Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

Berlusconi veut un stade à son nom


© reuters
Le président du conseil italien Silvio Berlusconi, également président de l'AC Milan, en passe de remporter son 18e titre de champion d'Italie de football, a estimé mercredi qu'il devrait avoir, tout comme Santiago Bernabeu, un stade portant son nom.
"Si Milan gagne le titre, le club aura remporté son 27e trophée et les 26 titres déjà obtenus sous ma présidence ont fait de Milan le club qui a connu le plus de réussite au monde", a affirmé Silvio Berlusconi dans l'émission Porta a Porta sur la Rai Uno.

"Je suis aussi le président le plus titré de l'histoire du football." "Derrière moi, le président qui avait gagné le plus de titres était le grand (Santiago) Bernabeu et les Espagnols lui ont rendu hommage en donnant son nom au stade" du Real Madrid, a précisé Silvio Berlusconi.

En fait, l'AC Milan de l'ère Berlusconi, démarrée en 1986, a gagné cinq Ligues des champions, sept Scudetti (le 8e à venir) et une Coupe d'Italie, alors que Santiago Bernabeu se trouvait à la tête de six C1, 16 Liga et six Coupes d'Espagne.

Mais Silvio Berlusconi a ajouté, à son palmarès, des trophées qui n'existaient pas du temps de Santiago Bernabeu comme les Supercoupes (cinq en Italie, cinq en Europe), la Coupe intercontinentale (deux) ou encore le Mondial des clubs (un). Le stade de l'AC Milan, dans le quartier de San Siro, porte le nom de Giuseppe Meazza, l'un des plus grands joueurs italiens de tous les temps.

[Norton]

automobilisme

Ferrari pense avoir compris ses problèmes


Image © Keystone
Chez Ferrari, on aborde la course de ce week-end avec davantage d'optimisme.

La Scuderia aligne une monoplace profondément retouchée à Istanbul. Son ingénieur en chef affirme que l'écurie maîtrise les problèmes apparus cet hiver.
Luc Domenjoz - le 05 mai 2011, 22h00
Le Matin


En est-il en formule 1 comme ailleurs? Le mieux y serait-il l'ennemi du bien? L'an dernier, la Scuderia Ferrari a agrandi sa soufflerie de Maranello, pour passer d'une échelle 1:2 (avec des modèles réduits à 50%) à une soufflerie travaillant à 60% de la vraie grandeur.
Le but, évidemment, était de se rapprocher de la réalité de la piste, des modèles réduits pouvant conduire à des erreurs d'extrapolation. Ces dernières sont connues et habituellement corrigées, mais l'idéal reste une soufflerie «grandeur nature», comme celle de l'écurie Sauber, à Hinwil, extrêmement coûteuse (on parle de 75 millions de francs pour la soufflerie zurichoise).
Modeste quatrième place
Ferrari a donc choisi le compromis d'une réduction à 60%, mais qui s'accompagne d'un problème de calibration. La soufflerie italienne a ainsi fourni des valeurs d'appuis qui ne se sont pas confirmées sur la piste, au détriment de la performance. Jusqu'ici, Fernando Alonso n'a donc pu faire mieux qu'une modeste quatrième place, en Australie.
«L'aérodynamique d'une F1 est devenue très sensible, explique Nikolas Tombazis, le directeur technique de la Scuderia. Elle est poussée à ses limites, avec le risque de constater des inconsistances entre la soufflerie et la piste.»
Dès que le problème a été constaté, en mars, les ingénieurs de la Scuderia ont cherché à le comprendre. «Nous avons désormais saisi l'essentiel de nos problèmes», poursuit Nikolas Tombazis. «En augmentant l'échelle de la soufflerie, nous aurions aussi dû, entre autres, repousser ses parois pour réduire leur influence.»
Nouveaux ailerons
Résultat de ces investigations: l'écurie s'aligne ce week-end avec une monoplace dotée de nouveaux ailerons avant et arrière, ainsi que de nouvelles écopes de freins. «Ce n'est pas terminé, conclut Tombazis. Même si nous n'avions pas souffert de ces problèmes aérodynamiques, nous n'aurions sans doute pas remporté les trois premiers grands prix. Nous ne nous sommes pas montrés assez inventifs dans le dessin de notre monoplace. Mais désormais, on fonce. A Maranello, tout le monde travaille à 1000% sur de nouvelles idées. Nous allons rattraper le temps perdu.»
Avec 26 points, Fernando Alonso compte déjà 42 longueurs de retard sur Sebastian Vettel. Pour Ferrari, il s'agit désormais de faire mieux, et plus seulement de faire bien.

