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Boxe: Brahim Asloum dit ses frustrations et ses espoirs
lun. mars 5, 2007







par Sophie Greuil
CANNES (Reuters) - A six jours de son second combat pour le titre de champion du monde WBO des poids mouche Brahim Asloum, 28 ans, se livre dans une interview à l'agence Reuters.
Le boxeur parle de son titre olympique, de sa défaite lors de son premier championnat du monde contre le Vénézuélien Lorenzo Parra.
Il dit aussi sa détermination à battre l'Argentin Omar Narvaez, invaincu à ce jour, et de sa préparation truffée de privations terribles à surmonter.
Reuters : Depuis le 28 janvier, vous peaufinez votre préparation. Pour gagner cette ceinture mondiale, vous devez renoncer à nombreux plaisirs de la vie. Qu'est-ce qui est le plus difficile ?
Brahim Asloum : De vivre loin de mes proches. Sciemment, je me suis coupé du monde, dans une bulle. A l'approche de mon combat, elle se resserre comme un étau m'étouffant un peu plus chaque jour au point où les privations font presque plus mal que les coups à l'entraînement. Je suis pressé d'en sortir.
Reuters : Qu'avez-vous du mal à supporter ?
B.A. : De vivre en égoïste, ce que je ne suis pas. Un championnat du monde impose le perfectionnisme, une exigence à chaque instant sur chaque détail. Quelque part, s'imposer de se retirer du monde. Pour l'entourage, les dégâts sont importants. En m'éloignant d'eux, je les préserve et je me préserve de culpabiliser de les rendre malheureux.
A l'heure où nous parlons, j'ai envie que quelqu'un que j'aime me prenne dans ses bras. J'en ai envie mais, je suis tellement focalisé sur mon combat que je serai incapable de totalement me libérer, de me détendre pour un câlin. Pis, je serai incapable de l'apprécier. Comme je ne veux absolument pas gâcher un seul câlin dans ma vie, je préfère m'abstenir.
Reuters : Depuis votre arrivée à Cannes, vous vivez au Carlton. Vous êtes-vous embourgeoisé ?
B.A. : Absolument pas ! Ce palace est le socle de ma bulle. J'y vis dans un silence presque monacal de jour comme de nuit. Je m'y sens protégé. Tout le monde est aux petits soins. Le matin avant d'aller courir, quand un voiturier me rappelle de mettre mon bonnet parce qu'il fait frisquet, cela me réchauffe le coeur. Avant les Jeux de Sydney, mon frère et moi avions pris une photo de ce palace. Je lui avais promis d'y dormir un jour.
Reuters : Votre titre olympique vous paraît-il loin ?
B.A. : A 15 ans, je débutais la boxe. A 16 ans, j'étais champion de France. A 21 ans, champion olympique... Cette première partie fut vécue en accéléré. Dans la foulée, quand je suis passé pro, il aurait fallu, dès la première année, que je sois champion du monde... Comme si vous demandiez à un gars sortant major de l'ENA d'être de suite président de la République. En sortant des Jeux, j'étais un bébé, un bébé venant de vivre un rêve qu'il n'avait presque pas osé faire.
Reuters : Comment expliquez-vous votre défaite contre Parra, le 5 décembre 2005, lors de votre premier championnat du monde ?
B.A. : Le bébé devenu ado s'y est présenté en jeune homme. Il m'a manqué une bonne année de travail et des combats.
Reuters : Quelle fut votre principale erreur ?
B.A. : De me précipiter, de vouloir absolument gagner chaque round au lieu d'accepter d'en lâcher un ou deux. Ma jeunesse, ma fougue, ma nature à aller de l'avant ont concouru à ma perte.
Reuters : Quel souvenir de ce combat ?
B.A. : Une "coupure d'électricité" entre le 2e et le 7e round, je ne me souviens vraiment de rien.
Reuters : Combien de temps avez-vous mis à le digérer ?
B.A. : Pendant cinq mois, j'ai eu le moral dans les chaussettes, je n'ai pas touché mes gants. J'ai eu une tonne de "back trip" sur le combat m'incitant à me faire violence pour me remettre en question.
Reuters : Samedi, vous irez pour la gagne ?
B.A. : Complètement ! Mon entraîneur Louis Acariès a relevé 25 boxeurs ayant été à la fois champion olympique et champion du monde dans l'histoire de la boxe. Je veux être le 26e. Dans la religion juive, ce chiffre est le signe de Dieu. Même si je suis musulman, ce signe m'inspire".

