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Amende de 50.000 dollars pour Joakim Noah


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Le pivot français des Chicago Bulls Joakim Noah, devra payer une amende de 50.000 dollars pour avoir insulté un spectateur, dimanche lors du match N.3 de la finale de Conférence Est de NBA contre Miami, un écart de langage pour lequel il s'est excusé lundi.
"Je m'excuse", a déclaré Noah. "Le supporteur m'a dit quelque chose que je pensais irrespectueux et dans le feu de l'action j'ai dit quelque chose que je n'aurais pas dû dire. J'étais frustré et je ne voulais pas manquer de respect à quiconque".

Le joueur a ensuite rencontré lundi les dirigeants de la NBA qui ont décidé de lui infliger une amende de 50.000 dollars (environ 35.000 euros), a annoncé la NBA.

Des images de télévision montrent le Français faire une remarque, vraisemblablement homophobe, en s'asseyant sur le banc, cinq minutes après le début du match face au Heat perdu 96-85.

"Je ne voulais heurter les sentiments de personne, a ajouté Noah. "Tous ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas comme ça. Je suis quelqu'un ouvert d'esprit. J'ai dit une mauvaise chose et je vais en assumer les conséquences, comme un homme." (belga)





24/05/11 08h44

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Tennis

Rencontre improbable entre deux mondes


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Maxime Teixeira n'a vu Federer «qu'à la télé». Il l'affronte ce matin dans le grand barnum de Roland-Garros, où de nombreux smicards tentent d'exister.
Christian Despont - le 24 mai 2011, 23h56
Le Matin


L'adversaire de Roger Federer, ce matin à 11 heures, est un smicard au CV succinct, essentiellement connu de sa propre mère. Maxime Teixeira, 22 ans, émerge tout juste des tréfonds du classement ATP, où il gogeait à la millième place. Il doit son invitation à une cour assidue, quelques points braconnés dans la misère et l'ennui, féconde solitude, à Saint-Brieuc, à Quimper ou à Rimini.
Défier Federer, à ses yeux ébaubis, exige une certaine force d'abstraction. «Federer, je ne l'ai vu qu'à la télé.» Ce sera comme une partie de cache-cache avec Buggs Bunny. «Quand j'ai compris que je le verrai en vrai, j'ai eu une crampe, la première de ma vie. Un cauchemar! J'étais un zombie, je ne savais pas du tout que faire.»
Maxime Teixeira est enregistré au club de Meudon, en périphérie de l'excellence, où il fait commerce de ses aptitudes pour quelque gloriole bon marché. En une journée à Roland-Garros, il a doublé ses gains en trois ans (25 000 euros). Pour autant, il loge dans un appartement du XVIe arrondissement, et part au travail tous les matins en voiture - la sienne. Roger Federer: «Jamais entendu parler. Mais je le prendrai au sérieux.»
Le tennis ressemble à la vie: deux classes sociales s'y côtoient sans se voir, l'une prolétaire, l'autre prospère, et n'ont précisément pas le même air: tenue impersonnelle pour Teixeira, nouvelle ligne de vêtement, unique et griffée, pour Federer.
Seuil de rentabilité
Ici, le dénuement des masses laborieuses n'est pas plus oisif qu'ailleurs: «Il faut chercher des bons plans, manger à la cantine, loger à plusieurs pour économiser les indemnités de logement, disputer le double pour prolonger le séjour, profiter des gratuités», raconte Julien Boutter, ancien «viennent-ensuite» devenu directeur de tournoi.
Le seuil de rentabilité est évalué aux environs de la centième place mondiale, où le joueur paie les frais (60 000 francs annuels environ) et dégage un salaire convenable. La classe moyenne commence à la 80e place mondiale, tandis que l'accès au top 20 garantit des revenus à sept chiffres.
Nous serions étonnés du nombre de participants qui, à Roland-Garros, prennent encore le métro, avec le trafic pendulaire, pour se rendre au stade. Triple vainqueur, Gustavo Kuerten logeait dans un gourbi du boulevard des Maréchaux, parce que son coach connaissait le patron et obtenait des prix. L'année de son premier sacre, le Brésilien prenait «le bus tous les matins avec les ouvriers parisiens».
Il est arrivé au Bâlois Marco Chiudinelli, rompu aux luttes de sous-préfectures, d'enjamber les continents chaque semaine, par le train, le bateau, le bus. Son salaire net, calculé sur huit ans, est estimé à 3200 francs par mois.
Avec Maxime Teixeira, c'est toute une méritocratie qui, à Roland-Garros, défend le droit élémentaire à l'excellence. Hier, ce fut Eric Prodon, 29 ans, quatrième présence en Grand Chelem. «J'ai franchi les qualifications avec peine, car je souffrais des abdominaux. La nuit dernière, je suis encore tombé malade, une gastro-entérite. C'est frustrant d'atteindre son rêve et de ne pas le vivre pleinement», soupire le Français, battu 6-4 6-1 6-3 par Andy Murray, et engagé la semaine prochaine dans un challenger.
Un bon deuxième tour
Avant-hier, ce fut Stéphane Robert, 30 ans, vainqueur de Tomas Berdych à la stupéfaction générale. Le puriste français a lu tout Dostoïevski et ne conçoit le tennis que comme une épopée romanesque, dévolue au panache et à l'extravagance.
Dimanche, il y a eu Dustin Brown, escogriffe surmonté de rastas, encore éliminé d'entrée en raison de son tempérament. Le surdoué cabochard a entamé sa carrière dans un camping-car, avec des raquettes achetées dans le commerce et les économies de son coach.
Avec le chèque d'un deuxième tour en Grand Chelem, Maxime Teixeira sait que, au moins, il vivra une bonne année sur le circuit. En attendant, il découvrira une autre réalité, toute irréelle qu'elle puisse paraître. Ce sera une rencontre entre deux mondes, si proches et si éloignés. Car affronter Federer, après tout, ce n'est jamais que passer de l'autre côté de la PlayStation.


