Une fois n’est pas coutume, je me rends sur un GP en avion.
Le rendez vous est pris avec Claire à l’aéroport de Lisbonne.
Evidemment, elle sera en retard…
On récupère vite fait (enfin pas si vite que ça en fait, surtout quand on ne sait plus quelle compagnie a été utilisé pour la réservation…) la voiture de location et nous voila parti dans les rues de Lisbonne à la recherche de notre hôtel. Enfin hôtel, c’est un grand mot, car il s’agit en fait d’un étage dans un immeuble et la pancarte en format timbre poste ne nous aidera pas beaucoup à le repérer. Enfin, après s’être installé, on décide d’aller voir où se situe le circuit en empruntant la route côtière. Situé à peine à une trentaine de kilomètre du centre ville, la route est assez sympa et jonchée de bars, discothèques et autres restaurants de fruit de mer.
Le circuit est assez facile à trouver, enfin merci le GPS quand même.
Bon ce n’est pas tout ça mais il commence à faire soif, et les terrasses du centre ville nous appellent à grand cri. Quelques bières et quelques portos plus tard, il est déjà presque 3h30 du matin…
Après une courte nuit, nous voila enfin en route pour cette première journée d’essais.
Petit passage par les paddocks ce matin et déjà une première rencontre : le sympathique pilote japonais Shinya Nakano.
Les mécaniciens de Mike Diméglio sont déjà à pied d’œuvre :
En route vers le stand Ducati pour essayer d’apercevoir Stoner. Mon but du week end étant d’avoir ma photo avec lui !
Après une petite attente, le voila qui arrive en scooter avec sa femme, déjà en cuir et très pressé de rentrer dans son stand.
Bon se sera partie remise.
On quitte les paddocks pour aller dans notre tribune, située à la sortie du premier virage après la ligne droite des stands. On sera bien placé pour le premier virage lors de la course et on a un écran géant juste en face.
Pour ne pas changer, Stoner est déjà devant lors des deux séances libres.
La 250 me passionne beaucoup moins et il me tarde de retourner dans les paddocks pour essayer d’apercevoir Casey.
Arrivé près du box de Ducati, je demande à un des mécaniciens s’il se trouve dans les parages. Oui, il est en briefing dans son camion me répond t’il. Je me place donc près de l’escalier du camion, bien décidé à ne pas le laisser filer cette fois ci.
Quelques mètre plus loin, Rossi sort de son box, mais peu importe, c’est Stoner que je veux moi. J’attends déjà depuis presque 30min quand je le vois sortir de son box et rentrer en boitillant très rapidement dans son camion pour repartir ensuite en trombe sur son scooter. Mince encore raté !
Bon tant pis, on continue un peu la ballade dans les paddocks, je reviendrai plus tard, mais je l’aurai cette photo !
Au hasard de notre ballade, on croise Nicky Hayden sur son scooter :
Mais aussi Anthony West
De retour au stand ducati, on ne sait jamais… Cette fois ci, je ne lâcherai pas le morceau et finalement la délivrance :
Et cerise sur le gateau :
Loris Capirossi :
La dessus, il était grand temps d’aller boire un coup à la buvette des paddock et de rentrer se reposer un peu à l’hôtel.
Après une bonne nuit de repos, direction le circuit.
On a eu la chance de récupérer un accès parking P2, près des paddocks. On y passera donc la matinée avec de nouveau quelques rencontres de pilotes :
On suivra les essais des paddocks, derrière les camions Michelin d’où on voit bien la piste sans grillage, juste après la cassure rapide à droite d’où les GP déboulent presque à fond…
Je décide de rejoindre ma tribune pour suivre les qualifs des 3 catégories.
Il y a pas mal de monde dans les tribunes et déjà une bonne petite ambiance.
Je rejoins les paddocks en fin des qualif GP, j’espère encore faire signer ma casquette par Stoner. N’ayant pas de marqueur indélébile, je m’arrange tant bien que mal avec une dame qui veut faire signer le T shirt de son fils.
Entre temps, Edwards fait des allers et retour entre son box et le camion, mais mon humble expérience m’a appris qu’il valait mieux se concentrer sur un seul pilote à la foi, au risque de les voir passer trop tard tous les deux.
Je ferai quand même une exception pour Alex Barros qui me signera ma casquette.
Ouf, il reste encore de la place pour celle de Casey.
Et aussi pour la charmante Kawa Girl…
Bon assez révassé…le voila enfin qui sort de son box. Entre temps, le fils de la dame était parti bien loin, je n’arrive pas à obtenir son marqueur, et Stoner est déjà sur le point de partir.
Ca bouscule dans tous les sens et lorsque la dame me tend enfin son marqueur, un énergumène me l’arrache et engueule presque Stoner car cela fait soit disant 1h qu’il l’attend. Stoner répond gentiment qu’il a d’autres obligations aussi mais signera quand même le bouquin de l’impoli et aussi ma casquette par la même occasion. Encore merci Casey !