Toutes New sportives autres que la moto

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Classement UCI

Contador fait un bond spectaculaire


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Avec sa victoire au Giro, l'Espagnol est passé de la 17e à la 2e place du classement mondial UCI. Philippe Gilbert toujours premier.
le 30 mai 2011, 22h31
LeMatin.ch & les agences


Alberto Contador a effectué un bond spectaculaire dans le classement UCI à la faveur de sa victoire au Giro. L’Espagnol passe du 17e au 2e rang. Le Belge Philippe Gilbert conserve la première place mondiale, alors que le Bernois Fabian Cancellara recule du 2e au 4e rang. Tous les éléments sont réunis pour qu’Alberto Contador, irrésistible dans le Tour d’Italie, s’attaque en juillet prochain au doublé Giro-Tour de France. Sauf peut-être la volonté déclarée de l’Espagnol. Au soir de son triomphe milanais, dimanche, Contador a fui les questions sur le Tour. Il a reporté la confirmation de sa participation, sans fixer de date, et l’a fait dépendre de son niveau de récupération. «Il faut voir…», a résumé le Madrilène, les traits tirés après trois semaines d’un Giro exigeant, même si sa victoire s’est dessinée très tôt sur un parcours taillé à ses mesures. Dès lors qu’il régentait la course, il a pu éviter un harcèlement épuisant
Classement UCI au 30 mai: 1. (classement précédent: 1.) Philippe Gilbert (Be) 356 points. 2. (17.) Alberto Contador (Esp) 349. 3. (6.) Michele Scarponi (It) 348. 4. (2.) Fabian Cancellera (S) 236. 5. (3.) Cadel Evans (Aus) 232. 6. (13.) Joaquin Rodriguez (Esp) 220. 7. (24.) Vincenzo Nibali (It) 210. 8. (4.) Matthew Goss (Aus) 203. 9. (5.) Andreas Klöden (All) 202. 10. (7.) Tony Martin (All) 197. Puis: 39. (37.) Gregory Rast (S) 60. 96. (-) Johann Tschopp (It) 10.

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tennis

Nadal est en quart de finale à Roland-Garros


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L’Espagnol affrontera en quart de finale le vainqueur de Robin Soderling-Gilles Simon.

L’Espagnol Rafael Nadal, tenant du titre et N.1 mondial, s’est qualifié pour les quarts de finale de Roland-Garros en battant le Croate Ivan Ljubicic en trois sets 7-5 6-3 6-3 lundi.
le 30 mai 2011, 15h48
LeMatin.ch & les agences


Rafael Nadal, tenant du titre et quintuple vainqueur à Roland-Garros, a battu lundi en trois sets 7-5, 6-3, 6-3 et deux heures 26 minutes de jeu le Croate Ivan Ljubicic 37e joueur mondial en huitième de finale des Internationaux de France de tennis.
L’Espagnol numéro 1 mondial et tête de série 1, affrontera en quart de finale le vainqueur de la rencontre entre le Suédois Robin Soderling et le Français Gilles Simon.
Soderling est le seul joueur à avoir battu Nadal à Roland-Garros, en huitièmes de finale en 2009.
C’est la sixième fois en sept participations que Nadal atteint les quarts de finale à Roland-Garros. S’il remporte l’édition des Internationaux de France de tennis, Nadal égalera le mythique Suédois Bjorn Borg, vainqueur à six reprises sur la terre battue du court central.
Face à Ljubicic qui n’avait perdu encore aucun set en trois matches, Nadal s’est offert trois balles de match sur un retour de service long et converti la première sur un retour de service hors des limites.

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Sharapova emmène un trio russe en quarts de finale


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Maria Sharapova a pris la tête d'un trio russe qualifié pour les quarts de finale de Roland-Garros après sa victoire sur la Polonaise Agnieszka Radwanska 7-6 (7/4), 7-5 lundi.

Les deux premières Russes à tenter de se frayeur un chemin jusqu'au dernier carré seront mardi Svetlana Kuznetsova, face à la Française Marion Bartoli, et Anastasia Pavlyuchenkova, opposée à la tenante du titre italienne Francesca Schiavone.

