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35e succès consécutif sur terre pour Nadal


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Rafael Nadal a réussi son entrée en matière au Masters 1000 de Madrid en se qualifiant, grâce à sa victoire mercredi sur le Chypriote Marcos Baghdatis (ATP-24) 6-1, 6-3 en 1h20, pour les 8e de finale où l'attend un Juan Martin Del Potro en pleine renaissance.

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Le N.1 mondial, tenant du titre à Madrid, a remis les pendules à l'heure face à Baghdatis, qui l'avait battu pour la première fois de sa carrière en août dernier à Cincinnati.

Dominé dans tous les secteurs du jeu, l'ex-N.8 mondial et finaliste à l'Open d'Australie 2006 n'a jamais été à même de contester la supériorité de Nadal, qui a ainsi aligné une 35e victoire d'affilée sur terre battue.

L'Espagnol n'a plus cédé sur cette surface depuis sa défaite face au Suédois Robin Söderling en 8e de finale de Roland-Garros en 2009. Il n'a perdu que trois sets sur ces 35 matches et seulement abandonné 59 jeux en onze matches sur terre cette année.

En 8e de finale, Nadal aura un véritable test, en la personne de Juan Martin Del Potro, l'ex-N.4 mondial, qui a été aussi expéditif que lui face au Croate Marin Cilic 6-3, 6-0.

Tombé au 485e rang mondial en janvier, après une année 2010 gâchée par une sérieuse blessure au poignet gauche, Del Potro a remporté cette année les tournois de Delray Beach, et d'Estoril, dimanche. Il est désormais 32e mondial. L'Argentin a perdu cette année en 1/2 finale à Indian Wells contre ... Rafael Nadal. (belga/chds)


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Il est BON...........

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Pas de Virgin améliorée pour Jérôme D'Ambrosio


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Jérôme D'Ambrosio ne bénéficiera pas d'une Virgin améliorée pour le prochain Grand Prix de Turquie de Formule 1 dimanche, au contraire de son équipier l'Allemand Timo Glock, a annoncé l'écurie Virgin Marussia sur son site mercredi.

Un nouveau package et des améliorations ont été apportées sur la VR-02 en vue du rendez-vous d'Istanbul dimanche, mais seul Timo Glock pourra disposer de cette monoplace en nouvelle configuration.

"Les améliorations de ce nouveau package pour le début de la saison européen sont pour le moins significatifs", a expliqué John Booth, directeur de course de Virgin Marussia. "Cela représente une nouvelle direction pour nous et nous espérons que ça nous aidera à prendre un nouveau virage. Jérôme ne bénéficiera pas de la mise à niveau complète avant l'Espagne (22 mai, ndlr), mais il pourra tester certaines de ces éléments ce week-end."

Jérôme D'Ambrosio devra donc patienter encore un peu, "mais nous sommes en plein progrès", s'est tout de même réjouit le Bruxellois. "Je suis très heureux de mes trois premières courses. Maintenant, je ne dois pas me contenter de poursuivre sur la même voie, je dois progresser et avancer, car il y a encore tellement à apprendre. Je connais bien le circuit d'Istanbul que j'ai appris à aimer en GP2. C'est toujours amusant de rouler dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Je suis confiant. C'est un circuit qui présente de nombreux défis pour les pilotes."

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"Là, j'en suis à ma cinquième prise d'EPO"


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Mis à pied provisoirement par son équipe BMC et privé du Tour d'Italie qui démarre samedi à Turin, l'Italien Alessandro Ballan est cité par le procureur de Mantoue dans l'enquête sur un vaste réseau dopage en Italie, au sein de la Lampre où Ballan courait en 2009.

Le patron BMC avait expliqué prendre sa décision sur base de nouveaux éléments. Le quotidien sportif italien, La Gazzetta dello Sport a retranscrit des extraits d'un enregistrement mettant en cause l'ancien champion du monde.

Le 1er avril 2009, Ballan s'entretient en effet avec Guido Nigrelli, un pharmacien de Mantoue au centre du réseau.

Ballan: "C'est ça la G (pour hormone de croissance) ?"
Nigrelli: "Oui, exactement".
Ballan: "Mais comment tu la prends ?"
Nigrelli: "Par la bouche".
Ballan: "Tu en as de ça ?"
Nigrelli: "On me la livre mardi".
Le 20 avril 2009, il est question d'EPO.
Nigrelli: "Combien tu en as faites en intramusculaire ?
Ballan: "Celle-ci est la cinquième".
Puis un peu après: "C'est comme ça que j'ai pris l'EPO..."

