Afin de limiter les coûts en Moto GP, les règles sont strictes pour les équipes : 6 moteurs pour la durée de la saison, pas plus.
Sauf que les Suzuki sont en difficulté de ce côté-là et n’ont plus un seul bloc neuf. Pour ne pas les pénaliser, elles disposeront de 3 moteurs supplémentaires par moto.
Les Suzuki de Moto GP, dont c’est l’une des plus mauvaises saisons, sont à cours de moteurs neufs. En effet, les règles de la DORNA (organisation qui gère les GP) en la matière sont draconiennes : 6 moteurs autorisés, pas un de pus. Cela oblige donc les écuries à pousser les mécaniques à bout et, parfois, avec des conséquences désastreuses. A quoi d’autre serait due la casse moteur de Lorenzo en plein milieu de la séance de qualifications ?
D’ailleurs, si d’aventure une équipe s’amusait à en utiliser plus, elle se verrait automatiquement appliquer une pénalité qui consiste à partir de la voie des stands 10 secondes après le départ. Cela a de quoi donner des sueurs froides à Paul Denning, manager des « bleus », à ses pilotes, ainsi qu’à Suzuki qui pourrait, le cas échéant, se retirer. Cependant, la vénérable organisation doit mettre de l’eau dans son vin car il n’est pas possible, dans l’état actuel du plateau Moto GP, de perdre deux autres motos.
Ainsi, selon toute vraisemblance, le team d’usine Suzuki aura le droit à 3 moteurs supplémentaires par pilote pour finir l’année – alors que le GP de Laguna Seca marque, à peine, la mi-saison. Il ne reste plus qu’à effectuer un petit calcul assez simple pour montrer que cette mesure a des limites : si les pilotes ont besoin de 6 moteurs par demi-championnat, combien leur en faudra-t-il pour effectuer l’autre moitié ?
Par Philippe Le Breton pour moto-station.com
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