[Norton]

tennis

Federer retrouve ses marques


Image © Keystone
Le numéro trois mondial a connu quelques légères difficultés face au Belge dans le premier set. Mais le reste du match a été rassurant pour le Bâlois.

Le Bâlois semble être revenu de ses errances de la veille. Il bat Xavier Malisse 6-4 6-3.
le 05 May 2011, 22h04
LeMatin.ch & les agences


Au bord du k.-o. mercredi soir face à Feliciano Lopez, Roger Federer a retrouvé hier une certaine sérénité dans le Masters 1000 de Madrid. Le Bâlois n'a eu besoin que de 70 minutes pour valider son ticket pour les quarts de finale. Il s'est imposé 6-4 6-3 face à Xavier Malisse (ATP 49).
Le vainqueur de l'édition 2009 et finaliste 2010, qui avait dû écarter une balle de match au 2e tour dans le marathon de 2 h 56' livré face à Lopez, n'a concédé que 14 points sur son engagement hier. Il a surtout souffert dans le premier set face à Xavier Malisse.
Roger Federer, qui affrontera Robin Soderling (No 5) ou Jo-Wilfried Tsonga (ATP 22) aujourd'hui, réussissait le début de match parfait (3-0 en 9 minutes) mais laissait le fantasque belge revenir à 4-4 après avoir concédé son unique break de l'après-midi dans le septième jeu. Il réagissait cependant rapidement en s'adjugeant les deux derniers jeux du set initial, et s'envolait vers la victoire en signant le seul break de la seconde manche dès le sixième jeu.
Nole égale Lendl
Novak Djokovic (No 2) a pour sa part égalé hier le début de saison réalisé par Ivan Lendl en 1986 en signant sa 29e victoire d'affilée cette année - la 31e de suite au total en tenant compte de la finale de la Coupe Davis. Le Serbe a écrasé l'Espagnol Guillermo Garcia-Lopez (ATP 29), tombeur de Stanislas Wawrinka au 1er tour, 6-1 6-2 en 51'.
Le vainqueur du dernier Open d'Australie reste cependant encore bien loin du record en la matière, détenu par John McEnroe depuis 1984 (42 succès de rang pour débuter l'année). Il devrait en outre retrouver le toujours coriace David Ferrer (No 6), finaliste à Monte-Carlo puis à Barcelone face à Rafael Nadal.

[Norton]

La finale de l'Europa Ligue 100% portugaise


© ap
7S7 mise à jour Sans surprise, le FC Porto s'est qualifié pour la finale de l'Europa Ligue, malgré sa défaite 3-2 sur le terrain de Villarreal (7-4 sur l'ensemble des deux matches). Les champions du Portugal retrouveront Braga, qui a réussi à sortir Benfica à la différence de but (victoire 1-0 après la défaite 2-1 à Lisbonne). Les deux clubs portugais se disputeront le titre européen le 18 mai prochain à Dublin.

© afp

© afp

© reuters

© epa


Le Sporting Braga, vainqueur 1-0 de Benfica, mais qualifié grâce au but prépondérant à l'extérieur, et le FC Porto, battu 3-2 à Villareal mais vainqueur 5-1 au match aller, se rencontreront le 18 mai à Dublin en finale de l'Europa League.

À Braga, suite au résultat du match aller (2-1 pour Benfica) les deux équipes pouvaient encore espérer se qualifier. Le petit Estádio Municipal vibra à la 19-ème minute quand Custodio d'une tête puissante propulsa le ballon dans les filets de Roberto. En fin de première mi-temps l'ancien Barcelonais Saviola, seul devant Artur, vit son tir repoussé par le poteau (42-ème). Le résultat ne changea pas et Braga, grâce au but inscrit à l'extérieur, se qualifie pour la première finale d'une Coupe d'Europe de son histoire.