Et au 4 mai 2009, Nigrelli explique à Daniele Pietropolli, un autre coureur: "Sans les médicaments, Ballan n'aurait jamais émergé."

C'est Kawa... qui doit rigoler

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28e succès de rang en 2011 pour un Djokovic intouchable


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Novak Djokovic a logiquement composté son billet pour les 8e de finale du tournoi de Madrid, en battant 6-3, 6-4 mercredi le Sud-Africain Kevin Anderson (ATP 35), lequel a tout de même crânement joué sa chance.

Le N.2 mondial a donc porté à 28 matches sa série d'invincibilité cette année. Pour son deuxième tournoi sur terre battue, après celui remporté dimanche chez lui à Belgrade, le Serbe n'a pas produit un jeu éclatant, mais n'a jamais vraiment été en danger non plus.

Djokovic, 23 ans, a écarté sans trembler les deux balles de break qu'il a eues à défendre, mais il a éprouvé plus de difficultés à concrétiser ses propres opportunités (2 sur 6 seulement).

Le Sud-Africain a montré une belle aptitude à se déplacer sur terre battue, malgré ses 2m03. Mais Djokovic a finalement saisi sa chance au même moment dans chaque set, au 8e jeu alors qu'il menait 4-3.

En 8e de finale, face à l'Espagnol Guillermo Garcia-Lopez (ATP 29), il aura l'opportunité d'égaler le nombre de victoires consécutives enregistrées en 1986 par Ivan Lendl (29). Personne n'a fait aussi bien depuis.

Le meilleur début de saison jamais réalisé est l'oeuvre de John McEnroe en 1984 avec 42 succès de rang, une série arrêtée en finale de Roland-Garros par ... Ivan Lendl.

Vlà en gros.. pour ce soir bonne nuit les petits...........

[Norton]

Petit oubli, bonne soirée........

"La Formule 1 n'est pas à vendre"


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Les patrons de la F1, à commencer par son grand argentier Bernie Ecclestone, ont assuré mercredi que celle-ci n'est pas à vendre, après que le magnat australien de la presse Rupert Murdoch et le fonds italien d'investissements Exor ont affirmé envisager de faire une offre de rachat conjointe.
CVC, qui possède la Formule 1 et dont Ecclestone est le directeur général, a confirmé dans un communiqué "avoir récemment été approché" par le fonds d'investissements italien Exor et News Corporation.

"(Le directeur exécutif de News Corp.) James Murdoch nous a informés que l'approche est amicale, à une étape très préliminaire, et ils reconnaissent que la F1, qui est la propriété privée de CVC, n'est pas pour le moment en vente", indique le communiqué.

"Personnellement, je sais que CVC ne veut pas vendre, donc cela va être un peu difficile", a déclaré Ecclestone mardi soir. "Je vois CVC dans la F1 sur le long terme, à 100 %", a-t-il ajouté.

Ecclestone avait par le passé rejeté des informations sur l'intérêt de Rupert Murdoch pour la F1 en les qualifiant de "stupides" ou "ridicules". Cependant, il a reconnu que si une offre supérieure à 1,6 milliard de livres (1,77 milliard d'euros), le prix payé par CVC pour la Formule 1 en 2006, se présentait, elle serait étudiée.

"Si quelqu'un vient et offre beaucoup plus d'argent que ça ne vaut, on leur dira "asseyez-vous et parlons", a-t-il ajouté. Mais j'ai le sentiment que cela ne va pas arriver. Je ne comprends pas pourquoi News Corp a besoin de chercher des partenaires."

"D'abord, cela a été le milliardaire mexicain Carlos Slim et maintenant, nous en avons un nouveau", a-t-il poursuivi.

L'empire de Rupert Murdoch, News Corp, possède des journaux en Australie, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, les studios de cinéma de la 20th Century Fox, des télévisions dont Fox News.

Exor, holding financière de la famille Agnelli, possède 30% de Fiat, actionnaire à 90% de Ferrari, et est dirigée par John Elkann, petit-fils de "l'avvocato" Gianni Agnelli, le patron légendaire du groupe.

[Norton]

football

Manchester facile


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Le gardien Neuer ne peut rien sur le tir d’Anderson. Manchester United n’a jamais été inquiété.

