Nous voilà donc partis Pour le Mugello, après 3 ans de rêves et de projets avortés!...
Notre pote Léo est l'instigateur de ce déplacement, vu qu'il s'agit du cadeau pour ses 50 ans. Les résas pour son collègue Victor et lui sont donc bouclées depuis janvier! Pour Sissi et moi, c'est plus compliqué: interdiction de poser des congés en juillet, sous-effectifs au boulot oblige, il nous faudra donc patienter jusqu'à la mi-juin pour connaitre notre planning et savoir si ce WE est libre. Et là le miracle se produit!
Nous nous ruons donc sur le net pour réservez deux billets dans la même tribune que nos amis (second miracle, à 6 mois d'intervalle nous avons nos places à 2 numéros des leurs, sur le même rang!), les billets de ferry Bastia-Livourne et l'hotel. Bon là plus de miracle, celui de Léo, à 20kms du circuit, est complet depuis bien longtemps. Pas de problème, nous en trouvons un 40kms plus au sud, isolé dans la montagne toscane!...
Le jour du départ, vendredi 13... On aurait du se méfier!
Déjà, quelques jours auparavant la compagnie maritime nous informe par texto que le ferry est avancé d'une heure, à 8h00! Pour Léo, ça devient super chaud, vu qu'il termine sa "journée" de boulot à 5h30, qu'il doit passer chez lui charger la moto et qu'il nous faut nous présenter à l'embarquement à 7h30 au plus tard... Le RDV est à 7h00 chez nous, à 15kms au sud du port. Victor se pointe à l'heure pile, nous attendons le 4ème larron légèrement inquiets... Il arrive 15 minutes plus tard, sa femme lui ayant fait un ravitaillement express au stand pour lui faire gagner un peu de temps! C'est donc poignée dans le coin que nous nous dirigeons vers le port. Nos 4 bécanes sont embarquées dans les temps, ouf... 4 heures de traversée, mer forte, mais ça on s'en cogne!
Léo est trop excité pour dormir un peu, pourtant il faudrait...
Débarquement à midi, nous nous ruons sur le premier "ristorante" venu histoire de se caler la dent creuse. Un menu copieux, boisson comprise, pour 10 euros, vive l'Italie!!!
En route pour Florence, par la nationale (une autoroute gratuite en fait...). J'ouvre sur mon GSR750, suivent Victor sur son Fazer1000, Sissi sur sa Gladius et Léo sur son TDM, qui lutte difficilement contre le sommeil. Je vais bien le réveiller à Firenze!!! Faut dire qu'un Tomtom de bagnole, glissé dans une sacoche de réservoir, c'est illisible avec le soleil et je vais nous paumer une bonne paire de fois!... On repasse à plusieurs reprises aux mêmes endroits, histoire que mes camarades profitent bien de cette magnifique ville!
Bon, l'après-midi est bien avancée, il temps de se diriger vers notre hotel à Consuma, le premier sur la route. Nous arrivons dans la fraîcheur, altitude aidant (plus de 1000 mètres). La vue depuis l'hotel Miramonti est magnifique sur la vallée, jugez plutôt:
Le sympathique tenancier nous offre des boissons fraîches, c'est sympa! Nous prenons notre chambre, Sissi y laisse les sacoches cavalières de la Glad, et en route pour Vicchio et l'hotel de nos amis cette fois. Les 20 premiers kilomètres se font par une toute petite route de montagne adorable, bordée de villages typiques, de vignes et d'oliviers...
Au bas de cette route, Sissi qui roule cette fois devant moi, cale au stop; ça ne lui ressemble pas... au redémarrage, elle m'appelle à sa hauteur et me crie qu'il y a un souci: le tableau de bord clignote, l'avertisseur ne fonctionne plus et le moteur ratatouille! Je n'ai pas le temps de prévenir nos deux camarades devant que la Glad cale à nouveau, à fond de 4, et cette fois pour le compte! Victor et Léo ne se sont rendu compte de rien, obnubilés par la recherche d'une station service, les bécanes (surtout le TDM) ont soif!
