· Date de naissance : 4 Mai 1987
· Lieu de naissance : Palma de Majorque, Espagne
· Nationalité : Espagnole
· Mensurations : 1m72, 55kg
· Numéro de course : #99
· Team : Yamaha Factory
· Site officiel : http://jorgelorenzo.com
http://twitter.com/lorenzo99
· Fan Club officiel : http://lorenzofanclub.com/
· Surnom: Por Fuera
Palmarès :
Titre(s) de champion(s) du monde :
250cc : 2006, 2007
MotoGP : 2010, 2012
Général :
Saison 2003 : 12ème position 125cc Derbi (79 points)
Saison 2004 : 4ème position 125cc Derbi (179 points)
Saison 2005 : 5ème position 250cc Honda Forutna (167 points)
Saison 2006 : Champion du Monde 250cc Aprilia Fortuna (289 points)
Saison 2007 : Champion du Monde 250cc Aprilia Fortuna (312 points)
Saison 2008 : 4ème position MotoGP Yamaha Fiat (190 points)
Saison 2009 : Vice champion du Monde MotoGP Yamaha Fiat (261 points)
Saison 2010: Champion du Monde MotoGP Yamaha Fiat (383 points)
Autres Palmarès :
1997 : Champion des Balérares 50cc trial, minimoto, motocross
1998: Vainqueur Coupe Aprilia 50cc
1999 : Vainqueur coupe Caja Madrid Aprilia 125cc
2000 : 17ème championnat d’Espagne 125cc
2001 : 4ème Championnat d’Espagne 125cc
6ème championnat d’Europe 125cc
Statistiques :
GP disputés : 196 (46 en 125, 48 en 250, 102 en MotoGP)
Victoires : 52 (4 en 125cc, 17 en 250cc, 31 en MotoGP)
Podiums : 112 (9 en 125cc, 29 en 250cc, 74 en MotoGP)
Pôles : 55 (3 en 125, 23 en 250, 29 en MotoGP)
Points en carrière : 2821 (279 en 125, 768 en 250, 1774 en MotoGP)
Meilleurs Tours : 25 (3 en 125, 4 en 250, 18 en MotoGP)
Récapitulatif de ses résultats en Grands Prix:
Jorge naît le 4 Mai 1987 à Majorque. Il monte sur sa première moto à l’âge de 3 ans et débute ses premières courses de minicross au même âge. En 1995, à l’âge de 8 ans, il obtient le titre de Champion des Baléares puis les titres en trial, minimoto et motocross.
Il débute en championnat national en 1997 puis remporte la Coupe Aprilia 50cc l’année suivante en remportant 5 des 6 courses au calendrier. Bien qu’il soit trop jeune pour débuter en championnat d’Espagne 125cc, il obtient une dérogation pour courir à l’âge de 13 ans. La saison suivante il termine à la 4ème place du classement général devenant le plus jeune vainqueur d’une course de championnat national.
En 2001, Jorge participe également au championnat d’Europe 125cc et remporte la course de Braga battant le record de précocité du plus jeune vainqueur en championnat d’Europe.
Il est alors dans l’équipe Monlau Competicion dirigé par Dani Amatriain qui deviendra son agent lors des saisons suivantes. Fin 2001, Derbi le rencontre pour lui proposer un contrat en championnat du monde dans l’équipe officielle pour la saison 2002. Il s’entraine alors du côté de Barcelone avec Emilio Alzamora.
Son âge ne lui permet pas de disputer les deux premières courses de la saison. En effet il faut avoir l’âge de 15 ans pour débuter en Mondial et aucune dérogation n’est possible.
Il peut en revanche être présent lors du troisième GP de la saison à Jerez qui se dispute le 6 Mai. Comme son quinzième anniversaire est le 4 Mai, il ne peut prendre part aux séances d’essais libres du vendredi et débute ainsi sa carrière en Mondial le Samedi 5 Mai 2002 à l’âge de 15 ans et 1 jours devenant ainsi le plus jeune pilote en championnat du monde.
Il terminera la course en 23ème position. A l’âge de 15 ans et 42 jours, il inscrit ses premiers points en championnat du monde lors du GP de Barcelone battant un nouveau record de précocité. Il marquera de nouveaux des points lors de trois autres GP avec ses premiers Top 10 au Brésil et à Motegi pour le GP du Pacifique.
Pour la saison 2003, il continue avec Derbi mais le début de saison est difficile avec 5 abandons lors des 8 premières courses. Malgré tout il réalise la meilleure performance de sa carrière lors du GP de Catalogne en prenant la 6ème place finale. Le 20 septembre 2003, lors du GP du Brésil il remporte la première victoire de sa carrière devenant ainsi le 2ème plus jeune vainqueur d’un GP derrière Marco Melandri (record battu depuis par Scott Redding et Can Öncü).