Dans l'autre demi-finale, Porto se déplaçait à Villareal fort de la large victoire acquise au match aller. Le but de Cani à la 17-ème donna un peu d'espoir à Villareal. Mais le grand Hulk - via une déviation de Musacchio - égalisa à la 40-ème. Dès la reprise Falcao doubla le score pour Porto et tua tout suspense (48-ème). Capdevila égalisa (76-ème) et Giuseppe Rossi sur penalty (80-ème) donna l'avantage à son équipe. Insuffisant pour se qualifier, le FC Porto s'imposant 7-4 sur l'ensemble des deux matches.

Porto a déjà enlevé la Coupe de l'UEFA (3-2 a.p contre le Celtic) en 2003. L'équipe était alors entraînée par José Mourinho. Le club compte également deux Ligues des Champions (1987, 2004) à son palmarès. (belga)

[Norton]

La série victorieuse de Djokovic continue en 2011


© reuters



© afp

© afp


Novak Djokovic a expédié en à peine 51 minutes, un chiffre remarquable sur terre battue, son 8e de finale du Masters 1000 de Madrid, épreuve de l'ATP dotée de 2,835 millions d'euros, en battant jeudi l'Espagnol Guillermo Garcia-Lopez (ATP 29) 6-1, 6-2.

Avec ce succès, le N.2 mondial a donc porté à 29 matches sa série d'invincibilité cette année. Il égale ainsi le nombre de victoires consécutives enregistrées en 1986 par Ivan Lendl (29). Personne n'avait fait aussi bien depuis.

Le record est détenu par John McEnroe avec 42 succès de rang en 1984, devant Bjorn Borg (33 victoires de suite en 1980).

Garcia-Lopez, honnête spécialiste de la terre, a été écrasé. L'Espagnol n'est parvenu à marquer que deux points sur le service du Serbe (2 sur 34, soit 6% de réussite), ce qui en dit long sur la qualité de la mise en jeu de Djokovic.

Le Serbe, qui a remporté cinq tournois depuis le début de la saison (Open d'Australie, Dubaï, Indian Wells, Miami, Belgrade), a pris à deux reprises le service adverse.

Cela lui a suffi pour atteindre les quarts de finale, où il devra affronter l'Espagnol David Ferrer, ATP 6 et tête de série N.6, ou l'Ukrainien Sergiy Stakhovsky (ATP 38).

[Norton]

FOOTBALL

Ligue des champions: Mourinho prend cinq matches


Image © Keystone
José Mourinho

L'entraîneur du Real Madrid José Mourinho a été sanctionné de cinq matchs de suspension en Ligue des champions, dont quatre ferme, par le comité de contrôle et de discipline de l'UEFA. Il paye ses propos déplacés suite à la demi-finale aller de la Ligue des champions qui opposait Madrid à Barcelone.
le 06 May 2011, 15h51
LeMatin.ch


Michel Platini voulait une sanction exemplaire, il l'a eue.
L’instance disciplinaire de l’UEFA a infligé vendredi trois matches de suspension ferme et un avec sursis, dans ses compétitions européennes, à l’entraîneur du Real Madrid José Mourinho pour ses déclarations sur un arbitrage trop favorable à Barcelone à son goût. Soit cinq matches en tout, Mourinho ayant déjà purgé son premier match de suspension lors de la demi-finale retour de la Ligue des champions.
Le Real Madrid a indiqué immédiatement qu’il allait faire appel.
Les «déclarations inappropriées» reprochées à Mourinho remontent au 27 avril après la demi-finale aller de Ligue des champions perdue par le Real à domicile face au Barça (2-0). Son sursis court pendant trois ans. Le technicien portugais est également condamné à une amende de 50’000 euros.
«Pourquoi arrive-t-il toujours la même chose à chaque demi-finale? Je ne sais pas si c’est pour l’Unicef (le sponsor maillot du Barça), je ne sais pas si c’est le pouvoir de M. Villar (président de la Fédération espagnole de football et président de la commission des arbitres à l’UEFA). Je ne comprends pas», avait feint de s’interroger le Portugais, après avoir été exclu lors de ce match. Adepte des joutes verbales, Mourinho a sans doute payé ses écarts à répétition et les provocations multiples dont il a le secret.

je vais pas le plaindre ce trou du ....

