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Géraldine Fasnacht : «Être avec les mecs m’a fait évoluer»


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Rare femme à s’être imposée dans ce milieu, Géraldine Fasnacht explique que cela s’est fait tout naturellement.
Gaëlle Cajeux - le 18 mai 2011, 22h47
Le Matin


L’expédition d’une vie. La concrétisation d’un rêve. Seuls dans le massif de l’Holtanna en Terre de la Reine Maud (Antarctique), au cœur de l’été austral, où le soleil ne se couche jamais et le thermomètre taquine volontiers les –30 degrés, quatre aventuriers tentent et réussissent le premier saut en base-jump sur le continent antarctique. Un film, à découvrir prochainement sur la TSR*, nous entraîne sur la calotte glaciaire, dans les coulisses de l’exploit réalisé par cette équipe franco-suisse. Composée de trois hommes, Sébastien Collomb-Gros, Manu Pellissier et Sam Beaugey. Et d’une femme, pionnière. Géraldine Fasnacht.
«Les mecs se foutent à chaque fois de moi sur ce passage, alors je me fais violence. Faut le faire pour que ça passe, la peur», glisse la Vaudoise en franchissant un vide abyssal. Seule femme parmi les hommes. La belle, spécialiste de base-jump et qui figure parmi les meilleures snowboardeuse freeride du monde, ne s’en plaint pas. Elle a choisi sa vie ainsi. «C’est venu naturellement depuis petite. C’est clair que je préférais faire du skate et du BMX et construire des cabanes avec les garçons que jouer à la poupée et à l’élastique. Je ne me suis jamais dit: «Je ne peux pas y aller parce qu’il n’y a que des mecs.» Pour moi c’était normal. Ensuite j’adorais le snowboard, alors forcément j’étais toujours dans un milieu d’hommes, parce qu’on n’a jamais été nombreuses à en faire. Et dans le base-jump encore moins!»
Se donner à fond pour ne pas être «Un boulet»
Seule parmi les hommes. Cette sportive de l’extrême en souligne l’avantage. «Cela m’a énormément fait évoluer dans mes sports. Quand on va rider avec des mecs, on n’a jamais envie d’être le boulet, donc on se donne à fond. Et le niveau augmente supervite. En base-jump, pareil. J’ai commencé entourée de garçons et du coup ça m’a obligée à toujours faire mieux pour être au niveau. Donc c’est un grand plaisir de pouvoir côtoyer des gens qui nous poussent vers le haut. Et quand je regarde derrière moi, je vois que le fait d’avoir toujours été à fond est ce qui m’a permis d’évoluer vite et bien. Et de m’épanouir dans ce que j’aime.»
Aujourd’hui, Géraldine Fasnacht se réjouit de pouvoir également conjuguer sa passion au féminin. «Des filles commencent à pratiquer ces sports et ça me fait plaisir de pouvoir partager ça avec elles. En snow, c’est déjà le cas depuis un petit moment. C’était plus facile de trouver des copines pour aller rider, tandis qu’en base-jump c’était tellement rare.» Pourtant l’été dernier, sans s’être donné le mot, elles se sont retrouvées à quatre au sommet d’un spot. «Maintenant ça évolue, il commence à y avoir des filles qui ont du niveau.» Reste que sa polyvalence – elle est capable de grimper, d’effectuer des sauts engagés, de voler en wingsuit, d’évoluer en haute montagne, d’y faire des descentes en rappel – en fait toujours une exception. Seule avec les hommes.
Que dix jours de mauvais
De quoi s’attirer d’autant plus de respect de la part de la gent masculine ou, au contraire, de chatouiller certains ego? «Ça dépend les mecs. Certains ne sont pas forcément contents. Une fois, avant une expé, on m’a dit: «Tu sauras que ce n’est pas parce que tu es blonde aux yeux bleus que tu ne porteras pas les sacs et que tu ne feras pas la trace comme tout le monde.» Du coup je me suis entraînée à bloc et, finalement, j’étais loin d’être la dernière. Mais la plupart trouvent ça cool. Et nous vivons surtout beaucoup de bons moments et de partage.»
A l’instar de cette expédition au pôle Sud. «Nous étions libres tous les quatre en même temps, prêts à partir pendant deux mois au bout du monde. En plus la mère Nature était avec nous. Nous n’avons eu que dix jours de mauvais, c’est tellement improbable en Antarctique! Nous avons vraiment eu l’impression que c’était le moment d’y aller.»

