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Soderling et Sharapova qualifiés pour le second tour


© ap
Le Suédois Robin Soderling, tête de série N.5, s'est qualifié mardi pour le deuxième tour de Wimbledon en battant l'Allemand Philipp Petzschner en quatre sets 6-4, 6-4, 2-6, 7-6 (7/5).
Il rencontrera l'Australien Lleyton Hewitt.

La Russe Maria Sharapova, tête de série N.5, s'est qualifiée mardi pour le deuxième tour de Wimbledon en battant sa compatriote Anna Chakvetadze en deux sets 6-2, 6-1.

Elle rencontrera l'Allemande Angelique Kerber ou la Britannique Laura Robson.

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gymnastique
Plus de 800 Romands vont entrer en piste


21. juin 2011, 22h37
Bernard Morel | Le Matin


La Suisse romande sera représentée par une dizaine de groupes à l’occasion de Gymnaestrada (10-16 juillet) à Lausanne. Ils seront répartis sur les trois sites, la Pontaise, Beaulieu et Malley.
Les gymnastes, en l’occurrence ceux du Groupe Vaudois (ci-dessus), devront aussi mettre en place et évacuer le matériel (en bas à dr.). Claude Bindlingmeyer (en bas à g.), responsable technique, a fait travailler cela à l’entraînement. © Valdemar Verissimo

La World Gymnaestrada, c’est dans un peu plus de deux semaines. Lausanne comptera alors d’un coup, l’espace d’une semaine, près de 20 000 résidents. «Nous accueillerons 19 100 personnes venant de 55 pays, relève Patrice Schaub, secrétaire général du comité d’organisation. Au départ, nous attendions plus de 20 000 personnes. Mais la cherté du franc suisse a contraint des gens à renoncer.»

La délégation suisse sera la plus importante avec près de 3500 gymnastes. Parmi ceux-ci, il y aura plus de 800 Romands. Depuis cet hiver, «Le Matin» a suivi de près le Groupe Jura Gym, qui sera associé au Groupe des Seniors romands. Le moment est venu de porter un regard sur les autres groupes romands.

GROUPE VAUDOIS
Pas moins de 120 gymnastes, âgés entre 12 et 49 ans, composent le Groupe Vaudois qui se produira à Beaulieu. «Ce groupe est issu de l’Association vaudoise de gymnastique, explique Elisabeth Collaud, responsable administrative. Il y avait plus de candidats que de places disponibles et nous avons dû faire une sélection. Je suis toujours émue de voir que, malgré le coût important de la participation à la Gymnaestrada, il y a toujours autant de candidats.» Pour la production, le Groupe Vaudois va utiliser du matériel peu conventionnel. «Il s’agit de 12 tables, montées sur 2 étages, précise Elisabeth Collaud. Mises ensemble, elles pèsent trois tonnes, mais elles sont sur roulettes et facilement déplaçables.»

GROUPE VAUDOIS ACROGYM
Le fait que la Gymnaestrada se déroule à Lausanne a donné des envies aux gymnastes régionaux. Ainsi est né le Groupe Vaudois Acrogym, qu’on retrouvera également à Beaulieu. «C’est une belle occasion de montrer la gymnastique du Nord vaudois, dit Daniel Jaccard, responsable administratif du groupe. Nous avons contacté les moniteurs des diverses sociétés de la région et nous avons présenté un dossier de candidature. Sur les 180 gymnastes qui se sont présentés, nous en avons retenu 130. C’est un groupe jeune, âgé entre 11 et 31 ans, composé à 60% de filles. Le budget est lourd puisqu’il s’élève à 300 000 francs. Nous avons obtenu plusieurs soutiens qui en couvrent un bon tiers.»

TEAM VAUD SOIRÉE FIG
Le troisième groupe vaudois prendra part au gala de la Fédération internationale de gymnastique. «Nous avons fait acte de candidature et nous avons été retenus pour notre qualité gymnique, souligne Patricia Hediger, responsable technique. Notre groupe est composé de 30 filles, qui viennent toutes de Bex, et 6 garçons, qui viennent de Montreux, d’Aigle et de Morges. Ils sont âgés entre 10 et 35 ans. Nous serons le fil rouge de la soirée de la FIG. Nous commencerons par une production de six minutes, puis nous interviendrons à plusieurs reprises durant le gala.»

