GP 2009 FEUSISBERG
Tom Lüthi: «Pilote? Un job à 100%»

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Lüthi à l'entraînement à Feusisberg, sous les ordres d'Otmar Keller: un important travail a été réalisé ces dernières semaines
Nouveau programme type des GP oblige, Tom Lüthi roulera moins en 2009 qu'en 2008. Pour le même salaire
Jean-Claude Schertenleib - le 24 février 2009
Le Matin
Les GP motocyclistes n'échappent pas à la crise. Budgets pas bouclés, grilles incomplètes - en 250 cm3, deux des favoris, l'Italien Pasini et l'Espagnol Barberá sont toujours à pied! -, le pouvoir sportif cherche des solutions pour réaliser des économies. Première décision: la séance d'essais libres du vendredi matin a été annulée; conséquence, Tom et ses collègues rouleront moins que dans le passé.
Tom, en 2009, vous travaillerez 27% de moins. Vous ne craignez pas une diminution équivalente de votre salaire?
Pas du tout. Peu importe le programme, pilote de GP reste un job à 100%.
Pratiquement?
Pour moi, rien ne va changer. J'arriverai toujours sur les circuits le mercredi soir.
Même si vous ne roulerez que le vendredi après-midi?
Le jeudi restera une journée importante de préparation. C'est ce jour-là, avec mes techniciens, que nous établirons notre plan de bataille pour le week-end.
Plus qu'une seule séance qualificative, le samedi après-midi?
Cela fonctionne très bien pour la classe MotoGP, ça marchera pour nous.
Même pour Tom Lüthi, qui a toujours besoin de beaucoup de temps pour régler sa machine?
Les nouvelles règles sont les mêmes pour tous. Je m'y adapterai.
Donc, pilote, c'est toujours un job à 100%?
Plus que jamais. Même si...
Même si?
Je pars ce week-end... pour une semaine de vacances en Egypte!
Seul?
Non, avec Daniel-M. Epp, mon manager. A notre programme, kitesurf.