[Norton]

voile

Michel Desjoyeaux: «On a hâte d'en découdre»


Image © Jean-Guy Python
Habitué des grandes épreuves en plein océan, Michel Desjoyeaux ne fait pourtant «pas de différence entre marin d'eau douce et marin d'eau salée».

Par manque de vent au large de Lausanne, seule la régate côtière, remportée par Paul Cayard, a pu se dérouler hier entre Rolle et Genève. En attendant, Michel Desjoyeaux se dévoile.
Jean-Guy Python - le 06 May 2011, 21h15
Le Matin


Vulcain Trophy
Lausanne
De retour d'une Barcelona World Race avortée au sud du Cap, Michel Desjoyeaux, le skipper de «Foncia» attaque sa saison sur le Léman à la barre d'un catamaran Décision 35. Totalisant plus de 25 victoires - dont deux extraordinaires «Vendée Globe» en 2001 et 2009 -, le Finistérien est l'un des marins en solitaire les plus titrés. Au moment d'entamer le Championnat lémanique des grands multicoques, il nous livre ses impressions de navigateur «lacustre».

Michel Desjoyeaux, vous êtes sur le Léman pour toute la saison. Après vos déboires à la Barcelona World Race, vous repartez sur de nouvelles bases?
Pas du tout, ça reste du bateau à voile. Changement de support, oui, même si j'ai déjà une expérience en D35: trois Bol d'Or et une fois Genève-Rolle-Genève.

Vous vous entraînez depuis quelques jours sur le lac. Vos premières impressions?
Je connaissais le Léman pour ses vents faibles. Il y a un proverbe marin qui dit: «Va là où il n'y a pas de vent, parce que le temps que tu y arrives, il y en aura!» Ça veut tout dire.

Le Léman n'est pas trop ennuyeux pour un marin océanique?
Aucun problème. Ça reste de la navigation. Ici, c'est sympa parce que c'est de l'eau douce et lorsqu'on en prend plein la figure, on n'a pas les yeux qui piquent.

Alors, naviguer ici, c'est plus cool?
Non pas du tout, venez à bord. Les conditions lémaniques réclament une navigation très précise. Ces bateaux sont très nerveux et bien adaptés au lac. Lorsque le vent rentre, il faut savoir réagir très vite et rester concentré.

Comment appréhendez-vous cette saison de championnat en D35?
Je sais qu'il y a un très bon niveau. Je suis plus à l'aise quand il y a du vent, mais il va bien falloir que j'apprenne à faire avec moins. A la fin du week-end au large de Genève, on aura identifié les cadors du circuit. En résumé, on a hâte d'en découdre.

Comment considérez-vous les marins suisses?
Je ne fais pas de différence entre marin d'eau douce et marin d'eau salée. Il y a ici des gens qui ont une expérience de plusieurs années sur ces multicoques. Ce sont de véritables références. Sur un lac ou au milieu des océans, pour moi, c'est pareil.

Voyez-vous cette saison comme un bon terrain d'entraînement pour les MOD 70 (série de trimarans océaniques construits par Stève Ravussin)?
Ce championnat est déjà une belle compétition en soi. Il nous faudra être à la hauteur de ce qu'a fait Alain Gautier sur «Foncia» la saison passée. Etre dans le coup tout de suite. Ça me permettra de me remettre à niveau en multicoques. On touchera le MOD 70 fin août. Tout ou partie de l'équipage du Décision 35 sera reconduit dans ses fonctions sur le MOD 70 à la fin de la saison.