Sharapova, tête de série N.7, rencontrera mercredi l'Allemande Andrea Petkovic (N.15), qui a mis fin au parcours d'une autre Russe Maria Kirilenko 6-2, 2-6, 6-4 avant de gratifier le maigre public du court N.1 d'une superbe "Petkodanse".

Avec trois filles en quarts, la Russie réussit un joli tir groupé et tient sans doute en Sharapova la principale favorite du tournoi, même si l'anarchie permanente du haut niveau féminin interdit tout pronostic.
Avec sa ténacité légendaire, que seule Serena Williams semble pouvoir approcher, l'ex-N.1 mondiale sera difficile à battre dans le seul tournoi du Grand Chelem qui manque encore à son palmarès.

Victorieuse à Rome la semaine précédant Roland-Garros, Sharapova a effacé lundi un déficit de 4-1 dans le premier set et sauvé cinq balles de deuxième set, deux à 5-3 et trois à 5-4, avant de s'imposer. Elle avait déjà été menée 6-3, 4-1 par la jeune Française Caroline Garcia au deuxième tour avant de renverser la vapeur.

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FOOTBALL

Servette mérite sa place en Super League


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Grâce à deux buts de Patrik Baumann – un peu masqué, il marque ici le 2-0 – Servette a atteint son objectif. Joueurs, entraîneur, président et supporters servettiens ont pu laisser ainsi éclater leur joie et fêter cette promotion comme il se doit.

Les Genevois ont pratiquement réussi le match parfait devant un public survolté (3-1). Bellinzone, qui s’était imposé à l’aller (1-0), n’a rien pu faire face à cette équipe genevoise poussée par 23 000 spectateurs.
Christian Maillard - le 31 mai 2011, 23h25
Le Matin


