Roi du MotoGP, Valentino Rossi (Gauloises Yamaha Team YZR-M1-Michelin) se rend cette semaine à Sepang sachant qu’une 4e place lui suffit pour empocher, un cinquième titre consécutif dans la catégorie reine.
Vainqueur de neuf courses jusqu’à présent cette année, le génie italien mène ce championnat dominé par Michelin de 112 points, en dépit d’une erreur peu habituelle le week-end dernier à l’occasion du GP du Japon, et qui l’a vu tomber en course pour la première fois cette saison.
Tandis que Rossi mène la danse avec une confortable avance, la bagarre fait rage pour la place de dauphin, avec quatre pilotes se tenant en 28 points : Max Biaggi (Repsol Honda Team RC211V-Michelin), Colin Edwards (Gauloises Yamaha Team YZR-M1-Michelin), Marco Melandri (Telefonica Movistar Honda RC211V-Michelin) et Nicky Hayden (Repsol Honda Team RC211V-Michelin).
Chaque point compte désormais pour les quatre pilotes Michelin, qui ont à cœur de préserver l’invincibilité du manufacturier français de pneumati ques sur la piste de Sepang.
Et pour Colin Edwards ?
Avec un record du tour en 2’03’’253 sec, Sepang figure comme le tour le plus long en MotoGP, et ce circuit à la fois rapide et très large possède largement de quoi maintenir les pilotes occupés.
La plupart d’entre eux apprécient le tracé et le connaissent bien, Sepang figurant comme le circuit préféré des MotoGP pour les essais hivernaux en raison d’une météo constante durant toute l’année.
«Si vous roulez en MotoGP vous passez beaucoup de temps à Sepang» indique Colin Edwards, actuellement à la lutte pour la deuxième place du championnat du Monde des pilotes, ainsi que pour celui de meilleure écurie puisque son coéquipier n’est autre que Valentino Rossi.
«Je n’y ai jamais véritablement brillé mais j’aime bien m’y rendre. Il existe quelques portions délicates, il faut enchaîner deux bons partiels pour espérer réaliser un bon temps, comme par exemple la grande courbe en descente du virage n°5 où il convient de conserver une vitesse de passage élevée. C’est pareil en ce qui concerne toute la partie aveugle après l’épingle (virage n°9) et si vous êtes performants dans ces deux secteurs vous réalisez généralement un bon temps . »
«Plus il fait chaud, plus la roue arrière patine et il faut donc essayer de garder la moto en ligne et penser, plus qu’ailleurs, à économiser ses pneumatiques. Le circuit est particulièrement exigeant sur le flanc droit des pneus et Michelin en tient bien évidemment compte en se concentrant à 90% sur cet aspect dans la construction des pneus adaptés à ce tracé. Les endroits qui génèrent de la chaleur sont les virages n° trois, six et quatorze, celui qui commande la ligne droite de retour et où le pneumatique subit les plus grosses contraintes. »