Rafael Nadal n'aime pas les balles
Du haut de son double mètre, John Isner ne manque pas d'air. Mais le drame de ces échassiers est que, souvent, quelques faux pas finissent par les ramener sur terre. Hier, Rafael Nadal l'y attendait impatiemment, un rien nerveux, pour une dernière estocade (6-4 6-7 6-7 6-2 6-4).
«J'aurais dû remporter le deuxième set. A défaut, mes ennuis ont commencé. J'ai eu du mal à trouver des solutions, à prendre son service,et je n'étais pas libéré. Mais je savais que,au cinquième set, il n'y aurait pas de tie-break. Tout serait différent. Peut-être suis-je passé près de la défaite mais, sur le court, je n'ai pas eu cette impression.»
La relative docilité de ses coups a relancé le débat autour des balles, dont une théorie du complot prétend que leur vocation, précisément, consisterait à désamorcer le lift de Nadal: «Non, je n'ai aucun problème avec ces balles, soupire l'intéressé. Concrètement, elles sont un avantage pour moi. Mais je ne les aime pas, voilà tout.»
Explications: «Après quelques échanges, elles restent collées dans la raquette. Elles produisent peu d'effet, deviennent molles. C'est probablement difficile à comprendre de l'extérieur mais, au niveau des sensations, le changement est brutal, voire dangereux - pour les épaules, pour le poignet, etc. Les balles sont de bonne qualité, aucun doute. Mais elles ne ressemblent à aucune autre.» L'homme n'aime pas le changement. Les surhommes encore moins.

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Challenge League

Lausanne est prêt pour la Super League

24.05.2011 17:03 - mise à jour: 19:11 Katz et Carlos vont se serrer les coudes pour ramener au moins un point de Bienne. [Laurent Gilliéron - Keystone]

Lausanne est à un point de la Super League. Les Vaudois, n'auront pas le droit de perdre mercredi à Bienne (19h30 sur tsr2) , sont toutefois prêts à fêter une ascension qui semblait pourtant bien improbable à la mi-avril. Servette guettera pour sa part un faux-pas du LS.

Un seul point mercredi à Bienne en clôture de la saison de Challenge League et Lausanne-Sport retrouvera une élite suisse quittée en 2002. Le tout au terme d'un scénario incroyable qui a presque placé les dirigeants vaudois devant le fait accompli.
Quatorze points de retard sur Lugano mi-avril qui se sont transformés en balle de match fin mai: personne n'avait osé imaginer un tel retournement de situation. Sauf "mon entraîneur Martin Rueda, à qui revient tout le mérite", interrompt Jean-François Collet, le président du LS. "Il y a toujours cru. Il m'avait dit que Lugano et Vaduz ne proposaient plus de jeu. Il y a peut-être aussi eu des raisons extra-sportives à cela."
L'entraîneur de Lausanne Martin Rueda a toujours cru aux chances de son équipe de monter en SL. [Keystone] M. Collet voit certainement juste, tant Vaduz semble se saborder en cette fin de saison et Lugano sombrer dans une déprime aussi soudaine que curieuse. Mais rien n'est encore joué pour Lausanne, qui pourrait perdre sa première place au profit de Servette s'il s'incline à Bienne et que les Genevois l'emportent à Yverdon. "La balle de match n'est jamais la plus facile, reprend M. Collet. Même si Servette n'a pas encore gagné à Yverdon, nous devons partir de ce principe et faire notre match."
Pour leur part, les Genevois miseront sur un faux pas des Vaudois tout en voulant se mettre à l'abri d'un retour de Lugano où Vaduz pour la place de barragiste face au neuvième de Super League.
Budget suffisant pour la Super League?