GROUPES VALAISANS
Il y aura deux groupes valaisans à Gymnaestrada. L’un regroupera 88 gymnastes du Valais romand et alémanique, âgés de 14 à 70 ans, et se produira à Beaulieu. «Nous avons des gymnastes de tous niveaux, relève Marie-France Rebord, responsable administrative. Selon les âges et les régions, nous avons constitué des sous-groupes. Le thème de notre production, ce sera vacances en Valais à travers le ski, l’escalade, le surf et le carnaval. Financièrement, notre association vient en aide.»

Le deuxième groupe, composé de 17 filles âgées entre 15 et 24 ans, sera engagé dans la soirée suisse. Il sera aussi question de vacances dans le thème retenu.

GROUPE DU JURA BERNOIS
Le Groupe du Jura bernois, qui réunit 36 gymnastes de 18 à 58 ans, dont deux tiers de femmes, est un habitué de la soirée suisse de Gymnaestrada. «C’est la cinquième fois qu’on y participe, fait remarquer Annelise Rossel, responsable technique. La soirée suisse, c’est toujours une ambiance particulière. Nous avions un thème à choix, nous avons retenu celui de l’eau. Pour cela, nous avons construit des bateaux. Notre production durera quatre minutes.»

GROUPE FRIBOURG
Le Groupe Fribourg, qui était déjà présent à Dorbirn en 2007, mais dans une production de bloc, sera, lui aussi, engagé dans la soirée suisse. «Nous aurons plus de 100 gymnastes sur scène, âgés de 16 à 30 ans, dont une majorité de filles, se réjouit Jean-Claude Pierroz, responsable administratif. Il s’agira d’une production de danse, de sauts et de gymnastique au sol. Nous avons choisi pour thème le pluriculturalisme.»

PLUS SPORT & SPORT - UP
Ce groupe atypique, formé pour la première fois pour une Gymnaestrada, réunit 34 jeunes de 10 à 20 ans venus de toute la Suisse romande. «Une partie sont des gens valides et une partie des handicapés, tant physiques que mentaux, explique Karen Rochat, responsable technique. Ils partagent une même passion. Dix chaises roulantes sont intégrées dans notre spectacle. Notre thème, c’est les trains. Nous serons en mouvement durant les cinq minutes de notre production pour la soirée suisse. Nous espérons apporter une étincelle de joie et d’émotion au public.»





Trois sites, plusieurs types de production

Les spectacles de la Wolrd Gymnaestrada auront lieu sur trois sites: le stade de la Pontaise, les nouvelles halles de Beaulieu et la patinoire de Malley.

STADE DE LA PONTAISE
La cérémonie d’ouverture s’y déroulera le dimanche 10 juillet et la cérémonie de clôture le samedi 16 juillet. Il y aura en outre deux productions en grands groupes, le mardi et le jeudi.

HALLES DE BEAULIEU
Les halles récemment construites accueilleront des productions du lundi au vendredi. Ces blocs dureront chacun 14 minutes, y compris la mise en place et l’évacuation du matériel.
Chaque groupe aura trois représentations.

PATINOIRE DE MALLEY
Du lundi au jeudi, la patinoire sera réservée pour les soirées nationales. Celle de la Suisse se déroulera le lundi soir. Le vendredi soir et le samedi matin, aura lieu le gala de la Fédération internationale de gymnastique.

Cela va être une belle fête

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TENNIS
Alléluia, Serena Williams est revenue


21. juin 2011, 23h22
Christian Despont | Le Matin


Disparue depuis une année, la tenante du titre a franchi le premier tour en miraculée, avec des exaltations de «born again». Puis elle a fondu en larmes.
© Keystone

WIMBLEDON
Au premier rugissement, les travées ont frémi, comme prévenues d’un danger. Serena Williams est de retour, pour un temps ou pour longtemps, portée par des ardeurs de survivante. «Observez l’expression de son visage, cet air détaché et ténébreux. Sacrée gamine», ricane Nick Bollettieri.

Ce rugissement est venu de loin, alléluia. Il a raisonné comme un cri de ralliement pour tous les amateurs de tennis féminin, abandonnés depuis un an à une hiérarchie confuse, illégitime, et impersonnelle. Serena Williams est de retour et, pour un temps au moins, les hordes moutonnières n’iront plus en paix.