Même en laissant plusieurs titulaires sur le banc, Sir Alex Ferguson a passé une soirée tranquille. La différence était trop nette.
le 05 May 2011, 00h23
LeMatin.ch & les agences


Manchester United - Schalke 04 4-1 (2-1)
La Ligue des champions 2011 se jouera lors d’une alléchante finale entre Barcelone et Manchester United le 28 mai à Wembley. Un jour après le Barça, les Anglais ont décroché leur qualification comme prévu en battant facilement Schalke 04 4-1 à Old Trafford en demi-finale retour.
Même en alignant une équipe bis, Manchester United restait largement supérieur à son adversaire allemand. Les Anglais, qui avaient effectué neuf changements par rapport à la formation qui s’était imposée 2-0 à l’aller à Gelsenkirchen – Van der Sar et Valencia étant les deux rescapés –, n’ont jamais été en danger.
Sir Alex Ferguson aura ainsi passé une soirée idéale, dont il a retiré deux bénéfices majeurs: la place en finale, et le fait d’avoir pu ménager la plupart de ses cadres – notamment sa charnière centrale Vidic-Ferdinand ainsi que Rooney, Hernandez et Giggs – dans la perspective de l’importantissime choc de dimanche en Premier League contre Chelsea.
Début agressif
Schalke a entamé la partie de manière agressive, en tentant de jouer haut et de presser son adversaire. Mais malgré toute leur bonne volonté, les hommes de Rangnick ne possédaient pas les armes nécessaires pour semer le doute dans l’esprit des Mancuniens. Une inutile perte de balle à mi-terrain amenait l’ouverture du score, avec une magnifique passe en profondeur de Gibson pour Valencia (26e). Cinq minutes plus tard, les deux compères inversaient les rôles, avec l’Irlandais à la conclusion pour un 2-0 sur lequel Neuer ne faisait pas très bonne figure..
La réduction du score dans la foulée par Jurado (35e) ne changeait pas les données de la rencontre, même si certains Red Devils trahissaient une certaine nervosité.
La seconde période voyait les Anglais inscrire deux nouveaux buts par Anderson, ce qui donnait au score un visage qui reflétait mieux la différence de niveau entre les protagonistes.

[Norton]

MAINTIEN

Cristobal Huet a eu la boule à la gorge


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Cristobal Huet a joué un rôle certain dans le sauvetage, plus tôt que prévu, de l’équipe de France.

Le Franco-Suisse a rendu une fiche de 97% pour assurer le maintien français.
Thomas Dayer - le 05 mai 2011, 00h21
LeMatin.ch


Sa voix tremblote encore un peu. «Je suis ému de ce qu’on a fait», lance Cristobal Huet. Le gardien de FR Gottéron, devant les filets de l’équipe de France, a rendu une fiche de 97% (38 tirs, 37 arrêts), mardi soir, pour permettre aux siens d’éviter le tour de relégation et d’assurer l’objectif du maintien au terme du tour préliminaire déjà.
C’est au troisième tiers-temps que le portier a colmaté les brèches qui s’ouvraient dangereusement devant lui (22 tirs, 21 arrêts). «C’est sur cette période-là que le match s’est décidé», a commenté l’entraîneur de la Biélorussie Edouard Zankovets.
L’exultation
«Ça fait du bien car je ne m’étais pas joint à l’équipe de France depuis trois ans et il y avait beaucoup d’attentes, lâche Cristobal Huet. J’ai envie d’aider ces gars dont certains ne vivent pas seulement du hockey. Malgré l’éclosion d’une nouvelle génération, l’excellent esprit demeure.»
Au crépuscule de leur «finale» gagnée, les Français se sont laissés aller à l’exultation. De là à dire que leur tour intermédiaire s’annonce délicat, il n’y a qu’un pas. «Je vous mentirais si je vous disais qu’on n’ira pas prendre une petite bière, sourit Cristobal Huet. Mais ne vous faites pas de souci, on ne va pas tirer la prise comme ça.»
Regarder devant
Le camp suisse pourrait de son côté en vouloir à «son» portier (marié à Corine, une Suissesse de Leysin, Huet a reçu son passeport rouge à croix blanche fin 2010). La qualification tricolore signifie en effet que le bataillon de Sean Simpson embarquera dans le tour intermédiaire avec trois points (contre quatre si la Biélorussie l’avait emporté).
Si d’aventure cette unité venait à manquer dans son panier au moment de désigner les quarts de finaliste, il le regrettera. La réflexion apparaît toutefois typiquement helvétique – tournée vers l’arrière. «C’est devant qu’il faut regarder», ne cesse de répéter Sean Simpson. Avec raison.é T. D.