* «Holtanna, l’Aventure antarctique», dimanche 29 mai à 11 h 10 sur TSR1

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VOILE

Stève Ravussin pilote d’essai


Image © Jean-Guy Python


Grand ordonnateur, logisticien, chef d’orchestre, directeur de chantier et pilote d’essai: le marin vaudois met les bouchées doubles au large de Lorient pour finaliser sa série de trimarans MOD 70.
Jean-Guy Python - le 18 mai 2011, 20h28
Le Matin


MULTI ONE DESIGN 70
LORIENT (F)
«Bordez-moi cette grand-voile! Elle est où cette marque d’entrée du port?» Stève Ravussin crie ses ordres dans le vent. Il s’extrait du poste de barre, se lève par-dessus le cockpit pour mieux voir et corrige le cap de son multi. Le marin d’Aclens est aux anges. Aux commandes de son trimaran bleu et blanc, il embouque le chenal d’entrée de Lorient à plus de 23 nœuds, pied au plancher. Le multi file sur une coque et se fraie un passage à travers la nuée de petits voiliers sortis profiter des airs thermiques de cette fin de journée entre l’île de Groix et Larmor-Plage. «C’est le seul moment où le vent est monté, c’était donc important d’accélérer. Comme le chenal est très long et qu’on arrive du large, on peut se permettre une belle pointe de vitesse. Ça ne m’a posé aucun problème. D’ailleurs à la barre, on est sur une tour de contrôle, donc on voit bien tout ce qui se passe», explique Ravussin, comme pour s’excuser d’avoir un peu effrayé la multitude de navigateurs bretons qui cherchaient une passe vers le large.
Rien au hasard
Il faut dire que le navigateur vaudois ne laisse rien au hasard et multiplie actuellement les sorties en équipage. Il s’agit pour lui de régler parfaitement tous les paramètres de son «Race-for- Water», de mettre en place de manière définitive toutes les astuces technologiques, de façon à pouvoir calquer tous les autres multis à venir sur son MOD 70 numéro 1. A travers cette monotypie qu’il a imaginée et créée, sa mission consiste à être en quelque sorte le pilote d’essai de la série. Et ce boulot, il le fait avec la précision du mécanicien qu’il fut chez Bobst dans ses jeunes années. «Je suis très content. Ce bateau est vraiment réussi et abouti. Chaque jour un peu plus. Il est important à ce stade d’affiner chaque petite bricole pour que la deuxième unité MOD et les suivantes soient immédiatement bien conçues pour perdre le moins d’énergie, de temps et d’argent», explique encore Stève Ravussin après une journée d’essais en navigation au large de l’île de Groix. La garde-robe entière y a passé: multipliant les changements de voile et les prises de ris, le marin vaudois a ainsi testé toutes les allures. A 17 nœuds de moyenne, la journée se révèle très gratifiante pour les navigateurs embarqués. Et Ravussin ne cache pas sa satisfaction. «Aujourd’hui, on a vécu toute l’adrénaline du multicoque. Ces trimarans sont extrêmement rapides. La navigation du jour me tient complètement éveillé sur mon projet. Sur ces engins, il n’y a pas besoin de conditions extrêmes pour aller vite, ni de beaucoup de vent pour se faire plaisir. C’est juste fantastique de pouvoir monter très rapidement à 35 ou 40 nœuds, c’est un peu comme aller à 300 à l’heure sur un circuit de moto!»
À ARMES éGALES
Le MOD 70 est un trimaran de 21,20 m de longueur pour 16,80 m de largeur avec un mât de 29 m. La première unité de cette monotypie est le «Race-for-Water» de Stève Ravussin. Il navigue actuellement au large de Lorient. Trois autres bateaux vont sortir de chantier entre fin juin et octobre. Il s’agit dans l’ordre de «Veolia» de Roland Jourdain, de «Foncia» de Michel Desjoyeaux et de «Gitana» de Sébastien Josse. De plus, trois nouveaux teams internationaux sont intéressés par la série. Dont les Marocains de «Morocco-United», vraisemblablement skippé par un Français. La première course officielle des MOD 70 sera lancée le 4 juillet 2012 sur un parcours New York - Brest.
Six multicoques participeront alors à l’aventure. En attendant, le 14 août prochain, Ravussin et Jourdain prendront le départ de la fameuse course du Fastnet en mer celtique.