Qu'est-ce que vous préférez: mono ou multi?
J'ai toujours aimé les deux. Mais au niveau du spectacle, le multi, c'est ce qu'il y a de plus drôle, de plus rapide et de plus spectaculaire.

[Norton]

CYCLISME

Ils rêvent d'une étape


Image © Keystone


Johann Tschopp (28 ans) et Danilo Wyss (25 ans), les deux Romands de l'équipe BMC, s'élancent dans un Giro à la difficulté extrême avec le même objectif.
Laurent Guyot - le 06 mai 2011, 21h20
Le Matin


Tour d'Italie
Turin

Les deux font la paire. Johann Tschopp et Danilo Wyss se sont même retrouvés à Martigny pour rallier dans la même voiture leur premier hôtel de la course en rose. Le Valaisan et le Vaudois ont aussi en commun un objectif identique au moment de prendre le départ de la 94e édition du Tour d'Italie. Celui de gagner l'une des 21 étapes d'un Giro comprenant 11 étapes plates ou très peu accidentées, 6 arrivées en altitude, un chrono par équipes, un en côte et un contre-la-montre final à Milan. Toutefois, les deux Romands ne risquent pas de s'affronter dans un duel fratricide pour la conquête d'un bouquet réservé au vainqueur.

Le plus montagneux
Le grimpeur de Miège vise la répétition de l'exploit réussi le 29 mai 2010. Une chevauchée solitaire qui lui avait permis de gagner l'étape reine de l'épreuve jugée au Passo Tonale après avoir déjà franchi en tête le Gavia. «Je ne suis pas près d'oublier cette journée. Et j'aimerais bien sûr le rééditer cette année. Le Tour d'Italie est de loin le plus montagneux des trois grands tours. Il me semble devenir de plus en plus dur au fil des ans. Ce qui n'est pas pour me déplaire même si je n'ai pas encore retrouvé toutes mes sensations après la mauvaise grippe connue au mois de mars. Heureusement le Tour de Romandie est venu me rassurer.» Presque «un vieux», comme le dit l'intéressé en rigolant, en raison des sept «monuments» (4 Giro, 2 Tours de France, 1 Vuelta) à son actif, Johann Tschopp parle de sa force. «Je préfère les difficultés supérieures. Plus c'est haut, mieux je me sens. Dès que nous dépassons les 2000 mètres, je me trouve vraiment à l'aise. La haute montagne, c'est mon truc.»

Sueur et douleurs
Danilo Wyss ne tient pas vraiment les mêmes propos. Les 40 cols au programme du Giro lui offriront sueur et douleurs. Le citoyen d'Orbe parle d'un chemin de croix à gérer de la même façon que lors de son baptême du feu reçu voici une année dans un tour de trois semaines. «Je ne pars pas dans l'inconnu. De plus cette année, l'absence d'un chef de file comme Cadel Evans (5e en 2010 à 3' 27" d'Ivan Basso) change la donne. Nous disposerons de plus de liberté au moment de prendre une échappée. Raison pour laquelle je me fixe une victoire d'étape comme but. Tout en sachant que nous serons, tout à l'heure au départ du chrono par équipes, autant de coureurs à rêver de lever les bras sous la banderole d'arrivée.»
Celui qui compte deux succès (étapes aux Trois-Jours du Vaucluse 2007 et au Tour de Beauce 2009) à son palmarès sait que son jour de gloire s'apparentera à une arrivée au sprint. «Le travail effectué toutes ces dernières années pour un chef de file m'a permis de progresser. Je suis convaincu d'avoir encore franchi un palier à l'entre-saison. J'ai pu le voir notamment lors de Paris-Nice (4 fois dans le top 15).» Satisfait du joli succès de Cadel Evans dans le récent Tour de Romandie, le Vaudois sait que tout ne sera pas facile sur les routes italiennes. «Je vais devoir m'accrocher. Mais je suis bien dans ma tête. Avec un peu de fraîcheur et en restant calme dans les moments chauds, je peux tirer mon épingle du jeu lors de l'emballage.»

[Norton]

tennis

Revoilà Federer face au mur Nadal


Image © Keystone
Roger Federer a passé l’obstacle Söderling et gagné le droit d’affronter Rafael Nadal sur sa terre.