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05 mars 2007 Nascar: Montoya remporte sa première victoire à Mexico

MEXICO (AFP)

Le pilote colombien, Juan Pablo Montoya, lors d'une course de Nascar, le 4 Mars 2007 à Mexico© AFP Ronaldo Schemidt L'ancien pilote de Formule 1, le Colombien Juan Carlos Montoya, a remporté dimanche à Mexico sa première victoire depuis ses débuts fin 2006 en Nascar, devenant ainsi le premier latino-américain vainqueur d'une course du championnat automobile américain de stock-car.
Montoya s'est imposé en venant tamponner la Dodge de l'Américain Scott Pruett par l'arrière, l'envoyant en tête à queue et l'éjectant de la première place qu'il occupait alors à 11 tours de la fin.
"Il a fait quelque chose hors de propos. Il ne devait pas tenter quelque chose comme cela. Ce n'est pas normal", s'est exclamé l'Américain, furieux, après la course qu'il devait terminer en cinquième position.
"C'est la course, je ne peux rien dire de plus", a répondu Montoya, qui avait terminé 39e et 40e lors des deux premières courses de la saison aux Etats-Unis.
Le Colombien vient ainsi renforcer un palmarès déjà riche de 7 victoires en 95 Grands Prix de F1, son dernier succès remontant au Brésil en septembre 2005. Il a aussi remporté les 500 miles d'Indianapolis (2000) et a été champion de la série Cart (ex-Champcar).
Contrairement aux séries Indycar et Champcar, les voitures de Nascar ne sont pas des monoplaces aux apparences de Formule 1. Ce sont des voitures surpuissantes, qui ont l'aspect de véhicules "classiques".

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David Beckham
Le milieu de terrain du Real sera indisponible 4 semaines en raison d’une blessure à un genou. Il s’est blessé au ligament latéral interne du genou droit.

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Le skicross en ouverture
SKI FREESTYLE. Les Mondiaux débutent aujourd’hui à Madonna di Campiglio. Première épreuve, le skicross, discipline jeune et spectaculaire, à laquelle le tout récent label olympique va donner un certain piment. Le skicross est une sorte de course de ski où l’on joue des coudes pour dévaler une piste similaire à un parcours de moto-cross.
Les organisateurs ont fabriqué près de 30 000 m³ de neige artificielle pour construire une piste de skicross digne de ce nom. Elle aura pour prestigieux ouvreur l’ex-descendeur italien Kristian Ghedina. Côté féminin, la grande favorite est la Française Ophélie David, victorieuse des X games en janvier à Aspen. Le plateau masculin semble un peu plus ouvert, avec notamment le Tchèque Tomas Kraus, premier champion du monde de skicross de l’histoire (2005) et vainqueur de la Coupe du monde 2006, ou le Français Enak Gavaggio, pionnier de la discipline et skieur le plus titré aux X games ● si


DR

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Chelsea a tremblé, Lyon déçu, la revanche de Valence

Cristiano Marques Gomes, dit "Cris", attristé par l'élimination de Lyon. En haut: les Romains fous de joie.

Arjen Robben, auteur du premier but de Chelsea.

La fin du match Valence-Milan a connu une fin électrique. Les deux équipes se sont battues au milieu du stade.

