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Round01 Losail/Qatar [16-18 Mars 2018] -
08/03/2018, 20h37
Enfin, c’est fini ! La trêve hivernale est terminée et ce week-end, c’est le retour des MotoGP pour le premier Grand Prix de la saison sur le circuit de Losail au Qatar.
Contrairement aux dernières années, les essais et les courses ne se disputeront pas de nuit, les essais commençant dès 12h50 heure locale pour se terminer à 19h50. Cela après une demande des pilotes qui se plaignaient de l’humidité tombante dans la nuit.
Marc Marquez remet son titre en jeu et sera le principal favori à sa propre succession. Le pilote Honda Repsol, quadruple champion du Monde en MotoGP sur les cinq dernières années a réalisé des essais plus que corrects, même s’il a été rarement en haut de la feuille des temps. Mais plutôt que de faire un gros chrono, Marquez s’est appliqué à travailler et à avoir un rythme intéressant, souvent le meilleur du plateau. Beaucoup disent que c’est le pilote le plus rapide sur la durée sur ces essais hivernaux. De plus en plus intelligent depuis deux ans, Marquez s’adapte à toutes les situations, qu’il pleuve, qu’il fasse beau, qu’il ait du mal avec ses pneus. C’est ça d’être bon !
Pour Dani Pedrosa, la saison n’a pas encore commencé qu’on parle déjà de son remplacement en fin de saison. Comme depuis plusieurs années, beaucoup critiquent le choix d’Honda de garder Pedrosa, mais comme depuis maintenant 12 ans, il sera encore en lice pour les victoires et les podiums. Car oui, même si on parle moins de lui que d’autres pilotes, Pedrosa a encore remporté deux courses l’an passé et est monté sur neuf podiums. Derrière Marquez, c’est celui qui est monté le plus souvent sur la boite en fin de course. Même si ce sera difficile pour lui de remporter le titre, il est le pilote numéro 2 parfait pour une équipe. Il ne prend pas trop de place, mais marque les points qu’il faut pour un championnat constructeur.
Chez Yamaha factory, l’entre saison a été très difficile. Après une année 2017 moyenne, Maverick Vinales et Valentino Rossi se sont encore perdus pendant les essais. La moto 2017 n’était pas au point, celle de 2018 est pour le moment pas non plus la meilleure M1 que Rossi ait pu piloter. Vinales a déjà signé un contrat pour 2019, ce qui lui enlève une bonne épine du pied puisqu’on peut se demander s’il mérite d’avoir une moto usine. Même si son année 2017 a été correcte notamment grâce à ses trois victoires en début de saison, Vinales va devoir prouver qu’il est un grand pilote en trouvant des solutions pour améliorer la moto.
Pour Valentino Rossi, comme chaque année on risque d’entendre qu’il est fini et qu’il ne gagnera jamais son 10ème titre. Et pourtant, comme chaque année il sera sur les podiums et jouera les victoires et surement dès Losail. Rossi est une bête de course, et son âge avancé n’est pas un problème face aux petits jeunes qui ont 15 ans de moins que lui.
Le principal duo attendu pour cette année 2018 est celui de Ducati avec Andrea Dovizioso et Jorge Lorenzo. Après une année 2017 exceptionnelle, Andrea Dovizioso retente sa chance pour remporter le titre. Alors qu’il n’était pas attendu à la même période l’an passé, l’italien a jusqu’à la dernière course cru en son étoile et était le seul à pouvoir empêcher Marc Marquez de gagner son 4ème titre.
Avec six victoires dont quatre lors de la deuxième partie de saison, Dovi s’est révélé et a enfin réussi à maitriser la Ducati sur l’ensemble de la saison. Pour le premier GP de la saison, il sera un des favoris, la Desmocedici et son moteur pouvant être à l’aise à Losail, en atteste les 3 podiums consécutifs de Dovizioso sur cette piste lors des trois dernières années. Contrairement à la saison dernière, il sera surveillé dès la première course de l’année, et ses adversaires ne seront pas contents lorsqu’il gagnera une course.
Celui qui joue gros est Jorge Lorenzo. Après une première année très moyenne sur Ducati, le majorquin se doit d’être souvent sur le podium et de battre son coéquipier. Sans victoire l’an passé, une première pour lui depuis 2008, Lorenzo a souffert de la comparaison avec Dovizioso. En plus d’un salaire plus que conséquent, les patrons de Ducati se posent des questions sur le futur à donner pour cette collaboration. Pour les essais de cet hiver, Lorenzo a été correct, mais n’a jamais été régulier en haut de la feuille des temps. Mais il ne faut pas oublier que sa deuxième partie de saison 2017 était bien meilleure que la première et qu’il aurait pu remporter une course, notamment à Sepang. Lorenzo est toujours rapide sur plusieurs tours, même s’il avait du mal à tenir la distance d’un GP, n’arrivant pas à garder ses pneus en bon état pour les derniers tours. Mais attention à la bête blessée.
L’équipe Tech3 a vécu une intersaison mouvementée. Après une année 2017 assez exceptionnelle pour l’équipe française, des grosses infos sont arrivées depuis deux mois. Tout d’abord, Jonas Folger, malade depuis la tournée outre-mer en Octobre dernier a décidé de mettre de côté sa carrière. Grosse surprise pour tout le monde, alors qu’on attendait l’allemand de retour en forme fin Janvier pour les premiers essais de Sepang. Alors on ne sait pas vraiment quelle est la raison de cette décision, si Folger est vraiment malade ou s’il faut mieux chercher les problèmes dans la tête. En tout cas, quel que soit la raison, c’est bien dommage de voir un pilote capable de se battre avec Marc Marquez au Sachsenring il y a huit mois, devoir mettre à terme à sa carrière. Car même s’il souhaite revenir, quelle équipe MotoGP retentera l’expérience Folger ?
Hervé Poncharal s’est creusé la tête de nombreux jours pour remplacer l’allemand. De nombreux pilotes ont appelé le patron français pour proposer leur service. Ce qui n’a pas toujours été bien accepté par le patron de l’IRTA. Comment le responsable des équipes peut voler un pilote à une autre équipe ? Yonny Hernandez, habitué de la MotoGP ces dernières saisons était le premier à viser la place et a pu se montrer en Malaisie. Mais au final, c’est le malaisien Hafizh Syarhin, soutenu par son pays et ses sponsors qui a remporté la mise. Le responsable du circuit de Sepang, patron de l’équipe Moto2 de Syarhin a discuté avec Hervé Poncharal et lui a soumis l’idée de son pilote. Banco ! Premier pilote malaisien de l’histoire en MotoGP, Syarhin a tout de suite impressionné les observateurs lors de ses premiers tours de roues à Buriram. A tout juste une seconde et demie du meilleur chrono, Syarhin est loin d’être ridicule et se retrouve même devant des pilotes bien plus expérimentés dans la catégorie. Idem lors des essais du Qatar. Même s’il ne faudra pas attendre le malaisien tout de suite dans le top 10, il peut viser les points dès Losail pour la première course de la saison.