Le Bâlois s’est qualifié pour les demi-finales en battant Söderling 7-6 6-4. Il retrouvera l’Espagnol pour une 24e confrontation.
le 06 May 2011, 23h13
LeMatin.ch & les agences


Masters 1000 Madrid
Roger Federer a gagné le redoutable droit de défier Rafael Nadal en demi-finale du Masters 1000 de Madrid. Le Bâlois a en effet sorti son bleu de travail pour venir à bout de Robin Söderling 7-6 6-4 en 1 h 41. Il passera aujourd’hui, dès 16 h, à l’épreuve de vérité contre l’intouchable No 1 mondial.
Bousculé par le cogneur de Tibro, Federer (No 3) a tout d’abord misé sur son talent pur pour rester à flot, lui qui n’a marqué que 2 points sur les 20 premiers disputés sur l’engagement du Suédois (3 jeux blancs). S’il a pu garder la tête hors de l’eau, le Bâlois le doit à l’agilité de sa main, symbolisée par plusieurs amortis aussi déroutants que décisifs.
Passé l’effet de surprise, Federer a dû hausser son niveau pour faire face à la lourde frappe de son puissant adversaire. D’une solidité à toute épreuve en coup droit, dans le tie-break surtout (7/2), le Bâlois a peu à peu pris l’ascendant dans un match qui l’avait vu jusque-là courber l’échine sur la majorité des échanges longs.
Nadal expéditif
Federer s’est offert s’une 16e victoire en 17 confrontations contre Söderling et un 24e duel contre Rafael Nadal. L’Espagnol a une fois de plus connu une journée tranquille sur cette terre qu’il affectionne tant. Opposé pour la première fois sur le circuit ATP à Michael Llodra, le No 1 mondial s’est littéralement promené, s’imposant 6-2 6-2 en 1 h 15.
Sans concéder la moindre balle de break et remportant 61% des points disputés (69/44), le gaucher a cueilli son 36e succès de rang sur ocre, dont 11 cette saison après ses victoires à Monte-Carlo et à Barcelone. Une chose est sûre, il faudra un Federer en état de grâce pour venir à bout du Majorquin, dont le lift gicle encore plus qu’ailleurs en raison de l’altitude.
Toujours largement mené au bilan des confrontations directes (15-8), le Bâlois reste sur une défaite mortifiante face à Nadal, en demi-finale du Masters 1000 de Miami au début du printemps (6-3 6-2). Battu l’an dernier en finale à Madrid par son successeur sur le trône de l’ATP, Federer pourra peut-être puiser dans ses souvenirs afin de réussir l’exploit. Il avait en effet dompté le taureau lors de la finale dans la capitale espagnole en 2009. Un triomphe qui avait posé les jalons de son unique sacre à Roland-Garros quelques semaines plus tard…

[Norton]

boxe

Marvin Hagler le «Merveilleux»


Image © Lionel Flusin


Le légendaire boxeur américain est de passage à Genève. Souriant et détendu, il se confie au «Matin».
Laurent Donzel - le 06 May 2011, 22h15
Le Matin


Champion du monde
Genève
«Mon meilleur souvenir durant ma carrière de boxeur? Le jour où j'ai arrêté!» Marvin Hagler éclate de rire. «Non, sérieusement, le fait d'avoir atteint mes objectifs en boxe et d'avoir arrêté en bonne santé, c'est ce que j'ai fait de mieux.» Surnommé «Marvelous Marvin Hagler» (le merveilleux, l'extraordinaire), le natif du New Jersey est une légende. Sans doute le meilleur poids moyen de l'histoire.
Avec une formidable puissance, une fantastique technique et une agressivité notoire, le gaucher en or a régné sans partage sur le titre mondial unifié (IBC/WBC/WBA) de 1980 à 1987. Il ne connaît la défaite que face à Sugar Ray Leonard dans un combat fantastique, avec une décision arbitrale controversée par beaucoup. Très déçu, il arrête peu après la compétition. Et son refus du verdict est toujours là: «Ils peuvent m'avoir retiré le titre, mais pas le sentiment que j'ai gagné du coeur , dit-il en posant sa main sur sa poitrine. Et Leonard le sait aussi au fond de lui que j'ai gagné.»