Pris au dépourvu par ce renversement de situation au classement, les dirigeants vaudois n'avaient pas franchement commencé de dessiner les contours d'un LS en Super League la saison prochaine. "Il est de toute façon très difficile de planifier une promotion, à moins d'avoir déjà un budget nettement supérieur à la catégorie. Le club a des bases saines, un centre de formation reconnu et une structure administrative performante. S'il doit monter, il sera prêt."
Mais une promotion demanderait un sensible effort financier. "C'est effectivement notre plus gros souci", admet M. Collet. Celui-ci prévoit, "à la louche", de faire passer le budget entre 5 et 6 millions de francs, contre 3,5 actuellement. "Lausanne-Sport est dirigé par des gens de la région. Cela devrait inciter les entreprises locales à le soutenir."
Mais s'il réussit son pari, Jean-François Collet ne pourra s'appuyer que sur l'une des plus petites bourses de Super League lors du prochain exercice. Le LS se met-il en danger sportif en montant ? "Nous avons l'habitude de régater face à des adversaires plus riches. Nous le faisons déjà cette année contre des clubs avec 6 à 8 millions de budget."

Vais voir le match, départ 17h00 pour Bienne

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Tennis

«C'est qui le monstre?»


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Une noirceur inhabituelle apparaît de plus en plus chez le plus grand tennisman de tous les temps.

• Dossiers
• Roland-Garros 2011

Importuné sur son âge et son «déclin», Roger Federer adopte une attitude souveraine. Et donne des leçons à ses adversaires.
Christian Despont - le 25 mai 2011, 22h34
Le Matin


Roger Federer a rarement joué à 11 heures, mais les petits matins blêmes ne le dérangent pas. Il n'a pas souvent évolué sur le court Suzanne Lenglen mais, pour un esprit curieux, l'expérience peut même devenir plaisante. Peu de débutants lui ont infligé autant d'amortis, mais ce n'est pas grave, Maxime Teixeira a expié son irrévérence (6-3 6-0 6-2). Rien de déshonorant, non. Reste cette impression latente de moins compter, de voir son avenir confisqué, de ne plus être, ou plus totalement, Roger Federer.
Regard altier
A l'ombre de la mèche désinvolte, dans le regard altier du plus grand joueur de tous les temps, une noirceur, parfois, menace. Roger Federer est à Paris depuis une semaine et, chaque jour, un iconoclaste heureux l'invite à répondre de son «déclin» devant le monde entier.
Cédric Pioline, lundi, au micro du central: «Ressentez-vous moins de pression maintenant que vous vous situez clairement en retrait du duo Nadal-Djokovic?» Huées des tribunes populaires. «Ne vous fâchez pas, j'ai l'habitude», a souri le Bâlois. Novak Djokovic, en visite dans les bureaux de L'Equipe: «Chacun son opinion, mais, compte tenu de son âge, je pense que Rafa est le meilleur de l'histoire.» Malaise derrière les pupitres de presse. «Novak est invité partout. Il doit parler, parler. C'est à son tour de répondre aux questions bêtes et il le fait très bien», a répondu Federer, rieur, en Schwytzerdütsch.
Les questions ne sont pas toutes sottes, mais leur indélicatesse est à la mesure de la grandeur que, subitement, elles déjugent. Face à la démystification de son oeuvre et les affres de la déficience ordinaire, Roger Federer combat le processus du vieillissement («Vous parlez comme si j'avais 35 ans, alors que j'en ai pas encore 30») et résiste à la tentation de l'imposture: «Il est impossible de désigner le meilleur joueur de l'histoire, aussi longtemps que nous sommes en activité. Peut-être, même, ne le pourrons-nous jamais.» Dans sa langue maternelle, le Bâlois ajoute encore: «J'ai remporté seize titre du Grand Chelem, Rafa neuf, Novak deux. Je crois que tout est dit.»
Implicitement, ensuite, il y a les non-dits. Personne n'ignore que les manières hâbleuses de Djokovic heurtent «M. Perfect» au plus profond de son éducation. Tous suspectent que l'emprise de Nadal (16-8 dans les duels) contrarie l'esthète dans sa condition de champion, condamné à prouver par le résultat la supériorité évidente de son talent. Mais comment s'élever seul contre la crierie des foules versatiles, de surcroît pour défendre sa propre primauté? Comment accepter l'idée d'un déclin quand on est encore le troisième meilleur du monde dans son secteur d'activité?
Lundi, une question insensée a mis sur un même plan l'invincibilité de Djokovic en 2008 et l'invulnérabilité de Federer pendant cinq ans, ce dont le Bâlois a conçu un léger sursaut d'amour-propre: «Je n'enlève rien à ce que vient d'accomplir Novak, mais je crois qu'il devra encore gagner beaucoup, beaucoup plus, pour devenir le monstre que j'ai créé à l'époque.» Dans les mêmes postures suzeraines, le maître a confirmé hier qu'il ferait reproduire en format réel, dans une réplique exacte, tous les trophées du Grand Chelem qu'il a soulevés. «Peu importe combien ça coûtera. Je n'ai pas fait tout ce chemin pour gagner des coupes minuscules.»