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Le dernier hommage à Wouter Weylandt


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Peu après 8 heures, une foule a commencé à se rassembler sur la place St-Pierre de Gand. De nombreux supporters de cyclisme étaient venus rendre un dernier hommage au coureur cycliste gantois Wouter Weylandt, décédé accidentellement après une chute dans la descente du Passo del Bocco lors de la 3e étape du Tour d'Italie. Les funérailles débuteront à 11 heures.

Cercueil porté par ses coéquipiers
Les équipiers du défunt au sein de l'équipe Leopard-Trek ont porté le cercueil à l'intérieur de l'église Saint-Pierre où se déroulera la cérémonie. Les personnes présentes ont aussi reçu un petit livret contenant des photos de Wouter Weylandt et des textes écrits notamment par sa compagne enceinte An-Sophie.

Plusieurs milliers de personnes attendues
Eddy Merckx est aussi venu s'incliner tout comme le bourgmestre de Gand Daniel Termont et le coach fédéral de cyclisme Carlo Bomans.
Plusieurs milliers de personnes sont attendues aux funérailles. Un écran géant a été placé sur la place Saint-Pierre afin de permettre de suivre la cérémonie qui se tiendra dans l'église.

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Le Barça présente son nouveau maillot


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Le FC Barcelone a présenté mardi son maillot pour la saison prochaine, toujours aux traditionnelles couleurs bleu et grenat, mais avec le nom du nouveau parraineur "Qatar Foundation" floqué sur le devant.

La mention du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), présente sur le maillot du Barça depuis 2006, se retrouvera cette fois dans le dos de la tunique "blaugrana", sous le numéro du joueur. Le club catalan a prolongé lundi d'un an son partenariat avec le Fonds, jusqu'en juin 2012.

Qatar Foundation, une association à but non lucratif qui promeut notamment l'éducation et la recherche, s'est engagé à payer au club 170 millions d'euros jusqu'en 2016 pour voir son nom apparaître sur la tunique barcelonaise.

Fondé en 1899, le Barça n'a jusqu'ici jamais eu de nom de parraineur commercial sur son maillot. (belga)






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18/05/11 11h47

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Blessée, Wickmayer quitte le Brussels Open en larmes


7S7 mise à jour Victime de maux de dos, Yanina Wickmayer a été contrainte à l'abandon en quarts de finale du Brussels Open contre Caroline Wozniacki, qui menait 2-0 dans le premier set. La joueuse belge a quitté le court en larmes.








Yanina Wickmayer (WTA 22/N.6) a abandonné jeudi en quarts de finale du WTA Brussels Open, le tournoi de tennis sur terre battue de Bruxelles doté de 618.000 dollars joué au Primerose, face à la numéro 1 mondiale Caroline Wozniacki. La Danoise menait 2-0 et 40-0 quand la Brabançonne flamande a renoncé blessée au dos.

4-0 dans les confrontations directes
La Danoise avait réussi à prendre le service de Wickmayer et menait 2-0. La numéro 2 belge a alors demandé un time-out médical. Elle s'est fait masser le bas du dos. Elle a repris le jeu avant de renoncer définitivement après 18 minutes. Wozniacki a désormais remporté les quatre duels qui l'ont opposé à Wickmayer.

Zvonareva-Peng en demi-finales
Vendredi en demi-finales, Wozniacki sera opposée à la gagnante du dernier quart de finale entre l'Italienne Francesca Schiavone (WTA 5/N.3) et la Japonaise Ayumi Morita (WTA 57). La Chinoise Shuai Peng (WTA 31) et la Russe Vera Zvonareva (WTA 3/N.2) se rencontreront dans l'autre demi-finale. (belga/mb)



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Pauvre chérie..........

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Cavendish l'emporte au sprint, et quitte le Giro


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Avant de faire ses bagages et quitter le Giro, qui aborde dès vendredi la haute montagne, le Britannique Mark Cavendish (HTC) a décroché jeudi à Ravenne au terme de la 12e étape son seconde succès depuis le départ.

A deux jours de fêter son 26e anniversaire, Cavendish s'est imposé devant les Italiens Davide Appollonio et Alessandro Petacchi. Déjà le plus rapide à l'arrivée de la 10e étape mardi à Teramo, le Britannique de l'île de Man a enlevé à Ravenne son 7e succès d'étape dans le Giro, son 25e dans les grands tours.

