de procès avant de passer sur la table de massage installé dans sa chambre d'hôtel avec vue sur le lac de Neuchâtel. «J'avais besoin de bien terminer un début de saison raté en raison d'une mauvaise fièvre et de ma lourde chute dans la Flèche Wallonne. Je n'étais pas à mon niveau dans les classiques ardennaises. Alors ce succès à Romont me permet d'emmagasiner de la confiance au moment de faire mon premier break de la saison. Je serai de retour au Tour de Suisse pour préparer de la meilleure des manières le Tour de France. Une Grande Boucle où j'aimerais aussi gagner une étape et pourquoi pas le maillot du meilleur grimpeur.»
Un doublé illusoire
Vainqueur surprise à 22 ans d'un Giro 2004 particulier, Damiano Cunego a mis du temps à se remettre de ce succès. Avant de comprendre que ses qualités de puncheur étaient plus adaptées aux épreuves d'un jour. «Tours ou classiques, il faut choisir. A l'heure actuelle, vous ne pouvez pas chasser sur tous les terrains. Pour gagner à San Remo, à Roubaix ou à Liège, il faut disposer d'une préparation spécifique. Et elle est totalement différente pour un tour d'une durée de trois semaines. Alors cette année, j'ai choisi de tenter ma chance dans les classiques du printemps avant de me fixer le Tour de France comme objectif estival. Raison pour laquelle je suivrai le Giro derrière ma TV.» Une décision qui ne surprend pas Laurent Dufaux au moment d'expliquer les raisons poussant les pros à renoncer à doubler Tour d'Italie-Tour de France. «Ce qui était possible voici vingt ans ne l'est plus dans le cyclisme moderne. Le niveau est tellement élevé qu'il est illusoire d'imaginer parvenir, sauf circonstances particulières. Le vainqueur du Giro dispose d'un avantage au début de la Grande Boucle. Mais, face à la fraîcheur d'athlètes ayant tout axé sur la plus grande course par étapes de l'année, il connaîtra, à coup sûr, un ou deux jours sans. Et à notre époque, cela se paie cash.» Autant dire que le regretté Marco Pantani (1998) ou Miguel Indurain (1992, 1993), derniers vainqueurs dans la même année de ces deux monuments du cyclisme, attendront probablement encore quelque temps avant de voir un phénomène les rejoindre sur la (petite) liste des auteurs de cet exploit.

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FOOTBALL

Borussia Dortmund décroche le titre de champion d'Allemagne


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Les supporters du Borussia Dortmund exhultent: leur équipe est championne d'Allemagne.

C’est tout bon pour Borussia Dortmund: en s'imposant contre Nuremberg (2-0).l’équipe de Jürgen Klopp est désormais assurée d’être sacrée championne d’Allemagne pour la 7e fois de son histoire.
le 30 avril 2011, 18h06
LeMatin.ch & les agences


Dortmund a conquis sa 22e victoire de la saison en dominant Nuremberg 2-0 grâce à des réussites de Barrios (32e) et Lewandowski (43e) en première mi-temps.
A deux journées de la fin, le Borussia compte huit points d’avance sur Bayer Leverkusen, qui a perdu 2-0 à Cologne (doublé de Novakovic), et ne peut donc plus être rejoint. Dortmund n’avait plus été champion d’Allemagne depuis 2002.
Leader depuis la 8e journée, le nouveau champion est l’une des meilleures équipes de l’histoire de la Bundesliga avec ses records de victoires à l’extérieur (11 dont huit consécutives), de précocité (23 ans de moyenne d’âge) et de buts concédés (19). Dortmund, au bord du dépôt de bilan en 2005 avec 120 millions d’euros de dettes, est redevenu une puissance du championnat allemand et peut envisager sereinement l’avenir avec sa talentueuse jeunesse et des finances assainies.
Dans la lutte contre la relégation, le Borussia Mönchengladbach de Lucien Favre a obtenu un succès peut-être capital sur le terrain d’Hanovre, pourtant 3e, en s’imposant 1-0 grâce à un but de Reus (76e) . Le Borussia compte deux points de retard sur le barragiste (Eintracht Francfort) et trois sur Wolfsburg, 15e et premier non relégable. L’espoir reste ainsi de mise.