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football

Après le purgatoire, le paradis pour Lausanne


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Les joueurs lausannois fêtent le titre de champion de Challenge league, avec leur entraineur Martin Rueda.

VIDÉO Malgré la nervosité, le Lausanne-Sport assure sa promotion en Super League en dominant Bienne (0-4). Coup de chapeau à Martin Rueda.
Mathieu Aeschmann - le 25 mai 2011, 23h20
Le Matin


Soudain le banc vaudois s'est levé comme un seul homme. Le destin joyeux du LS était déjà scellé depuis une bonne heure et cette fin de première mi-temps catastrophique du sparring-partner biennois. Mais par pudeur ou peur de l'excès de confiance, la troupe de Martin Rueda avait laissé une Gurzelen bleu et blanc chanter toute seule l'évidence. «On est en ligue A!» Entonné avec ferveur, le joyeux anachronisme rappelait que la joie des supporters vaudois se gonflait avant tout de vertus réparatrices. De ces bonheurs capables de refermer les vieilles blessures tenaces et une petite décennie de purgatoire forcément injuste.
Le foot le plus soigné
Lausanne-Sport retrouvera donc l'élite du football suisse cet été et il y a quelque chose de terriblement réjouissant de voir triompher le football le plus soigné du championnat (constat renforcé par la deuxième place du Servette). «Sur l'ensemble des performances et la qualité du jeu présentés cette saison, nous méritons amplement cette promotion.» Dépositaire de l'entrejeu, Nicolas Marazzi esquivait un instant les embrassades pour rappeler cette vérité essentielle (lire commentaire). Non sans oublier au passage - on lui pardonnera l'omission - d'extraire le dernier chapitre du catalogue des merveilles lausannoises.
Car hier soir, face à un hôte particulièrement bienveillant, le promu a longtemps bafoué ses fondamentaux. L'étourderie relève bien sûr de l'anecdote, mais en aurait-il été de même si les hommes de Philippe Perret n'avaient pas compilé trois bévues individuelles pour offrir les deux premiers buts vaudois? Jusqu'au double blanc de Liechti et Walthert (35e), le LS semblait même plier sous le poids de l'événement.
Agressivité en berne et imprécisions techniques, la première demi-heure ne prédisait rien de bon aux futurs héros. Un mauvais augure définitivement balayé par le but contre son camp de l'attaquant promu défenseur central Lucien Dénervaud (40e).
Joie et volupté
La suite n'allait être que joie et volupté. De la sublime rupture conclue par le très prometteur Alexandre Pasche jusqu'aux accolades sans fin, c'est tout un canton qui avait déjà commencé les festivités. Une succession de réjouissances qui allaient emmener les héros vers la Pontaise pour un premier bain de foule avec les fidèles. Il se prolongera aujourd'hui dès 18 h sur la place de la Navigation.
Le Lausanne-Sport y recevra officiellement la coupe du champion de Challenge League. Et l'ovation méritée d'une ville, de nouveau fière de son équipe de football.

