Thomas Lüthi et son équipe ont dû se creuser la tête pour trouver des solutions aux problèmes posés par ce circuit si particulier et ainsi limiter les dégâts au terme de ces premiers essais. Photo © Stan Perec
Le casse-tête andalou
MOTOCYCLISME - GP D'ESPAGNE. Thomas Lüthi dixième de la première journée d'essais. Même soleil et mêmes températures qu'il y a un mois, lorsque s'étaient déroulés les essais IRTA à Jerez. Mais les conditions sont pourtant totalement différentes
JEAN-CLAUDE SCHERTENLEIB
23 mars 2007
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Circuit de Jerez de la FronteraPas de castagnettes, juste un casse-tête. A la sauce andalouse, raconté par un Emmentalois, Thomas Lüthi: «Ce circuit est connu pour cela: on peut y venir deux fois à deux semaines d'écart, avoir l'impression que le temps est le même... et constater que la piste ne répond pas du tout de la même façon. C'est exactement ce qui s'est passé ce matin: les réglages qui avaient si bien fonctionné il y a un mois, lors des tests IRTA, ne sont plus bons ce week-end. Mais rassurez-vous: l'écart a déjà diminué entre ce matin et cet après-midi, et nous avons un plan précis pour la journée de samedi. Nous savons exactement ce que nous devons faire et comment nous allons le faire.»
Jorge Lorenzo dans un autre monde
Dixième de cette première journée, Tom n'est qu'à quatre dixièmes du... deuxième chrono. Du deuxième... parce que le champion du monde en titre et vainqueur du premier GP, Jorge Lorenzo, a encore évolué sur une autre planète. Les autres? Ils sont douze en huit dixièmes, «dont Alex De Angelis, qui est pourtant celui qui a le plus d'expérience avec l'Aprilia 250, et qui se retrouve derrière moi», précise Tom. Histoire de souligner que lui et son équipe ne sont pas les seuls à s'être usé les dents sur ce casse-tête andalou.
Tom sera porte-caméra
La seconde journée d'essais, ce samedi, devrait donc être encore animée autour de Tom. Les promoteurs du championnat du monde ne s'y sont d'ailleurs pas trompés, qui ont décidé que Lüthi transporterait, dès son deuxième GP dans la catégorie, une des caméras embarquées; ces miracles de technologie miniaturisée qui permettent de vivre la course de l'intérieur. Qui permettront, cet après-midi dès 15h05, d'être avec Tom dans sa tentative de se rapprocher de la première ligne de la grille de départ.