La deuxième grosse info de l’hiver pour Tech3 est la fin de la collaboration entre Tech3 et Yamaha à la fin de cette année 2018. L’équipe française découvrira les KTM et aura le statut d’équipe junior de KTM mais avec un soutien quasi officiel. C’est-à-dire qu’ils auront les mêmes motos et évolutions que l’équipe KTM Red Bull. On ne sait pas si la nouvelle est bien bonne ou non pour le moment. C’est sûr que la Yamaha était la moto quasi parfaite, eux qui sont toujours au plus haut niveau depuis des années notamment grâce à Valentino Rossi et Jorge Lorenzo. Maintenant, il faudra que Tech3 fasse son année sans penser au futur.
Objet de toute les attentions, et notamment en France, Johann Zarco est énormément attendu pour sa deuxième année MotoGP. Rookie of the Year en 2017 avec plusieurs performances de très haut niveau, Zarco se sait attendu. On parle déjà de lui pour l’année 2019, que différentes équipes, notamment officielles souhaiteraient l’embaucher. Avec trois podiums, dont deux lors des deux dernières courses, Zarco a surpris plus d’une personne. Tout d’abord en réalisant le hole shot et en menant les cinq premiers tours de son premier GP, puis en étant à plusieurs reprises en bagarre pour les podiums avec les principaux protagonistes de la catégorie. Maintenant il faudra confirmer. On dit souvent que le plus difficile est la deuxième saison, celle de la confirmation, et Zarco n’aura pas le droit à l’erreur s’il ne veut pas recevoir des critiques rapides. Mais il faut bien se souvenir qu’il a toujours une moto privée, qui a un an d’ancienneté, voir encore plus vu les problèmes rencontrés par Yamaha en 2016.
Les essais de Zarco cet hiver ont été très bons, il a encore prouvé qu’il faudra compter sur lui et qu’il est aujourd’hui un des 5 meilleurs pilotes de la catégorie.
Son début de saison sera déterminant pour son futur puisque aujourd’hui les contrats pour les saisons suivantes se signent très rapidement. Il a compris que ça n’allait pas être possible chez Yamaha dans le team officiel, Ducati n’est pour le moment pas intéressé. Il reste les options Honda Repsol si Pedrosa ne reste pas, Suzuki, KTM ou Aprilia. Maintenant, reste à voir quelle est la meilleure solution.
Ducati Pramac a réalisé une très bonne saison en 2017, notamment grâce à Danilo Petrucci qui est monté sur trois podiums et qui aurait pu s’imposer au Mugello ou à Saint Marin. L’italien a énormément progressé, lui qu’on ne connaissait que lorsqu’il pleuvait. Mais il a aussi été assez irrégulier notamment sur la deuxième partie de saison, étant à quelques reprises en dehors du top 10 pendant le week end entier. L’objectif de Petrucci qui sait déjà qu’il ne sera plus dans l’équipe pour 2019 et de viser une place usine. Lui se voit en remplaçant de Jorge Lorenzo ou d’Andrea Dovizioso, mais maintenant il devra faire mieux que trois podiums s’il veut cette place. On l’annonce aussi pilote d’usine chez Aprilia, ce qui n’est peut-être pas une si bonne nouvelle par rapport à sa GP 18…
Pour l’accompagner, ce sera Jack Miller qui vivra sa quatrième saison MotoGP. Après trois ans chez Honda, Miller, vainqueur du GP des Pays Bas 2016 tentera de donner un nouveau souffle à sa carrière suite à une année 2017 assez difficile. Après de bons essais et un bon début d’année, sa saison avait connu un sacré coup d’arrêt au Mans après une très grosse chute qui aurait pu être dramatique. L’australien a réalisé de très bons essais, se classant à quelques reprises dans le top 5. Miller pourrait bien être une bonne surprise lors de certains GP.
Chez Lucio Cecchinello, 2018 voit l’arrivée d’un deuxième pilote pour accompagner Cal Cruthclow. L’anglais a signé un contrat avec le HRC et sera cette année le troisième pilote de la marque, derrière les deux pilotes Repsol. Il va aussi aider Pedrosa et Marquez lors des essais de la marque japonaise. Crutchlow doit plus ou moins se racheter après une année 2017 assez difficile, lui qui visait bien plus haut après avoir remporté deux courses en 2016. Le pilote de Coventry a trop souvent été l’an passé dans la critique de ses adversaires et de sa moto, et doit un peu se calmer s’il ne veut pas voir sa sympathie s’échapper et aussi perdre de son crédit.
Son coéquipier sera le japonais Takaaki Nakagami. Pas besoin d’aller chercher loin pour savoir que c’est Honda qui a décidé de placer son compatriote qui depuis quelques années était un pilote de haut de tableau en Moto2. Nakagami a souvent déçu ces dernières années, non pas car il était mal classé, mais seulement car chaque année en tests de pré saison, il était le plus rapide pour ensuite plus ou moins disparaitre et se classer seulement vers la 10ème place lors des courses. Encore une fois, ses essais cet hiver ont été très bons, en étant classé comme meilleur rookie. Si on ne connaissait pas le Nakagami des années précédentes, on l’attendrait avec impatience pour jouer le top 10 dès le Qatar. Malheureusement, trop souvent déçu de sa part, on espèrera le voir marquer régulièrement des points en début de saison.
Dans l’équipe de Davide Brivio, les essais de cet hiver ont été très concluants pour les deux pilotes que ce soit Alex Rins ou Andrea Iannone. Rins pour sa deuxième année en MotoGP tentera de continuer à progresser comme il l’a si bien fait sur la deuxième partie de saison avec notamment une quatrième place pour la dernière course à Valencia. N’oublions pas que sa première partie d’année 2017 avait été pourrie par une blessure. Les essais de cet hiver sont très bons et Rins s’est retrouvé à quelques reprises dans le top 5. Maintenant reste à savoir s’il sera capable de faire une course entière dans le top5 avec des chronos réguliers.
Pour Andrea Iannone, on ne sait pas trop quoi penser. Tout d’abord, le pilote capable de se battre aux avants postes à n’importe quel moment, celui qui claque un gros chrono, ou l’homme qui s’affiche sur les réseaux sociaux avec sa compagne, à faire le mannequin torse nu ou l’homme pas bien malin qui le soir d’une séance d’essais peut grimper sur le toit d’une voiture et sauter sans raison. Ou aussi celui qui décide de casser la vitre de sa voiture car il a oublié les clés à l’intérieur pour ensuite se couper la main avec le verre. Surement pas le pilote le plus intelligent du plateau, Iannone s’est presque grillé l’an passé avec son dilettantisme. Un pilote professionnel se doit de tout donner et de ne pas seulement se laisser vivre. Si sa saison ressemble à celle de l’an passé, on peut douter de la suite de sa carrière. Mais on l’a vu lors des derniers essais au Qatar, il a réussi sur un tour à aller chercher le top 3. L’an passé au Qatar, il avait déjà réussi de très bonnes qualifs alors qu’on ne l’avait pas vu du week-end.