Que la fête commence!
Il est 21h15, M. Amhof envoie le Lausanne-Sport en Super League. Les joueurs, le staff et le public vaudois chavirent de bonheur. La communion entre les différents acteurs peut débuter. Les fans envahissent la pelouse et assaillirent leurs héros, alors que Martin Rueda, entraîneur, motivateur hors pair, celui qui a toujours cru en ses joueurs, se fait arroser par les siens.
Les supporters lausannois, ils étaient annoncés à plus de 2000 hier soir au Gurzelen, avaient déjà entamé les festivités bien avant le coup de sifflet final. «On est en ligue A», «tous ensemble» ou encore «on est les champions» résonnaient comme un seul dès la troisième réussite signé Pasche, qui composta définitivement le ticket lausannois pour l'élite du football helvétique.
A l'issue de la partie, les différents protagonistes, submergés par la joie, peinaient à trouver les mots. «Je ne sais pas comment expliquer ce que l'on ressent», a tenté de répondre un Michel Avanzini euphorique, en caleçon au milieu des supporters. Des fans, que Nicolas Marazzi tenait à remercier: «Ils ont été incroyables ces derniers matches. Et je ne peux que féliciter ceux qui nous ont soutenus durant l'entier du championnat.» Matt Moussilou, le nouveau venu, était aux anges: «Arriver dans ce club avec une telle ambiance et y obtenir la promotion me procure énormément de plaisir, cela donne une certaine confiance pour la suite.»
Tandis que les joueurs lausannois chantaient leur exploit avec les supporters devant la tribune principale, Martin Rueda apparaît avec un T-shirt lausannois floqué «Aufstieg 2011», comprenez «Promotion 2011». «Les joueurs y ont toujours cru, ils se sont battus tous les instants, ils ont travaillé pour arriver à ce formidable épilogue», pouvait résumer le mentor des Vaudois avant de se faire porter légitimement en triomphe par ses joueurs.
Les héros allaient poursuivre la fête dans les vestiaires, alors que de leur côté les supporters pouvaient entamer un retour festif dans la capitale vaudoise. Il est certain que les chants lausannois ont résonné encore tardivement dans la nuit de la cité olympique, une «ville de football», comme la décrit Alexandre Pasche.
Johan Tachet


La fête vous dit pas.....Ce matin gueule de bois assurée, j'y étais: amoureux:Forzaaaaaaa LS

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Ulissi gagne la 17e étape du Giro, Visconti déclassé


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Diego Ulissi (Lampre) a remporté la victoire mercredi dans la 17e étape du Tour d'Italie cycliste. L'Italien a battu ses trois compagnons d'échappée au terme des 230 km entre Feltre et Tirano et d'un sprint un mouvementé. Le champion d'Italie Giovanni Visconti (Farnese Vini) avait franchi le premier la ligne d'arrivée mais avait repoussé à deux reprises Ulissi au cours de l'emballage final. Il a été logiquement déclassé à la 3e place derrière Ulissi, 2e sur la ligne, et l'Espagnol Pablo Lastras (Movistar). Notre compatriote Jan Bakelants, qui s'est relevé dans le sprint final, a pris la 4e place à 4 secondes.

L'Espagnol Alberto Contador (Saxo Bank) conserve le maillot rose de leader du classement général.

La 18e étape mènera jeudi le peloton de Morbegno et San Pellegrino Terme au bout de 151 km. La principale difficulté sera le Passo di Ganda (2e catégorie) à 30 km de l'arrivée.

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Lieuwe Westra remporte le prologue du Tour de Belgique


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Le Néerlandais Lieuwe Westra (Vacansoleil) a remporté la 1ère étape du Tour de Belgique cycliste (2.HC), courue sous forme d'un prologue long de 5,6 km, mercredi à Buggenhout. Il s'est imposé en 6 minutes 36 secondes et 85 centièmes, à une moyenne de 50,80 km/h.

Deux Belges figurent au classement derrière le spécialite nérlandais du contre-la-montre. Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto), le principal favori pour la victoire finale, termine 2e à 1 secondes et Dominique Cornu (TopSport Vlaanderen) a pris la 3e place à 2 secondes. Tom Boonen s'est lui classé 8ème à 9 secondes.

Jeudi, la deuxième étape mènera les coureurs de Lochristi à Knokke-Heist au terme de 162,5 km. L'épreuve s'achèvera dimanche à Putte à l'issue de la 5e étape.

