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Tennis

Roland-Garros: Djokovic se balade


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La balade de Novak Djokovic a duré seulement 1h32.

Novak Djokovic pour son entrée en lice à Roland-Garros, a écrasé 6-2 6-1 6-3 le Néerlandais Thiemo de Bakker. Demi-finaliste l’an passé, Tomas Berdych (no 6) a en revanche été sorti dès le 1er tour.
le 24 mai 2011, 06h29
LeMatin.ch & les agences


Novak Djokovic (no 2) a déroulé pour son entrée en lice à Roland-Garros, écrasant 6-2 6-1 6-3 le Néerlandais Thiemo de Bakker (ATP 71). Demi-finaliste l’an passé, Tomas Berdych (no 6) a en revanche été sorti dès le 1er tour, battu 9-7 au cinquième set par le qualifié français Stéphane Robert (ATP 140) après avoir manqué une balle de match.
La balade de Novak Djokovic a duré seulement 1h32 sur le court Philippe-Chatrier. Invaincu désormais en 38 matches en 2011 (40 succès d’affilée au total en tenant compte de la finale de la Coupe Davis 2010), Djokovic s’est ménagé 16 balles de break - 8 converties - et a dû en effacer une seule.
Toujours en contrôle
«J’étais très prudent, parce que (Thiemo) De Bakker a de la qualité, un bon service, joue bien sur terre battue. J’ai été très agressif, j’ai saisi chaque opportunité pour avancer dans le court. J’ai toujours été en contrôle», a commenté Nole, dont le 2e tour face à Victor Hanescu (ATP 60) devrait également être une formalité.
Les choses sérieuses devraient démarrer en 16e de finale pour Novak Djokovic. Appelé à défier le no 2 mondial à ce stade de la compétition, Juan Martin Del Potro (no 25) a livré une prestation solide pour son retour aux affaires. Le vainqueur de l’US Open 2009, qui avait renoncé à défier Rafael Nadal en 8e de finale à Madrid en raison d’une blessure à la hanche, s’est imposé 6-7 6-3 7-5 6-4 lundi face au géant (2m08) Ivo Karlovic (ATP 148). Il affrontera le Slovène Blaz Kavcic (ATP 82) au 2e tour.
Sacré Robert!
Stéphane Robert a créé une énorme sensation, la première de la quinzaine, sur le court no 2 de la Porte d’Auteuil. Le joueur de Montargis a remporté, alors qu’il est déjà âgé de 31 ans, son deuxième match seulement en Grand Chelem. Tomas Berdych a pourtant mené deux manches à rien, puis a fait la course en tête dans le set décisif où il s’offrait une balle de match à 5-4 à la relance. Le Tchèque manquait cependant le coche, et craquait à 7-7 sur son engagement.
«Là, je ne comprends plus ce qui se passe, le public est survolté (...) c’est incroyable», déclarait sur le court Robert, qui s’est imposé 3-6 3-6 6-2 6-2 9-7 en 3h23’. «J’ai tout fait, j’ai joué mon meilleur tennis, j’ai vendu très cher ma peau et au final, j’ai gagné», poursuivait le Français, dont le revers a fait des merveilles lundi.

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TENNIS

Roland-Garros: Federer passe facilement le 1er tour en trois sets


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Roger Federer n'a pas dû puiser dans ses réserves pour s'imposer.

Pour son entrée en lice aux Internationaux de France, Roger Federer s'est facilement imposé face à l'Espagnol Feliciano Lopez. Le Bâlois, qui a joué un bon tennis et n'a jamais été inquiété, a gagné 6-3, 6-4, 7-6.
le 23 mai 2011, 14h23
LeMatin.ch & les agences