Pour l’équipe Marc VDS, gros changement en 2018 avec deux nouveaux pilotes qui arrivent de Moto2. On repart quasiment de zéro pour l’équipe de Michael Bartholemy avec les arrivées de Fanco Morbidelli et de Tom Luthi. Pour le moment, les essais de pré saison sont assez difficiles pour les deux pilotes et notamment pour Luthi qui a manqué les essais de fin d’année en Novembre suite à une blessure qui avait mis un terme à son année 2017 lors de l’avant dernière course Moto2 à Sepang.
L’objectif pour les deux pilotes sera de progresser et de marquer régulièrement des points, ce qu’avait du mal à réaliser l’an passé Tito Rabat et Jack Miller.
Tom Luthi après de longues années dans l’antichambre des GP arrive enfin à grimper dans la catégorie reine. Très régulier dans le top 5 Moto2 depuis cinq ans, Luthi méritait d’avoir sa chance en MotoGP, même si on peut se demander si le choix de Marc VDS n’est pas par défaut en attendant que des pilotes plus jeunes s’aguerrissent en Moto2 avant de prendre la place en MotoGP (notamment Alex Marquez).
Pour Franco Morbidelli, il est tout à fait logique de le voir arriver en MotoGP. En constante progression depuis trois saisons en Moto2, l’italo brésilien a remporté logiquement le titre l’an passé. Favori en début de saison, il n’a pas failli à sa mission et a remporté de nombreuses victoires, lui qui n’avait jamais gouté à la plus haute marche du podium jusqu’à présent. Morbidelli est attendu comme meilleur rookie de la saison, mais pour le moment, il semble un peu plus en retrait par rapport à Nakagami. Mais lorsque la course va arriver, on peut faire confiance au champion du Monde Moto2 pour remettre les pendules à l’heure.
Les autrichiens de KTM sont attendus pour leur deuxième année. Après une année 2017 mi-figue mi-raisin, mais avec des progressions tout au long de l’année, les oranges ont l’obligation de progresser cette année. Bradley Smith a été reconduit malgré son année 2017 très difficile et il devra dès le début de saison montrer qu’il mérite sa place car il faut bien avouer qu’il ne part pas avec les faveurs des pronostics pour conserver son guidon pour 2019.
On parle énormément de KTM depuis quelques semaines et notamment pour l’arrivée l’an prochain de Tech3. Maintenant, il ne faudrait pas que la marque autrichienne stagne aux alentours de la 15ème place comme ils ont pu le faire en début de saison dernière. Mais avec de nombreuses évolutions tout au long de l’année 2017, KTM avait réussi sur la fin d’année à terminer quelques fois dans le top 10 ce qui était encourageant. Cette année, le niveau semble encore plus resserré, mais KTM devra jouer le top 10 voir mieux sur la fin de saison.
Chez Aprilia, les deux pilotes de la saison seront Aleix Espargaro qui sera là pour la deuxième saison et Scott Redding qui quitte Pramac pour l’équipe officielle. L’anglais a obtenu le statut usine qu’il recherchait, mais pour le moment ses résultats sont aussi quelconques que sur la Ducati. Même s’il arrive chaque année à faire un ou deux coup d’éclat lors des courses sous la pluie, il devra se méfier s’il ne veut pas se retrouver à pied l’an prochain. Lui qui annonce souvent qu’il va briller n’a toujours pas été régulier en quatre saisons MotoGP. Faire le rebelle gangster sur Twitter et Instagram c’est bien, mais quand on est pilote, il faut aussi faire des résultats.
Pour Aleix Espargaro, l’objectif sera d’améliorer la RS GP par rapport à l’an passé. Il y a eu quelques bons résultats lors de certaines courses, mais aussi trop d’irrégularités. Si Albesiano et son équipe souhaitent progresser, ils devront compter sur le pilote espagnol qui a eu l’habitude ces dernières saisons avec Suzuki ou lors de sa période CRT à développer des motos.
Surtout Aprilia doit repartir de l’avant après l’année 2017 difficile, notamment avec Sam Lowes. Mais pour le moment, il faut bien reconnaitre que sur les six constructeurs engagés, Aprilia est à la traine.
Pour l’équipe Aspar, on garde les deux mêmes pilotes avec Karel Abraham et Alvaro Bautista. Les seuls changements notables dans l’équipe est le nom. Il faudra désormais parler du Angel Nieto Team et non plus Aspar Team. Un hommage pour le regretté 12+1 champion du Monde. Sinon, pas grand-chose à attendre de la part des pilotes par rapport à l’an passé. Ah si, Karel Abraham s’est lancé sur les réseaux sociaux avec une chaine Youtube, mais on lui a déjà fait comprendre du côté de la DORNA qu’il ne fallait pas tourner d’images dans l’enceinte d’un circuit, et Alvaro Bautista s’est marié.
Dans l’équipe Avintia, on change complètement de line up avec les départs de Loris Baz en WSBK et d’Hector Barbera en Moto2 pour les remplacer par Xavier Siméon et Tito Rabat. Il faut bien reconnaitre que si les deux pilotes sont là, c’est en grande partie grâce à leur sponsor. Rabat après deux années très difficiles chez Marc VDS semble plus ou moins revivre avec la Ducati GP16. Il a réalisé de bons essais, en tout cas mieux que ce qu’on voyait depuis deux ans de sa part. Pour Xavier Siméon, la saison risque d’être longue, très longue. Il était loin en Moto2, il ne faudra pas rêver, il sera loin en MotoGP. Mais contrairement à quasiment la majorité du plateau, il a déjà signé son contrat pour l’année 2019…
Vendredi 16 mars 2018
11.00 – 11.40: Moto3, FP1
11.55 – 12.40: Moto2, FP1
12.55 – 13.40: MotoGP, FP1
15.10 – 15.50: Moto3, FP2
16.05 – 16.50: Moto2, FP2
17.05 – 17.50: MotoGP, FP2
Samedi 17 Mars
11:00 – 11:40: Moto3, FP3
11:55 – 12:40 : Moto2, FP3
12:55 – 13:40 : MotoGP, FP3
14.35 – 15.15: Moto3, Qualifications
15.30 – 16.15: Moto2, Qualifications
16.30 – 17.00: MotoGP, FP4
17.10 – 17.25: MotoGP, Qualifications 1
17.35 – 17.50: MotoGP, Qualifications 2
Dimanche 18 Mars
11.40 – 12.00: Moto3, Warm Up
12.10 – 12.30: Moto2, Warm Up
12.40 – 13.00: MotoGP, Warm Up
14h00 : Moto3, Course (18 tours)
15h20 : Moto2, Course (20 tours)
17h00 : MotoGP, Course (22 tours)
Dernière modification par danlos ; 13/03/2018 à 20h25.