BARRAGE SUPER LEAGUE GENÈVE
SERVETTE - BELLINZONE
3-1(2-0)
Il y avait comme dimanche à Bâle avec les Sédunois, une impression de déjà-vu, un sentiment qu’il ne pouvait rien leur arriver. Comme s’il était écrit que c’était leur soir, leur année, leur destin. Il pleuvait aussi le 2 juin 1999, à Lausanne, lorsque les «Grenats» étaient devenus champions. Douze ans déjà…
Plus fort qu’en 1999
«C’est encore plus fort qu’en 1999, je n’ai jamais vécu ça», s’exclame Lionel Pizzinat, la larme à l’œil, au milieu des supporters. «On est en LNA, on est en LNA…» Les chants de gloire rappellent le bon temps. Trois jours après être rentrés avec plein de regrets du Tessin, les Servettiens ont effacé la tache sur leur smoking renouant avec leur passé glorieux, noyant six ans de purgatoire. Devant plus de 23 000 spectateurs, cette fin de saison si folle ne pouvait pas accoucher d’un autre dénouement.
Il était 22 h 10 lorsque M. Hänni a libéré les héros et tout un public aux anges. Moins d’une semaine après la promotion du LS, c’est au tour des joueurs du bout du lac de retrouver l’élite. Le couac de Locarno était définitivement oublié. Le président Majid Pishyar s’est même offert un bain de foule au milieu du peuple. Bellinzone est relégué.
Capitaine du LS, Sébastien Meoli, avait vu juste, dimanche, sur le plateau des sports de la TSR. Il a suffi en effet d’un but pour lancer la machine servettienne: une réussite signée De Azevedo, le maître des batailleus, sur un coup franc admirablement tiré à la 11e. Cela ne pouvait pas mieux débuter pour des Servettiens qui confirmaient le sentiment du match aller: qu’ils étaient nettement supérieurs aux Tessinois. Ce deuxième but, synonyme de promotion, tombait juste avant la pause, sur une tête en or de Patrick Baumann, un des grands artisans de cette remontée au paradis. Le défenseur remettra «ça» à la 56e, sur un nouveau coup de coin, comme dans un rêve.
Fin de match homérique
Inlassable travailleur, Laglais Kouassi a lui aussi contribué à ce bonheur grenat, permettant à sa formation de dominer l’entre-jeu et surtout de boucher les contres d’un visiteur toujours dangereux dans cet exercice. Ce dernier col était une pente sèche, un sommet et l’adversaire qui n’avait pourtant rien d’une montagne a profité de la fatigue du challenger de Challenge League pour revenir sur la fin. Mauro Lustrinelli, qui a pu jouer grâce à la clémence de la Swiss football league, a rappelé, en revenant à une longueur du sauvetage, au petit, qu’il n’y a aucun chemin facile qui mène en Super League. Une fin de rencontre homérique, comme ce fut le cas à l’aller, mais cette fois-ci, Pavel Pergl n’a pas gâché la fête des Servettiens, qui se sont accrochés à leur rêve, David Gonzalez faisant le reste dans sa cage.
Les gars de la Praille et leur jeu sans faille ont finalement été de taille pour mettre Bellinzone sur la paille. L’union sacrée a été consacrée.
De l’importance des coups de pied arrêtés
En théorie, la loi 13 du football recense les diverses manières d’exploiter un coup franc, selon la gestuelle du directeur de jeu (l’envoi peut être direct ou indirect) et les formalités d’usage (mur à 9,15 m., etc.). En pratique, l’exercice expose invariablement la défense aux imprévus et, dans la foulée, offre une chance inédite à son bénéficiaire: en finale de la Coupe de Suisse dimanche, puis hier soir à la Praille, le FC Sion et Servette ont rapidement trouvé l’ouverture sur coup franc, avant de valider leur avantage sur corner.
Le mécanisme du coup de pied arrêté a offert un titre au club valaisan et une promotion à son homologue genevois, sans que la similitude ne se fonde sur une quelconque vérité mathématique. «Il y a des périodes où, étrangement, de nombreux buts sont inscrits de cette manière, constate Yves Debonnaire, sélectionneur des M17. Il n’y a aucune explication rationnelle au phénomène, même si la qualité de frappe a beaucoup progressé d’une manière générale.»
Ancien pensionnaire de la maison «grenat» et consultant occasionnel pour la TSR, Eddy Barea rappelle que «les coups de pied arrêtés sont de plus en plus étudiés à l’entraînement. C’est un procédé qui ne demande pas de compétences particulières et permet aux joueurs d’économiser beaucoup d’énergie. Les entraîneurs l’ont très bien compris.» Le coach de Servette, Joao Alves, a patiemment étudié la chose. Il s’en est expliqué en conférence de presse, quelques minutes après le succès des siens. «Nous travaillons les balles arrêtées depuis des mois. Nous n’avons pas su profiter de nos opportunités lors du match aller au Tessin (ndlr: défaite 1-0), car on ne peut jamais être sûr de concrétiser nos centres. Mais le travail de la maison a fini par payer au retour», malgré les prédispositions naturelles des Tessinois pour le jeu aérien. «Ils étaient plus grands, mais l’envie a fait la différence», a conclu le remuant Mobulu M’Futi.
Julien Caloz



COMMENTAIRE
Christian Maillard
Alves, c’est Mourinho, mais humble
Dans les montagnes russes de nos souvenirs, on ne sait jamais ce qui est le plus dur: descendre ou remonter. Dans les deux cas, l’estomac a du mal à aller aussi vite que le manège. Pour Servette, tombé en enfer à la suite de la faillite du club, plus dure avait été la chute. Il y a six ans que les Genevois rêvaient de quitter le purgatoire et retrouver les sommets. Tous ces regards sans espoirs dans le rétroviseur, ces lendemains qui déchantent, se sont effacés d’un coup, d’un seul. Grâce à ces hommes qui font partie de ceux qui pensent qu’il n’y a pas de barrière infranchissable, que des fleurs poussent dans le sable. Cette promotion, deux jours avant l’ascension, récompense une politique sportive ambitieuse et réfléchie du président Majid Pishyar. Un mécène qui vibre pour Genève, prêt à mettre de gros moyens pour redorer le lustre d’antan d’un club prestigieux. Avec la victoire du FC Sion à Bâle, cette consécration qui survient six jours après la remontée du LS, c’est le triomphe du football romand, tous unis dans la légende. Cette renaissance est aussi le résultat du panache d’un entraîneur, la philosophie de Joao Alves, prônant un jeu résolument tourné vers l’offensive. La patte de l’artiste aux gants noirs, qui y a toujours cru. L’ex-grande star du Benfica a donné vie à un groupe revenu de l’enfer. Joao Alves mérite une statue. C’est José Mourinho, l’arrogance en moins et l’humilité en plus.

