Date de naissance : 25 Octobre 1981.
Lieu de naissance : Ichihara-shi, Chiba, Japon.
Nationnalité : Japonais
Poids : 55 kg.
Taille : 1,65mètre.
Surnom : « Hiro ».
Hobbies : Motocross, Dirt-track.
Site internet : http://www.hiro-aoyama.com/index.html
Palmarès
Titres de champion du monde:
250cc: 1 (2009)
Général
1987 : Débute en PocketBike.
1995 : Débute en MiniBike.
1996 : Champion MiniBike de « Kanto District ».
1997 : Champion MiniBike de « Kanto District ».
1998 : 2e du Championnat 125cc de Tsukuba.
7e du du Championnat 250 Production de Tsukuba.
1999 : Débuts en Championnat du Japon (‘ »All Japan
Championship »).
11e du Championnat du Japon 125 (Honda).
2000 : 2e du Championnat du Japon 250 (Honda).
28e ex-aequo du Championnat du Monde 250 (une course) : 8 points.
Wild Card au GP du Japon 250 à Motegi. 8e place finale.
2001 : 8e du Championnat du Japon 250 (Honda).
28e du Championnat du Monde 250 (une course) : 4 points.
Wild card au GP du Japon 250 à Suzuka. 12e au classement.
2002 : 2e du Championnat du Japon 250 (Honda).
27e du Championnat du Monde 250 (deux courses) : 9 points.
Wild card aux GP 250 de Suzuka et Motegi. Termine respectivement 12e et 11e.
2003 : Champion du Japon 250 (Honda).
15e du championnat du Monde 250 (deux courses) : 31 points.
Wild card aux GP 250 de Suzuka et Motegi, qu’il conclue à la 2e et 5e place.
Premier podium en GP (2e à Szuka).
2004 : Devient pilote titulaire en Championnat du Monde dans le team Movistar Honda en 250.
6e du Championnat du Monde 250 (Honda) : 128 points.
Deux podiums : 3e aux GP du Japon et du Qatar.
2005 : 4e du Championnat du Monde 250 (Honda) : 180 points.
Première victoire en GP à Motegi (Japon).
Une victoire (GP du Japon) et trois podiums (3e aux GP de Chine, d’ Allemagne, et de Turquie).
2006 : 4e du Championnat du Monde 250 (KTM) : 193 points.
Remporte les GP de Turquie et du Japon.
Permet à KTM de remporter sa première victoire en 250 (GP de Turquie).
2 victoires (GP de Turquie et du Japon), et cinq podiums (2e au GP du Portugal, 3e aux GP de Chine, d’Angleterre, de République Tchèque, et d’Australie).
2007 : 6e du Championnat du Monde 250 (KTM) : 160 points.
2 victoires (GP d’Allemagne et de Malaisie), et deux podiums : 2e du GP de Saint Marin, 3e du GP d’Angleterre.
2008 : 7e du Championnat du Monde 250 (KTM) : 139 points.
Deux podiums : GP de Chine et de Malaisie (2e place).
2009 : Champion du Monde 250 (Honda) : 261 points.
4 victoires (GP d’Espagne, des Pays Bas, d’Angleterre, et de Malaisie), et trois podiums (2e aux GP du Japon, de Catalogne, et d’Indianapolis).
Devient le dernier Champion du Monde 250 de l’Histoire.
2010 : 15e du Championnat du Monde MotoGP (Honda): 53 points
Meilleure place: 7e en Malaisie.
2011 : 10ème Championnat du Monde MotoGP (Honda): 90 points
2012 : 18ème Championnat du Monde Superbike (Honda): 61.5
2013 : 20ème Championnat du Monde Superbike (FTR Avintia): 13
Statistiques
Débuts en Grands Prix : Grand Prix du Japon à Suzuka en 2000 en 250 (Wild Card).
Première saison complète de Grands Prix : 2004 (Championnat du Monde 250).
Première pole-position : 2003 (Grand Prix du Japon à Suzuka en tant que Wild Card).
Premier meilleur tour en course : 2003 (Grand Prix du Japon à Suzuka en tant que Wild Card).
Premier podium en Grands Prix : 2003 (2e du GP 250 du Japon à Suzuka en tant que Wild Card).
Première victoire en Grands Prix : 2005 (GP du Japon à Motegi).
Nombre de Grands Prix : 150.
Nombre de pole-position : 8 (toutes en 250).
Nombre de meilleurs tours en course : 11 (tous en 250).
