Luthi et ses compatriotes

[pechos1]

C'est bien de le revoir aux avants postes

[Norton]

Bravo Tom, une magnifique course..................

[danlos]

Mea Culpa...
Je nbe pensais pas Luthi capable de se battre devant. Il lui arrivait toujours quelque chose mais franchement entre ce week end et celui du Qatar on a retrouvé le Tom de 2005-2006. Il n'a jamais réussi à s'adapter aux 250cc mais pour la Moto2, il est très très bon.
Ca fait plaisir de le revoir devant et j'aurais bien voulu entendre Bernard Jonzier, j'espère qu'il n'est pas mort

[webamanu]

Jolie course de Luthi, très jolie même et comme je regardais la course sur la télévision suisse romande avec les coms de Jonzier, j'en ai prit plein les oreilles. D'ailleurs a chaque fois je crains la crise cardiaque pour ce dernier.

[Norton]

Envoyé par webamanu

Jolie course de Luthi, très jolie même et comme je regardais la course sur la télévision suisse romande avec les coms de Jonzier, j'en ai prit plein les oreilles. D'ailleurs a chaque fois je crains la crise cardiaque pour ce dernier.

Certain, il va serrer un de ces jours le père Jonzier.........

[danlos]

Envoyé par Norton

Certain, il va serrer un de ces jours le père Jonzier.........

Mais moi je trouve ça bien même s'il en fait trop, au moins il est passionné par son boulot et par ce pilote. Ca peut énerver les gens mais quand tu connais un pilote depuis longtemps que c'est un "ami" (car il ne doit pas y avoir beaucoup de suisses dans le paddock) c'est normal d'être content d'une perf' comme ça, surtout après les moments difficiles passé par Luthi depuis 3 ans.

[Norton]

GP d’Espagne Moto2

Elias gagne, Lüthi troisième


Image © Keystone


Une course de folie à Jerez de la Frontera: Lüthi sur le podium de la course... et du championnat!
Jean-Claude Schertenleib - le 02 mai 2010,
LeMatin.ch


Forces en présence: Ils étaient 41 à Doha, ils sont 42 à Jerez de la Frontera, puisque les Espagnols Ivan Moreno et Amadeo Llados disposent de deux wild cards; si le premier dispose d’une Moriwaki connue, le second se présente avec une machine tubulaire artisanale - AJR. Chez Moriwaki, un nouveau bras oscillant, légèrement modifié, a été livré.
Essais: Vingt pilotes en, très exactement, 811 millièmes au terme de la séance qualificative du samedi après-midi (sous une chaleur terrible): l’équilibre voulu des forces est bien là. Avec, déjà, quelques confirmations: le panache de Shoya Tomizawa (le vainqueur du GP du Qatar signe la pole position dès la mi-séance, avant de tomber), la présence solide de Toni Elias, mais aussi la régularité de Thomas Lüthi, certes éjecté de la première ligne, mais très en vue en Andalousie. Gros soucis en revanche pour De Angelis (26e), Di Meglio (28e) et plus encore Pasini (36e). Au warm-up matinal, De Angelis est victime d’une terrible chute dans le long virage à gauche en descente du circuit andalou; emmené immédiatement au centre médical, le Saint-Marinais s’en sort avec un sérieux traumatisme au thorax.
Départ: Elias, Tomizawa et Simón prennent d’entrée les affaires en mains. Chute d’Ivanov. Au premier passage, Tomizawa compte 191 millièmes d’avance sur Corsi, qui précède Talmacsi et Elias. Lüthi n’est que quatorzième.
2e tour: Tomizawa est le premier à tomber. Corollaire: il y a de l’huile et de l’eau sur la piste, qui est transformée en patinoire. Ils sont une dizaine à se retrouver à terre. La Direction de course présente le drapeau rouge. On repartira un peu plus tard pour une distance ramenée à 17 tours… avec tout le monde, même ceux (comme Cluzel) qui étaient tombés avant le grand cirque.