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tennis

Federer et Djokovic vont pouvoir s’expliquer


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• Dossiers
• Roland-Garros 2011

Le Bâlois arrive en demi-finales sans avoir égaré le moindre set, porté par une allégresse irrésistible. Il retrouve son rival pour un duel très attendu.
Christian Despont - le 31 mai 2011, 23h03
Le Matin


Roland-garros
Au-delà de certaines réalités statistiques, il n’y a aucune raison de penser, s’il y en eut, que Roger Federer ne remportera pas Roland-Garros. Le néo-outsider avance en sourdine, l’air de rien, porté par un incroyable sentiment de légèreté. Le vent tourne et, juste ciel, le voilà qui survole, tout en puissance et en grâce, sur la terre comme ailleurs. Gaël Monfils l’a à peine touché (6-4 6-3 7-6).
Dans un renouvellement naturel, rafraîchissant, Roger Federer semble renouer avec des allégresses anciennes, où son jeu n’obéit qu’à des instincts premiers. «On le sent plus libre et naturel. Objectivement, il joue le meilleur tennis de terre battue que je l’aie vu pratiquer à Roland-Garros», écrit Mats Wilander, ex-pourfendeur, dans L’Equipe.
Roger Federer ne s’embrigade plus dans des filières longues et compliquées: il fait court. A une prise de balle précoce, il ajoute une orientation tactique plus proactive, plus impulsive, qui abrège considérablement les échanges. Il instaure une forme de chaos organisé où le danger règne en maître. «Roger varie, gère, puis, brusquement, il percute, témoigne Gaël Monfils. Il est très entreprenant, on sent qu’il a envie de prouver quelque chose.»
En filigrane, Roger Federer atteint les demi-finales sans avoir concédé le moindre set, ni aucun état d’âme. La question, désormais, est d’un autre ordre; elle consiste à savoir si cette virtuosité insouciante peut survivre à des adversaires plus contrariants, à des enjeux plus sournois et, pour commencer, à l’ascendant de Novak Djokovic, toujours invaincu en 2011.
Vendredi, dans ce duel idéal, le Serbe sera porté par un sentiment d’invincibilité jubilatoire, bien connu de son rival. Il sera l’homme fort, la curiosité du moment, ce dont «il ne fait pas des gorges chaudes», complimente Federer avec doigté, conscient du débat qui s’engage.
Le Bâlois est trop bien élevé pour nourrir quelque ressentiment, mais chacun sait, aux vestiaires, les divergences qui le séparent de son cadet, auquel il ne prêterait même pas son gel douche. «Je ne me retrouve pas du tout dans Novak», a-t-il déclaré à Paris, trois ans après avoir sèchement rabroué les manières de son cadet – «Il existe d’autres lieux qu’un court central pour imiter ses collègues.» – et les vociférations de ses parents – «On se calme!»
L’un a reçu une éducation bourgeoise dans un quartier fleuri de Münchenstein, l’autre a grandi dans les bruits de bottes. L’un a mûri dans une haute idée du respect, l’autre dans le culte de la gagne, avec l’empressement dévolu à un être supérieur.
Leur rencontre ne sera pas seulement une opposition de styles entre deux frappes très pures, mais la collision de deux orgueils, de deux approches. Le tennis, pour un temps ou pour longtemps, reviendra au manichéisme des duels Connors – McEnroe, quand il fallait choisir et s’engouer. Probablement que le public parisien, lui aussi, espérait cet instant avec ferveur, car contre Monfils, il criait «Rodgeur, Rodgeur…»
INTERVIEW
ROGER FEDERER
Numéro 3 mondial
«Je suis très impatient»
Vous atteignez les demi-finales avec des temps de passage exceptionnels. Que ressentez-vous?
Des sensations très agréables ( rires ). Il est toujours excitant d’atteindre le dernier carré d’un Grand Chelem, car l’attention des médias devient forte et le degré de difficulté élevé. Cela dit, ma principale satisfaction est ailleurs. Je suis en paix avec mon jeu.