Nombre de podiums : 27 (tous en 250).
Nombre de victoires : 9 (toutes en 250).
Récapitulatif de ses résultats en Grands Prix:
Biographie
Hiroshi Aoyama a disputé ses premiers tours de roues à l’âge de cinq ans, en 1987, au guidon d’une PocketBike, après que son père l’ait emmené sur un des circuits prévus à ce genre de compétition. A quatorze ans, il se dirige vers les courses de MiniBike, et rejoint la Okegawa Juku OSL Racing School, où il apprend les bases de la course moto, et améliore sa connaissance du moto cross, du dirt track, et la moto en général. Il devient Champion de MiniBike de Kanto District en 1996 et 1997, et termine 2e du championnat 125 de Tsukuba en 1998. Cette même année, il finit 7e du championnat du championnat 250 Production de Tsukuba.
A 18 ans, Aoyama intègre le « All Japan Championship », et rejoint le team HARC-PRO, auquel il restera affilié pendant tout son parcours en championnat Japonais. Il commence sa carrière en 125, qu’il conclue à la 11e place finale. L’année suivante, il passe en 250, et obtient dès sa première saison dans la catégorie la place de vice-champion. Mais cette année 2000 est surtout marquée par les premiers pas d’Hiroshi en Grands Prix. Il obtient en effet une wild card pour le GP du Pacifique 250 à Motegi, et achève sa première course parmi l’élite à la 8e place.
En 2001, « Hiro » arrive 8e du Championnat du Japon 250, et participe une nouvelle fois aux GP, à l’occasion du GP du Japon à Suzuka (12e de la course). Lors de saison qui suit, il est de nouveau vice-champion du Japon 250, et termine dans cet ordre à la 12e et 11e place des GP de Suzuka et Motegi. 2003 est l’année de la consécration pour Aoyama, puisqu’il devient Champion du Japon 250, et obtient son premier podium en Grands Prix, avec la 2e place du GP du Japon à Suzuka, aux côtés d’un certain Yuki Takahashi… Il termine également 5e du GP de Motegi. Des performances qui lui valent d’être recruté par le team Telefonica Movistar Honda pour la saison 2004 du Championnat du Monde 250, aux côtés de Daniel Pedrosa.
« Hiro » Aoyama en action au GP du Japon 2003 en 250. Hiroshi Aoyama et Yuki Takahashi lors du même GP.
Et pour sa première saison avec le gratin mondial, Hiroshi ne va pas décevoir, puisqu’il concquiert la 6e place du classement, en signant deux podiums, à l’occasion des GP du Japon et du Qatar. Mieux, il concrétise l’année suivante avec la 4e place finale, et remporte le GP du Japon, le premier de sa carrière. Mais alors que l’on pense son avenir tracé chez le constructeur nippon, Aoyama surprend le paddock en annonçant sa signature pour 2006 avec le constructeur Autrichien KTM…
Motegi, 2005 : première victoire en GP pour Hiroshi Aoyama.
Cette décision assez incongrue se révèlera, au fil des courses, payante. Honda a en effet décidé de ralentir, et même de stopper, le développement de sa 250, pour concentrer ses efforts sur le MotoGP, afin d’enrayer l’hémorragie Rossi. Dans le même temps, la KTM est de bonne facture, et Hiroshi se sent à l’aise dans son équipe. Les performances suivent donc naturellement, « Hiro » parvenant, dès le troisième GP, en Turquie, à placer la machine de Mattighoffen sur la plus haute marche du podium. Il récidive quelques mois plus tard, en gagnant pour la deuxième fois consécutif son Grand Prix national, et se classe 4e de cette saison 250.
Avec de tels résultats, le duo KTM-Aoyama est attendu au tournant pour 2007. Malheureusement, la situation va rapidement se compliquer, avec un retour en force des Aprilia, et une KTM qui se révèlera bien plus rétive que prévue. La firme Autrichienne n’a, en effet, pas le passif de sa rivale transalpine dans le domaine de la compétition et de la mise au point. Et le manque d’expérience se paie… Malgré tout, Aoyama parvient à scorer deux nouvelles victoires en Allemagne et Malaisie, et accroche la 6e place du championnat.