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Re : ???????? -
08/03/2018, 20h37
Pour cette saison Moto2, la hiérarchie semble redistribuée. Après plusieurs saisons dominées par les Kalex, les favoris de 2018 semblent être les motos KTM avec notamment Miguel Oliveira et Brad Binder. Le géant autrichien n’a pas beaucoup d’expérience dans la catégorie mais a montré en 2017 que lorsqu’ils s’engagent quelque part, ce n’est pas pour faire de la figuration. Mais les pilotes Kalex seront toujours là, avec une équipe comme Marc VDS qui perd son champion du Monde Franco Morbidelli pour récupérer un autre champion du Monde en la personne de Joan Mir. Du côté de l’ancienne équipe de Tom Luthi, lui aussi promu en MotoGP, on comptera sur le revenant Sam Lowes pour tenter de conquérir une couronne qui n’est encore jamais arrivé. Mais 2018 s’annonce comme un année très ouverte avec de nombreuses interrogations suivant les pilotes présents.
Au vu de sa fin de saison 2017, l’homme à battre ou abattre est Miguel Oliveira. Le pilote portugais a terminé 2017 avec ses trois premières victoires de sa carrière en Moto2. Comme en 2015 en Moto3, Oliveira a réussi une fin d’année exceptionnelle, mais malheureusement trop tardive pour remporter le titre. Mais pour la première année de KTM, on a vu une moto aboutie, un pilote régulier, bref le tandem qui peut faire très mal pour une deuxième année dans la catégorie. Avec neuf podiums l’an passé et seulement une fois en dehors du top 10 (en dehors de trois chutes), Oliveira a énormément progressé par rapport à 2016 où avec sa Kalex Leopard il n’avait pas réussi à que deux tops 10 en 17 courses. Aujourd’hui, et comme tout va très vite actuellement dans ce monde, Oliveira est attendu pour 2019 en MotoGP. Mais il devra confirmer et s’affirmer comme le meilleur pilote de la catégorie.
Pecco Bagnaia est l’homme dont on parle le plus depuis quelques mois en Moto2. Le pilote Sky VR46 a remporté le titre de rookie of the year en 2017 suite à une très belle année terminée avec quatre podiums. Mais surtout le pilote italien, membre de la VR46 Academy a déjà signé un contrat pour 2019 pour l’équipe Pramac Ducati. Il était aussi attendu du côté de chez Yamaha mais cela peut lui mettre la pression, lui qui n’a toujours pas gagné en Moto2. Bagnaia a terminé les essais de pré saison en haut de la feuille des temps et sera un des favoris avec Oliveira pour le titre. On attend énormément de Bagnaia du côté de l’Italie, lui qui est vu comme une de futures stars de la moto transalpine. L’an passé, rapidement Bagnaia s’était retrouvé sur le podium avant d’avoir quelques difficultés sur certains GP. Mais il est monté en puissance sur la deuxième partie d’année en étant très régulier, ne sortant qu’à une seule reprise du top 10 lors onze dernières courses.
Alex Marquez sera encore un des pilotes qui peut remporter le titre pour cette année. Comme depuis deux ans, le plus jeune de la famille Marquez est un des hommes les plus rapides de la catégorie. Même s’il a réussi à se canaliser l’an passé, Marquez reste encore trop léger pour espérer remporter le titre. Mais avec trois victoires sur 2017, il semble avoir passé un cap qu’il devra confirmer cette année en terminant plus souvent sur le podium (seul six podiums sur 17 courses). Principal fer de lance de l’équipe Marc VDS, il pourrait avec une bonne saison se retrouver en MotoGP pour 2019.
Brad Binder a connu une saison 2017 contrastée. Rapidement blessé dans la première partie de saison, le sud-africain a mis du temps à se remettre en pleine forme et a rattraper le temps perdu par rapport aux autres pilotes. Quelques fois dans le top 10, sa saison était moyenne, mais il sauva son année sur le dernier tiers de la saison pour devenir un des meilleurs pilotes de la catégorie. Sur les six dernières courses de l’année, il a réussi à terminer cinq fois dans le top 5 et même trois fois de suite sur le podium pour finir la saison. Bien aidé aussi par sa moto qui est devenue sur la fin de saison la meilleure machine du plateau, le duo KTM-Binder pourrait bien être à suivre et pas seulement pour quelques podiums sur l’année. Le autrichiens sont aujourd’hui les favoris pour la saison qui arrive que ce soit surtout avec Oliveira, mais aussi avec Binder. On peut dire aujourd’hui que KTM a le meilleur duo de pilote de la catégorie.
La révélation de la saison 2017 est sans aucun doute Mattia Pasini. Cela peut faire sourire de parler de révélation pour un pilote de 32 ans. Mais depuis l’arrivée des Moto2 en 2010, jamais nous n’avions vu Mattia Pasini jouer devant sur une saison entière. Lui qui n’avait quasiment plus aucun crédit dans le paddock, sauf d’être souriant, revit depuis l’an passé avec une victoire et trois podiums. Cela parait peu, mais c’est énorme pour un pilote qui n’était plus monté sur le podium depuis huit ans. Mais surtout, plus que les chiffres, Pasini s’est très souvent battu en tête des GP et aurait mérité mieux à plusieurs reprises. Sixième du championnat, Pasini a tout de même été plusieurs fois au sol, ce qui l’a empêché de viser plus haut. On ne va pas se le cacher, le voir remporter le titre serait une grosse surprise, mais le plaisir de revoir le pilotage de l’italien au premier plan ne peut que nous donner envie d’être derrière lui. On ne sait pas comment il a fait pour retrouver les premières places, mais après trois GP l’an passé, sa meilleure performance était une 20ème place, pour ensuite ne plus jamais sortir du top 5 jusqu’au dernier GP (mais avec quatre abandons). Une véritable résurrection.
Du côté des rookies, on attend avec impatience Joan Mir et Romano Fenati. L’espagnol, champion du monde Moto3 en titre arrive dans l’équipe Marc VDS et remplace Franco Morbidelli qui monte d’une catégorie. Après avoir archi dominé le championnat l’an passé, Mir fait logiquement le grand saut en Moto2. Maintenant, on ne sait pas quel sera le niveau du pilote originaire de Majorque, s’il sera du style Vinales ou Rins qui se sont imposés dès leur première année et ont rapidement joué le titre, ou plutôt progression lente à la Alex Marquez. Sur les essais de cet hiver, Mir n’a pas été transcendant, se classant toutefois dans les 10 quasiment à chaque apparition. Mais n’oublions pas que l’espagnol est un jeune pilote qui n’a que deux saisons de Championnat du Monde derrière lui.
Son ancien rival en Moto3, Romano Fenati fait lui aussi le grand saut. Contrairement à Mir, Fenati n’a jamais remporté la couronne en Moto3, mais le bouillant italien avait fait le tour de la catégorie, lui qui était présent dans la catégorie depuis 2012. Souvent irrégulier ces dernières années, Fenati qui s’est calmé après avoir été viré de l’équipe VR46 en milieu de saison 2016 a réalisé une saison 2017 assez constante avec neuf podiums et seulement trois courses en dehors du top 10. Lui qui par le passé avait énormément de mal lors des qualifications s’est amélioré, en atteste les treize fois où il s’est classé dans les six premiers le samedi. Il continue dans la même équipe Marinelli Snipers, mais comme pour lui, ses techniciens et son équipe monte en Moto2. Cela risque de poser problèmes à quelques reprises dans l’année avec ce manque d’expérience. Sur les essais de cet hiver, Fenati a été assez décevant, étant très souvent loin des meilleurs, même s’il s’est largement amélioré sur les derniers jours de tests.