Vieux instincts
D’une certaine façon, c’est comme si ce rugissement avait réveillé de vieux instincts. Après une année sans jouer, et une heure à s’y essayer péniblement, Serena Williams a fini par dévorer Aravane Rezaï (6-3 3-6 6-1), avant que ses exaltations de «born again» ne finissent dans la sueur et les larmes. «C’était si dur, si dur. Excusez ma réaction disproportionnée… Je n’ai jamais éclaté en sanglot sur un court, je ne suis pas une pleureuse, mais mon émotion n’a rien à voir avec le match. J’aurais pu mourir et je suis là, à Wimbledon. Je suis revenue.»

Bien sûr, tout n’est pas comme avant. La véhémence animale a mué en quelque chose de plus captif, de plus rentré. «Je n’ai pas recouvré ma puissance», admet Serena Williams. Pour une combattante qui, durant toute sa carrière, n’a rencontré qu’une seule adversaire (elle-même) et tout juste quelques doutes (ceux des autres), la démarche est un peu moins sûre, l’attaque un peu courte. «Au moins suis-je soulagée d’avoir évité la honte d’une élimination au premier tour.»

Le déplacement n’est pas si mauvais, étonnamment, sous quelques rondeurs inadéquates. Et la fascination exerce, instantanément. «Avec les sœurs Williams, nous avons souvent l’impression qu’il suffit de pousser très fort sur le manche de la raquette pour gagner. Pire encore: c’est généralement le cas», rapporte Lindsay Davenport, aujourd’hui consultante pour BBC.

«J’ai un destin spécial»
Un nouveau règne de Serena Williams, à 29 ans, revaloriserait le tennis féminin autant qu’il le discréditerait. Mais en sommes-nous là? Un an après qu’un bris de verre lui a lacéré les pieds, cinq mois après une embolie pulmonaire presque fatale, Serena Williams est de retour à la vie, de retour au jeu, de retour à ses croyances divinatoires: «J’ai un destin spécial.»

Rien ne lui a manqué, sinon ce trône qu’elle occupait fièrement en juillet 2010, après son sacre à Wimbledon. La miraculée restera une brute dans un monde de «pouêtes», une férocité aguicheuse dans la mièvrerie putassière. Serena Williams, de toute façon, ne prend garde qu’à elle: «Après une année sans courir, mon corps est différent, mes fesses sont plus moelleuses.» Elle a passé du temps en agréable compagnie (la sienne), elle qui déclarait en 1999, à son arrivée sur le circuit: «J’ai besoin de ma dose quotidienne de moi. Dans ma maison, il y aura beaucoup de miroirs.»

D’autres défis
Douze ans après, elle a gardé «le mordant d’un pitbull et la voracité d’un alligator» (son père), tandis que sa cadette, Venus, a conservé «les jambes effilées et fragiles d’un bébé girafe» (sa mère). Parfois, les sœurs se sentent investies d’une mission, et aspirent à «changer la vie des gens en Afrique, comme Muhammad Ali».

Dans sa biographie, Serena écrit: «Les marchands d’esclaves ne voulaient pas d’Africains diminués par les maladies. Ces Noirs devaient être costauds pour traverser l’océan et encore plus forts pour travailler en Amérique. L’ironie de la situation est extraordinaire. J’ai quitté l’Afrique en pensant que j’appartenais à la race la plus forte de l’humanité. J’ai emporté avec moi cet enseignement précieux, loin d’être déprimée par ce que j’avais vu. Si mes ancêtres n’avaient pas eu cette résistance, je n’existerais pas. Tout ceci a exercé une énorme influence sur moi et mon approche du tennis. Souvent, j’ai pensé que j’étais indestructible.»

Sa mère, aujourd’hui, l’en dissuade, et l’implore de renoncer au tennis. Mais Serena n’en veut pas, elle a d’autres défis: «Je veux vivre ma première crise cardiaque.»







L’aveu troublant de Roger Federer

D’un statut de relique, Roger Federer a accédé benoîtement à celui de jeune premier. «Au bout du compte, il n’y a qu’un favori: Federer», lance Mats Wilander dans sa chronique, tandis que les bookmakers font le même calcul. Le Bâlois est tenté de confirmer: «Je joue bien, je sers bien, je bouge bien.» Sa victoire sur Mikhaïl Kukushkin, en trois sets anecdotiques (7-6, 6-4 6-2), ne vient pas le contredire.