Par bonheur, Sissi est tombée en rade à 50 mètres d'un petit parking à la sortie d'un village, qu'elle rejoint à la poussette. Moi, j'ouvre en grand pour rattraper les deux lascars et je les retrouve chez Esso où ils sont en train de se faire dépouiller à plus d'1,80 euro le litre de super (si la bouffe est pas chère, nos amis italiens se rattrapent allègrement sur l'essence)! Leur plein fait (ma GSR est un chameau
), demi-tour pour retrouver ma moitié... Je la retrouve au milieu d'un attroupement, surtout constitué de jeunes mâles
, ya pas de doute elle est devenue l'attraction de ce village paisible! En bonne mécanicienne qu'elle est, elle a déjà vérifié les cosses de la batterie et le bon état de tous les fusibles. RAS de ce côté là... Nos potes, électriciens tous les deux, poursuivent les investigations... La batterie a trois ans, on lui tire souvent dessus avec nos courts trajets bastiais, il est possible qu'elle soit morte. Pour en avoir le coeur net, je démonte celle du GSR et ils la mettent sur la Gladius, qui démarre comme une fleur!!! OK!... Léo, qui a l'oeil, a repéré un p'tit garage moto dans le village précédent. On y file sur son TDM pour y acheter une nouvelle batterie.
120 euros plus tard, nous remontons le GSR et roule ma poule! Nous n'avons qu'une heure trente de retard sur l'horaire limite de prise de chambre... Léo sonne à la porte, une charmente toscane lui ouvre et lui demande ce que nous voulons... Ben, récupérer leur chambre pardi, pour faire un tennis nous verrons plus tard!
... Sauf que là, la dame nous scotche: "ça va pas être possible, nous sommes complet, tout est réservé depuis octobre même!" Mon Léo garde son calme mais je lis dans son regard une irresistible envie d'étrangler la matronne, et comme il est champion de kick boxing... Il choisit plutôt de retrouver dans son sac la résa internet qu'il a imprimé. Quand elle la lit, la dame sursaute: " hrs.com, mais je ne travaille plus avec ce site depuis deux ans, j'ai préféré prendre booking!!!"...
Bon, on fait quoi maintenant, à part appeler Mme Léo pour qu'elle vérifie illico que le site indélicat n'utilise pas l'empreinte de CB laissée???... Nous savons que tous les hotels du coin sont pleins avec le GP... Avec Sissi, nous avons un second petit lit dans la piaule de notre hotel. On le leur propose, c'est p't'être temps que ces deux vieux amis fassent un peu plus connaissance!
Bon, ça les fait pas rire, alors on leur promet le grand lit, nous on fera "collé-serré" dans le petit...
Mais la dame de leur ex-futur-hotel, voyant leur désarroi, apelle une amie du village en dessous: celle-ci accepte de leur louer, au même prix, une chambre de sa grande villa. Tout s'arrange!!! Je rentre l'adresse dans le GPS: tiens, c'est au N° 13, décidément!!!
Arrivée chez cette autre charmante dame, qui fait un malaise cardiaque en nous voyant
: sa cop' lui a parlé de deux motards, elle en voit arriver quatre!
On la rassure vite fait bien fait, Léo et Victor s'installent pendant que je questionne la proprio sur les bonnes adresses gastronomiques du coin avec mon superbe italien-petit-nègre agrémenté de corse...
Direction le resto conseillé le plus proche, à pattes... Un agréable patron polyglotte nous propose la table... 13!!! Là, Léo refuse tout net et s'installe d'autorité à la 14
! Nous apprenons que cette adresse a les faveurs de Jeremy Burgess, mais ce soir là nous ne verrons que quelques officiels badgés et des journaleux hispaniques...
