La saison 2022 débute dans quelques jours avec le premier Grand Prix de l’année sur le circuit de Losail au Qatar. Présentation des enjeux de ce qui nous attend en MotoGP.
Moins de quatre mois après le dernier GP sur le circuit de Valencia, les pilotes ont terminé leurs vacances et se retrouvent pour une nouvelle saison qui s’annonce intense. Après une année 2021 ouverte avec huit vainqueurs différents et quinze pilotes qui sont montés sur la boite, 2022 s’annonce aussi beau, voire encore mieux.
Le français Fabio Quartararo remet son titre en jeu, et nous savons déjà que cela ne sera pas facile de rééditer sa performance de la saison dernière. En effet, de nombreux pilotes peuvent espérer remporter ce titre. Depuis deux ans, la catégorie est extrêmement ouverte et nous sommes bien loin de ce que nous avions l’habitude de voir avec seulement quatre ou cinq pilotes en état de remporter le titre quand nous arrivions au Qatar.
Les essais de pré saison sur le circuit de Sepang puis sur le nouveau circuit de Mandalika ont été regardés avec attention, mais toutefois, le peu de journées de roulage ne permettent pas vraiment de savoir quel pilote ou quelle moto auraient progressé.
En effet, parlons tout de suite de l’Indonésie avec le nouveau circuit de Mandalika. Dès le premier jour, la piste était dans un état déplorable avec de la terre et des graviers tout au long du circuit. Avec la pluie, nous avons rapidement vu des motos ressemblant plus à des motocross qu’à des MotoGP. Après quelques coups de balais, les organisateurs ont demandé aux pilotes de rouler pour nettoyer la piste. Les deux autres journées ont été marquées par la détérioration du tarmac, causant quelques désagréments pour les pilotes, notamment des graviers ou des cailloux plus gros arrivant comme des balles sur les pilotes qui suivaient un autre concurrent.
De plus, avec des conditions climatiques plus que moyennes, il est difficile de regarder les chronos des pilotes. Certains ont toutefois réalisé des simulations de courses, mais il est vrai qu’une seule simulation de course de 15 ou 20 tours avant le premier GP, c’est très peu pour affiner correctement les analyses.
Du côté de Sepang, les principales informations à retenir sont les nouveautés sur la Honda RCV avec une moto plus maniable d’après les quatre pilotes, Marc Marquez étant content, tout comme Pol Espargaro.
Chez Ducati, le meilleur chrono à Sepang était pour Enea Bastianini sur sa Ducati du team Gresini. Mais Bastianini roule avec une Ducati GP21, soit la moto de 2021. La GP22 de son côté est une moto (dixit les pilotes) plus brusque, malgré tout avec plus de patinage, et que cette moto est déjà au niveau de la GP21, voir mieux.
Les principales interrogations viennent comme depuis l’an dernier de Yamaha, où le déficit de puissance de la moto japonaise interroge. Avec quasiment 10 km/h de retard sur Ducati, Fabio Quartararo, Franco Morbidelli, Andrea Dovizioso et Darryn Binder risquent de souffrir comme on l’a trop souvent vu par le passé.
Chez Suzuki, Joan Mir et Alex Rins semblent satisfaits, ce qui n’était pas spécialement le cas en fin de saison dernière. Maintenant, reste à voir ce que vont faire les deux pilotes.
Côté KTM, l’année 2020 avait été très bonne avec trois victoires, mais 2021 sans toutefois avoir été mauvaise n’a pas été aussi bien qu’espéré. Malgré la victoire de Brad Binder et la 6ème place au classement général, la victoire de Miguel Oliveira en Catalogne ainsi que ses deux autres podiums, de nombreux tops 10 tout au long de la saison, ils n’ont été que trop rarement en position de se battre pour des victoires, bien loin des Ducati ou des Yamaha (enfin de celle de Fabio Quartararo) ou de Marc Marquez.
Ces prochains jours, nous ferons un petit point pour chaque marques présente en MotoGP.