Lyon ne réalisera pas son rêve de Ligue des champions, surpris sur son terrain par l'AS Rome (0-2) et éliminé dès les 1/8 de finale, mardi à Gerland. Chelsea, qui a battu Porto (2-1), et Valence, qui a résisté au terrible Inter Milan (0-0) sont qualifiés pour les quarts avec la Roma et les Reds, que Barcelone n'a pas pu faire suffisamment trembler.

Amorphes en première période, les Lyonnais ont encaissé deux buts de Totti et Mancini, face à des Romains qui, contrairement au match aller (0-0) où ils étaient restés timorés, ont cette fois joué leur partition. Avec Totti en chef d'orchestre. L'OL s'est remis dans le sens de la marche à la mi-temps, mais le gardien brésilien Doni a sorti les tentatives des attaquants lyonnais. Les rêves de conquête de tout un club se sont effondrés.

Comme prévu, Chelsea a rejoint les quarts après le 1-1 ramené du Portugal, mais a tremblé contre le FC Porto. L'Allemand Ballack, très critiqué pour son rendement cahoteux depuis le début de la saison, a fait honneur à son somptueux salaire en marquant le but qualificatif à dix minutes de la fin du match. Porto a fait trembler Stamford Bridge en ouvrant le score par le Brésilien Quaresma au bout d'un quart d'heure.

Enfin l'Inter Milan, qui domine le Championnat d'Italie avec une aisance confondante (16 points d'avance sur la Roma, 2e), n'a pas réussi a exporter sa terrible domination en Europe. Valence a fait fructifier son excellent 2-2 de l'aller, et aussi pris sa revanche sur l'Inter, qui l'avait deux fois écarté de la C1 ces cinq dernières saisons.

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"L'enfant prodige" au tournoi d'Indian Wells

Le Suisse Roger Federer et la Russe Maria Sharapova arrivent au tournoi d'Indian Wells, comptant pour les circuits ATP et WTA, qui débute mercredi pour les dames et vendredi pour les messieurs, dans le costume de N.1 mondial et de tenant du titre. Mais ce sont à peu près les deux seules choses qu'ils ont en commun. Car tandis que Maria Sharapova se bat contre des vraies rivales, toujours capables de la terrasser, Federer "le génial" se bat surtout contre... l'histoire.

Chez les dames, Sharapova aura une belle opposition, malgré les absences de Justine Henin, qui récupère de ses deux succès consécutifs, à Dubaï et à Doha, de la Français Amélie Mauresmo, de retour à Miami dans deux semaines, et des soeurs Williams, fâchées avec l'endroit après avoir été conspuées en 2001. La Suisse Martina Hingis balance entre hauts (victoire à Tokyo et finale à Gold Coast) et bas (défaite au 1er tour à Sydney et au 2ème tour à Dubaï et Doha). Le danger vient aussi de la colonie russe, avec Svetlana Kuznetsova, 4ème joueuse mondiale, Elena Dementieva, battue en finale l'an passé, Nadia Petrova et Anna Chakvetadze, toutes dans les huit premières têtes de série. Parmi les autres prétendantes, il faut compter sur les Serbes Jelena Jankovic et Ana Ivanovic.

Federer dans l'histoire

Chez les messieurs, un quatrième succès consécutif dans le désert californien du Suisse de 25 ans lui permettrait d'égaler le record du nombre de victoires consécutives. En s'imposant à Dubaï, dimanche, Federer a porté sa série à 41. John McEnroe (42) et Ivan Lendl (44) devraient rapidement céder la place à leur cadet dans la hiérarchie. Et le Suisse rejoindra Guillermo Vilas, détenteur du record (46), s'il s'impose en finale. Parmi les autres records du Suisse figure aussi le nombre de semaines passées en tête du classement mondial.

Cette semaine, Federer a entamé sa 162-ème semaine, une semaine après avoir mis fin au règne de Jimmy Connors, établi entre 1974 et 1977. Federer, qui vient d'enchaîner sept titres pour autant de tournois, peut dormir sur ses deux oreilles. Son avance sur son dauphin, l'Espagnol Rafael Nadal est aussi importante que celle de Nadal sur le... 46-ème joueur mondial, le Français Julien Benneteau.