Plus fondamentalement, Roger Federer semble délivré d’une angoisse dont il fit le pénible aveu, hier, dans un entretien exclusif au New York Times: «Pour moi, il était important d’obtenir la preuve que le battage médiatique, la pression n’étaient pas un frein. J’ai levé ces doutes à Paris contre Djokovic. J’ai vu que j’étais capable de surmonter ce stress, et je pense que ce sera d’une grande aide pour la suite.» Avec la même spontanéité, Roger Federer reconnaît avoir été «mystifié» par son incapacité à rester calme en début d’année, «notamment après les défaites à Dubaï contre Djokovic, et à Miami contre Nadal. Je suis passé complètement à travers des gros matches.

J’ai cherché à comprendre pourquoi. Sur ce point, j’avais besoin d’être rassuré.»
Au prochain tour, le Français Adrian Mannarino (ATP 55) ne devrait pas troubler sa quiétude.

[Norton]

FORMULE 1
Ferrari dément convoiter Button


21. juin 2011, 18h41
LeMatin.ch & les agences


La Scuderia Ferrari a qualifié de "sottises retentissantes" les rumeurs de transfert concernant Jenson Button.
Jenson Button © Keystone


"Les voix du marché, depuis quelques années maintenant, s’emballent à tout moment de la saison, surtout si cela concerne Ferrari, que (la Scuderia) aille bien où qu’elle traverse un moment un peu moyen", ironise l’écurie italienne dans un billet d’humeur signé par "le Grillo rampante" (le grillon rampant, par référence au cheval cabré).
"Les dernières semaines ont été assez fertiles (...) avec Felipe Massa toujours au centre de l’attention. Le Brésilien est désormais un habitué. Depuis le début de sa carrière à la Scuderia, chaque année ils le donnent partant, parfois avant même la deuxième course, et l’année suivante il est à son poste", remarque Ferrari.
"La liste des candidats pour remplacer Felipe est extrêmement longue. Mais 2011 a vu de nouveaux entrants: d’abord Nico Rosberg et maintenant Jenson Button. Il est inutile de dire que dans ce cas, il s’agit de sottises retentissantes, pour utiliser un euphémisme", selon le "Grillo rampante".
Un tabloïd britannique a affirmé récemment, après entretien avec une source interne à Ferrari, que l’écurie italienne et le champion 2009 étaient en discussion.
Button, qui dans un quotidien suisse, a nié vouloir un contrat à long terme avec McLaren, à l’instar de ceux signés par Fernando Alonso chez Ferrari ou Sebastian Vettel chez Red Bull, devrait signer pour deux ans supplémentaires, avec une augmentation de 2 millions de livres sterling, a affirmé mardi le Daily mirror.
Son salaire, estimé à 8 millions de livres (9 millions d’euros) par an, passerait donc à 10 millions de livres (11 millions d’euros), d’après le quotidien britannique.

[Norton]

L'Espagne en finale de l'Euro Espoirs et qualifiée pour les JO

Deux fois vainqueur chez les Espoirs, l'Espagne s'est qualifiée pour la finale du championnat d'Europe des moins de 21 ans pour la cinquième fois de son histoire et a ainsi assuré sa participation aux Jeux Olympiques 2012 de Londres.

Mercredi, à Viborg au Danemark, les Espagnols ont battu le Bélarus 3 buts à 1 (0-1 au repos, 1-1 à la fin du temps réglementaire) après prolongations dans la première demi-finale et rencontreront en finale le vainqueur du match opposant la Suisse à la Tchéquie.

Devant 7500 spectateurs, ce sont Adrian, aux 89e et 104e minutes, et Jeffren Suarez, à la 113e, qui ont répondu au but d'ouverture d'Andrei Voronkov tombé à la 38e minute.

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C'EST FAIT

FOOTBALL
Mehmedi, une frappe pour le paradis

22. juin 2011, 23h49
Renaud Tschoumy | Le Matin





L’équipe de Suisse a longtemps séché devant le mur tchèque. Mais l’attaquant du FC Zurich a délivré son équipe à la 114e minute, sur un tir de loin.
Admir Mehmedi a tout tenté durant le match avant d’inscrire finalement le but de la victoire en prolongations. © Keystone