Roger Federer (no 3) a franchi plus facilement que prévu le 1er tour de Roland-Garros. Opposé à Feliciano Lopez (ATP 41), le Bâlois s’est imposé 6-3 6-4 7-6 (7/3) en 1h59.
Les observateurs prédisaient pourtant un match piège à Federer, lui qui était passé à un point de la défaite contre l’Espagnol début mai à Madrid (7-6 6-7 7-6). Mais tout était plus simple sur le court Philippe Chatrier.
Même poussé au tie-break dans le troisième set, le no 3 mondial ne tremblait pas une seconde. A 5-3, Lopez commettait une double faute et Federer bouclait la partie dans la foulée en claquant un 12e ace. Le service a d’ailleurs été une des satisfactions du jour pour le Bâlois, qui n’a pas concédé la moindre balle de break au gaucher madrilène.
Sauf improbable scénario, le vainqueur de l’édition 2009 ne courra aucun risque au 2e tour. Il sera opposé à l’invité français Maxime Teixeira (ATP 181), qui dispute à 22 ans son premier tournoi sur le circuit ATP. Classé au 711e rang mondial il y a pile une année, le joueur de La Rochelle a bondi au classement grâce à ses performances sur le front des Challengers, avec notamment un titre à Saint Brieuc et une finale à Marrakech en mars. «Federer, ça va me faire bizarre de le voir ailleurs qu’à la télévision», avait-il lâché dimanche, après sa victoire en cinq sets au 1er tour contre son compatriote Vincent Millot.
Pendant que Federer connaissait une entame aisée, Roland-Garros 2011 vivait sa première surprise avec l’élimination sur le court no 2 de Tomas Berdych (no 6), demi-finaliste l’an dernier. Le Tchèque a été battu par le qualifié français Stéphane Robert (ATP 140), vainqueur 9-7 au 5e set.

Dans le match qui a précédécelui de Federer, le Serbe Novak Djokovic s'est facilement qalifié pour le 2e tour en battant le Hollandais Thiemo de Bakker 6-2, 6-1, 6-3.

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boxe

Dans la force de l'âge


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En battant Jean Pascal, Bernard Hopkins (à g.) est devenu champion du monde à plus de 46 ans. Cela ne serait pas possible pour un Suisse.

Bernard Hopkins est devenu à 46 ans et 126 jours le plus vieux champion du monde de la discipline. Les licenciés suisses n'auront pas leur revanche: la retraite leur est imposée à 35 ans.
Julien Caloz - le 23 mai 2011, 21h25
Le Matin


«J'avais promis à ma maman que je ne monterai plus sur un ring», s'est excusé l'Américain Bernard Hopkins samedi soir, après avoir relooké le Canadien Jean Pascal (28 ans) et illustré une nouvelle page du Grand Livre de la boxe: à 46 ans et 126 jours, l'«exécuteur» est devenu le plus vieux boxeur à remporter une ceinture mondiale.
La prouesse a été consommée au terme d'un rendez-vous heurté (victoire aux points sur décision unanime des juges) et devant une foule dense (17 560 spectateurs au Centre Bell). Elle distingue la vitalité d'un quadragénaire que le temps n'affecte pas dans son travail quotidien et dont les perspectives d'avenir sont conséquemment intactes. «Je vais boxer aussi longtemps que je suis affamé et que j'ai encore le feu sacré pour m'entraîner. Vous n'avez pas encore vu le meilleur Hopkins, car je garde le meilleur pour la fin», s'est engagé l'athlète de Philadelphie, après avoir commencé la soirée de samedi en faisant des pompes sur le ring.
Quel souvenir gardera Bernard Hopkins de son exploit? Plusieurs études ont alerté l'opinion publique sur l'exposition des boxeurs aux maladies d'Alzheimer et de Parkinson. Concrètement, les coups portés à la tête peuvent prétériter l'environnement neuronal et produire des lésions dégénératives, le plus souvent regroupées sous l'appellation «démence pugilistique».
Afin de limiter les effets secondaires de la pratique en Suisse, la Fédération accompagne ses membres professionnels vers une retraite anticipée. «Les licenciés doivent stopper leur carrière à 35 ans», rapporte le président de la Commission de boxe professionnelle suisse, Peter Stucki, lequel se garde bien de juger l'état de fraîcheur de Bernard Hopkins. «Ses capacités sont peut-être intactes, mais ce n'est pas le problème. On constate qu'il y a des milliers de boxeurs qui développent l'alzheimer ou le parkison à 60 ans, voire plus jeunes. Nous devons réagir et adapter notre règlement en conséquence, afin de limiter l'exposition des athlètes aux troubles une fois leur carrière achevée.»
L'an passé, un boxeur helvétique de 38 ans a bien tenté d'entretenir son jeu de jambes sur les rings du pays, avant qu'un tribunal ne le renvoie définitivement au vestiaire. «Les juges se sont félicités de notre règlement», rappelle Peter Stucki.
Des exceptions?
Les règlements varient selon la nationalité des organisateurs. En Amérique du Nord, la boxe ne se limite pas à la jeunesse triomphante. «Pourquoi interdire à un athlète de monter sur le ring s'il est bien portant? s'interroge Mauro Martelli, cinq fois champion d'Europe et professionnel de 1984 à 1991. Interdire la pratique dès 35 ans est très bien, mais il faudrait des exceptions. Le problème, c'est que les dirigeants de la boxe helvétique sont des trouillards. Ils ne veulent pas prendre la moindre initiative, alors qu'il y a des gars qui sont toujours en état de boxer à 40 ou à 50 ans. Regardez Evander Holyfield: il a 48 ans, mais c'est un beau mec. Et puis, si un boxeur veut mourir de sa passion, pourquoi l'en empêcher?»
Averti du rapprochement établi par les spécialistes entre la discipline et l'exposition aux maladies d'Alzheimer et de Parkinson, Martelli esquive. «Ces affections ne résultent pas de l'enchaînement des coups mais sont relatives à des facteurs génétiques.»
Muhammad Ali est descendu du ring à 39 ans. Une année plus tard, les médecins lui ont annoncé qu'il était atteint de la maladie de Parkinson.