Qui en finale contre Federer?

Bref, Nadal, qui peine cette saison, les Américains James Blake, finaliste 2006, et Andy Roddick, le Chilien Fernando Gonzalez, battu par Federer à l'Open d'Australie, l'Allemand Tommy Haas, l'Australien Lleyton Hewitt, ou encore le Croate Ivan Ljubicic vont se battre entre eux. Avant d'espérer être le premier joueur de la saison à battre le Maître, dont la dernière défaite date d'août dernier, sous la raquette du Britannique Andy Murray.

Le dernier à avoir battu Federer à Indian Wells est le Brésilien Gustavo Kuerten, vainqueur 7-5, 7-6 au 2-ème tour de l'édition... 2003. Et justement, "Guga", retombé à la 680-ème place mondiale après des déboires physiques, s'est vu offrir une belle opportunité de briller de nouveau avec une invitation qui lui permet de rentrer dans le tableau. (belga)

Les têtes de série du Tournoi d'Indian Wells

DAMES (WTA - 2.100.000 dollars)

1. Maria Sharapova (Rus/WTA 1)
2. Svetlana Kuznetsova (Rus/WTA 4)
3. Martina Hingis (Sui/WTA 6)
4. Nadia Petrova (Rus/WTA 7)
5. Elena Dementieva (Rus/WTA 8)
6. Nicole Vaidisova (Tch/WTA 10)
7. Jelena Jankovic (Ser/WTA 9)
8. Ana Chakvetadze (Rus/WTA 11)

MESSIEURS (ATP - 3.285.000 dollars)
Sous réserve:

1. Roger Federer (Sui/ATP 1)
2. Rafael Nadal (Esp/ATP 2)
3. Andy Roddick (USA/ATP 3)
4. Nikolay Davydenko (Rus/ATP 4)
5. Fernando Gonzalez (Chi/N.5)
6. James Blake (USA/ATP 6)
7. Tommy Robredo (Esp/ATP 7)
8. Ivan Ljubicic (Cro/ATP 8)

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Tomas Kraus
Le Tchèque est devenu champion du monde de skicross, hier à Madonna di Campiglio, lors de l’ouverture des Mondiaux de ski freestyle.

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Markus Fuchs
Le cavalier st-gallois a remporté la Coupe du monde de saut à Wellington, devant Kate Levy (EU) et Eric Lamaze (Can). Il a empoché 36 000 francs pour ce succès.

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Le Bayern règle ses comptes en dix secondes

Makaay et Podolski, associés en attaque, fêtent le premier but du match inscrit après un temps record.

Le Real a véritablement été bousculé durant les quarante premières minutes.

Emerson a fait les frais de ce début de match catastrophique. Prétendument blessé, le Brésilien a été remplacé par Guti à la 31e minute.

Sergio Ramos, chargé de remplacer Cannavaro, n'a pas fait preuve de fiabilité en défense.

Raul, le meilleur madrilène sur le terrain, s'est démené. En vain.

Entouré par Diarra, Ramos...et Van Buyten, Lucìo est parvenu à propulser le ballon de la tête dans le but de Casillas.

Van Nistelrooy a inscrit un but finalement inutile.

Peu avant que Van Nistelrooy ne soit convié à tirer le pénalty, Van Bommel et Diarra ont été expulsés.

Au final, le Bayern se qualifie grâce aux deux buts inscrits en déplacement.

Dix secondes et deux centièmes. Le Bayern de Munich n’a pas traîné pour assurer sa qualification, grâce à un but de Makaay. Ce goal, le plus rapide de l'histoire de la Ligue des Champions nouvelle version, a placé le Bayern sur une voie royale qui lui a permis de maîtriser une première mi-temps durant laquelle la défense madrilène a montré des signes de faiblesse. Celles-ci étaient d’ailleurs à l’origine du second but allemand, marqué par Lucio (66e). Sur pénalty, Van Nistelrooy redonnait espoir aux Espagnols, mais il ne pouvait néanmoins pas empêcher une troisième élimination d’affilée en 8e de finale.

