Zarco à Albacete mardi et mercredi :
Johann Zarco découvre la Moto2 et par la même occasion le moteur quatre temps. Beaucoup de changements et beaucoup de paramètres à intégrer en très peu de temps.
Comme il nous l’avait dit dans notre entretien, pour arriver à baisser les chronos, il faut que les petits trucs de la manière de piloter une Moto2 deviennent automatiques.
Pour ça, il faut engranger les kilomètres et c’est bel et bien dans ce sens qu’on semble se diriger puisque JIR sera cette semaine, sur le circuit d’Albacete, en Espagne.
Gianluca Montiron : « Lors du test IRTA, à Jerez, nos deux pilotes ont accompli un pas en avant par rapport aux essais précédents, à Valence. Compte tenu de la catégorie d’où ils arrivent, la 125, les gars travaillent très fort pour essayer de s’approprier la dynamique de leur moteur à quatre temps, ce qui nécessite une interprétation différente. En termes d’équipe, nous avons acquis un know-how suffisant, au cours des deux dernières années, et nous mettons à la disposition de Johann et d’Eric toutes nos connaissances pour leur permettre de comprendre qu'un style de pilotage approprié résout un grand nombre des problèmes que l'inertie du moteur à quatre-temps entraîne. Nous avons comparé les données de télémétrie, nous avons passé une grande partie de notre temps, sur la piste, pour regarder et comprendre les différentes erreurs de pilotage, maintenant, nous allons à Albacete, dans l'espoir d’avoir du beau temps, ce qui nous permettra de franchir une nouvelle étape, afin de permettre à nos pilotes de progresser dans leur style de conduite. Du point de vue technique, la Motobi a subi quelques mises à jour, même si nous n'avons pas bouleversé le projet, la collaboration avec Öhlins va nous permettre de nouveaux progrès, ainsi que la disponibilité de multiples possibilités d’ajustements du châssis qui nous permettrons d'obtenir un bon compromis selon circuits. Il est essentiel de faire comprendre à la nouvelle génération de pilotes que la capcité de s'adapter à la moto, est l'élément qui détermine le succès, il n'y a pas de moto parfaite et en Moto2, celui qui gagne, c’est celui qui sait le mieux s'adapter à sa machine ».
Source : GP-INSIDE