Biaggi en forme pour le GP du Japon -
13/09/2005, 13h17
info du site motoGP
Propulsé à la deuxième place du classement général avec son podium de Brno, Max Biaggi a démontré qu’il ne se décourageait pas après une première partie de saison marquée par de trop nombreuses contre-performances. Avant d’embarquer pour le Japon pour participer à la douzième manche du Championnat, le romain fait le point avec motogp.com.
Qu’as tu fait pendant ces deux semaines qui ont suivi Brno ?
Pas grand chose, j’ai suivi mon programme habituel ; j’ai pris quelques jours de repos, relax. Puis j’ai repris l’entraînement : du vélo, du footing et du supermotard.
Brno est décidément ton circuit fétiche… Le week-end semblait mal parti, mais tu parviens quand même à monter sur le podium. Pouvais-tu t’attendre à un tel résultat.
Je ne m’y attendais pas, mais du moins je l’espérais. Depuis le début de la saison, j’ai l’impression de revoir le même film à chaque Grand Prix : les qualifications ne se passent pas forcément très bien et ce n’est qu’en course que les choses vont mieux. Cela prouve que je fais de mon mieux.
Evidemment, Brno est mon circuit préféré, ce n’est un secret pour personne. Mais ce ne fut pas non plus le genre de course dont je rêvais…
C’était ton troisième podium de l’année et tu te retrouves en deuxième position au classement général. Il semblerait que les choses aillent mieux alors que l’on s’approche de la fin de la saison – une saison au cours de laquelle tu as dû faire face à de nombreuses difficultés. Quel est ton objectif pour la fin de la saison ?
Cela fait longtemps que je ne préoccupe plus du classement général et cette deuxième place n’a rien de très réconfortant. Mais il est vrai que j’ai eu une saison difficile. C’est un rêve qui a tourné au cauchemar. Vu la physionomie du classement, on ne peut que se bagarrer pour la deuxième place, alors que mon but est de m’imposer. D’ici la fin de la saison, j’aimerais au moins gagner une course.
Après Brno, tu as pu tester une nouvelle version de la RC211V. Quelles ont été très premières impressions et quand penses-tu l’utiliser en course ?
La nouvelle Honda semble avoir un gros potentiel, mais elle doit encore être peaufinée. Ce sera sûrement une machine à gagner, mais nous ne pouvons pas encore courir avec. En tout cas, elle aurait dû arriver beaucoup plus tôt et j’aurais aimé participer un peu plus à son développement.
La prochaine course aura lieu au Motegi, un circuit où tu as déjà goûté à la victoire, mais où tu as aussi eu des courses moins réussies, comme celle de l’an dernier. Dans quel état d’esprit abordes-tu le Grand Prix de cette semaine, et plus généralement, cette dernière ligne droite de la saison ?
J’adore voyager au Japon, c’est un pays que j’apprécie et j’aime aussi les japonais, il n’y a pas que la course. J’ai un fan club à Tokyo, organisé par mon ami Akira. J’ai hâte de les revoir et j’espère pouvoir leur dédier mon meilleur résultat de l’année. Quant à la suite et la fin de la saison, le mot d’ordre est simple : ne jamais baisser les bras.
Si l’on en croit les bruits qui circulent, ton avenir n’est pas forcément du côté du team Repsol Honda et du HRC. Peux-tu évoquer tes projets pour la saison 2006 ?
Cela fait depuis un bout de temps que j’entends ces rumeurs… Déjà à Shanghai, on disait que ce serait ma dernière saison avec le HRC. C’est bizarre, non ? Il faut attendre encore un peu avant de pouvoir en parler… Mais une chose est sûre, je n’en ai pas fini avec le HRC. Et en ce qui concerne 2006, tout ce que je peux dire, c’est que je serai bien là, fidèle poste – comme d’habitude.
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