Trois victoires ainsi que 3 autres podiums lui permettent de terminer la saison au 4ème rang final, mais tout de même loin du nouveau champion du monde Andrea Dovizioso.
Les deux pilotes marquèrent la saison lors du GP du Qatar où la photo finish dû les départager. Classé dans le même temps c’est finalement Jorge qui est déclaré vainqueur pour l’arrivée la plus serrée de l’histoire des GP.
Son surnom de « Por Fuera » lui est rapidement attribué après ses nombreux dépassements par l’extérieur, chose rare dans les GP.
Un beau petit podium lors du GP d’Australie 2004 (Lorenzo-Dovizioso-Stoner)
Plusieurs fois dans la saison, il se frottera à Dani Pedrosa essayant notamment de le faire tomber lors du GP d’Allemagne. Malgré tout, sa première saison dans la catégorie est très bonne avec 5 podiums, au vu de la concurrence avec des pilotes comme Pedrosa, Stoner, Dovizioso ou De Angelis.
Jorge débute parfaitement la saison avec ses deux premières victoires en catégorie agrémenté des poles positions. Il dominera la saison de la tête et des épaules avec 8 victoires, 3 autres podiums et 10 poles positions. Il ne manquera la première ligne lors des qualifications que lors du GP de France. Il remporte ainsi son premier titre de champion du monde en fin de saison. Ses victoires peuvent très bien être en solitaire ou en bagarre, Jorge ne perdant que rarement ses duels.
Ses rares contre performances seront lors des GP pluvieux comme en Angleterre ou au Japon. Même s’il domine, Jorge veut remporter toute les courses n’hésitant pas à prendre tout les risques pour arriver à ses fins comme lors du GP d’Italie où une bagarre exceptionnelle avec Alvaro Bautista et Hector Barbera (deux de ses pires ennemis) mettra au tapis le champion du monde après une manœuvre virile de Bautista.
Cependant, Lorenzo démarre la saison en fanfare et réalise un début de saison mémorable. Lors de la course d’ouverture de nuit au Qatar (une première), il fait tout simplement la pole et termine deuxième de la course derrière le champion en titre Casey Stoner. A Jerez il part une nouvelle fois de la position de pointe et finit troisième derrière les deux autres « fantastiques » (Dani Pedrosa et Rossi). Lors du GP du Portugal à Estoril, il réussit le triplé pole/victoire /meilleur tour en course lui qui n’a pas encore fêté ses 21 ans. Il prend du même coup la tête du championnat à égalité avec son compatriote Pedrosa. Il fait alors figure de candidat crédible au titre de champion du monde, lui qui n’est encore qu’un rookie.
Lorenzo va alors commencer à enchaîner les grosses chutes, qui montreront son courage ainsi que sa résistance à la douleur. Lors du GP de Chine à Shanghaï, il se brise les deux chevilles lors des essais mais parvient toutefois à terminer 4e de la course.
Plus fort encore, deux semaines après, il chute deux fois pendant les essais du Grand Prix de France et termine deuxième le dimanche, se joignant ainsi à la fête d’un podium 100% Yamaha.
Suite au GP de Brno où les Michelin sont à côté de la plaque et où Lorenzo ne finit que 10e, son début de saison euphorique ne semble être plus qu’un lointain souvenir, Dovizioso menaçant même sa place de 4e au championnat et de Rookie of the year.
Jorge arrive alors de nouveau à enchaîner les bonnes performances, renouant avec le podium à Misano (pour la première fois depuis le GP de France). Il termine ensuite 3e sous le déluge à Indianapolis, lui qui n’affectionne guère ces conditions de piste. Il enchaîne alors avec deux places de 4e au Japon et en Australie, chute à Sepang et finit 8e lors de la dernière course à Valence. Il finit ainsi 4e du championnat, au terme d’une année laissant entrevoir ses possibilités, mais marquée par un trop grand nombre de grosses chutes.
En 2009, alors que nombre d’observateurs ont les yeux rivés sur le duel Rossi/Stoner, Lorenzo signe de nouveau un début de saison tonitruant.
Troisième lors de la course inaugurale à Losail, il remporte de manière inattendue la course de Motegi, et prend ainsi les rennes du championnat.
Lors de la course de Jerez, il n’arrive pas à réitérer ses très bons chronos des essais (il avait signé la pole et bénéficiait du meilleur rythme de course), mais chute en voulant à tout prix accrocher le podium face à Stoner.