Celui qui est le plus attendu pour cette saison Moto2 est peut-être bien Sam Lowes. L’anglais revient dans la catégorie qui l’a vu remporté plusieurs victoires ces dernières années. Surtout Lowes doit se racheter après son année cataclysmique en MotoGP chez Aprilia. Nous parlerons d’une erreur de parcours pour ne pas être trop dur avec l’anglais. On savait qu’il chutait beaucoup par le passé, mais son année MotoGP a montré qu’il n’arrivait pas à se contrôler. Sans surprise, Aprilia n’a pas souhaité le confirmer dans son statut de pilote usine et on le retrouve pour 2018 en Moto2 dans l’ancienne équipe de Tom Luthi. Fred Corminboeuf a récupéré un pilote qui est capable de se battre pour le titre, et Lowes a montré dès cet hiver qu’il n’avait pas perdu son pilotage pour les Moto2, puisqu’il est un des meilleurs pilotes des essais de pré-saison. Il est déjà dans le coup, et il ne serait pas surprenant de le voir se battre pour les victoires cette année. Mais pour la victoire finale en championnat, la vitesse ne suffit pas, il faut aussi terminer les courses, avoir confiance en sa moto et ne pas chuter. Et malheureusement, on ne le sait que trop bien avec Lowes, il a du mal à rester sur ses roues à chaque course.
Baldassarri va chez Pons et voudra réaliser une meilleure saison que 2017 qui a été très moyenne pour lui avec seulement une 16ème place finale au général.
C’est la même chose pour Luca Marini qui a terminé seulement 15ème du championnat en 2017. Le demi-frère de Valentino Rossi est intégré à l’équipe de l’ainé chez SKY VR46. Marini a été quelques fois dans le top 10 en 2017, mais comme d’autres pilotes de son niveau, il lui manque la régularité pour jouer régulièrement devant. Il doit arriver à se maintenir à chaque GP dans les 10, à gérer ses temps faibles. Avec Pecco Bagnaia comme coéquipier, Marini sera le pilote n°2 de l’équipe et n’aura pas l’équipe qui repose sur ses épaules. Mais le mauvais côté des choses pour lui, c’est qu’on ne lui laissera pas le temps de vraiment s’adapter, surtout si son coéquipier joue devant chaque week-end. Et puis on sait que la pépinière VR46 est importante. Si Marini ne réussit pas cette année, un autre le remplacera sans problème dans l’équipe.
Il n’y a pas que Sam Lowes qui quitte le MotoGP pour redescendre d’une catégorie. En effet, Hector Barbera après de nombreuses années en MotoGP a été obligé de revoir ses plans puisqu’il se retrouvait à pied. Le passage de Barbera en MotoGP aura été contrasté, souvent en retrait avec une moto inférieure aux meilleurs, mais aussi quelques beaux GP comme une année 2016 qui restera comme sa meilleure en catégorie reine. Un peu perdu l’an passé, Barbera veut se relancer. La question est de savoir quel genre de pilote va-t-on voir en Moto2 ? Un Toni Elias numéro 2, c’est-à-dire un pilote qui après plusieurs années dans le gratin mondial revient et remporte le titre dans la catégorie intermédiaire ? Ou un Yonny Hernandez, qui a complètement sombré l’an passé avant de se retrouver à pieds à mi-saison ? Et puis il faut aussi penser que les courses Moto2 ne sont pas les mêmes qu’en MotoGP. Là où en MotoGP les écarts sont plus grands, les dépassements sont moins nombreux, il n’est pas rare de voir des courses en groupe en Moto2 avec les pilotes qui se suivent en quelques dixièmes. Tout comme la moindre petite erreur en qualifications qui fait reculer le pilote de plusieurs positions.
Pour Fabio Quartararo, comme depuis le début de sa carrière en GP, 2017 le voit arriver dans une nouvelle équipe. Après avoir été en Moto3 chez Estrella Galicia et Leopard, soit deux des meilleures équipes du championnat, puis l’an passé dans l’équipe Pons qui elle aussi est une des meilleures équipes de la catégorie, le niçois trouve cette fois refuge dans l’équipe Speed Up de Luca Boscoscuro. Son crédit dans le paddock commence à s’étioler quelque peu avec trois saisons en deçà des attentes. L’an passé, Quartararo a, comme on le voit depuis trois ans, réussi quelques courses à un très bon niveau. Mais il a aussi souvent du mal sur certains week-ends à rester dans le top 15. On sait qu’il peut avoir un bon coup de guidon, maintenant il doit être beaucoup plus constant.
Malheureusement, les essais de cet hiver n’ont pas été excellents. Il découvre un nouveau chassis avec le Speed Up après avoir eu une Kalex l’an passé. Mais ce qui est le plus surprenant est l’annonce faite il y a quelques jours de la part du patron de l’équipe. Alors que la saison va débuter, ils ont décidé de changer de suspensions, passant des Kayaba aux Ohlins. Speed Up avait l’an dernier des suspensions WP. Ce qui veut dire que l’équipe italienne est passée par trois marques différentes en 4 mois. Ils débuteront la saison à l’aveugle, sans vraiment savoir où ils vont.
Le coéquipier de Fabio Quartararo sera Danny Kent. L’ancien champion du Monde Moto3 revient pour la troisième fois dans la catégorie. Après un premier essai chez Tech3 il y a plusieurs années, il était redescendu remporter le titre en Moto3 chez Ajo, avant de remonter en Moto2 chez Leopard, puis de laisser son guidon après seulement deux courses l’an passé. Kent reste sur deux années catastrophiques, et on peut se demander s’il est intelligent de recruter un pilote qui ne s’est jamais adapté à cette catégorie et qui a laissé tomber son ancienne équipe après deux courses en 2017.
De plus, les deux pilotes seront les seuls à avoir le chassis Speed Up, ce qui peut être handicapant pour deux pilotes qui ne sont pas en pleine confiance.
Jorge Navarro débutera sa deuxième saison pour le team Gresini en Moto2. L’espagnol a réalisé une année 2017 très irrégulière avec seulement 5 tops 10. Quatorzième du championnat, il se doit de faire mieux alors qu’il est dans une équipe qui remportait des victoires en 2016 avec Lowes. Cela montre aussi que ce n’est pas rare de voir des pilotes qui dominent en Moto3 avoir du mal à s’adapter à la catégorie intermédiaire.