Deuxième départ: Elias, Simón et Tomizawa sont encore aux avant-postes, avec Takahashi, Noyes et Lüthi. Chutes d’Abraham et de Iannone. Au premier passage sur la ligne, Elias compte 179 millièmes d’avance sur Tomizawa et 544 sur Simón. Lüthi est septième, Aegerter vingtième.
2e tour: Takahashi passe Smón pour la deuxième place. Chute de Joan Olivé.
3e tour: Tomizawa, le fantastique vainqueur du GP du Qatar, surprend Elias. Chute de Faubel.
5e tour: Kenny Noyes passe d’un seul coup Tomizawa et Elias, mais Tomizawa reprend son bien… avant de le reperdre. Chute de Debón, qui reprend la piste.
6e tour: Lüthi a passé Simón pour la cinquième place.
Mi-course (8 tours): Noyes, Elias, Lüthi, Tomizawa (qui vient de se faire une grosse frayeur), Takahashi et Simón sont roues dans roues.
11e tour: Noyes attaque crânement Elias, qui avait repris la tête, Lüthi en profite pour prendre la deuxième place, puis la tête à 13 h 05 et 48 secondes. Un peu plus loin, Elias tente l’impossible et emmène Lüthi à l’extérieur: tout est à refaire. Du coup, c’est Tomizawa qui se retrouve en tête!
14e tour: Tomizawa et Lüthi se sont détachés (7 dixièmes par rapport à Elias).
15e tour: Lüthi est en tête pour 127 millièmes.
Arrivée (17 tours): 173 millièmes d’avance pour Tom à l’attaque du premier tour, Elias et Tomizawa passent un peu plus loin. Elias a le dernier mot, devant Tomizawa, Lüthi et Takahashi. Quel spectacle! Dominique Aegerter termine très bon treizième.
Championnat: Tomizawa compte 45 points, 7 de plus qu’Elias. Lüthi est troisième avec 25 points, Aegerter quatorzième.

[Norton]

MOTOCYCLISME

Thomas Lüthi: «Oui, la victoire était possible»


Image © D.R.
Même si la victoire n’était pas loin (moins de 3 dixièmes), Thomas Lüthi était déjà comblé de retrouver les joies du podium.

Thomas Lüthi formidable troisième de l’une des courses les plus spectaculaires de ces dernières années.
Jean-Claude Schertenleib - le 02 mai 2010, 21h31
Le Matin
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Thomas, troisième, c’est formidable, mais n’est-ce pas un peu frustrant lorsqu’on a été en tête?
Vous voulez savoir si la victoire était possible? La réponse est oui.

Alors, pourquoi? Parce que vous étiez devant au mauvais moment?
A Jerez, comme sur beaucoup d’autres circuits, quand on est plusieurs en bagarre pour la victoire, il est rarement intéressant de mener le groupe. Le problème, dans cette catégorie Moto2, c’est que si tu essaies d’attendre… tu as tous les risques de te retrouver sixième sur la ligne!
Donc pas de regrets?
Non. Je finis troisième, je me dis juste qu’il y en a encore deux devant moi. Donc qu’il faut continuer de travailler.
Au Qatar, vous aviez parlé de «véritable guerre» pour souligner l’intensité de la bagarre. Et là?
C’était la même chose. Tout le monde sait qu’on ne gagne pas une course dans les deux premiers tours. Mais une fois encore, si vous n’êtes pas très agressif au début, vous vous retrouvez coincé avec des gars qui roulent moins vite… mais qui osent des actions à la limite de la sécurité.
Parce que c’est plus facile de tenter l’impossible derrière?
Logiquement, oui. Quand on roule devant, on est déjà tellement à la limite, que l’on ne peut pas faire n’importe quoi. Alors que derrière…
OK. Mais devant, on a vu aussi ce qui s’est passé, lorsque neuf pilotes se sont retrouvés à terre après le premier départ…
Oui, et si Shoya Tomizawa s’est excusé pour son erreur – le Japonais a touché la moto de l’Italien Corsi, provoquant une traînée d’huile qui a transformé la piste en patinoire –, moi je voudrais plutôt le féliciter.
Parce que vous n’aviez pas été assez agressif dans ce premier tour-clé?
Parce que, surtout, j’ai vu des choses dans le premier virage que je ne pensais jamais voir!
Peur?
Non. Mais, parfois, certains devraient un peu plus penser à leurs actes.
Vous voilà devenu sage. C’est l’âge?
Non, c’est l’expérience. Et si c’est un garçon comme Toni Elias qui a eu le dernier mot, ce n’est pas non plus un hasard.
Donc, pour jouer le titre, il faudra juste trouver l’équilibre entre panache et sagesse?
«Juste»… c’est vous qui le dites!
A propos, Thomas, vous savez où se déroule le prochain GP, dans trois semaines?
Oh oui, au Mans. ( Et il éclate de rire, se rappelant que c’est sur ce circuit qu’il a remporté, en 2005, le premier GP de sa carrière ).