Il efface tout de suite cette contre-performance en remportant la course du Mans disputée sur une piste séchante. Il met ensuite fin avec Stoner à l’hégémonie de Rossi au Mugello en terminant 2e derrière l’Australien, dans des conditions similaires au Mans. Il vient alors après 5 GPs de battre pour la troisième fois Rossi, ce qui n’était jamais arrivé à un coéquipier du Docteur.
De surcroît, il aborde alors la course de Barcelone, qui est presque une course à domicile. Cette course est le sommet du duel qui l’oppose à Rossi, puisque les deux pilotes se battent à coup de millièmes tout au long du week-end. Le dimanche, ils attendent les trois derniers tours avant de déclencher les hostilités. Ils s’échangeront sept fois la première place, et Lorenzo pense avoir course gagnée, après avoir su résister aux manœuvres de Rossi jusqu’au bout… excepté le dernier virage.
Nous retrouvons ainsi un triumvirat à égalité en tête du championnat (Lorenzo, Rossi, Stoner).
Lorenzo va alors systématiquement rendre des points à Rossi lors des courses suivantes. Il termine en effet 2e à Assen, 3e à Laguna Seca (après une grosse chute aux essais augurant du pire), 2e au Sachsenring lors d’un nouveau duel avec Rossi, il chute cependant à Donington dans des conditions délicates alors qu’il menait le Grand Prix.
Lors de la reprise à Brno, il chute de nouveau à 6 tours de la fin alors qu’un nouveau duel avec Rossi s’annonçait. Avec 50 points de retard à 6 courses du but, la cause semble perdue. Toutefois, l’espoir renaît aussitôt puisque lors de la course d’Indianapolis c’est ce coup-ci Lorenzo qui pousse Rossi à la faute, ramenant ainsi l’écart à 25 points.
Il limite ensuite la casse dans le jardin de Rossi avec une deuxième place, puis profite de la course d’Estoril (circuit qu’il affectionne) pour remporter son 4e GP de la saison et reprendre 12 points à son coéquipier. L’écart est ainsi de 18 points à 3 courses du terme du championnat entre les deux hommes
Hélas, par manque d’expérience par rapport à son coéquipier, il manque cette occasion de remporter le titre. Lors d’un accrochage avec Hayden il abandonne dès le premier virage à Phillip Island, est relégué en fond de grille à Sepang suite à un problème sur sa machine et parvient à terminer 4, puis finit la saison avec la 3e place à Valence, mais surtout avec une place de Vice-champion du Monde.
Sa préparation pour la saison 2010 est perturbée par une chute en minimoto pendant les essais hivernaux. Sa blessure l’empêche de pleinement figurer lors de la course inaugurale au Qatar, mais la chute de Stoner et les difficultés rencontrées par Pedrosa lui permettent de terminer 2e derrière Rossi après une belle remontée. Le scénario est le même à Jerez sauf que ce coup-ci Lorenzo arrive à rejoindre et dépasser Pedrosa à temps, au terme d’un magnifique duel
Il remporte ensuite le GP de France en solitaire, et aborde la course du Mugello en tête du championnat avec 9 points d’avance sur son coéquipier. Celui-ci s’auto-élimine de la course au titre avec une blessure le forçant à s’éloigner des circuits pour un bout de temps.
Lorenzo laisse la victoire à Pedrosa, mais c’est lui désormais le patron de la catégorie reine, et ce à coup sûr.
En effet, il ne finit jamais moins bien que deuxième lors des 10 premières courses du championnat. Victoire à Silverstone et Assen en cavalier seul, victoire à Barcelone après la chute de Dovizioso qui tentait de suivre son rythme, deuxième place derrière un Pedrosa survolté en Allemagne, victoire après la chute du même Espagnol à Laguna Seca, puis lors de rentrée estivale à Brno, Lorenzo est tout simplement inarrêtable. Il possède alors 77 points d’avance sur Pedrosa.
Lutte à couteaux tirés à Motegi
Malgré cette 4e place, le forfait de Pedrosa pour la course malaisienne implique qu’il suffit à Lorenzo de terminer 10e pour être sacré, ce qu’il fait avec la troisième place.
Il est alors temps de faire taire ceux qui diminuent la valeur de son titre suite aux blessures de Rossi et Pedrosa. Il termine deuxième derrière l’inévitable Stoner, remporte la course d’Estoril (cela devient une habitude), puis ponctue la saison par une neuvième victoire à Valencia, suite à une belle remontée.