Chez les allemands de Dynavolt, un nouveau pilote arrive et remplace Sandro Cortese avec l’espagnol Xavi Vierge. L’ancien pilote Tech3, assez surprenant lors de certaines courses en 2017 a souhaité passé un cap et rejoint une équipe équipé de Kalex. Vierge avait compris que la Tech3 ne pouvait pas l’amener au titre, mais maintenant qu’il a la machine de ses rêves, il va devoir prouver que ses résultats de 2017 n’étaient pas spécialement de sa faute mais plutôt de la Mistral non compétitive. On lui rappellera que son nouveau coéquipier Marcel Schrotter pensait la même chose en quittant Tech3 et que les résultats n’ont pas pour autant été au rendez-vous avec une Kalex entre les mains. Mais surtout, Xavi Vierge peut être déçu avant que la saison ne commence. Pilote depuis plusieurs saisons de la Mistral, il aurait à coup sûr remplacé Jonas Folger en MotoGP s’il était resté dans l’équipe française. Lorsque l’allemand a annoncé son arrêt de la compétition en Janvier, Vierge a dû se mordre les doigts !
Du côté des nouveaux arrivants mais que l’on a déjà vu en Moto2, deux pilotes peu connus avec le brésilien Eric Granado et le sud-africain Steven Odendaal. Les deux pilotes arrivent du Championnat d’Espagne CEV Moto2 et ont terminé respectivement champion et troisième en 2017. Granado avait débuté en Mondial Moto2 en 2012 alors qu’il n’avait que 16 ans. Il n’avait pas marqué un seul point, n’étant surement pas prêt pour faire le grand saut en Mondial. Il avait par la suite été en Moto3 pendant deux saisons, où là non plus il n’était pas au niveau avec seulement neuf points en deux saisons. Il avait ensuite été pilote en CEV Moto2 où il a terminé 6ème en 2015 (derrière Pons, Vierge, Techer, Odendaal et Marini) et 4ème en 2016 avec sa première victoire à Valencia.
Pour Steven Odendaal, c’est plus ou moins le même parcours que Granado. Quelques piges en GP avant une saison complète en 2013 dans l’équipe AGR mais aucun point marqué. Mais Odendaal est un pilote régulier du Championnat CEV où depuis 2014 il est toujours présent dans le top 5 final et où il remporta le titre en 2016 (neuf podiums dont 6 victoires en 11 courses cette année-là). Il retente sa chance en Championnat du Monde Moto2 pour 2018 et pourrait bien s’immiscer quelques fois dans le top 10.
Joe Roberts sera le seul pilote américain au départ de cette saison dans les trois catégories, ce qui est mieux que l’an passé où pour la première fois depuis plus de 30 ans, aucun pilote du pays de l’Oncle Sam n’était présent sur une grille de départ. Le sport moto américain traverse une crise, même si depuis quelques années, le championnat Superbike essaie de vivre à nouveau. Roberts sera pilote pour l’équipe RW Racing. Présent à quelques reprises l’an dernier dans l’équipe AGR, Roberts qui a 21 ans était pilote en Championnat CEV l’an passé où il a terminé 5ème du championnat avec deux podiums à Estoril et Valencia.
Toujours présent depuis le début de la catégorie Moto2, Simone Corsi sera encore de la partie. Le pilote italien quitte l’équipe Speed Up pour aller chez Tasca sur une Kalex et tentera de monter sur un podium, ce qu’il n’a pas réussi à faire en 2017. Mais son équipe n’est pas celle qui fait rêver, eux qui ont énormément de mal depuis leur arrivée en GP (Xavier Siméon était le pilote l’an passé, Remy Gardner en 2016, Louis Rossi en 2015, De Angelis en 2014).
Du côté de chez Tech3, la saison s’annonce difficile. Les essais de pré-saison ne sont pas exceptionnels. Xavi Vierge a quitté l’équipe et est remplacé par Bo Bendsneyder alors que Remy Gardner continue avec l’équipe française. Bendsneyder est un grand gabarit et la Moto2 devrait l’avantager par rapport à son ancienne Moto3. Mais comme depuis de nombreuses années, aucun pilote d’un très haut niveau ne veut piloter la Mistral. On ne peut donc jamais savoir ce que vaut vraiment cette moto, même si on a vu à de nombreuses reprises l’an passé que Vierge (voir Gardner à certaines courses) pouvait rentrer dans le top 10.
Un pilote dont on ne sait pas quoi attendre cette année est bien Dominique Aegerter. Vainqueur l’an passé à Misano devant Tom Luthi pour un magnifique doublé suisse (avant d’être disqualifié quelques semaines plus tard pour une huile non conforme), Aegerter a bien failli voir sa carrière s’arrêter cet hiver. La fin de saison 2017 a été tragique pour l’équipe Kiefer Racing avec le décès de son fondateur Stefan Kiefer, quelques heures avant le GP de Malaisie. L’équipe a failli être vendue à un fond d’investissement russe par l’intermédiaire d’un anglais, avant de voir l’affaire capoter. De plus, on ne savait pas si l’équipe allait continuer sur des Suter, passer chez Kalex ou KTM. Chaque semaine, des infos contradictoires nous arrivaient de Suisse, d’Allemagne ou d’Angleterre. Si bien qu’il y a tout juste deux mois, Aegerter ne savait pas si son équipe allait continuer ou non. Sandro Cortese son coéquipier a trouvé refuge en Supersport, mais Aegerter confiant a décidé de se lancer dans le crownfunding par Internet, demandant à ses fans de l’aider à financer sa saison, tout en vendant ses anciennes combinaisons ou trophées ainsi que… sa voiture. En moins d’un mois, le suisse a réussi à amasser plus de 250 000€ et vu ses sponsors l’aider pour 500 000€. Mais la réalité du jour n’est pas rose pour Domi. Le pilote qui a décidé de rouler sur une KTM n’est tout simplement pas prêt et est déjà fatigué de ces dernières semaines. Il doit gérer l’organisation de son équipe. Aujourd’hui, Dominique Aegerter est le seul pilote privé, à l’ancienne, qui existe encore. Mais pour combien de temps ?
Le deuxième français en piste dans la catégorie sera Jules Danilo qui a trouvé refuge dans l’équipe SAG sur une Kalex. Après une nouvelle saison Moto3 assez difficile en tant que coéquipier de Romano Fenati, Danilo monte d’une catégorie qui pourrait être plus avantageux pour son profil de pilote assez grand. Mais les premiers essais ont été difficiles avec très souvent les derniers temps réalisés. Il ne faut pas attendre grand-chose de la part du français pour cette année, sauf espérer progresser tout au long de la saison et ne pas stagner au fond du classement sous peine de disparaitre des radars des GP.
Dernière modification par danlos ; 11/03/2018 à 14h24.
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Re : ???????? -
08/03/2018, 20h37
Nouvelle saison Moto3 qui débute le week-end prochain avec comme chaque année des départs de plusieurs pilotes pour la catégorie supérieure. Mais contrairement à certaines années, le plateau ne change pas tant que ça. Revue d’effectifs pour 2018.