Cavendish, qui habite en Toscane (à Quarrata), avait depuis longtemps prévu de quitter la course après cette étape, étant donné qu'à partir de vendredi la route ne sera pour ainsi dire plus jamais plate. Vendredi, entre Spilimbergo et le Grossglöckner en Autriche, les coureurs commenceront par le volet le moins difficile bien que
l'ascension terminale s'étire sur 20,7 kilomètres. Le parcours passe d'abord par un col de première catégorie (Monte Croce Carnico), à la
frontière italo-autrichienne, puis par deux autres ascensions moins
cotées. La montée finale mène à l'altitude de 2137 mètres, plus haut que la banderole du GP de la Montagne (1908 m d'altitude) installée à
7,2 kilomètres de la ligne.

Le Giro n'est arrivé qu'une seule fois sur la montagne-symbole de l'Autriche, en 1971, année de la victoire de Pierfranco Vianelli (5e du classement final), le champion olympique italien de Mexico-1968.

Le Britannique Mark Cavendish (HTC) a remporté la 12e étape du Tour d'Italie cycliste, jeudi à Ravenne, où l'Espagnol Alberto Contador (Saxo Bank) a conservé le maillot rose de leader.

Au terme des 184 km de l'étape entre Castelfidardo et Ravenne sur un parcours entièrement plat, qui offrait la dernière chance aux sprinters avant l'entrée en montagne, le sprinter de l'Ile de Man a décroché son 2e succès partiel sur ce Giro, après celui acquis lors de la 10e étape. Les Italiens Davide Appollonio et Alessandro Petacchi ont pris respectivement les 2e et 3e places.

Quatre hommes, l'Italien Davide Ricci Bitti, le Polonais Michal Golas, le Néerlandais Stef Clement et l'Espagnol Miguel Minguez, ont bien tenté d'échapper à la vigilance des équipes de sprinters. Partis après 10 km de course, le quatuor n'a jamais compté plus de 4 minutes d'avance, se faisant rejoindre à 14 km de l'arrivée.

La formation HTC de Mark Cavendish se montrait la plus active dans la préparation du sprint, qui était perturbée par une chute sans gravité à un peu plus de 1.500 m de la ligne. La cassure en résultant laissait seulement quinze coureurs se disputer la victoire au sprint, Cavendish s'imposant avec une avance confortable.

Au classement général, Contador devance toujours de 59 secondes le Bélarusse Kanstantsin Sivtsov et de 1:21 l'Italien Vincenzo Nibali, avant d'aborder trois étape de montagne. Vendredi, le triptyque débutera par un parcours de 167 km entre Spilimbergo et l'arrivée jugée au sommet du Grossglökner en Autriche.

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Fernando Alonso prolonge jusqu'en 2016 avec Ferrari



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Le pilote de Formule 1 espagnol Fernando Alonso a prolongé son contrat avec Ferrari jusqu'à la fin de la saison 2016, a annoncé l'écurie italienne jeudi sur son site internet.

"C'est un grand plaisir d'avoir renouvelé notre accord avec un pilote qui a toujours démontré une mentalité de vainqueur même dans les circonstances les plus difficiles" a déclaré Luca di Montezemolo le patron de Ferrari.

"Fernando a toutes les qualités requises, aussi bien techniques que personnelles afin de jouer un rôle majeur dans l'histoire de Ferrari et j'espère qu'il va l'enrichir par de nouvelles victoires très prochainement."

Alonso, 29 ans, dispute sa 2e saison avec Ferrari.

"Je suis très content d'avoir trouvé cet accord", a précisé le double champion du monde 2005 et 2006. "Je me suis immédiatement senti à l'aise chez Ferrari et maintenant je m'y sens comme dans une 2e famille. J'ai une confiance totale dans les hommes et femmes qui travaillent à Maranello et dans ceux qui les dirigent: il est dès lors naturel pour moi de décider de prolonger ma relation dans le long terme, avec une équipe dans laquelle je finirai sans doute un jour ma carrière en Formule 1."

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AUTOMOBILISME

Jusqu’en 2016, Alonso sera rouge


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Fernando Alonso s’est lié avec Ferrari pour quatre saisons supplémentaires.