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AUTOMOBILISME

Simona De Silvestro: «Le public m’a sauvée»


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Simona De Silvestro avait détruit sa Dallara-Honda dans un accident à l’entraînement. Hospitalisée pour des brûlures aux mains, elle a tenu sa place en qualifications hier avec un véhicule de remplacement.

Les 500 Miles du centenaire tiennent leur héroïne: Simona De Silvestro, après un terrible accident. La Vaudoise parle de sa hantise du feu, mais aussi de ses espoirs.
Jean-Claude Schertenleib - le 23 mai 2011, 21h45
Le Matin


500 miles d’Indianapolis Etats-Unis
Simona, êtes-vous consciente d’être devenue une héroïne, à cause de votre accident?
La réaction du public m’a sauvée. Quand je me suis qualifiée, samedi, tout le monde criait, c’était très fort, émouvant.
Que se passe-t-il dans votre tête au moment où la suspension arrière de votre voiture se brise, jeudi dernier?
Les courses sur les circuits ovales sont très particulières, parce que le pilote n’est en fait que le passager de sa monoplace. Au moindre problème, il ne peut pas réagir. Ce fut le cas.
Le choc?
Le premier impact, c’est encore supportable. Mais…
Mais?
Après, tout va très vite, les premières flammes, je sais à ce moment-là que tout mon corps est arrosé de carburant, le feu se développe. C’est très désagréable. Là, je me suis dit: «Non, pas le feu une nouvelle fois ( ndlr: la Vaudoise avait déjà été prisonnière de sa voiture en flammes, l’an dernier) .»
Continuer, est-ce bien raisonnable?
Jeudi après l’accident, et vendredi, je me suis sérieusement posé la question. Tout cela en vaut-il vraiment la peine? Mais rapidement, j’ai voulu essayer.
Et quand vous retrouvez votre place dans votre bolide?
Il y a d’abord la fierté d’avoir pu reprendre le dessus. Bien sûr, je ne me sens pas encore confortable à 100%. Quand j’arrive dans ce fameux virage No 3, des images reviennent. Mais je dois vivre avec.
La peur?
Je ne dirais pas la peur. Mais la hantise du feu, oui. J’ai l’impression d’être un peu plus nerveuse quand je suis hors de ma voiture. Mais au volant, ça va.
Vous travaillez, comme Thomas Lüthi l’année de son titre mondial, avec Marlies Bernhard, une préparatrice mentale. Quel est son rôle?
Essentiel. On s’est parlé directement après l’accident. C’est très important d’avoir quelqu’un à qui se confier, d’avoir d’autres perspectives.
Vos proches, votre équipe?
Ils m’ont laissé le choix. Personne n’aurait trouvé quelque chose à dire si j’avais renoncé. J’ai relevé le défi, même si je savais qu’il était de taille.
Parce que vous n’avez eu finalement qu’une heure d’essais avant la loterie des qualifications?
Oui, une heure pour m’habituer à une nouvelle voiture, m’habituer aux réglages très particuliers qui sont nécessaires en qualifications, où l’on roule avec un aileron arrière réglé négativement, pour que la retenue aérodynamique soit la moins importante. C’est la condition absolue pour atteindre les vitesses les plus élevées.
Et là, aux qualifications, le ciel s’est souvenu de vous, c’est ça?