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MOSCOU

Patinage: la Japonaise Miki Ando sacrée championne du monde


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Miki Ando a été sacrée championne du monde à Moscou.

Miki Ando a été sacrée championne du monde à Moscou. Avec un total de 195,79 points, la Japonaise a devancé la championne olympique sud-coréenne Kim Yu-Na et l’Italienne Carolina Kostner.
le 30 avril 2011, 16h33
LeMatin.ch & les agences


Ando, qui avait terminé deuxième la veille du programme court, a remporté le programme libre avec 130,21 points. Elle a évolué sur le concerto pour piano en la mineur de Grieg. Elle a commis une erreur sur une combinaison triple axel-double boucle piqué.
Agée de 23 ans et entraînée par le Russe Nikolai Morozov, la Japonaise a coiffé sa deuxième couronne mondiale après celle de 2007 au grand dam de sa compatriote Mao Asada, qui défendait son titre. Asada, attendue dans un éternel duel avec sa rivale de longue date Kim, n’a pas fait mieux que 6e.
Kim, 20 ans, faisait son retour en compétition après un an d’absence. Première à l’issue du programme court avec une très courte avance, elle n’a pas fait la différence sur le libre comme elle en avait l’habitude. La gracieuse et très fluide patineuse n’a pas excellé dans son nouveau programme libre, qu’elle présentait pour la première fois, et intitulé «Hommage à la Corée»..

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CONTRE-LA-MONTRE À AUBONNE

Tour de Romandie: Cadel Evans s'empare du maillot jaune


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Cadel Evans a pris la tête du classement général du Tour de Romandie à l'issue du contre-la-montre.

L'Américain David Zabriskie s'impose dans le contre-la-montre du Tour de Romandie, disputé dans la région d'Aubonne. L'Australien Cadel Evans prend la tête du classement général devant l'Allemand Tony Martin et le Kazakh Alexandre Vinokourov.
le 30 avril 2011, 17h49
LeMatin.ch & les agences


Cadel Evans (BMC) a sans doute pris une option décisive sur la victoire au Tour de Romandie lors du contre-la-montre du Signal de Bougy, remporté par l’Américain Zabriskie (Garmin). A la veille de la dernière étape entre Champagne et Genève, il compte 18’’ d’avance sur l’Allemand Tony Martin et 19’’ sur le Kazakh Alexandre Vinokourov.
Comme souvent dans un contre-la-montre décisif, il y a eu deux courses dans la course. Pour la victoire d’étape, l’Américain David Zabriskie (27’57’’’’) a précédé de 2’’ l’Australien Richie Porte, très discret jusque-là. Pour le classement général, Tony Martin a placé le premier jalon en 28’24’’, soit le 5e temps seulement. Il est vrai qu’un vent violent s’était levé sur les 20,1 km du parcours entre Aubonne et le Signal de Bougy sur les contreforts du Jura, alors que les derniers coureurs s’élançaient. Mais Cadel Evans a parfaitement mené sa course. L’Australien n’a concédé que 18’’ à Martin, qui comptait un retard de 36’’ au classement général.
Malgré toute sa volonté, Vinokourov n’a pas pu tenir le rythme d’Evans. Le vétéran kazakh (37 ans) a concédé 29’’ à l’Australien et doit sans doute laisser filer ses rêves de victoire pour son premier Tour de Romandie. Avec les ascensions des cols du Mollendruz et du Marchairuz - mais ce dernier est situé à 60 km de l’arrivée à Genève -, il y aurait de quoi tenter quelque chose lors de la dernière étape, mais les équipes de sprinters auront aussi intérêt à mettre un terme à toute échappée.
Evans paraît donc parfaitement placé pour remporter son deuxième Tour de Romandie après son succès en 2006. Une victoire surprenante dans la mesure où le coureur de l’équipe BMC avait coupé un mois la compétition à la suite d’une blessure à la cuisse.
Maillot jaune au départ de l’étape, le Russe Pavel Brutt a concédé 2’24’’ à Zabriskie, et a perdu sa place sur le podium.
La dernière étape partira de Champagne (10h00) pour se terminer à Genève après 164 km.