En confirmant vouloir terminer sa carrière au sein de la Scuderia, l’Espagnol calme les rumeurs sur son départ.
Luc Domenjoz - le 19 mai 2011, 22h43
Le Matin


En formule 1, il ne faut guère plus qu’un début de saison moyen pour alimenter le moulin à rumeurs.
Cette saison, après quatre grands prix, Fernando Alonso n’est monté qu’une fois sur le podium, il y a deux semaines en Turquie. Il occupe la cinquième place du championnat seulement, concédant déjà 52 points à son leader, Sebastian Vettel.
«Je me sens vraiment bien»
Du coup, la presse transalpine se fait déjà l’écho de rumeurs voulant l’Espagnol fâché et sur le point de signer chez… Red Bull, aux côtés de Sebastian Vettel – malgré un contrat de trois ans avec Ferrari portant jusqu’à la fin 2012.
Désormais, c’est terminé. Mettant un terme à ces bruits, la Scuderia Ferrari a annoncé hier avoir prolongé le contrat du double champion du monde jusqu’en 2016, pour quatre saisons supplémentaires. «Je me sens vraiment bien chez Ferrari, c’est comme ma deuxième famille», a commenté Fernando Alonso hier.
Luca Di Montezemolo, au moment d’annoncer la nouvelle, en a profité pour souligner la valeur de son pilote: «C’est un vrai plaisir de renouveler notre contrat avec un pilote qui démontre en permanence sa mentalité de gagneur, même dans les circonstances les plus difficiles, plaide l’Italien. Fernando possède toutes les qualités, tant humaines et techniques, pour jouer un rôle crucial dans l’histoire de Ferrari.»
Si Fernando Alonso respecte ce nouveau contrat jusqu’à son terme, il aura alors piloté sept ans chez Ferrari. Soit encore loin de Michael Schumacher, qui y est resté non moins de onze saisons.
Sérénité retrouvée
La présence de son champion désormais assurée sur le long terme, la Scuderia peut retrouver la sérénité et tenter de rattraper sa piètre entame du championnat 2011.
Rien n’est encore perdu, évidemment. L’an dernier, après une première victoire chanceuse, la Scuderia avait traversé un tunnel similaire avant un brutal renouveau, qui avait permis à l’Espagnol de remonter le classement jusqu’à prendre la tête du championnat, avant de le terminer à la deuxième place.
Du côté de Maranello, les centaines d’ingénieurs de la Scuderia, à les en croire, travaillent plus qu’ils ne l’ont jamais fait pour améliorer leur châssis «150° Italia». Il reste encore 15 (voir 16, lire ci-dessous) grands prix à disputer. Tout est donc encore possible.

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Cavendish gagne et se retire


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Et de deux pour le sprinter de l’équipe HTC. Après Teramo mardi, c’est à Ravenne qu’il s’est imposé hier.

Le Britannique s’impose au sprint. Avant d’abandonner, créant la polémique.
le 19 mai 2011, 22h49
LeMatin.ch & les agences



Mark Cavendish a salué le Giro à Ravenne par une seconde victoire d’étape avant l’entrée en haute montagne, synonyme d’abandon pour le Britannique de l’équipe HTC. «Je rentre à la maison pour récupérer avant le Tour de France», a-t-il lâché après son succès acquis devant les Italiens Davide Appollonio et Alessandro Petacchi.
Présent sur le plateau de la RAI, Eddy Merckx, la légende du cyclisme, a regretté ce choix: «C’est dommage. Cavendish est le meilleur sprinter du groupe, il a des qualités, il devrait essayer de faire quelques journées de plus.» Cavendish, qui est apparu alors un peu embarrassé, a souligné qu’il ne restait plus de réelle possibilité aux sprinters jusqu’à la fin du Giro, le 29 mai à Milan.
Au centre de la polémique après avoir été accusé par d’autres coureurs de s’être accroché à une voiture dans la montée de l’Etna dimanche dernier pour entrer dans les délais, Cavendish a gagné ensuite à deux reprises, mardi à Teramo et hier.
Comme d’habitude, son équipe, HTC, a contrôlé tout le final à Ravenne, troublé par une chute suivie d’un empilage de coureurs à 1500 mètres de la ligne. Lancé par l’Australien Mark Renshaw, qui devrait, lui aussi, quitter le Giro après cette étape, Cavendish a enlevé son 7e?succès dans le Giro, son 25e dans les grands tours (15 au Tour et 3 à la Vuelta). A deux jours de fêter son 26e anniversaire…
Petacchi, qui avait gagné en 2005 lors de la précédente arrivée du Giro à Ravenne, s’est placé dans la roue de Cav. Mais il n’a pu le remonter sur la ligne droite finale tracée au cœur de la ville d’Emilie-Romagne, à proximité de la basilique Sant’Apollinare Nuovo et de ses célèbres mosaïques.
Sous le soleil de la côte Adriatique, Alberto Contador, porteur du maillot rose depuis son coup de force de l’Etna, a passé une journée tranquille. Tout comme le reste du peloton malgré quelques chutes. Car le Giro s’est surtout préparé aux trois prochaines journées en haute montagne, sans doute décisives pour la course. Contador se présente au rendez-vous en position de force. Attentif à tous les détails – plusieurs de ses équipiers terminent régulièrement derrière le peloton afin de préserver leurs forces –, l’Espagnol affiche un sourire qui souligne sa confiance, renforcée par une météo favorable. La montée du Grossglöckner, où se conclut la 13e étape, doit convenir à celui qui est considéré par ses rivaux comme le meilleur grimpeur du peloton. Mais l’Espagnol, prudent, a pris soin de la reconnaître avant le Giro.