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tennis

Federer dans la douleur


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Le numéro trois mondial est revenu de bien loin dans l’ultime tie-break de ce match du 2e tour du tournoi madrilène.

Le Bâlois a dû batailler ferme face à Feliciano Lopez durant 3 sets et en 3 heures.
le 05 May 2011, 00h13
LeMatin.ch & les agences


Roger Federer avait raison de ne pas vouloir se focaliser sur une éventuelle demi-finale face à Rafael Nadal dans le Masters 1000 de Madrid. Le vainqueur de l’édition 2009 et finaliste 2010 a souffert pendant 2 h 56’ pour son entrée en lice face à Feliciano Lopez (ATP 39) au 2e tour.
Le Bâlois s’est imposé 7-6 (15/13) 6-7 (1/7) 7-6 (9/7) face au gaucher espagnol, finaliste sur la terre battue de Belgrade dimanche dernier. Il a dû écarter une balle de match à 5/6 dans le troisième jeu décisif, armant alors son 25e ace de la soirée.
Roger Federer (No 3) aurait même très bien pu s’incliner en deux sets sur le court Manolo Santana. Le Bâlois devait en effet effacer quatre balles de set dans le premier tie-break, qu’il concluait sur sa neuvième opportunité. Largement dominé dans le deuxième jeu décisif, il est également revenu de loin dans l’ultime tie-break, dans lequel Feliciano Lopez mena 5/2. Remarquable jusque-là sur son engagement (23 aces), Feliciano Lopez ne parvenait toutefois pas à porter l’estocade.
Place à malisse
Aujourd’hui, Roger Federer retrouvera en 8e de finale une vieille connaissance, le talentueux et imprévisible Xavier Malisse. Son premier face-à-face avec le Belge de 30 ans remonte à 1999 déjà, dans le cadre de la Coupe Davis. Le Bâlois avait alors subi une défaite mortifiante qui avait précipité la perte des Suisses, pourtant favoris d’une rencontre qui aurait pu leur ouvrir les portes des demi-finales.
Ce duel est le seul disputé sur terre battue par les deux hommes, et le seul remporté par Xavier Malisse. Le demi-finaliste de Wimbledon 2002 reste sur huit défaites face à Roger Federer, qui a notamment écrasé le Floridien d’adoption 6-3 6-3 6-1 au 3e tour du dernier Open d’Australie.

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Les Diables retrouveront le Messi


Même avec une équipe "bis", Manchester United ne perd pas en qualité.
Tant à l'aller qu'au retour (0-2, 4-1), il n'y a pas vraiment eu photo entre Manchester United et Schalke 04. Comme prévu donc, les Red Devils se qualifient pour la finale de la Ligue des Champions où ils retrouveront le FC Barcelone. Un air de déjà-vu soufflera sur Wembley le 28 mai prochain. En 2009, les "Culés" avaient soulevé la "coupe aux grandes oreilles" à Rome en battant les Mancuniens.

Premier but en Ligue des Champions pour Valencia.

La défense de Schalke 04 (ici avec Metzelder et Papadopoulos) est bien trop naïve pour prétendre au Graal.

Un assist de rêve et un but: Gibson a réussi sa mission avec brio.

Pep Guardiola avait fait le déplacement à Old Trafford. © afp

Neuer a commis une petite "boulette" en se trouant sur le tir de Gibson.

Un doublé pour Anderson.


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Equipe "bis" à ManU
C'est tout simplement la semaine la plus importante de la saison pour Manchester United. Les médias britanniques comptent sur le "Fergie Time", ce moment où le coach des Red Devils n'a pas son pareil pour trascender son équipe. C'est qu'entre la Premier League et la Ligue des Champions, les Mancuniens jouent sur deux tableaux. Ils peuvent tout gagner ou tout perdre. Si sur la scène européenne, le travail était quasiment fait grâce au succès acquis à l'aller (0-2), c'est encore loin d'être le cas en championnat. ManU ne possède que trois points d'avance sur Chelsea, qui fera justement le déplacement à Manchester dimanche prochain. Du coup, Sir Alex avait opté pour une équipe "bis": Valencia, Smalling, Evans, Gibson, Anderson, Berbatov...