Joan Mir, champion du Monde 2017 quitte logiquement la catégorie après deux années pour le Moto2. Comme son dauphin Romano Fenati qui monte avec son équipe Snipers en Moto2. Mais la saison qui arrive s’annonce toutefois très ouverte avec toujours une lutte entre l’Italie et l’Espagne. Sur les 20 meilleurs pilotes de 2017, seulement quatre pilotes ne seront pas sur la grille Moto3 du Qatar. Mir et Fenati, Bo Bendsneyder qui est parti chez Tech3 et Juanfran Guevara qui a mis un terme à sa carrière. On devrait donc logiquement retrouver les mêmes pilotes que l’an passé parmi les favoris pour la couronne mondiale.
Chez les constructeurs, on aura encore un duel Honda-KTM avec une revanche à prendre de la part des autrichiens. En effet l’an passé nous avons souvent vu les Honda largement dominer les KTM, bien aidé il est vrai par les nombreuses victoires du duo Mir-Fenati. Mais au global, notons toutefois que les sept meilleurs du général étaient sur des Honda, suivi de cinq KTM.
Du côté des transferts, quelques nouveautés qui s’annoncent assez intéressantes. Enea Bastianini après une année 2017 très difficile dans l’équipe Estrella Galicia remplace Joan Mir chez Leopard. L’italien reste sur Honda, et jouera gros cette année, lui qui a eu un sérieux coup d’arrêt l’an passé. Mais sur ce qu’il nous a prouvé depuis le début de sa carrière, il est capable de rebondir et se battre à de nombreuses reprises pour la victoire. Bastianini a hésité à passer en Moto2, mais n’a pas trouvé de guidon intéressant. Il se doit de jouer le titre s’il ne veut pas stagner trop longtemps en Moto3.
Son ancien coéquipier Aron Canet sera un des principaux favoris à la couronne mondiale. Vainqueur pour la première fois en carrière l’an passé, Canet a passé un cap et a terminé 3ème du championnat en 2017. Leader de l’équipe d’Alzamora, il aura la responsabilité des résultats du team sur ses épaules. A pas encore 19 ans, Canet est dans l’âge pour remporter le titre. Par rapport à l’an passé, il devra plus souvent finir sur le podium s’il veut jouer gros. Trop irrégulier en 2017 avec quatre résultats blancs, Canet avait toutefois terminé onze fois dans le top 5 avec trois victoires en Espagne, Pays Bas et Grande Bretagne.
Le deuxième grand favori sera Jorge Martin. Le pilote espagnol de l’équipe Gresini avait signé neuf pôles positions mais seulement une seule victoire lors de la dernière manche à Valencia. Martin avait aussi été blessé en milieu de saison après une fracture de la cheville. Sa victoire de Valencia peut l’avoir libéré, lui qui se désespérait d’enfin remporter une course. Martin s’est battu toute la saison 2017 dans le top 5 avec neuf podiums en seize courses. Mais il lui avait aussi manqué de l’expérience lors de certaines courses où il n’arrivait pas à se placer dans les derniers tours. Il avait été une des révélations de l’année 2017, il doit maintenant confirmer qu’il peut être champion et un pilote de très haut niveau.
Sur les essais de pré saison, il s’est retrouvé très souvent en tête des classements.
En continuant chez les Honda, un des outsiders sera Fabio Di Giannantonio qui comme en 2017 sera encore le coéquipier de Jorge Martin chez Gresini. Le jeune italien n’a toujours pas remporté de victoires en Mondial, mais il n’en était pas loin à plusieurs reprises en 2017 avec cinq podiums. Pour viser le titre, ce sera toutefois difficile pour lui, il ne part pas favori par rapport à son coéquipier. Mais on l’a vu à plusieurs reprises ces dernières saisons, un outsider peut dominer la saison assez facilement, comme Joan Mir l’an passé.
Du côté des pilotes à suivre qui doivent se racheter après une année 2017 difficile, on retrouve Niccolo Antonelli qui s’est complètement perdu chez Ajo et qui sera cette année dans l’équipe SIC 58. Antonelli abat sa dernière carte. Lui qui était un grand espoir de la moto italienne en 2012 a eu une évolution lente avant de se retrouver en 2015 parmi les meilleurs pilotes de la catégorie. Il redescend d’un niveau en allant dans une équipe plus petite où il est moins attendu.
Lorenzo Dalla Porta était lui dans l’équipe Mahindra Aspar mais a fait une année assez catastrophique avec seulement 9 points marqués. Et pourtant on l’attendait bien plus haut avec ce qu’il nous avait montré les années précédentes que ce soit en Mondial ou en CEV. Il se retrouve cette année chez Leopard, et on sait que l’équipe est capable d’amener un pilote vers le titre. Il ne faut pas non plus rêver, mais pourquoi ne pas voir Dalla Porta se battre régulièrement pour les tops 5 (soit la victoire quand on connait les écarts dans ce championnat).
Celui qui pourrait surprendre est Tony Arbolino. Le jeune italien était rookie l’an passé dans l’équipe de Paolo Simoncelli. Il change d’équipe cette année pour se retrouver chez Marinelli Snipers Team, l’ancienne équipe de Romano Fenati. Il aura la moto pour briller et il l’a montré durant les essais de pré saison. Mais il n’a que peu d’expérience et a aussi montré lors de certaines séances qu’il n’arrivait pas à rentrer dans le top 15. Il faudra le surveiller, mais difficile de savoir s’il ne sera qu’un feu de paille de l’hiver.
Côté Rookie chez Honda, il n’y en aura pas beaucoup, mais celui à suivre sera Alonso Lopez qui est le nouveau coéquipier d’Aron Canet. Issu de la pépinière Alzamora, pas besoin d’en dire plus pour savoir qu’il n’est pas arrivé là par hasard. A seulement 16 ans, il compte deux années en Championnat CEV avec trois victoires la saison dernière ce qui lui a permis de terminer 3ème du championnat derrière Dennis Foggia et Jaume Masia.
Une nation qu’il faudra surveiller avec plusieurs pilotes sur des Honda est le Japon. Les pilotes japonais reviennent en nombre depuis deux ans et seront quatre pour débuter la saison. Tastuki Suzuki dans l’équipe Sic58, Ayumu Sasaki, Kaito Toba et Kazuki Masaki. Ils ne sont pas très connus, mais pour les trois premiers, ils ont montré à quelques reprises l’an passé qu’ils pouvaient se battre devant.
Les adversaires des Honda seront bien entendu les KTM. Comme dit plus haut, la saison 2017 a été difficile pour la marque autrichienne avec seulement une victoire pour Andrea Migno. L’équipe Sky VR46 sera encore le principal team équipé de KTM à suivre. Nicolo Bulega sera là pour sa troisième saison. Après une belle année de rookie en 2016, il a été assez décevant en 2017 en terminant seulement 12ème du championnat.
Son coéquipier sera le vainqueur du CEV, Dennis Foggia. Il vient de fêter ses 17 ans et a montré lors de ses trois wild cards de 2017 qu’il s’adaptait très rapidement au Mondial. 14ème en République Tchèque, mais surtout 8ème en Aragon et 7ème à Valencia.
Bien entendu membre de la VR46 Academy, Foggia est la nouvelle pépite de la moto italienne. Eh oui, Bulega est dépassé, lui qui a déjà 18 ans !