Aurez-vous une motivation particulière à la perspective de battre Djokovic ou, éventuellement, de reconquérir le statut de numéro un?
Ce n’est pas mon moteur, pour être honnête. Depuis mon arrivée ici, je ne cherche qu’à franchir des paliers et, en filigrane, d’atteindre la finale. Je sais que, pour Novak, les enjeux sont énormes. J’ai déjà vécu ça. S’il gagne vendredi, il deviendra numéro un mondial. Il égalera le record d’invincibilité de McEnroe. C’est un défi extraordinaire. Mais je ne suis pas venu à Paris pour stopper Novak, j’ai d’autres motivations.

Mais les attentes autour de vous seront également énormes…
Un peu moins tout de même. Il est clair que je voudrais accéder à une finale du Grand Chelem, car je n’en ai pas disputé depuis un certain temps. Cela dit, il n’y a rien de grave non plus. Je joue exactement comme je le souhaitais, c’est l’essentiel de ma réflexion.
Votre popularité en France est restée extraordinaire. Contre Monfils, le public a pris votre parti. Pensez-vous que depuis le début du tournoi, il aimerait vous voir tomber Djokovic?
Je ne sais pas, nous verrons. A travers toutes ces années, j’ai toujours eu l’impression que les Français voulaient que je gagne ici. J’ai senti cette énergie derrière moi, et je la ressens toujours. Alors oui, je suis très impatient de disputer ce match.

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Monfils n'a pas fait le poids contre Federer


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7S7 mise à jour Roger Federer, dont l'incroyable série de 23 demi-finales en Grand Chelem consécutives avait pris fin l'an passé à Roland-Garros, a effacé ce mauvais souvenir en battant le Français Gaël Monfils 6-4, 6-3, 7-6 (7/3), mardi en quarts de finale du tournoi parisien.

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L'âge n'a pas de prise sur Roger Federer, qui s'est montré enthousiasmant comme à ses plus beaux jours mardi à Roland-Garros pour se glisser dans une 28e demi-finale du Grand Chelem, l'une des plus alléchantes de sa carrière, contre "l'invincible" Novak Djokovic.

Sa dernière apparition à Roland-Garros avait laissé une plaie béante dans le coeur du Suisse. Son incroyable série de 23 demi-finales consécutives en Grand Chelem y avait pris fin l'an passé face au Suédois Robin Söderling.

Avec un jeu très porté vers l'avant, le N.2 mondial a donc rétabli le cours des choses mardi, en écartant (6-4, 6-3, 7-6) en quarts de finale le Français Gaël Monfils. Il n'avait pas tout à fait perdu ses bonnes habitudes, puisque après ses échecs en quarts à Paris et Wimbledon en 2010, il avait enchaîné sur deux demi-finales à l'US Open et l'Open d'Australie.

Deux matches perdus face à Novak Djokovic. Ce même Djokovic qui va à nouveau se dresser devant lui vendredi pour une demi-finale qui fait rêver. Le Serbe et le Suisse ont été les deux joueurs les plus impressionnants du tournoi jusqu'ici, et si on se fie aux difficultés de Rafael Nadal, cet affrontement ne déparerait pas en finale. Federer est le dernier joueur à avoir battu le N.2 mondial, en demi-finales du Masters en novembre à Londres.

Depuis, le Serbe a enchaîné 43 victoires d'affilée, dont 41 en 2011. Et si Federer mène 13-9 dans leurs face-à-face, il s'est aussi incliné lors des trois derniers matches. "Mon objectif est de franchir un palier supplémentaire, c'est ça l'important, pas de stopper la série de Novak", a-t-il souligné.

"Nous savons qu'il y a beaucoup d'enjeu pour lui. J'ai moins à perdre que lui. J'aimerais être en finale, car ça ne m'est pas arrivé depuis quelques temps, mais ce n'est pas capital." Djokovic pourrait égaler John McEnroe pour le meilleur début de saison jamais réalisé (42 matches, en 1984). Surtout, en allant en finale, il s'assurerait de la place de N.1 mondial. "Novak a tout fait très bien jusqu'à présent.