Sous les yeux de Guardiola
Calmement mais sûrement, après un premier quart d'heure dit d'observation, le collectif mancunien se mettait en marche. Devant une défense allemande encore trop naïve pour aller au bout en Ligue des Champions, une seule erreur de placement coûte chère. Escudero "oublie" de fermer la porte à Valencia qui, sur un "caviar" de Gibson, ne tremble pas devant Neuer (26e, 1-0). Tout ça sous les yeux de Pep Guardiola qui avait fait le déplacement à Old Trafford pour analyser le jeu de son futur adversaire en finale (le 28 mai à Wembley).

Neuer se troue
La rencontre, annoncée comme ennuyeuse par plusieurs observateurs, s'accélérait en fin de première période. Logiquement idolâtré suite à sa prestation stratosphérique à Schalke 04, Neuer commettait une énorme erreur de main sur une frappe puissante de Gibson (31e, 2-0). Sur le velours, Manchester United perdait incompréhensiblement son calme. En l'espace de cinq minutes à peine, entre tacles appuyés et rouspétances inutiles, Gibson, Scholes et Anderson écopaient de cartons jaunes inutiles. Et Jurado profitait de ce laxisme pour réduire l'écart (34e, 2-1).

ManU sans pitié
Si le club de la Ruhr tentait un coup de poker en faisant entrer Edu puis Huntelaar, Manchester United profitait de chaque contre pour amener le danger devant le but de Neuer. Nani faisait des siennes sur le côté droit avant de centrer en retrait pour Anderson (72e, 3-1). Le médian du FC Porto remettait le couvert grâce à l'intelligence et l'altruisme de Berbatov (75e, 4-1).

ManU-Barça, comme en 2009
Un air de déjà-vu soufflera sur Wembley le 28 mai prochain. FC Barcelone-Manchester United, c'est l'affiche alléchante de cette finale de la Ligue des Champions 2011. Avec un sentiment de revanche au menu: les Catalans n'avaient laissé aucune chance aux Red Devils en 2009 (2-0, buts d'Eto'o et Messi). L'histoire se répétera-t-elle ?

Christophe Da Silva


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cyclisme

Quand la tradition cède à la surenchère de l’effort


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Devenu mythique depuis 1988 lorsque le peloton du Giro l’avait franchi sur 10 cm de neige, le Passo Gavia, avec ses murs de neige et des portions de routes non goudronnées, est régulièrement au programme. Ici en 2010 avec Ivan Basso en rose.

A l’image d’un Giro dantesque, les sports historiques semblent tentés par une escalade de l’effort. Doit-on y voir l’influence des exploits extrêmes?
Mathieu Aeschmann - le 04 May 2011, 21h37
Le Matin


Samedi dans la banlieue de Turin, le Tour d’Italie s’élancera pour une infernale balade au soleil de 3524 kilomètres, parsemée de 40 ascensions majeures. Il y a tout juste trois mois, le Belge Stefaan Engels bouclait à Barcelone un hallucinant pensum: 365 marathons en autant de jours.
A priori, aucun rapport entre ces deux événements. Le premier rayonne de sa légende, s’inscrit dans un calendrier et nourrit les rêves de champions reconnus. Tout le contraire du second qui «se contente» d’incarner un culte absolu du dépassement de soi. Cet antagonisme originel n’empêche pourtant pas les disciplines traditionnelles de lorgner cette quête de l’effort ultime, toujours plus en vogue dans le sport amateur. Le dernier Tour de ski n’a-t-il pas proposé à Cologna et sa suite les pentes à 28% de l’alpe Cermis? Comment ne pas rester bouche bée devant ce Giro qui cumule la montée de l’Etna, une nouvelle arrivée sur sol pierreux et, surtout, la terrifiante étape de Gardeccia et ses 6500 mètres de dénivelé?
Stratégie marketing
«C’est trop, admet Richard Chassot. Un tel dénivelé correspond à ce que nous avons proposé durant toute la semaine du dernier Tour de Romandie. Mais il existe chez les organisateurs du Giro une volonté d’exister sur la scène internationale, notamment face à l’aura du Tour de France. Du coup, leur stratégie marketing mise sur l’excès qui, selon eux, garantit l’inattendu.» Une stratégie assumée puisqu’un col de Campanie aujourd’hui inexploitable avec des pentes à 28% (Rifugio Calvanico) est à l’étude pour l’édition 2013. «Selon moi, c’est une erreur de vouloir rendre la course inhumaine, poursuit le directeur de la Boucle romande. L’étape est belle lorsque de nombreux coureurs peuvent s’imposer, pas forcément quand l’extrême difficulté débouche sur une course d’élimination. De plus, il ne faut pas se tromper de débat. L’exploit reste de monter un col à 40 km/h ou de faire la différence techniquement ou tactiquement. Pas d’enchaîner une dizaine d’ascensions pour finalement laisser la moitié du peloton sur le bord de la route.»
Pas des gladiateurs
Il demeure que dans un paysage sportif toujours plus formaté – rareté des défaillances ou des surprises, mainmise tactique et oreillettes – la surenchère des difficultés esquisse l’irruption de l’inattendu. Tout en alimentant le mythe du sportif héroïque. «Si dans sa vie privée, un sportif amateur a besoin de sans cesse multiplier les défis, de passer des 20 km de Lausanne à la Patrouille des Glaciers, grand bien lui fasse, reprend Richard Chassot. Mais le cycliste professionnel n’est pas un gladiateur qui fait le spectacle ou relève des défis. Il pratique un sport structuré qui a évolué avec son temps.»
Citons parmi ces évolutions, le souci de lutter activement contre les dérives du dopage. «Dans ce sens, les étapes du Tour de France se sont vues rabotées de quelques kilomètres ces dernières années, précise Pierre Morath. Selon moi, les choix excessifs du Giro répondent plus à une spécificité de la boucle italienne qu’à une dérive généralisée.» Et Richard Chassot de préciser: «Rendre des étapes quasi impossibles constitue la pire publicité possible pour attirer des jeunes vers le cyclisme.»
Une sagesse qui n’empêchera pas le public de se masser sur les pentes vertigineuses du Zoncolan. Voilà bien tout le paradoxe.