Gant en or au cou
Training élégant et gant de boxe d'or autour du cou il sourit, détendu, et répond aux dernières questions de la télévision dans le salon d'un bel hôtel genevois. Il commande un thé chaud. De sa voix grave et un peu éraillée, il lance un aimable «merci beaucoup» à la serveuse. Avant de plaisanter en italien, car l'Américain est aussi Milanais depuis plusieurs années.
Apaisé, le champion a l'habitude des médias et des caméras. Son combat aujourd'hui, c'est d'être acteur. «J'aime tourner dans des films. C'est mon nouveau défi. Le jeu d'acteur, ce n'est pas la réalité. Mais si je peux mettre dans le cinéma les ingrédients que j'avais dans ma boxe, je pense que je connaîtrai le succès.»
Les ingrédients de sa boxe? La passion et une méthode d'entraînement, totalement spartiate dans des quartiers et immeubles vides. Elle fut fameuse à l'époque. «C'était comme se mettre soi-même en prison: sans femmes, ni discothèque, sans distraction aucune, coucher tôt et lever tôt. J'ai appris ça d'un autre champion Rocky Marciano. Les gens osent parfois croire que c'est facile, mais le chemin est long et rude. Il faut se préparer physiquement et aussi mentalement.»
Et, surtout, il faut avoir l'amour de ce sport. «Love» carrément, comme il le dit. «La première fois que j'ai enfilé des gants, j'ai ressenti de la passion, se souvient-il. Au début, tu essaies d'imiter des modèles, comme Muhammad Ali. Jusqu'à ce que tu saches qui tu es. C'est vraiment important d'apprendre à être soi-même. Et également de penser par soi-même.» Se rapprocher de soi-même, et trouver également son style. «Mon style? Je le définirais entre le pitt-bull et le doberman», rigole-t-il. Une présence sur le ring donnant des combats qui font partie de l'histoire de la boxe. Sa rencontre le 15 avril 1985 face à Thomas Hearns à Las Vegas est surnommée «The War» (la guerre). Un match d'une intensité exceptionnelle où les deux hommes se sont livrés sur un rythme de fou.
Huit minutes sont suffisantes à «Marvellous» pour mettre k.-o. son adversaire. Thomas Hearns a la main cassée: «C'est vrai que j'ai le crâne dur», sourit Marvin Hagler. «Mais je reconnais que j'ai toujours des frissons quand je vois des images de ce match.» Pour «The War», les cachets se sont montés à plus de 5 millions de dollars par combattant. «The Marvelous» est au milieu des années 1980 le sportif le mieux payé de la planète. «Mais avec les années, on voit que l'argent n'est pas essentiel. La santé reste primordiale», constate le quinquagénaire. Aujourd'hui, le champion s'investit beaucoup pour aider les enfants et les jeunes. Lui qui connut une enfance difficile s'estime chanceux. Il veut donner «quelque chose en retour aux enfants».
«Pour moi les deux choses principales sont le sport et l'éducation, explique l'Américain. Dans la «Fondation pour le sport des enfants», nous sommes 46 athlètes volontaires, dont Boris Becker, Edwin Moses, Michael Johnson, qui voyageons dans le monde. Nous nous rendons en Afrique du Sud. Les enfants sont formidables: ils apprennent avec plaisir et développent des jeux incroyables.»
Père de plusieurs enfants, il partage sa vie entre les Etats-Unis et Milan, où il vit avec sa femme italienne. «J'aime ce pays, parce que je trouve que les Italiens ont un grand coeur. Mais c'est un autre challenge que de comprendre leur culture. Parler leur langue, c'est aussi un défi!» ( Il rit en agitant les mains «à l'italienne» .)
Le Panthéon des sports et arts martiaux organise ce soir un dîner de gala avec Marvin Hagler à l'Hôtel du Rhône, à Genève..
Rens: www.championspantheon.com