Bonne recette
Ottmar Hitzfeld, l'entraîneur de Münich, a sans doute bâti la qualification de son équipe en deuxième mi-temps du match-aller. Rétroacte : Mené trois buts à un à la mi-temps, les Bavarois remontaient des vestiaires en jouant leur va-tout. L'entrée au jeu de Salihamidzic à Santiago Bernabeu avait dynamité l’entrejeu allemand qui avait finalement émergé, Van Bommel inscrivant le but de l’espoir dans les dernières minutes. C’est donc avec la même recette qu’Hitzfeld abordait ce match retour. Salihamidzic à droite, Schweinsteiger à gauche, Podolski en soutien de Makaay, tandis que Van Buyten, critiqué après le match-aller, se plaçait dans l’axe de la défense aux côtés du Brésilien Lucìo. De son côté, le Real Madrid se présentait amputé de David Beckham et Reyes, touchés au genou et de Fabio Cannavaro, blessé à la cuisse.

Question de secondes
A ces contraintes s’ajoutait une douche froide dont les Madrilènes mettront du temps à se relever. À peine le ballon en jeu, Roberto Carlos ratait son contrôle. Cette approximation profitait à Salihamidzic qui servait Makaay pour l’ouverture du score après...dix secondes et deux centièmes. Ce but devenait le plus rapide de l’histoire de la Ligue des Champions dans sa nouvelle version (depuis 1991-92), effaçant des tablettes celui inscrit après vingt secondes et sept centièmes par Gilberto, en 2002, lors de PSV-Arsenal. On ne sait si la défense madrilène débatait sur ces statistiques, mais son apathie manquait de profiter au Bayern qui, coup sur coup, voyait Podolski et Makaay échouer leur face à face avec Casillas. Le Real, inconsistant dans la profondeur, peiné par le jeu en largeur de son adversaire, mettra quarante minutes avant de prendre de vitesse la défense allemande. Sous l’impulsion de Raùl, seul espagnol à la hauteur ce mercredi soir, Guti butait sur Kahn.

Amnésie
Les Merengues allaient-ils profiter de ce nouvel élan pour retrouver leur détermination en 2e mi-temps ? On en eut rapidement l’infirmation, Van Bommel manquait de doubler le score...trente-cinq secondes à peine après le retour des vestiaires. Le Real n’avait pas retenu la leçon du début de match, tout comme il se montrait amnésique au moment de négocier un corner offert par Sergio Ramos, trop imprécis ce mercredi ; Sagnol déposait un ballon sur la tête de Lucìo, pour une répétition à l'identique du but égalisateur du Bayern il y a quinze jours (2-0, 66e). Lucìo allait être moins heureux à la 80e, lorsqu’il bousculait Robinho dans le grand rectangle. Van Nistelrooy, malheureux un quart d’heure plus tôt sur une tête détournée Kahn, inscrivait le pénalty de l’espoir, tandis que Van Bommel et Diarra se faisaient exclure avant que la faute ne soit convertie. Cela restera insuffisant malheureusement pour les Espagnols qui se sont réveillés trop tard dans le match.