InterviewPierre Morath Historien du sport et ancien athlète: «Disputer un marathon est devenu une performance banale»
L’essor de l’effort extrême dans le sport amateur peut-il influencer les sports professionnels de tradition?
Je ne le pense pas. Simplement parce que ces deux entités répondent à des logiques totalement antagonistes. Peut-être trouve-t-on çà et là quelques emprunts dans le domaine de la communication. Mais je ne crois pas que le sport professionnel soit influencé par le monde amateur. En ce sens, les comparer est une erreur.
En quoi ces deux versants du sport s’opposent-ils?
Le sport professionnel poursuit une logique de performance et de gain financier, principalement basée sur sa faculté à attirer l’attention des télévisions. Il s’articule donc autour d’une logique de spectacle et d’excellence. Au contraire, le sport de M. Tout-le-monde puise sa source dans une logique de défoulement et de défis personnels. Par ailleurs, leurs modes de financement sont également à différencier. D’un côté les sponsors paient pour mettre en scène les héros, de l’autre le participant débourse pour devenir le héros de sa propre vie.
Une quête du dépassement personnel qui semble depuis quelque temps céder à la surenchère?
C’est exact. L’espace du sport amateur développe une demande «d’extrême». J’en veux pour preuve que disputer un marathon il y a trente ans représentait un exploit alors qu’aujourd’hui la performance est devenue banale.
Du coup, les distances s’allongent et les parcours se compliquent?
En effet. Puisque le sportif amateur ne peut se distinguer par ses résultats, il doit augmenter le champ du défi. Il n’est ainsi pas rare de voir des concurrents d’une insigne faiblesse prendre part à un ultratrail. Parce que même s’ils parcourent la distance en marchant, la dimension du tracé limite le champ de la méritocratie et leur offre une forme de reconnaissance.
Comment expliquez-vous ce besoin actuel de toujours en faire plus?
J’en déduis que les gens s’ennuient, qu’ils cherchent sans cesse à se prouver quelque chose. N’oublions pas que pour pratiquer ce genre d’efforts extrêmes, il faut du temps et des moyens. Ce qui me fait dire que ces athlètes amateurs sont en quête de défis personnels pour rompre avec une certaine monotonie.
Mais à force de multiplier les prouesses impossibles, le sport amateur ne risque-t-il pas de faire de l’ombre aux professionnels?
Certainement pas. Pour la simple raison que ces deux mondes évoluent séparément. Le sport professionnel s’adresse au peuple partisan et sédentaire installé devant son écran de télévision. Alors que les acteurs du sport amateur ne consomment que peu de sport comme téléspectateurs. C’est pourquoi, il me semble très difficile de bâtir des ponts.