Deux podiums en deux courses de 125cc juste avant le GP de France au Mans, Johann Zarco a le vent en poupe. Le pilote français savoure sa montée en puissance et souhaite enchaîner sur ses terres. Mais pour cela, il faudra éviter le trop plein de pression et de passion…
Q : Deux podiums en trois courses. Voila une saison qui démarre en fanfare ?
R : « Cette course a été intéressante et intense. Contrairement au Grand Prix d’Espagne qui s’était couru sous la pluie et terminé par un podium grâce à la chute d’Hector Faubel, là j’ai dû vraiment me battre pour arracher cette troisième place pour 2 millièmes de seconde sur Maverick Vinales. Après un départ correct, j’étais rapidement dans les six premiers mais je butais un peu sur Jonas Folger. Je dois remercier Vinales qui avait un bon rythme et m’a ramené sur le groupe de tête. Dans le dernier tour, j’ai choisi de le passer à l’entrée de la chicane mais le plus difficile à cet endroit est de rester devant car la piste remonte! Une fois qu’il était derrière moi, j’ai zigzagué un peu mais je n’entendais pas son moteur d’où ma surprise lorsqu’il a débouché à ma droite alors que nous étions sur la ligne d’arrivée. C’est l’écran géant qui m’a donné ma position. »
Q : Nicolas Terol vient de remporter sa troisième victoires dans la catégorie en autant de courses. Quel est son secret ?
R : « Tout d’abord il faut savoir qu’il est en Grand Prix depuis 2004 et moi depuis 2009. Il a le rythme du combattant. Il connaît sa moto depuis trois ans. En outre il a beaucoup travaillé sur ses sorties de virages. Aujourd’hui c’est également mon point faible. Il ne faut pas avoir envie de rentrer trop fort mais trouver un juste milieu pour être très bien placé et ressortir le plus vite possible. »
Q : Nous sommes à 15 jours du Grand Prix de France au Mans. Qu’est ce que cela vous inspire ?
R : « Evidemment, ça serait bien de pouvoir rester sur le podium! Je dois être capable de demeurer régulierement dans le top 5. L’objectif est de réduire l’écart avec Terol. Il va falloir ne pas se relâcher. Eviter les excès de confiance. La pression en France sera présente mais je vais faire en sorte de gérer mon emploi du temps pour rester concentrer. Je dois me convaincre que ce Grand Prix de France signifiera encore plus de plaisir mais pas plus de pression. Je dois gagner en décontraction et continuer à me faire plaisir sur une moto. »
source: sport.francetv.fr
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