[Norton]

GP DE FRANCE

Thomas Lüthi: «Tous les signaux sont au vert»

Image © Stan Perec

Tom Lüthi est très à l’aise au guidon de sa nouvelle machine depuis le début de la saison. «J’ai l’impression que j’ai emprunté une machine à remonter le temps; que je suis revenu en 125 cm3, en 2005», explique-t-il.
Sur un circuit où il s’est déjà imposé à deux reprises, Thomas Lüthi est serein. La classe Moto2 lui sied à merveille
Jean-Claude Schertenleib - le 21 mai 2010,
Le Matin



«Même si je n’aime pas volontiers regarder en arrière, c’est toujours quelque chose de spécial de revenir ici.» Ici, pour Thomas Lüthi, c’est une première victoire en GP, l’année de son sacre mondial (2005). Ici, c’est aussi l’unique succès de sa carrière avec le No 1 collé sur la bulle de sa petite Honda (2006). C’est encore le coup de rage d’il y a douze mois, lorsque Alex Debón était venu mettre un terme violent à un début de course de qualité. C’est, enfin, un week-end ensoleillé qui l’attend en 2010. «Tous les signaux sont au vert», sourit Tom.
Le phénomène Moto2
Pas énervé du tout par son neuvième chrono au terme de cette première journée d’essais: «Nous avons essayé plusieurs choses, sans que je me prenne la tête. Bien sûr, l’écart – une seconde par rapport au meilleur temps du jour – est trop important, mais je sais parfaitement ce que j’ai à faire samedi.» Samedi, c’est aujourd’hui. Et un but: «Me qualifier sur l’une des deux premières lignes, idéalement la première. Je viens de signer mon meilleur temps dans mon dernier tour, alors que j’y ai commis quelques erreurs qu’il ne faudra pas répéter au moment des qualifications.»
Serein, de nouveau bien dans sa peau, Thomas Lüthi va comme un gant à cette nouvelle classe Moto2. «A mon retour de Jerez de la Frontera, j’ai eu l’impression que j’avais emprunté une machine à remonter le temps; que j’étais revenu en 125 cm3, en 2005. Des gens qui habituellement ne parlent jamais de moto sont venus me poser des questions, conquis par le spectacle. Par ces duels de folie. Bien sûr que, lorsqu’on est un des quarante animateurs de la catégorie, c’est très dur. Mais, quand on revoit, plus tard, le spectacle que nous offrons, on se dit aussi que c’est génial.»

[Norton]

Motocyclisme

«Oui, on peut dépasser en Moto2!»


Image © DR
La Moriwaki de Thomas Lüthi est poussée par les commissaires de piste du circuit Bugatti de Mans. Le Bernois a perdu le contrôle de la roue avant dans la première chicane. Il est reparti dernier (34e) et a fait une remontée spectaculaire jusqu'à la 19e.