Succès 1-0, qualification pour les Jeux et la finale de l’Euro, toujours aucun but encaissé: la Suisse poursuit sa marche triomphale au Danemark. Hier, face à la meilleure équipe – ou en tout cas la plus solide – qu’elle ait eue à affronter depuis le début du tournoi, elle a su ne pas paniquer et attendre son heure. Il le fallait, face à des Tchèques qui ont accepté sa domination et qui ont joué comme s’ils savaient que la séance de tirs au but leur serait profitable. Cette séance était en train de se profiler quand Admir Mehmedi décida que ce serait trop bête de devoir passer par là. Il a pris ses responsabilités et, d’une frappe magistrale, a décanté la situation, envoyant son équipe au paradis. Mehmedi marque, à Londres les Suisses!
Les Rougets ont effectué un départ canon. Prenant leurs adversaires très haut dans le terrain, ils leur ont donné le tournis durant les dix premières minutes. Mais ce rush initial n’a pas abouti sur l’ouverture du score espérée, malgré une frappe de Shaqiri (5e) et un coup franc rapidement joué qui a failli déboucher sur un autogoal (6e). Par la suite, les joueurs de Tami ont été refroidis par le dispositif tchèque, ils ont alors choisi de ne pas prendre de risques.
Poteau de Shaqiri
Les Tchèques, eux, ont accepté la domination helvétique, et ne se sont pas gênés de casser le jeu dès qu’ils étaient en retard sur le ballon. Ils ont multiplié les fautes tactiques à mi-terrain (32 durant les 90 premières minutes!), brisant ainsi l’élan des milieux de terrain rouges dès que ceux-ci tentaient d’accélérer le jeu – et profitant de la complaisance de l’arbitre autrichien Schörgenhofer, qui a choisi de ne pas sanctionner ces actes d’antijeu usants.
Longtemps bloqué, ce match s’est décanté au fil des minutes. Plus la fin du match approchait, plus la différence physique entre des Suisses parfaitement préparés et des Tchèques peut-être certainement plus fatigués est apparue criante. Mais, là non plus, les Suisses n’ont pas réussi à en profiter pour faire la différence dans le temps réglementaire, malgré une nouvelle frappe de Shaqiri qui, cette fois, a frappé la base du poteau (89e).
Les prolongations allaient forcément prendre un visage un peu plus nerveux que les nonante premières minutes. Emeghara s’est essayé à quelques rushes, sans succès. Sommer a eu quelques scènes chaudes devant lui – Rossini touchant même le ballon du bras après un coup de tête de Celustka (100e) –, mais la Suisse a réussi à éviter le pire, jusqu’au missile de Mehmedi.
Samedi, elle défiera l’Espagne en finale de l’Euro à Aarhus. Et si elle continuait de ne pas encaisser de but?
Cinquième finale pour l’Espagne
L’Espagne disputera samedi à Aarhus une cinquième finale de l’Euro M21. La Roja a battu la Biélorussie 3-1 après prolongations. Les Espagnols sont presque revenus de nulle part. Menée au score à la pause sur un retourné heureux de Voronokov, l’Espagne a dû attendre la 89e minute pour trouver enfin le chemin des filets. Sur un centre du Barcelonais Jeffren, Adrian Lopez armait une volée imparable. L’attaquant du Deportivo la Corogne inscrivait ensuite le but de la victoire à la 105e de la tête sur un centre parfait du Valencien Capel. A la 113e minute, Jeffren assurait le succès de ses couleurs en trouvant la lucarne sur une frappe de toute beauté. Jeffren et Capel sont venus du banc pour insuffler davantage de mordant à une équipe parfois mal inspirée dans la surface adverse. Une équipe qui a la chance de posséder en Adrian Lopez le meilleur buteur du tournoi. Il a porté son total à cinq buts. Sa réussite devrait éveiller l’intérêt des recruteurs pour un joueur qui a connu cette saison l’infortune d’une relégation en 2e division.

Suspens jusqu'au bout, BRAVO les gamins

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TENNIS
Des raquettes aux pouvoirs magiques


22. juin 2011, 22h53
Christian Despont | Le Matin


La sophistication du matériel change la nature du jeu, et tue la volée. Progrès ou sortilège?
© Keystone

WIMBLEDON

Ils sont plusieurs à penser que la technologie confisque une part de diversité au tennis, et le dénature en quelque chose de plus linéaire, de plus robotique. Les anciens, surtout. Un peu par nostalgie, un peu parce que, précisément, ils habitent la fonction de gardiens du temple. Mais ont-ils tort, fondamentalement?