Un symbole?
Le Bayern se qualifie donc pour les quarts de finale, mais devra composé sans Van Bommel. Le Hollandais, déjà sanctionné par l’Uefa pour ses gestes obscènes du match aller, s’est à nouveau fait remarqué et devrait subir une sanction sévère. On doute qu’à cette heure-ci, il en soit perturbé, mais l’apport du milieu de terrain batave est tel qu’il risque de cruellement manquer aux amateurs de foot, déjà tout émus de ne plus avoir l’occasion de revoir David Beckham sur la scène continentale. Les douze buts encaissés en huit matches démontrent l'inconstance fatale du Real sur la scène continentale. C’est la troisième année d’affilée que Madrid échoue en 8e de finale, et cette défaite risque de peser lourd ce week-end, au moment d’affronter Barcelone pour le Clasico du championnat espagnol. Le Bayern, de son côté, redresse la tête. En progrès en championnat, il a conservé son invincibilité européenne dans l’Alliance Arena. Depuis 2000, il s’agit de la quatrième victoire, en cinq rencontres, des Allemands face au Real sur le même score. Sur les quatre parties à élimination directes, la seule fois où le Bayern s’est qualifié, il a été sacré. Un symbole ? (LS)

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Arsenal tombe, là où Milan et Manchester ont peiné

Larsson a inscrit son dernier but européen. Il retourne en Suède dès la semaine prochaine.

Alex a offert la qualification au PSV.

Kaka a permis à Milan d'éviter le piège des tirs au but.

Lille n'a pas réussi à renverser la vapeur à Manchester United et a vu son parcours en Ligue des champions logiquement interrompu après sa défaite à Old Trafford 1-0, mercredi, alors que le dernier finaliste, Arsenal a été sorti par le PSV. De son côté, Milan a dû attendre les prolongations pour émerger face au Celtic Glasgow.

Sortie triomphante
La tâche s'annonçait pratiquement insurmontable pour les Lillois, battus à l'aller à la suite d'un coup franc très controversé de Giggs en toute fin de rencontre (1-0). Nullement intimidés par l'ambiance d'Old Trafford, les Dogues ne se sont pas contentés de subir les assauts mancuniens, parvenant à de multiples reprises à porter le danger dans le camp adverse. Mais ce but de la délivrance, capable de remettre les deux équipes à égalité sur l'ensemble des deux rencontres, n'est jamais arrivé. Et c'est le Suédois Larsson, pour sa dernière apparition avec les Red Devils à Old Trafford avant son retour au bercail à Helsingborg, qui a crucifié les Lillois sur une magnifique tête en pleine lucarne (72e).

Première depuis 2003
"Je pense qu'on a fait un match solide, a commenté Claude Puel, l'entraîneur lillois. Il a manqué l'étincelle et on n'a pas réussi à marquer ce petit but. C'est dommage. Il y avait matière à pousser cette équipe dans ses retranchements. On n'a pas à rougir de notre prestation. On a su élever notre niveau de jeu. Notre place n'était pas usurpée dans cette compétition. Il nous tarde d'y revenir." Après la sortie de route prématurée de Lyon, mardi face à l'AS Rome (0-0, 2-0), la France se retrouve sans représentant en quarts de finale pour la première fois depuis l'édition 2002-2003 de la C1. Pour se consoler, le LOSC pourra toujours se dire qu'il a échoué là où d'autres géants européens se sont cassés la figure.

Ligue délestée
Finaliste l'an dernier, Arsenal s'apprête à vivre une fin de saison morose. Les Gunners, distancés en championnat (4e), éliminés de la Coupe d'Angleterre et battus en finale de la Coupe de la Ligue anglaise, pensaient être revenus à hauteur du PSV après l'ouverture du score d'Alex contre son camp (58e). Mais le défenseur brésilien a lui-même remis les pendules à l'heure (83e), crucifiant de la tête une fo rmation privée au coup d'envoi de Henry, touché à une cuisse et à un pied. Le buteur français a bien effectué son entrée en seconde période (66e) sans pour autant parvenir à inverser le cours de l'histoire pour Arsenal (1-1). Après le tenant du titre, le FC Barcelone, éliminé par Liverpool, la C1 se voit ainsi délestée de ses deux derniers finalistes.


Enfin, l'AC Milan a eu chaud mais a arraché son billet en prolongation face au Celtic Glasgow, grâce à un but de Kaka (1-0), après avoir résisté à l'aller en Ecosse (0-0).
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07/03/07 22h51