Opéré le 14 novembre dernier, Valentino Rossi poursuit sa rééducation dans le but d’être opérationnel pour les prochains essais, programmés à partir du 1er février à Sepang. Il y retrouvera une Ducati GP11 évoluée, grâce aux essais menés par les pilotes essayeurs de la marque (une nouvelle séance est prévue à partir du 17 janvier) et au travail mené à l’usine de Borgo Panigale entre son staff technique et le noyau dur du constructeur.
Cinq semaines après cette intervention, Valentino Rossi a réalisé lundi dernier une échographie de l’épaule qui a confirmé sa bonne récupération. « Ca s’est très bien passé, » confirme à La Gazzetta dello Sport le docteur Giuseppe Porcellini, responsable du centre de chirurgie orthopédique de l’hôpital Cervesi de Cattolica, et l’un des deux chirurgiens à avoir opéré le pilote. « La cicatrisation se poursuit comme elle se doit quarante jours après une intervention. La mobilité de l’épaule s’améliore et on peut commencer à travailler de façon plus intense. »
Alors qu’il lui reste encore cinq autres semaines de travail à réaliser avant de prendre en main le guidon de la GP11, Valentino Rossi est en effet passé à une phase plus active de sa rééducation, supervisée par le docteur Porcellini, ainsi qu’Alessandro Castagna, l’autre chirurgien qui opérait le pilote en novembre, et Carlo Casablanca, son préparateur physique. Ensemble, ils travaillent sur les positions nécessaires en selle, sur les mouvements sollicités par le pilotage.
« A Noël, on est inconsciemment porté à ralentir le travail de récupération. J’ai dit à Valentino de maintenir le rythme : nous avons pour cible le rendez-vous fixé le 1er février avec la Ducati, » rappelle Giuseppe Porcellini. « Valentino continuera à faire trois séances hebdomadaires en piscine, mais après les exercices passifs, nous avons entamé mercredi, pour la première fois, un travail actif de l’épaule : […] nous avons commencé les premiers mouvements avec l’objectif de rendre à l’épaule une mobilité complète. D’un point de vue biologique, les résultats sont positifs. […] Il s’agit maintenant d’augmenter non seulement le nombre d’exercices, mais aussi leur puissance. »
« La peur que nous, les médecins, avons toujours dans ces cas-là, c’est que les pilotes ont des périodes de récupération qui ne sont pas biologiques. Mais, à l’heure actuelle, je crois que Rossi fera ce qu’il faut pour être prêt, » conclut le médecin.
Avant le rendez-vous fixé le 1er février, Valentino Rossi sera à Madonna di Campiglio à partir du 10 janvier pour Wrooom, rencontre médiatique annuelle de Ducati et Ferrari. Il y restera prudent et ne tentera aucun exercice périlleux, mais il prévoit bien d’affronter Fernando Alonso sur quatre roues, lors du Challenge Exhibition programmé vendredi 14 en fin d’après-midi.
source: motogp.automoto365.com