Les seules limites du progrès sont celles de l’homme, ou de ses règlements. «Avec un frein au développement, estime Todd Woodbridge, les mêmes joueurs gagneraient. Sauf peut-être à Wimbledon, où nous reverrions des volées. Aujourd’hui, la balle revient trop vite. Mais comme disaient nos ancêtres, on n’arrête pas le progrès.»

Concurrence entre les fabricants
Pat Cash n’est pas d’accord. Dans une interview au Temps, le vainqueur de 1987 préconise d’interdire les cordages composites, pour revenir à une forme plus classique d’artillerie: «Ces cordages impriment trop de puissance et d’effet à la balle. En golf, la fédération a pris des mesures pour interrompre l’évolution. […] En tennis, les échanges durent trois plombes, car il devient très difficile de volleyer. Les joueurs y laissent leur santé. A taper la balle si fort, encore et encore, leurs bras finiront par tomber. »

Les très anciens sont encore plus dubitatifs. Vainqueur successivement à Roland-Garros et à Wimbledon en 1950, Budge Patty estime que son sport a franchi une barrière des espèces pour, imperceptiblement, changer sa nature profonde: «L’évolution du tennis empêche la bonne tenue du débat historique sur les plus grands joueurs. Aujourd’hui, le matériel est si léger, si puissant, que nous assistons à du ping-pong. Chacun reste au fond du court.» Budge Patty envie ce pouvoir de transformer une intuition d’un coup de raquette magique: «Le cordage fonctionne presque tout seul, c’est féerique.»

La concurrence entre les fabricants, sur le marché des loisirs, stimule la recherche. C’est sous la torture, ou presque, que Babolat a convaincu Nadal d’expérimenter la «RPM Blast», un polyester de couleur noire, dont le cordage octogonal imprime davantage de lift à la balle, tandis qu’un traitement en silicone augmente la sensation de maîtrise.

Or Nadal, comme tous les virtuoses de l’instrument à cordes, abhorre le changement. Les joueurs sont des artistes aux névroses obsessionnelles, farouchement attachés au détail. Ils usent entre 80 et 100 raquettes par an, toutes rigoureusement identiques, toutes cordées au gramme près, avec une minutie scrupuleuse.

Trois types de cordage dominent: le polyester (70% des joueurs), très résistant, permet de frapper très fort, en raison d’un faible rendement énergétique. Les fibres synthétiques (15%) absorbent les vibrations grâce à une meilleure élasticité. Le boyau naturel (12%), en réalité l’intestin grêle du bœuf, est rare puisque fragile, mais génère du confort et des vertus tonifiantes.

Cordages hybrides
A l’initiative de Roger Federer, de nombreux joueurs explorent aujourd’hui des cordages hybrides, dont les filaments cherchent un compromis pointu entre la puissance et la maîtrise. Babolat, Head et Wilson développent des produits complexes, tous fabriqués en Chine. La personnalisation atteint des extrêmes irréconciliables: «Si Nadal utilisait la raquette de Federer, il serait incapable de jouer», soutient Roman Prokes, expert en customisation, dans un test du New York Times.

Un spécialiste y compare le modèle vendu dans le commerce, d’apparence identique, et celui qu’utilisent les trois meilleurs joueurs du monde: «Le manche a subi un moulage, pour épouser la forme de la main. La tension du cordage est pondérée selon la sensibilité de chacun. Dans l’industrie du loisir, la raquette de Federer est considérée comme la moins recommandable. Je compare toujours ce binôme avec un chirurgien et son scalpel: manipulée par des mains expertes, l’instrument réalise des miracles. Mais tout le monde ne peut pas se promener avec un scalpel dans les mains.»



MODÈLES DIFFÉRENTS POUR 3 JOUEURS EXCEPTIONNELS




NOVAK DJOKOVIC

Le cordage le plus serré et le plus dense des trois. Comme celui de Roger Federer, il consiste en un alliage de polyester et de boyau naturel. Depuis quelques mois, le cadre est renforcé par un matériau appelé Innegra, inédit dans le tennis, utilisé notamment pour certaines planches de surf. Le fabricant affirme que ce matériau réduit l’usure
du graphite et réduit considérablement les vibrations. Selon les essayeurs, cette raquette est très rapide dans les airs, notamment au service.