Pour 2011, Lorenzo est débarrassé de Rossi, parti tenter le challenge Ducati, mais il doit composer avec le talentueux américain Ben Spies comme coéquipier, et doit pour la première fois diriger le développement de la M1 bichonnée jusqu’alors par son ancien coéquipier.Les tests hivernaux de la saison 2011 qui se déroulent à Sepang sont un calvaire pour Jorge, qui bénéficie d’une Yamaha inférieure à ce qui semble la machine à battre de la saison, la Honda. A partir de ce moment-là, le Majorquin demande à l’équipe japonaise d’améliorer la puissance de la M1.
Le premier GP de la saison se déroule comme à l’accoutumée sur le circuit de Losail, et Jorge réalise une performance de folie car même si il ne finit que deuxième, il a éclaboussé la course de son talent. En effet, parti en tête de la seconde ligne derrière les trois Honda Repsol, Jorge remonte un à un les pilotes Honda plus la Honda de Gresini confiée à Simoncelli. Il mène même la course quelques instants mais se fait repasser presque instantanément par Casey Stoner, puis par Pedrosa dans la ligne droite des stands. Stoner, lui, s’échappe en tête, Lorenzo devra se contenter d’essayer de conquérir la deuxième place a Dani Pedrosa, ce qu’il parvient à faire en doublant l’Espagnol a dix tours de l’arrivée, cependant il ne pourra rattraper Stoner…
Pour le GP andalou de Jerez, qui se dispute dans des conditions d’adhérence plus que précaires, Lorenzo tire son épingle du jeu. Auteur d’un début de course prudent, il rétrograde jusqu’en 4ème position, mais devant ses adversaires jouent de malchance avec Rossi qui fait tomber Stoner en tentant de le dépasser et Simoncelli qui s’envole a la ré-accélération du premier virage, ce qui laisse le champ libre à Jorge pour aller cueillir sa première victoire de l’année, chez lui, en Espagne. Il termine 19 secondes devant son ennemi Dani Pedrosa. A l’issue de ce GP, Jorge prend déjà la tête du championnat.
Sur son circuit fétiche d’Estoril, ou il s’est imposé depuis son arrivée en MotoGP en 2008, Jorge connait pour la toute première fois la défaite, battu par Pedrosa, après avoir mené toute la course. Ne parvenant pas à lâcher l’Espagnol, le pilote Repsol le passe à 5 tours de l’arrivée et s’échappe de suite, Lorenzo ne pouvant pas riposter…, le majorquin s’adjuge une nouvelle deuxième place après celle du Qatar, et reste en tête du championnat avec 4 points d’avance sur Pedrosa.
Arrive le GP de France sur le circuit Bugatti, où il avait gagné l’année dernière, mais ça ne sera pas la même chanson cette année. Sur un circuit qui convient bien au Yamaha en règle générale, il ne se qualifie qu’en 5ème position, derrière les 4 Honda officielles. En course, Jorge fait un bon début de course puisqu’il gagne une place et est en bagarre avec Dovizioso, mais ces deux-là perdent du temps en se bagarrant ce qui permet à Rossi de revenir. Rossi passe Lorenzo et Dovizioso en fait de même poussant même le Majorquin à l’extérieur du Garage Vert, et à partir de ce moment-là, l’Espagnol ne sera plus dans le coup, mauvaise opération car devant Pedrosa a chuté, et Simoncelli s’est fait pénaliser. Du coup, Lorenzo ne finit que quatrième. Il reste en tête du championnat devant Stoner qui revient fort.
A Catalunya, dans une course qu’on qualifiera de « soporifique », Lorenzo termine deuxième devant un Stoner intouchable.
Le GP de Silverstone en Angleterre se déroule dans des conditions climatiques très difficiles, avec beaucoup d’eau sur la piste. Lorenzo est auteur d’un bon début de course puisqu’il réalise le holeshot, il se détache dans un groupe qui se bat pour la deuxième place, Stoner étant déjà parti devant à coup de secondes. il se bat donc avec Dovizioso, jusqu’à ce qu’il parte à la faute, un gros volume ou il perd l’arrière et ne peut malheureusement repartir. Il perd de gros points au championnat sur Stoner qui lui gagne la course, et devance désormais Lorenzo au championnat de 18 points.
Dans la cathédrale d’Assen, il envisage de gagner à nouveau et de montrer a Stoner qu’il ne lâchera rien pour le titre de champion du monde. Mais le sort est définitivement contre l’Espagnol cette année, puisque Simoncelli chute dans l’épingle et entraine Lorenzo avec lui. L’espagnol peut repartir et réalise une superbe remontée, remontant un à un tous ses adversaires pour finir sixième. Mais ce n’est pas une bonne affaire pour le Championnat car pendant ce temps-là, Stoner termine deuxième et prend encore 10 points sur Lorenzo ce qui porte son avance à 28 points.