Ces résultats vont, hélas, marquer le début de la traversée du désert pour le Japonais. Durant toute la saison 2008, « Hiro » ne parviendra pas à hisser sa moto aux avants postes, obtenant en tout et pour tout deux podiums (2e à Shangaï et Sepang), une pole position (GP de Malaisie), et la 7e place du championnat. Pendant ce temps-là, son coéquipier Mika Kallio remporte trois GP, lutte pour le titre jusqu’à mi-saison, et termine 3e du classement, promotion en MotoGP avec le team Ducati Pramac à la clé. Et alors qu’Aoyama pense se refaire une santé en 2009, toujours au sein de l’écurie KTM en 250, la marque orange annonce son retrait de la catégorie à l’avant dernier GP de la saison. Au soir de Valence, Hiroshi a le moral en berne et la tête bien basse : il est sans guidon pour la saison suivante…
Fort heureusement, le team Scot a gardé un oeil sur lui, et le pilote Araï parvient in extremis à obtenir une place pour 2009 dans cette équipe. Cette annonce, toutefois, ne déchaîne pas les passions, et passe même relativement inaperçue : le team italien roule en effet sur une Honda, dont la dernière victoire remonte à Juin 2007. Sans parler du développement qui, comme dit précédemment, est désormais inexistant ou presque. En somme, il est aussi important que le nombre de personnes prêts à parier un yen sur une performance d’Hiroshi en début de saison. Mais les amateurs de compétition moto le savent : en GP, rien, absolument rien n’est impossible. Et le Japonais ne vas pas tarder à le prouver…
Tests IRTA de Jerez, Mars 2009 : Aoyama prend ses marques avec la Honda.
Si incroyable que cela puisse paraître, Aoyama va en effet devenir l’homme à battre de ce championnat 250, et la bête noire de l’usine de Noale, Aprilia. Jamais la firme italienne n’aurait en effet pensé que sa rivale asiatique puisse encore constituer une menace. Qui plus est, Aoyama, pilote très discret et introverti dans le paddock, ne sort pas d’une campagne 2008 reluisante. Et pourtant…
4e au premier GP du Qatar, 2e sur ses terres après avoir longtemps mené la course, « Hiro » remporte le troisième GP à Jerez de la Frontera, après un splendide duel avec l’Espagnol Alvaro Bautista, et s’installe en tête du championnat. Il devra le céder provisoirement pendant trois courses à ce même Bautista, avant de le reprendre… pour ne plus jamais le quitter. A cela, plusieurs raisons : Honda a décidé de donner carte blanche au team Scot pour cette dernière saison 250. Guido Cecchini, chef mécanicien du Japonais, se penchera sur le moteur, et lui apportera quelques modifications. Pas assez pour transformer la machine de Tokyo en missile supersonique, mais suffisamment pour lui permettre de rester dans le sillage des Aprilia.
Ensuite, Hiroshi, s’il n’est pas le pilote le plus victorieux de cette catégorie, a fait preuve d’une régularité exemplaire pendant toute la saison. Jugez plutôt : en 16 GP, il a terminé toutes les épreuves dans les points, et jamais au-delà de la huitième place. Attaquant quand il fallait, assurant quand cela était nécessaire, « Aoyama le métronome » a étouffé les ambitions de ses adversaires, notamment celles du champion en titre Marco Simoncelli, vainqueur de six courses (contre quatre pour Aoyama), mais auteur de cinq résultats blanc. Preuve que la régularité mène au succès…
Enfin, il faut le dire, le pensionnaire de la firme au blason ailé a eu quelques coups de pouces du destin. Comme au Qatar, où il récupère treize points, pendant que Simoncelli est forfait à cause d’une chute en motocross à l’entraînement. Ou à Motegi, où il prend les vingt points de la seconde place face au score vierge de son adversaire Italien, qui a abandonné pour cause de crevaison engendrée par un choc sur un vibreur. Aux Pays-Bas, il reste sur ses roues et parvient à rallier l’arrivée en première position malgré un pot d’échappement tordu suite à un accrochage avec Alvaro Bautista qui, lui, n’a pu repartir. A Misano, il ne subit pas le courroux de la FIM après que le contrôle technique de sa moto est mis en évidence un indice d’octane non conforme, et garde les points de sa quatrième place, alors qu’Esteve Rabat avait été déclassé pour la même mésaventure en 125cc l’an passé (pour l’histoire, il semble qu’il y ait eu une erreur dans l’attribution des numéros, l’essence de chaque team devant être marquée et listée. Qui plus est, il suffit qu’un bouchon de bidon d’essence ait été inversé avec un autre pour que le taux d’octane soit modifié et, par la même, « hors jeu »). A Sepang, son adversaire Simoncelli arrive 2e ex-aequo avec Barbera, mais se classe finalement 3e, car son meilleur tour en course est moins rapide que celui de l’Espagnol. Ou bien encore, à Valence, où « Hiro » sort à pleine vitesse dans le bac à graviers, mais parvient miraculeusement à revenir sur la piste dans la limite des places imposées par son tableau de marge (de son propre aveu, Aoyama pense avoir reçu un coup de main de Daijiro Kato, pilote Japonais décédé en 2003, pour l’aider à sortir indemme de cette situation).