Samedi, on attribuait les 24 premières places sur la grille de départ. A ma première tentative, je n’y étais pas. J’ai passé le cap de justesse à ma seconde tentative, mais je me suis retrouvée ensuite en ballottage.
Il a fallu, donc, reprendre la piste. Pour aller encore plus vite?
D’abord, je me suis dit: «Oh, non, pas encore une fois.» Puis, quand j’étais prête dans mon cockpit, j’ai regardé l’ingénieur qui s’occupe de ma voiture et je lui ai lancé: «On va le faire.» Cela a suffi, puisque la pluie est venue juste après: j’étais 24e.
Mais il restait encore une étape?
Oui, dimanche, ceux qui n’étaient pas qualifiés la veille, avaient une seconde chance. Il restait neuf places libres pour la course, mais si dix pilotes faisaient mieux que mon temps de samedi, je devais y retourner. C’est la règle. Mais là aussi, le ciel était avec moi, puisqu’il a plu à deux reprises. Du coup, j’étais un peu plus tranquille.
Cela fait quoi d’être une miraculée?
Cela donne beaucoup de travail, parce que tous les médias veulent quelque chose de moi. Mais comme je l’ai dit auparavant, ce soutien, le fait que le public soit totalement derrière moi, cela m’aide chaque jour.
La suite du programme?
Il y a, durant toute la semaine, diverses activités au circuit. Vendredi, nous aurons encore une heure d’essais libres et dimanche, ce sera la course. Je me réjouis.

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Contador remporte le contre-la-montre et conforte son maillot rose


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Alberto Contador

L’Espagnol Alberto Contador (Saxo Bank) a remporté mardi la 16e étape du Tour d’Italie cycliste, un contre-la-montre en côte de 12,7 kilomètres couru de Belluno à Nevegal, et a conforté son maillot rose de leader.
le 24 mai 2011, 17h29
LeMatin.ch & les agences



Contador a repoussé à 34 secondes l’Italien Vincenzo Nibali sur les pentes de Nevegal, une station d’altitude perchée au-dessus de Belluno.
L’Italien Michele Scarponi a pris la troisième place de l’étape, à 38 secondes de Contador, devant le grimpeur vénézuélien Jose Rujano, quatrième.
Le Français John Gadret, qui a cédé 2 min 27 sec à Contador, a préservé sa quatrième place du classement général.
Contador, âgé de 28 ans, a enlevé son deuxième succès d’étape depuis le départ du Giro après sa victoire dans la 9e étape à l’Etna.
Pointé à 13 secondes de Nibali au chronométrage intermédiaire (Km 5,3), situé au pied de la montée finale (7,3 km à 8,2 % de pente moyenne), Contador a pris le dessus sur ses rivaux dans l’ascension.
Au classement général, le Madrilène précède désormais Scarponi de 4 min 58 sec et Nibali de 5 min 45 sec, à cinq jours de l’arrivée à Milan.
Mercredi, la 17e étape relie Feltre à Tirano, tout près de la frontière suisse (nord), par un parcours de 230 kilomètres qui franchit le Passo del Tonale à 63 kilomètres de l’arrivée.

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TENNIS

Roland-Garros: Isner fait suer Nadal qui s'en sort en 5 sets


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Rafael Nadal a dû sortir le grand jeu pour s'en sortir.