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Alonso veut une Ferrari plus rapide "immédiatement"


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Fernando Alonso a demandé à Ferrari une voiture plus rapide "immédiatement" afin de de pouvoir lutter pour le Championnat, mercredi à Monaco, où se tient dimanche le Grand Prix éponyme, qui se court dans les rues de la Principauté.

"Je reste optimiste sur le fait que nous puissions retourner la situation, mais il est aussi vrai que nous avons besoin d'une voiture compétitive immédiatement. En ce moment, nous luttons trop pour des prétendants au titre", a observé l'Espagnol.

"Nous nous battons pour des 5e et des 6e places. De cette manière, il est impossible de viser le titre. Il reste encore beaucoup de temps, mais nous devons avoir une meilleure voiture dans les prochaines courses", a avancé Alonso, refusant de "dire au revoir au Championnat dès la cinquième course".

Le double champion du monde, après un excellent départ lors du dernier GP d'Espagne, qui l'a vu tenir la tête durant une vingtaine de tours, s'est écroulé à Barcelone, pour terminer 5e à plus d'un tour du trio de tête Sebastian Vettel (1er)-Lewis Hamilton (2e)-Jenson Button (3e). Un tel camouflet a provoqué une importante restructuration à la tête de la Scuderia, Aldo Costa laissant notamment sa place de directeur technique.

"Il est vrai que nous avons besoin de nous réorganiser un petit peu au sein de l'équipe. Je suis sûr que nous le ferons très vite car on ne peut pas perdre de temps", a estimé Fernando Alonso, qui a répété son "entière confiance" envers son patron Stefano Domanicali.

"Peut-être était-ce la meilleure chose à faire. J'espère que nous serons plus compétitifs dans le futur", a lancé l'Espagnol, pour qui "l'an prochain, il faudra être meilleur dès le début de saison", vu que Ferrari "a semblé perdre trop de points en 2010 et 2011".

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Malisse rate le coche contre un Verdasco très moyen


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7S7 mise à jour Xavier Malisse a raté une belle occasion de se hisser au troisième tour de Roland Garros. Contre un Verdasco très loin de son meilleur niveau et jouant "avec le frein à main", le Courtraisien n'a pas su saisir sa chance.

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Xavier Malisse n'a pas réussi à se qualifier pour le 3e tour des Internationaux de France à Roland Garros, jeudi. Le Courtraisien, 40e mondial, s'est incliné face à l'Espagnol Fernando Verdasco (ATP 20/N.16), 4-6, 6-3, 7-6 (7/5) et 6-1 dans un match qui aura duré 2 heures et 39 minutes.

Xavier Malisse, qui tentait de prendra sa revanche sur le Madrilène après sa défaite en Coupe Davis début mars, avait bien entamé la partie pour remporter le premier set en 36 minutes. Le redoutable espagnol rétablissait ensuite l'égalité en remportant le 2e set 3-6. Après s'être adjugé le 3e set au tie-break (7/5), Verdasco dominait largement le numéro 1 belge 6-1 dans la 4e manche. Une victoire logique de l'Espagnol, dont le bilan des statistiques de la partie sont meilleurs que celui du Courtraisien dans quasi tous les domaines (7 aces/4; 44 fautes directes/53; 71% de points gagnés sur la 2e balle de service/45%; 5 balles de break converties sur 11/ 3 pour 11).

Verdasco jouera son 3e tour face au vainqueur du duel entre l'Américain Sam Querrey (ATP 28) et le Croate Ivan Ljubicic (ATP 37).

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Papa Cristiano Ronaldo se fâche


Capture d'écran
Quand il s'agit de sa famille, Cristiano Ronaldo n'aime pas plaisanter. Le playboy lusitanien n'a pas du tout apprécié le voyeurisme des médias portugais et britanniques qui ont publié des clichés de lui avec CR7 Junior dans les bras. Agé de 10 ans, le petit garçon de l'attaquant du Real Madrid a été pris en photo et filmé par les projecteurs de paparazzi. Sur son compte Twitter, CR7 a fait part de sa colère.

"Je peux tolérer cela"
"J'ai demandé à plusieurs reprises aux médias de respecter l'intimité de mon petit garçon, qui n'a pas de profil public. En outre il y a des considérations de sécurité qui interviennent. Cependant, certains journaux ont publié à nouveau des photographies de lui. Je suis désolé mais je ne peux pas tolérer cela et j'ai demandé à mes avocats à engager des poursuites en cas de nouveaux épisodes. Mais j'espère qu'ils reviendront à la raison", a-t-il commenté.