Maintenant, la question c'est de savoir jusqu'à quand il peut maintenir ce niveau", remarque Federer, très satisfait de son niveau de jeu. L'artiste suisse n'a toujours concédé aucun set depuis le début de la quinzaine, et il est le seul dans ce cas.

Djokovic, qui n'aura pas eu à jouer de quart après le forfait de l'Italien Fabio Fognini, en a cédé un devant Juan Martin Del Potro, mais n'a jamais été inquiété. Contre Monfils, Federer est parvenu à se jouer de conditions difficiles, avec un vent soufflant en bourrasque. Il a surtout su resserrer le jeu au bon moment, dans le tie-break du troisième set, alors que le N.9 mondial semblait prêt à le bousculer. (afp/chds)



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L'histoire d'amour entre Schiavone et Paris continue


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L'Italienne Francesca Schiavone (WTA 5), tenante du titre et tête de série N.5, s'est qualifiée pour les demi-finales de Roland-Garros en battant la Russe Anastasia Pavlyuchenkova (WTA 15/N.14) en trois sets 1-6, 7-5, 7-5, au terme d'une rencontre de 2 heures et 34 minutes.

Elle y rencontrera la Française Marion Bartoli (WTA 11/N.11) ou la Russe Svetlana Kuznetsova (WTA 14/N.13). (belga/mb)





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C'est normal car ça faisait deux jours d'affilées qui jouait, il a fait un très long match contre Ferrer qui s'est déroulé sur 2 jours. Donc je pense que c'est la fatigue qui lui a joué un tour.

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L'Audi Q5 de Ribéry confisquée par la police... belge






La presse belge n'en a pas encore fait écho, mais plusieurs sites internet français (dont L'Equipe et le 10Sport) en parlent abondamment. C'est une drôle de mésaventure qu'a connue Franck Ribéry ce week-end dernier... en Belgique! On le sait, l'international français ne lésine jamais sur les moyens pour les anniversaires. Pour rappel, il s'était payé la prostituée de luxe Zahia pour ses 26 ans.

Cadeau de mariage
Cette fois-ci, l'ailier du Bayern avait acheté une magnifique Audi Q5 (voir photo à droite) blanche d'une valeur entre 40.000 et 70.000 euros comme cadeau de mariage pour son frère. Les festivités se déroulaient dans les Nord de la France. Pour rallier l'Hexagone à partir de Munich, Ribéry est donc passé par la Belgique. A la suite d'un banal contrôle des papiers du véhicule, il s'est fait confisquer le cadeau du frangin. La police belge n'a eu aucune pitié...

Documents non appropriés
Apparemment, la voiture ne disposait pas des documents nécessaires pour circuler en dehors de l'Allemagne. Résultat des courses : le malheureux Franck a dû laisser la splendide Audi Q5 aux autorités policières. L'ancien Marseillais a bien tenté de faire jouer sa notoriété pour faire changer d'avis les policiers belges, mais l'un d'entre eux aurait rétorqué: "Je sais que c'est Ribéry, oui, mais ce n'est pas mon problème...". Qui a dit que la police belge était laxiste?

[Norton]

Contador sera fixé après le Tour


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L'audience du Tribunal arbitral du sport (TAS) concernant le contrôle antidopage positif d'Alberto Contador a été fixée du 1er au 3 août, après le Tour de France, a appris l'AFP mardi de source proche du dossier.

Cette audience, prévue initialement du 6 au 8 juin, a été reportée jeudi dernier par le TAS, "afin de donner à toutes les parties
concernées un délai raisonnable".

Le TAS doit décider de l'appel introduit par l'Union cycliste internationale (UCI) et l'Agence mondiale antidopage (AMA) après que la Fédération espagnole a "blanchi" Contador de son contrôle positif du Tour 2010 (traces de clenbutérol), pour lequel l'Espagnol a plaidé
une contamination alimentaire.

Contador a ainsi la voie libre d'un point de vue réglementaire pour se présenter au départ du Tour 2011, une épreuve qu'il a gagnée à trois reprises (2007, 2009 et, sous réserve de confirmation, 2010).