C’est un fait : Aoyama a eu, dans certaines occasions, de la chance. Mais la chance (la réussite pour d’autres) est un élément indispensable à l’obtention d’un titre de Champion du Monde. Qui plus est, la saison du numéro 4 n’a pas été de tout repos : en bagarre avec Bautista pendant la première partie de la saison, Hiroshi a du gérer ensuite la remontée tonitruante de Simoncelli, vainqueur de quatre des sept dernières courses. A deux épreuve de la fin, le fils de la « mère patrie » et son comparse transalpin ne sont séparés que de douze points. Mais un Aoyama « kamikaze » à Sepang, puis « acrobate » à Valence ont permis au Japonais (et à Honda) de devenir le dernier Champion du Monde 250 de l’Histoire. L’Asie a fait plier l’Europe, dans une catégorie qu’elle avait pourtant choisi de déserter.
Novembre 2009 : Hiroshi Aoyama entre dans la légende, et réalise son rêve : il
est Champion du Monde 250…
Aoyama est le dernier Champion du Monde 250 de l’Histoire. « The last… but
not least ! »
Hiroshi Aoyama a donc achevé une boucle commencée il y a 60 ans, avec Bruno Ruffo et Moto-Guzzi. Mais, à l’inverse de la catégorie 250, la carrière du Japonais n’est pas terminée, loin s’en faut. Honda a décidé d’accorder au natif de Chiba son billet d’entrée pour la MotoGP, où il retrouvera Marco Simoncelli, Alvaro Bautista et Hector Barbera, ses adversaires de la 250, au travers d’une toute nouvelle structure, le team Interwetten. Une décision risquée lorsque l’on saît ce qui est advenu de l’équipe « Francesco Hernando Ducati », débutante elle aussi en 2009, et qui a plié bagages aux alentours de la mi-saison. Mais les dés sont jetés, et « Hiro » sera sur la grille de départ du championnat 2010 avec une moto aux couleurs du célèbre site de paris en ligne. Espérons simplement que leur aventure soit plus longue que celle de la formation ibérique…
Hiroshi Aoyama parviendra t-il à faire briller les couleurs du Soleil Levant ? Sera t-il le premier nippon depuis Makoto Tamada en 2004 à faire retentir le « Kimi ga yo » dans la catégorie reine ? Seul l’avenir nous le dira, mais on ne peut que souhaiter le meilleur à ce garçon qui, à l’instar de ses compatriotes Tetsuya Harada, Daijiro Kato, Tohru Ukawa, Shinya Nakano, Yuki Takahashi, Tadayuki Okada, Noboyuki Wakaï, Kazuto Sakata, et de tous les pilotes Japonais en compétition moto, est un des derniers samouraïs des temps modernes.
Malheureusement la saison ne restera pas dans les mémoires des fans du samouraï. Hiroshi a du mal à s’adapter à la 800cc Honda et rate une bonne partie de la saison après une blessure au cervicale lors du GP de Grande Bretagne alors que les premiers résultats probants arrivaient. Hiro ne disputera que 12 courses sur l’ensemble de la saison et reviendra amoindri lors du GP d’Indianapolis. Malgré ces blessures et le temps de se réadapter à la catégorie, Hiroshi montrera tout son talent sur « son » circuit de Sepang terminé en 7ème position après une très belle bagarre avec Marco Simoncelli et Nicky Hayden.
Son équipe ne peut continuer l’aventure MotoGP pour la saison 2011 et alors que beaucoup pensent qu’Hiroshi ne trouvera pas de guidon, grâce à l’aide de Honda, le sympathique pilote japonais signe un contrat avec l’équipe de Fausto Gresini. Il aura pour la saison 2011 la chance de piloter une Honda usine et pourra contrairement à 2010 s’appuer sur un coéquipier pour trouver les bons réglages pour sa moto.
Lors des premiers tests sur sa Honda Gresini
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