A défaut de marquer des points, Tom Lüthi (19e) a établi le record du nombre d'adversaires dépassés en vingt tours de circuit. Un fait d'armes qu'il aurait préféré éviter.
Jean-Claude Schertenleib - le 23 mai 2010,
Le Matin


GP de France
«Combien d'adversaires j'ai dépassés? Je ne sais pas, je n'ai pas eu le temps de compter.» On a donc fait le travail pour Thomas Lüthi. Résultat: onze dépassements en vingt tours, nouveau record dans cette nouvelle catégorie où tout le monde dispose du même moteur. Donc de la même puissance. Mais voilà, Tom aurait préféré ne jamais écrire cette ligne sous son nom dans le grand livre des statistiques: «Parce que, si tout s'était déroulé normalement, j'aurais marqué des points, même une dizaine de points... sans avoir à jouer autant avec les autres à chaque freinage.»
Mais voilà, tout ne s'est pas déroulé normalement au Mans: «Et, pour tenter de comprendre, il faut revenir à la première journée d'essais, celle de vendredi après-midi, lors de laquelle j'ai immédiatement rencontré des soucis avec le train avant de ma Moriwaki. Pour désigner le problème, on parle de «chattering», ce sont des vibrations plus ou moins importantes, mais qui interdisent de risquer certaines choses. Et, là, il faut être réaliste: même si je n'avais pas commis une erreur au sixième tour, je ne pouvais pas espérer beaucoup mieux qu'une cinquième place aujourd'hui.»
Une chute, une
Eh oui, Tom a commis une erreur. «A la première chicane, j'ai perdu le contrôle de la roue avant. Par bonheur, la chute n'est pas survenue à grande vitesse et ma moto n'a pas souffert. J'ai donc pu reprendre la course, pour accumuler des expériences, pour essayer de comprendre.» Pour passer de la 37e et dernière place à la 19e à l'arrivée. Et pour battre ce fameux record. «Oui, on peut dépasser en Moto2, je l'ai prouvé et je me suis bien amusé, une fois la déception digérée. Mais cela ne me rapporte rien, je perds trois places au championnat, il faudra donc continuer de travailler très fort.»
Car c'est aussi la leçon à tirer de ce troisième GP Moto2 de l'histoire: dans un peloton où les écarts sont minimes, où le niveau est si équilibré, chaque grain de sable peut immédiatement provoquer une petite catastrophe. Tom en a été le témoin direct ce week-end.

Rossi est tombé sur un os: Jorge Lorenzo
La question a fusé, venue d'un confrère espagnol. Elle était destinée à Valentino Rossi (médaillon), sous le sourire (complice?) de Jorge Lorenzo, formidable vainqueur du jour: «Valentino, ne penses-tu pas que, pour la première fois de ta carrière, tu as en face de toi un adversaire aussi solide que toi sur le plan psychique?» Le roi de la moto, poli comme toujours, a immédiatement puisé dans son large registre du parler politiquement correct: «Oh, vous savez, il m'est très difficile de répondre à une telle question. Mais il est vrai que Jorge est actuellement très fort; ce week-end, il était même un peu plus fort que moi, il n'y a rien à ajouter.»
Rien à ajouter? Mais c'est un peu court, jeune homme. Car on pourrait dire bien des choses, en somme. On pourrait notamment dire qu'à force de taquiner le maître Lorenzo pourrait bien se brûler les doigts. Hier, pour célébrer sa course parfaite, le fier Ibère s'est arrêté sur le bord du circuit, au pied d'un des écrans géants installés dans l'enceinte magique, et il s'est assis sur un fauteuil de plage pour pouvoir confortablement revoir les images fortes de sa démonstration (grande photo).
Qui a compris qu'il est cette fois tombé sur un véritable «os». Et qui doit déjà préparer son retour de service. Sur la piste, mais aussi en coulisses. Et ça tombe bien, car le prochain GP au programme est celui d'Italie. Chez Rossi, entre les collines toscanes du Mugello. On devrait y passer de bons moments...

Record inutile, c'est dans les points qu'il faut être