Les nombreux pilotes KTM sont tous à un niveau correct et peuvent tous se retrouver sur des podiums cette saison. En effet, il y a toujours John McPhee qui a signé dans l’équipe française CIP et qui sera accompagné par le kazakh Makar Yurchenko, le premier à représenter le pays d’Alexandre Vinokourov en Moto3.
Andrea Migno et Albert Arenas seront dans l’équipe Angel Nieto Team Moto3, ex équipe Aspar. Aspar avait les saisons précédentes des Mahindra, mais avec le départ du constructeur indien, il s’est rabattu sur des KTM. 2017 a été une année difficile pour Aspar, alors qu’ils avaient vécu une saison 2016 de toute beauté avec Pecco Bagnaia qui avait remporté deux victoires.
On retrouvera aussi Livio Loi qui arrive dans la nouvelle équipe Avintia qui se diversifie après le MotoGP. C’est surtout le sponsor personnel du belge (le même que Xavier Siméon) qui a pu amener cette équipe en championnat du Monde. Jakub Kornfeil et Marco Bezzecchi seront dans l’équipe PruestelGP et pourraient quelques fois se retrouver dans le top 10 voir mieux. N’oublions pas que Bezzecchi avait réussi à monter sur un podium au Japon l’an passé.
Mais les trois pilotes KTM qui seront vraiment à suivre ne sont pas les plus attendus, mais ceux qui ont le plus surpris l’an passé.
Tout d’abord Darryn Binder se retrouve pilote pour l’équipe Ajo. Deux ans après son frère Brad, le sud-africain tentera de redonner à l’équipe finlandaise le titre de champion du Monde. Ajo n’aura plus qu’une moto cette année et a perdu le soutien officiel de KTM. Mais l’équipe connait très bien la catégorie avec de nombreux titres, et ils se trompent rarement dans les choix de leurs pilotes. Au final, Binder n’avait marqué que 35 points en 2017, mais il a souvent été notamment en début de saison en bagarre pour la victoire. Il n’arrivait jamais à conclure, mais son style et son pilotage avait marqué le premier tiers de l’année 2017 Puis blessé, il avait eu du mal à se remettre au niveau sur la deuxième partie de l’année.
Son ancienne équipe sera aussi à surveiller. L’équipe Bester Capital Dubai, anciennement Platinum Bay Real Estate avait surpris tout le monde l’an passé avec le rookie Marcos Ramirez. Inconnu en début de saison, il s’était rapidement retrouvé dans le top 5, en jouant la victoire à plusieurs reprises. Comme Binder, il finissait souvent au sol, mais il avait marqué les esprits. Elu rookie de l’année avec une huitième place finale, Ramirez était monté sur deux podiums. Mais il avait été assez incroyable à plusieurs reprises.
Son coéquipier cette année sera Jaume Masia. Lui aussi était inconnu l’an passé avant le GP d’Autriche. Mais pour sa première participation à un GP en Moto3 Mondial, il avait tout simplement joué la victoire jusque dans les deux derniers tours face à des pilotes du calibre de Mir, Martin ou Canet. Il a aussi terminé 10ème de son troisième GP à Saint Marin. Bref, un pilote qui va être attendu cette année et qui promet ! Vice champion en CEV, le pilote de 17 ans fait déjà parti de la relève espagnole.
Dernière modification par danlos ; 08/03/2018 à 20h49.
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Re : Topic à ne pas supprimer :) -
08/03/2018, 21h16
J'ai rien lu, j'ai un mal de crâne, qui va virer à une crise de migraine.
Mais rien qu'à la longueur du bestiau, on voit que ça n'a pas été fait sur un coup de tête.
Encore un article qui pourrait être une référence pour tous les "spécialistes" du net.
Sans déconner, tu devrait contacter le boss de Paddock-GP, il est friand de la belle ouvrage !
Encore merci
"Même si cela ne se passe pas ici. Cela ne veut pas dire que cela ne se passe pas. "
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Re : Topic à ne pas supprimer :) -
08/03/2018, 21h22
Merci bien.
Et pourtant ça a été fait plus ou moins sur un coup de tête hier soir
Mais maintenant va falloir faire les deux autres catégories.
Et non, je ne veux pas écrire ailleurs et notamment sur Paddock GP, car je n'ai pas assez le temps et pas assez d'assiduité. Ca aurait été il y a 4 ou 5 ans, oui surement, mais aujourd'hui je m'intéresse moins aux GP à cause du boulot et du temps qui manque
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Re : Topic à ne pas supprimer :) -
08/03/2018, 21h28
ça n’empêche que t'es un grand malade
merci pour ce début de saison qui arrive a grands pas
ce n'est pas aux motards mais au gouvernement qu'il faudrait imposer des éléments réfléchissants
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Re : Topic à ne pas supprimer :) -
09/03/2018, 13h25
Citation:
Envoyé par danlos
je m'intéresse moins aux GP à cause du boulot et du temps qui manque
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Oh OUI, on se rend bien compte de ton désintéressement en te lisant
Merci 😊
Evitez de prendre tout ce que j'écris au premier degré, sinon, vous allez mal me juger
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Re : Topic à ne pas supprimer :) -
08/03/2018, 22h27
nickel, histoire d'avoir les données fraiches, merci.
et sympa d'avoir commencé par les moto3
twingamme à tendances monomaniaques.
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Re : Topic à ne pas supprimer :) -
08/03/2018, 22h35
En fait pour les trois catégories, c'est quand même super ouvert.
Par exemple pour les moto3, difficile de faire un choix entre Martin, Canet qui sont les favoris mais aussi les DiGiannantonio, Bulega, Bastianini qui ont quand même un sacré coup de guidon.
Et puis chaque année on a des surprises. L'an passé c'était Ramirez qui se retrouvait à jouer les victoires alors qu'il avait une moto et une équipe quelconque...
En Moto2, Bagnaia, Marquez, Oliveira, ça fait un beau top 3. Pasini avec ce qu'il a fait l'an passé, Binder aussi sur la fin de saison, Lowes qui est très rapide lors des essais et qui veut se racheter, Mir et Fenati qu'on attend, les Baldassarri ou Marini qui sont toujours dans les 10. Des Vierge ou Navarro qui sont aussi aux alentours de la 10ème place... Bref, on ne sait pas ce qu'on va voir!
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Re : Topic à ne pas supprimer :) -
09/03/2018, 12h30
Bon, ça y est, j'ai lu
Citation:
Envoyé par danlos
En Moto2, Bagnaia, Marquez, Oliveira, Pasini, Binder, Lowes, Mir et Fenati Baldassarri ou Marini, Vierge ou Navarro ... Bref, on ne sait pas ce qu'on va voir!
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Certains cités ont terminé en 2017 derrière Syahrin, négligé, oublié et qui tient (peut être) sa revanche....
Et tu ne cites pas mon chouchou ?
T'as intérêt à rattraper le coup dans la présentation moto2
"Même si cela ne se passe pas ici. Cela ne veut pas dire que cela ne se passe pas. "
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