Lorenzo signe sans doute un de ses plus beaux GP de sa carrière au Mugello. Stoner réalise le holeshot, Jorge et Dovizioso le suivent dans les premiers tours, le kangourou australien s’échappe ensuite, mais Stoner qui a choisi des pneus un peu plus tendres que ces adversaires commence à connaitre des difficultés et Lorenzo parvient à revenir sur lui pour ensuite le dépasser dans les 10 derniers tours. Lorenzo fait une bonne affaire au championnat puisque Dovizioso passe aussi Stoner. Le Majorquin n’est plus qu’à 19 points de Stoner.
Le tracé du Sachsenring accueille la neuvième manche du championnat. Pendant cette course on a assisté à une belle bagarre, Stoner, Pedrosa et Lorenzo s’échappant en tête. Mais à partir de la mi-course, Pedrosa s’échappe, laissant Stoner et Lorenzo s’expliquer entre eux. L’Espagnol prend le temps de bien observer les trajectoires de l’Australien, il attaque dans le dernier virage du dernier tour, pour prendre la deuxième place et chiper les 20 points à Stoner. A l’issue de cette course, l’écart entre Stoner et Lorenzo n’est plus que de 15 points au championnat.
Pour le premier rendez-vous aux Etats-Unis sur le tracé de Laguna Seca, Lorenzo se prend déjà une grosse gamelle à l’issue de la 3ème séance d’essais libres. En course, le Majorquin réalise un superbe départ et mène aisément le GP jusqu’à la mi-course, mais à ce moment-là, Stoner double Pedrosa et revient comme un boulet de canon sur le pilote Yamaha, et le dépasse d’un extérieur de folie dans la ligne (pas si) droite de Laguna Seca et à partir de ce moment l’Australien galope vers la victoire laissant Lorenzo prendre la 2ème place finale.
Après la trêve estivale, le MotoGP revient en fanfare sur le circuit de Brno. Mais la rentrée ne se passe pas si bien pour Jorge Lorenzo, victime d’un mauvais choix de pneu avant, il réalise cependant un bon début de course, mais se retrouve en difficulté à partir de la mi-course allant de mal en pis jusqu’à la fin. Au championnat, il recule à 32 points de Stoner.
Le deuxième rendez-vous de l’année aux Etats-Unis a lieu à Indianapolis. Mais une fois encore, Jorge connait des soucis d’usure prématurée de ses Bridgestone, comme la plupart des pilotes dû au nouvel asphalte du circuit américain. Pendant ce temps-là, Stoner gagne le GP et dispose désormais de 44 points d’avance.
Sur les hauteurs de l’Adriatique, Jorge réalise une superbe performance menant le GP de bout en bout, résistant à la pression de Stoner en début de course, Pedrosa chipant la 2ème place à l’Australien. Jorge remporte donc un nouveau GP cette année, dont les deux qui ont eu lieu en Italie. Au Championnat, il revient à 35 points de Stoner.
Le 4ème GP en Espagne à lieu sur le circuit d’Aragon, où la maman de Jorge est présente. Mais sur un circuit qui ne réussit pas aux Yamaha à cause de ses nombreuses lignes droites, Jorge ne peut faire mieux que la 3ème place, derrière les 2 pilotes Repsol Stoner et Pedrosa. Il perd à nouveau des points au championnat, en étant de nouveau à 44 points de Stoner
Le premier GP outre-mer au Japon, est très concluant pour Jorge qui reprend des points à Stoner qui lui est allé visiter le bac à gravier mais sans chuter. L’Espagnol termine deuxième devant l’Australien, et lui reprend donc 4 points dans l’optique du championnat.
Arrive le GP d’Australie, ou Lorenzo n’a jamais gagné en catégorie reine. Il réalise une bonne qualification en se plaçant sur la 2ème position. Mais le dimanche matin au Warm-UP, Lorenzo chute lourdement dans le double gauche avant la ligne droite des stands, et se blesse à la main.
Il ne pourra participer ni aux GP de Malaisie et de Valencia, ni au test de la 1000cc, qui était prévu le lundi après la course de Sepang, ni aux 2 jours de Test sur le circuit de Cheste.
L’année prochaine, il continue avec le team Yamaha officiel, avec toujours comme coéquipier Ben Spies. Il aura pour objectif de récupérer la couronne mondiale.
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