23h, il est temps pour Sissi et moi de rejoindre Consuma pour faire dodo, il y en a pour une p'tite heure... Nous attaquons la fameuse p'tite route montagnarde... Après 8 kms, je remarque avec inquiétude dans mes rétros que le phare de la Glad donne des signes de faiblesse!... Quelques virages plus loin, je remarque... Plus grand chose, vu que Sissi a disparu!!! Et meeeeeeeerde!!! Bibi fait demi-tour, pour tomber sur ce que je redoutais: Sissi monte la bécane muette à la poussette vers l'entrée d'une propriété perdue dans la pampa toscane... Nous voilà bien... Donc ce n'était pas la batterie qui était directement en cause... Démarreur, régulateur?... Bon, dans l'immédiat, la seule chose à faire, c'est de se résoudre à abandonner la bécane capricieuse sans anti-vol (ils sont à l'hotel, dans les sacoches!) et de rentrer en duo sur le GSR... Sauf que ma mob est "montée" façon égoïste, avec un capot en lieu et place de la selle passager!
Et le capot est plutot triangulaire, avec une belle arête!
C'est partit pour les 13 kms restants, les cuisses de madame ont bien bossé pour ne pas être trop en appui sur son popotin. La nuit fut courte pour ma Sissi, persuadée qu'elle ne retrouverait pas sa bécane au petit matin. Je suis plus optimiste, nous ne sommes pas à Naples non plus!
En effet, la bécane est là où nous l'avons laissé... La vue au virage précédent n'est pas dégueu du tout!
Coup de fil aux potos, qui filent sur le garage de la veille pour voir si on peut leur descendre la Gladius... Le mécano est ok, tout le monde est d'accord pour incriminer le régulateur qui doit empêcher la charge... On met le U sur la bécane puis Sissi continue son travail de musculature des cuisses (avec 20 bornes cette fois
) et on se retrouve tous "en bas". Nouveau démontage de ma batterie (la neuve de la veille, vous suivez?
), que Sissi et Léo partent monter sur la Gladius pour pouvoir la redescendre. Je poireaute avec Victor au garage, on se dit que ça va être trop short pour arriver au circuit pour les "libres3", du moins celles des Motos3... Sauf qu'au bout de 30 minutes, Sissi m'appelle, du haut de sa forêt toscane:" dis donc mon chéri, je te rappelle que la clé du U est sur le porte-clefs du GSR, donc dans ta poche..." Pfffff... je laisse mon GSR dépoilé au garage et je grimpe derrière Victor jouer les sauveurs. Décidément, cette route, je commence à bien la connaitre!
Léo en profite pour immortaliser l'instant, notre arrivée comprise...
Bon, c'est mort pour les "libres3" maintenant, c'est sûr!!! Objectif: arriver à l'heure pour les essais qualif!...
Cette fois mon GPS est d'une grande utilité, nous coupons par les chemins de traverse pour arriver au Mugello dans les temps! Mais sur place, c'est le jour et la nuit par rapport à ce que nous avons connu à Barcelone. Déjà, à 700 mètres de l'enceinte-circuit, des bras agités nous ordonnent de rentrer dans des champs-parkings. Là, tout est normal, comme en Espagne. Sauf que je me rends vite compte que ces champs sont privés et que les bras agités sont ceux des proprios: ils nous réclament de la thune pour garder les bécanes, avec un supplément si on laisse les casques! Ben voyons... J'informe ma bande et nous ressortons illico!
Comme beaucoup, nous allons nous parquer le long de la route d'accès et nous finissons à pattes...
A l'entrée du circuit, autres surprises: déjà, pas de fouille comme à Barcelone, tout est admis!
mais le plus fort, c'est que beaucoup rentrent avec les motos, qu'ils garent n'importe où, jusque sous les tribunes! C'est noté pour le lendemain...
C'est pas finit: les pictogrammes sur nos billets nous ont menti, la zone "Materassi" ne se limite plus qu'à une seule tribune! Mais coup de bol pour nous, nous sommes placés au dernier rang tout en haut et en restant debout, nous voyons une grande partie de la piste! C'est bien simple, à Barcelone où nous nous sommes régalés, nous avions deux portions "à la vue", soit environ une 20aine de secondes de direct... Au Mugello, sur ce circuit vallonné, je vois les pilotes 8 fois, pour un total de plus d'1 minute 15 secondes sur un tour d'environ 1 minute 50 pour les motoGP!!!
