[theophil]

extrait d'un forum sur Rossi :

"Parlons de mythes. Milo Manara fait une bande dessinée avec toi et il dit que tu lui as demandé de pouvoir rencontrer trois personnages. Le premier est Jim Morrison, pourquoi ?
« Jim c’est Jim. Ma génération n’a pas pu vivre ce mythe. Mais quand j’écoute un disque des Doors, je capte le sens des émotions. Jim Morisson, un damné, un poète, un transgressif, un artiste qui a eu une fin… »
Light my fire [une chanson des Doors]. Tu as le cœur dans les années 70.
« je regrette un peu de ne pas avoir vécu dans ces années là. D’après ce que j’ai compris il y avait plus d’idées, plus de liberté. Et en plus, il y avait les Doors et les Pink Floyd. »

la seconde personne que tu veux rencontrer est Steeve McQueen.
« un génie. Il était acteur mais en réalité il avait un cœur de pilote. C’était un pilote. Il disait : la vie c’est courir, le reste c’est seulement attendre. Attendre une autre course, un autre défi. Est ce que quelqu’un comme ça peut ne pas être un mythe ???? »

Tu rencontres aussi Alexandre le Grand.
« oui car quelqu’un a dit que je lui ressemblais un peu. Et donc, dans la BD, je dois le rencontrer. J’ai envie d’échanger quelques mots avec lui. »
Parlons des minutes qui précèdent la course. Comment fonctionne ce rituel presque semblable à celui d’un torero ?
« oui, c’est un rituel mais qui n’est jamais le même. Cela dépend de comment va la moto, de ce qu’il y a en jeu. Mais ces trente minutes sont toujours une émotion fantastique. Je suis excité, je veux être furax, je veux être plus rapide que les autres, je veux gagner. C’est une sensation étrange : je me motive mais sans rajouter de tension parce que sur la piste c’est le cerveau qui sert. "