Tenant du titre, Rafael Nadal a plié mais n'a pas cédé face aux services canons du géant Américain John Isner. L'Espagnol s'est finalement imposé en 5 sets (6-4 6-7 6-7 6-2 6-4) après un match âprement disputé.
le 24 mai 2011, 16h53
LeMatin.ch & les agences


L’Espagnol Rafael Nadal, quintuple vainqueur de Roland-Garros, a frisé la correctionnelle en abandonnant deux sets à l’Américain John Isner mardi au 1er tour du tournoi parisien, avant de se ressaisir pour s’imposer 6-4, 6-7 (2/7), 6-7 (2/7), 6-2, 6-4 en 4 h 01 min.
Le N.1 mondial, qui ambitionne d’égaler le record du Suédois Bjorn Borg, avec six victoires à Roland-Garros, n’avait encore jamais concédé le moindre set au 1er tour à Paris. L’an passé, il n’avait pas perdu la moindre manche de toute la quinzaine, avant de remporter son cinquième titre. Tout juste avait-il été poussé à disputer trois tie-breaks.
L’Espagnol n’a subi qu’une seule défaite dans sa carrière à Roland-Garros (pour 38 victoires): en 2009 face au Suédois Robin Söderling en 8e de finale. Il n’avait, avant de rencontrer Isner, perdu que dix sets à Roland-Garros. Le dernier joueur à lui avoir pris un set au 1er tour d’un tournoi du Grand Chelem était l’Australien Alun Jones, à l’US Open 2007. Nadal n’avait concédé jusque-là que quatre sets au 1er tour d’un Grand Chelem.
John Isner, une tour de 2,06 m dotée d’un immense service mais pas maladroit dans le jeu, est passé tout près de marquer une nouvelle fois l’histoire, comme il l’avait déjà fait à Wimbledon en 2010.
Il avait alors remporté face au Français Nicolas Mahut le match "sans fin", conclu 70-68 au cinquième set, après 11 h 05 min de bagarre et 183 jeux disputés sur trois jours. Nadal savait devoir se méfier de l’Américain, 39e mondial, contre qui il avait déjà éprouvé des difficultés l’an passé à Madrid, sur terre battue, et à Indian Wells, sur dur.
Mais il a eu toutes les peines du monde à imposer son jeu, jouant souvent trop court et commettant des erreurs étonnantes en coup droit. Il a aussi été étonnamment fébrile dans les moments décisifs, manquant 10 balles de break et passant à côté des deux tie-breaks.
C’est son admirable "grinta", son refus viscéral de la défaite qui a une nouvelle fois sauvé l’Espagnol, le poussant à la rébellion après la perte du troisième set. La balle a alors mieux giclé sur son coup droit, il a réussi quelques passings importants et s’est montré plus agressif.
Ce match ne va pas manquer d’appeler de multiples commentaires sur son état de forme. Nadal est loin d’être aussi souverain qu’en 2010 lorsqu’il avait réussi le Grand Chelem sur terre battue, avec ses victoires à Monte-Carlo, Madrid, Rome, puis Roland-Garros, ce que personne n’avait jamais fait avant lui.
Il semblait cette année parti pour réussir le même exploit quand il a remporté son septième titre à Monte-Carlo. Mais le Serbe Novak Djokovic s’est ensuite interposé, le dominant successivement en finale à Madrid et Rome, sur terre battue, après l’avoir déjà battu à Indian Wells et Miami.

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Usain Bolt va faire son grand retour ce jeudi à Rome


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Après plus de huit mois d'absence des compétitions, le Jamaïquain Usain Bolt, triple champion olympique et mondial de sprint, a retrouvé la scène, lors d'une conférence de presse mardi à Rome, à deux jours de sa rentrée sur 100 mètres.

"Je n'ai pas d'attente particulière. Mais je me sens en forme, je me suis beaucoup entraîné et bien préparé", a indiqué Bolt.

D'un calme olympien face à la cohue des photographes, Bolt a dévoilé un nouveau "look": cheveux plus courts, allégé de deux kilos et demi et les biceps imposants.

"Je ne travaille pas pour un autre record du monde. Je me concentre sur les grands rendez-vous et le prochain ce sont les Mondiaux de Daegu", a souligné le recordman du monde des 100, 200 et relais 4x100 m.