Cavendsich répond à Cipollini qui le trouve «trop gras»
Mark Cavendish (à g.) a répondu sur le terrain à l’ex-légende du sprint italien Mario Cipollini (à dr.) qui le trouvait «trop gras». Cavendish a ensuite enfoncé le clou en s’adressant aux journalistes: «Est-ce mieux d’être maigre et d’arriver deuxième? Je cours le Giro, le Tour et la Vuelta, puis le Championnat du monde.
Je suis présent dès le début de saison et aux classiques.
Je ne suis pas Superman, je ne peux pas être parfait toute la saison», a ajouté le Britannique.
«Je ne peux que démontrer qu’il se trompe en gagnant au Giro et au Tour», a conclu Cavendish avant de s’en tirer par une pirouette à une question sur un match utopique entre lui et Cipollini, lequel détient le record de victoires d’étapes dans le Giro (42). «Je ne sais pas qui gagnerait», a-t-il répondu. «Nous ne sommes pas de la même génération. Je l’ai rencontré une fois en Californie. Je sais qu’il a été l’un des plus grands sprinters de l’histoire.»
Le Britannique compte 7 succès d’étape dans le Giro (15 au Tour, 3 à la Vuelta) alors qu’il n’a pas encore fêté son 26e anniversaire.

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boxe

Leonard révèle avoir été agressé sexuellement à 15 ans


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Le légendaire champion révèle dans un livre son passé douloureux. Il avait été agressé sexuellement par son entraîneur.
le 19 mai 2011, 21h10
LeMatin.ch & les agences



L’Américain Sugar Ray Leonard, qui est à 55 ans une des légendes de la boxe, dévoile dans un livre à paraître en juin qu’il a été victime d’agressions sexuelles de la part d’un ancien entraîneur de l’équipe américaine olympique alors qu’il était adolescent et jeune homme.
Leonard, qui ne cite pas le nom de l’entraîneur aujourd’hui décédé, indique que la première agression a eu lieu en 1971 alors qu’il avait 15 ans. Une autre agression par la même personne s’est produite quelques années plus tard dans une voiture sur un parking. «Il me couvrait de louanges», écrit Ray Sugar Leonard dans des extraits de cette autobiographie publiés dans des médias américains. «A un moment donné, il a baissé la fermeture éclair de mon pantalon, il a glissé sa main et il a déposé sa bouche sur mes parties génitales. J’ai ouvert rapidement la porte pour me sauver.»
«Cela m’a hanté toute ma vie, écrit-il. L’année dernière, j’ai vu l’acteur Todd Bridges parler de son passé dans le show d’Oprah Winfrey et révéler avoir été abusé sexuellement. C’est là que j’ai réalisé que je ne serai pas libre tant que je ne dirai pas toute la vérité, même si ça fait mal.»
Leonard y parle également de son enfance dans un contexte de violence domestique, de sa paternité à 17?ans et de problèmes de drogue et d’alcool. Médaillé d’or olympique aux JO de Montréal en 1976, Leonard a ensuite effectué une carrière remarquable chez les professionnels avec cinq titres mondiaux dans cinq catégories de poids, devenant le premier boxeur à amasser 100 millions de dollars de primes de combats.