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Euro M21: l'Espagne attend la Suisse


Si - 22. juin 2011, 20h34


L'Espagne disputera samedi à Aarhus une cinquième finale de l'Euro M21. La Roja a battu la Biélorussie 3-1 après prolongations.
Les Espagnols sont presque revenus de nulle part à Viborg. Menés au score à la pause sur un retourné heureux de Voronokov, l'Espagne a dû attendre la 89e minute pour trouver enfin le chemin des filets. Sur un centre du Barcelonais Jeffren, Adrian Lopez armait une volée imparable. L'attaquant du Deportivo la Corogne inscrivait ensuite le but de la victoire à la 105e de la tête sur un centre parfait du Valencien Capel. A la 113e minute, Jeffren assurait le succès de ses couleurs en trouvant la lucarne sur une frappe de toute beauté.
Jeffren et Capel sont venus du banc pour insuffler davantage de mordant à une équipe parfois mal inspirée dans la surface adverse. Une équipe qui a la chance de posséder en Adrian Lopez le meilleur buteur du tournoi. Il a porté son total à cinq buts. Sa réussite devrait éveiller l'intérêt des recruteurs pour un joueur qui a connu cette saison l'infortune d'une relégation en 2e division.
Malgré cette égalisation presque miraculeuse, le succès de l'Espagne est amplement mérité. Comme lors de ses trois premiers matches, la sélection dirigée par Luis Milla a complètement privé l'adversaire du ballon (73 % de possession). Comme l'équipe A Championne du monde, sa maîtrise est un régal pour les puristes. La priver samedi d'un troisième titre ne s'annonce pas simple.

[Norton]

Olivier Rochus gagne le premier set face à Del Potro


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Olivier Rochus mène 1 set à 0 - 7-6 (9/7) - face à l'Argentin Juan Martin Del Potro, 21e mondial et 24e tête de série, au 2e tour des Internationaux de Grande-Bretagne à Wimbledon, mercredi, avant que la rencontre ne soit interrompue par l'obscurité et reportée à jeudi.

Olivier Rochus, 73e joueur du monde, a tenu la dragée haute face à l'Argentin s'accrochant jusqu'au jeu décisif, que le Namurois empochait 9 points à 7 pour mener 1 set à 0 - 7-6 (9/7) - après 59 minutes de jeu.

Les rencontres avaient, pour la plupart, débuté avec 3 heures de retard mercredi à cause de la pluie forçant les organisateurs à reporter, par exemple, à jeudi le match du deuxième tour du simple dames entre Yanina Wickmayer (WTA-19/N.19) et la Géorgienne Anna Tatishvili (WTA-118), prévue aussi initialement mercredi.

Olivier Rochus et Juan Martin Del Potro s'étaient affrontés l'année dernière au tournoi de surface dure de Bangkok avec une victoire belge 7-6 (9/7) - déjà - et 6-4 lors de la seule confrontation entre les deux joueurs sur le circuit ATP. Leur second duel se poursuivra jeudi.

[Norton]

Tom Boonen prolonge chez Quick Step pour deux ans


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7S7 mise à jour Tom Boonen roulera encore en 2012 et en 2013 pour l'équipe Quick Step. Le coureur belge a prolongé son contrat de deux ans avec la formation de Patrick Lefevere.
Tom Boonen roulera au moins encore les deux prochaines saisons sous le maillot de Quick Step qui a annoncé la prolongation de contrat, jusqu'en 2013, de son coureur, avec une option pour prolonger encore une saison supplémentaire.

"Nous sommes très satisfait de l'accord trouvé", a réagi Patrick Lefevere, le manager de la formation belge. "L'histoire de l'équipe est intimement liée à la trajectoire de Tom. Notre formation est reconnaissante envers Tom, dont les trophées personnels et les victoires sont aussi le résultat de nos efforts envers lui. Tom est avec nous depuis le début, en 2003 et c'est un plaisir de pouvoir encore continuer à travailler ensemble".

"J'ai toujours dit que cette équipe (Quick Step) était le premier choix", a rajouté Tom Boonen. "Je m'y sens bien. C'est comme une famille. Il y a un bon encadrement, professionnel, et c'est exactement ce que je veux. J'ai eu un long entretien avec Patrick sur les objectifs sportifs, mais pas seulement, que lui et Mr Bakala imaginent pour l'avenir. J'ai été fasciné par leurs idées. Je suis fier du souhait de Patrick de me conserver. Cela situe la confiance et la considération que l'équipe me porte."