Concernant ses problèmes dorsaux, qui l'avaient conduit l'an dernier à abréger sa saison, au soir de sa défaite face à l'Américain Tyson Gay sur 100 mètres le 6 août à Stockholm, Bolt a précisé que "tout était sous contrôle" et qu'il n'avait pas connu d'alerte cet hiver.

Contre Powell et Lemaitre
Pour sa première présence dans la capitale italienne, Bolt affrontera jeudi soir, dans le cadre de la troisième étape de la Diamond League, son compatriote Asafa Powell et le Français Christophe Lemaitre.

Beau seigneur, Bolt a même donné un conseil au Français: "Il a un gros potentiel et il doit surtout rester concentré sur lui-même, ne pas vouloir copier un tel ou un tel. C'est le meilleur moyen de commettre des erreurs".

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Un coéquipier de Weylandt frôle la mort


Stefan Denifl, le coéquipier de Wouter Weylandt, a échappé de peu à la mort lors de la cinquième étape du Tour de Californie.
Stefan Denifl a frôlé la mort. Le coureur autrichien, lors d'une attaque avec Oscar Freire lors de la cinquième étape du Tour de Californie, est tombé au sol et une voiture a failli l'écraser. Stefan Denifl est un coéquipier de Wouter Weylandt, décédé le 9 mai dernier lors du Giro.

"Un ange gardien veille sur moi"
"J'ai eu une crevaison alors que j'étais aux côtés du triple champion du monde. Soudain, j'ai touché une voiture et j'ai heurté le sol. Tout s'est déroulé en une fraction de secondes. Mon vélo est bon pour la ferraille. Mais heureusement, j'ai eu de la chance. Un ange gardien veille sur moi", a déclaré Stefan Denifl, qui a tenu à remercier tous ceux qui l'ont soutenu. (chds/hollywood)

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Gilbert veut briller durant la première semaine du Tour


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Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto) a présenté ses ambitions pour l'été à venir, mardi à Gand, en prélude au Tour de Belgique.
Durant le Tour de Belgique et le Ster Elektrotoer (du 15 au 19 juin), 'Phil' veut mettre sa condition physique en place en vue de la première semaine du Tour de France.

"Après mon magnifique printemps, les choses se sont un peu calmées," a déclaré Philippe Gilbert à l'hôtel des coureurs mardi. "Le vélo n'est, toutefois, resté qu'une semaine sur le côté. Puis j'ai recommencé à travailler ma condition. Mon prochain objectif, c'est la première semaine du Tour. Je veux y remporter une victoire d'étape."

"Mais avant tout je veux me montrer au Tour de mon propre pays, notamment lors de l'étape reine du samedi. Avec le Mur de Huy et Stockeu, je vais retrouver des ascensions que je connais bien. Elles n'ont aucun secret pour moi mais elles vont se présenter autrement qu'à la Flèche Wallonne et à Liège-Bastogne-Liège. Je ne participe pas uniquement à ce Tour de Belgique pour faire plaisir à mes supporters. Cette course est très importante pour notre équipe mais j'y vais avant tout pour construire ma condition pour le mois de juillet. Ensuite, il y aura le Ster Elektrotoer, mais pas le Tour de Suisse. Trop difficile et trop lourd avant le Tour."

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"Tyler Hamilton est un menteur"


Le Russe Viatcheslav Ekimov a rejeté les accusations de dopage lancées par Tyler Hamilton à l'encontre de Lance Armstrong, dont le Russe a été l'équipier au sein des formations US Postal et Discovery Channel.

"Il n'y a rien dans son histoire. Selon moi, c'est l'argent qui est sa principale motivation. Je ne comprends pas pourquoi il vient maintenant avec ses accusations. Pour moi, c'est un menteur. Je pense que certaines personnes en veulent à Lance", a déclaré Ekimov.

Ekimov a disputé six Tours de France aux côtés de Lance Armstrong, d'abord sous le maillot d'US Postal, ensuite de Discovery Channel.

Le Russe a mis un terme à sa carrière en 2007 et est devenu directeur sportif de Discovery Channel. Il a ensuite accompagné Johan Bruyneel chez Astana et RadioShack.