La petite déception, c'est de voir qu'il n'y a pas grand monde, finalement, ce samedi dans les tribunes et sur les pelouses...
Mais bon, pas trop grave, on profite de ce magnifique site...
Sissi qui suit atentivement les pilotes espagnols du motoGP, qui seront ses chouchous demain (mais elle le sait pas encore
)...
Victor (qui s'apelle Rossi, ça s'invente pas!!!
) est plus inquiet, Vale n'est pas au mieux pendant ces qualifs...
Voilà, belle journée ensoleillé, demain c'est sûr on met les shorts dans les tribunes!
Léo m'avait parlé d'une route de montagne dans les environs, qui rejoint Bologne, et où Ducat et consort aiment bien venir tester les machines. Comme il n'est que 16h, je propose qu'on aille y rouler, au moins jusqu'au col de la Futa... Nous nous y sommes régalés (bon, Sissi un peu moins, passagère pendant une arsouille, c'est pas son truc, même si le TDM de Léo est confortable), surtout quand nous nous sommes rendus compte que les pilotes locaux prenaient un malin plaisir à lancer des défis aux "étrangers", nombreux pour le coup. Oohhh, il y a bien quelques sportives qui nous ont enfumé dans les (rares) bouts droits, mais sinon, l'honneur corse fut sauf!
Les routes viroleuses, c'est comme qui dirait notre pain quotidien... Cette fameuse Panigale, j'ai pu l'observer de derrière, mais aussi de devant!!!
Désolé, pour le coup pas de photos, on peut pas tout faire!
Léo, qui a pitié du popotin de ma moitié, insiste pour nous raccompagner jusqu'à "chez nous". Dans le village précédent l'hotel (Consuma, rappellez-vous!), nous trouvons une chouette pizzerria pour nous remplir la panse...
Dimanche matin, aux aurores, en route pour rejoindre nos camarades à 8h histoire d'être en place pour le warm up. Sissi encaisse les 40 bornes qui nous séparent de Léo sans broncher! Faut dire que maintenant ses cuisses sont en béton, mais que surtout elle se prend pour un photographe du Tour de France, de plus en plus souvent debout sur les cale-pieds!
Ya que dans les virages serrés qu'elle se méfie...
Comme prévu, après avoir fait la jonction avec nos potos, nous franchissons l'enceinte du circuit à bécane et nous les garons juste devant notre tribune, c'est l'idéal pour les surveiller de nos places! Je me rendrai compte que mon GSR customisé JMV aura pas mal de succès auprès de la foule, c'est pourtant pas les belles motos qui manquent dans les environs!...
Début des Warm up. Comme déjà raconté sur le topic du GP, pour celui de la catégorie reine, une bimbo locale assise juste devant nous fait de vilains doigts d'honneur au passage des espagnols... Ni une ni deux, ma Sissi se met à les encourager bruyamment (elle siffle super fort même avec des bouts de doigt en moins!
), histoire de contrarier cette jeune italienne.
Les tribunes et les pelouses se remplissent, mais l'affluence sera décevante: sur place, le speaker nous annoncera 74 000 spectateurs... Il parait qu'à la téloche on vous en a donné 10 000 de moins...
Bon, c'est l'heure des courses, là je vais ranger mon APN et profitez à fond, comme d'hab, chrono en main pour les écarts qui m'intéressent (l'écran géant ne nous donne rien, à part les images du direct et le classement des 12 premiers)...
C'est du délire dès la 125, pardon, les moto3, avec les italiens qui se battent comme des lions en tête... Pour la victoire d'Andrea en moto2, je vous raconte même pas, la foule exulte et le speaker nous vrille les tympans!
Les français sont un peu décevants, même si la baston de Masbou dans son groupe est belle à voir! La remontée de Zarco est pas mal non plus...
C'est maintenant le tour du motoGP... Etrangement, dans la tribune Ducati au loin en face de nous, je sens plus de ferveur avec les tifos d'Hayden que ceux de Rossi! Il parait qu'à la "Ducati week" quelques jours avant, Vale s'est fait copieusement siffler... Par contre, dans la tribune "jaune" au fond à ma droite, on acclame le n°46!...
Le doublé espagnol en tête déclenche les bruyants encouragements de ma douce, pendant que la bimbo fait de plus en plus la gueule... Mais de manière générale, dans notre tribune, on soutient pas mal Rossi, mais surtout on braille pour la lutte de Dovi pour le podium! Moi, un truc me chiffonne, depuis la veille: je trouve Stoner "absent", comme s'il avait lâché l'affaire... J'apprendrai ses soucis techniques mais n'empêche, mon ressentit sur place est bizarre, surtout que je ne verrai jamais ses fameuses glisses de l'arrière de tout le WE...
La course se termine, et là encore énorme surprise par rapport à Barcelone! Le trio n'est même pas encore sur le podium que le speaker annonce l'ouverture des grilles: les spectateurs se ruent sur la piste, à pied, en vélo, en bécane, en quad et même en caisse!!!
Nous verrons même des motos de cross labourer les bacs à sable à donf!!! Sont fous ces romains!...
Cérémonie du podium... Histoire d'achever la bête malade devant nous, je chante l'hymne espagnol.
Voilà, la fin approche, bien trop vite, nous n'arrivons pas à quitter nos places. Quelques tofs pour prolonger le plaisir
On plie bagages, ciao Mugello...
Le GP terminé, on file dans la piaule de nos amis, se gaver de gateaux italiens en attendant d'aller dîner... Cette turne, Victor et Léo ne la regretteront pas trop: faut vous dire que sous leur fenêtre, à moins de 10 mètres, se trouvait un magnifique passage à niveau! Le matin à partir de 4h30, les premiers express régionaux commencaient leurs rotations, déclenchant les signaux sonores des barrières!!!
Ils ont bien dormi les cocos pendant ces 3 nuits! Peu... Mais bien!
Lundi matin, on se retrouve tous une dernière fois au garage-moto: ben oui, il faut pas oublier la Glad!!! Le mécano nous confirme qu'il s'agit bien d'une panne du régulateur et qu'il s'est démené tout le WE pour en trouver un d'urgence, sans succès... Avec Sissi nous avions prévu le coup et appelé notre pote mécano Suz à Bastia pour mettre en place le plan B: Le mécano italien nous a gentiement chargé la batterie à donf et nous l'avons remise sur la Glad. On enlève les fusibles de tout ce qui ne sert à rien!
Feux de route, feux stop, avertisseur, clignoteurs, tableau digital... Il n'y a plus que l'injection et le démarreur qui vont tirer sur la gueule de la batterie, ça ne devrait pas nous empêcher de faire les 140 kms qui nous séparent du port de Livourne. Au pire, au moindre signe de faiblesse, on fait l'échange avec ma batterie... Sylvie roule au milieu du groupe bien serré, histoire de masquer la non-conformité du véhicule. Même la police à Florence n'y verra que du feu!!!
Arrivée sans encombre à bon port, c'est le cas de le dire, sans oublier de se restaurer au même resto qu'à l'aller: à 10 euros, on aurait tord de se priver!!!
Embarquement sur le ferry à 14h, on retrouve quelques connaissances bastiaises venues elles aussi au GP... Débarquement à 19h avec un peu de retard, nous montons la Gladius directement à la concession Suzuki ouverte spécialement pour nous (lundi, c'est le jour de fermeture...)! Ils sont sympas les potes!!!
L'histoire ne se termine pas trop mal, vu que Suzuki prend le remplacement du régulateur en charge. Normal, il y avait eu une campagne de rappel un an auparavant pour ça, mais notre changement d'adresse avait égaré le courrier...
Ah oui, j'oubliais le dernier petit désagrément: sur ce ferry de retour, un caisseux anonyme m'a shooté un cligno!!!...
Comme quoi, partir un vendredi 13...
Re : GP Moto de Mugello -
10/07/2012, 14h09
Mode linéaire
