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Re : Inter Avia -
21/12/2012, 14h20
20/11/2008
F-35 la domination US !
Le département américain de la Défense confirme la vente de 75 avions de chasse à Israël, un contrat de 15,2 milliards de dollars (10,76 milliards d'euros), comprenant des pièces de rechange et la maintenance des appareils .L'appareil, le F-35 de Lookheed Martin, conçu pour succéder au F-16, devrait constituer le pilier des forces aériennes dans plusieurs pays pendant des décennies.
Il s’agit de la première vente du Lookheed Martin F-35, aussi connu sous le nom de Joint Strike Fighter, en dehors des Etats-Unis et des huit pays associés à sa fabrication. L'avion de chasse n'est pas encore en service, mais les Etats-Unis en ont commandé 2.458 exemplaires pour leur marine, leur armée de l'air et de terre, pour un prix global de 300 milliards de dollars (212,53 milliards d'euros). L'Espagne, le Japon et Singapour ont aussi envisagé de s'en doter, et l'Italie, la Grande-Bretagne et l'Australie sont partenaires de son développement » (Espagne, Italie, Angleterre : version B en remplacement des Sea Harrier et Harrier).
Les huit pays associés, à des degrés divers, à son développement sont (Royaume-Uni, Turquie, Norvège, Italie, Pays-Bas, Canada, Australie, Danemark). Ainsi, la version A de l’appareil, à décollage classique, doit équiper l’US Air Force et remplacer les F-16 et les A-10. Le F-35 B, à décollage court et atterrissage vertical (STOVL) est destiné à l’US Marine Corps quand les Harrier II et les F/A-18A/B Hornet seront progressivement retirés du service. Enfin, l’US Navy compte sur la variante navalisée (F35 C) pour épauler les F/A-18 C/D et les F/A-18 Super Hornet.
A la fois furtif et relativement léger (20 tonnes en combat), le F-35 Lightning II, nommé ainsi en hommage au légendaire P-38, sera essentiellement employé pour des missions d’attaque, même si il dispose de capacité air-air appréciables. Cependant, son développement a pris au moins 4 ans de retard sur le calendrier initial, en raison de problèmes liés à la complexité de sa conception. La Norvège qui hésitait entre le SAAB Gripen NG et le F-35 vient de choisir l’avion américain, et ceci par la voix de son ministre de la Défence ( il s'agit d'un choix déterminant, la commande devant être avalisée courant 2009).
En effet, la Norvège avait depuis plusieurs années entreprit de participer au développement du F-35 et ceci par la motivation de Lookheed Martin qui avait en son temps déjà fournit les F-16 à ce pays.
Le programme JSF doit déboucher sur la production de trois variantes d’un même appareil, ayant environ 80% de commonalité de structure et pièces et pratiquement 100% au niveau avionique :
- F-35A : appareil à décollage classique destiné à l’US Air Force, remplaçant les F-16 et A-10 et devant épauler le F-22 Raptor
- F-35B : appareil à décollage court et atterrissage vertical (STOVL), remplaçant les Harrier et F/A-18 A/B du Marine Corps
- F-35C : appareil devant opérer sur porte-avions classique, remplaçant les F/A-18 Hornet de première génération A/B, en complément des Hornet C/D et E/F Super Hornet.
Ces trois versions ont pour points communs d’être furtives, l’appareil possédant une soute à armements capable de loger principalement deux bombes guidées et deux missiles air-air AMRAAM, de bénéficier d’une autonomie importante et d’une manœuvrabilité comparable aux F-16 de première génération. A noter que le F-35 peut recevoir de nombreux armements sur 7 pylônes externes, sacrifiant la furtivité au profit de la capacité d’emport, qui peut aller jusqu’à 9 tonnes de charges diverses (réservoirs, bombes guidées, missiles de croisière et missiles air-air). Avec le F-35, l’Amérique confirme son grand retour, comme l’un des principaux fournisseurs d’avion de chasse en Occident, et ceci à la manière dont le même constructeur à l’époque (General Dynamic) avait remporté le contrat de l’OTAN avec la fourniture de l’avion F-16 Fighting Falcon.
Photos : Lookheed Martin.
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Re : Inter Avia -
21/12/2012, 14h34
26/11/2012
Les F-16 seront dotés d’un évitement du relief !
L'US Air Force (USAF) va doter ses appareils Lockheed-Martin F-16 d’un système automatique d'évitement de terrain. Le système prévu va équiper un total de 640 appareils de type : F-16C/D Block 40/42/50/52 d'ici 2014.
Evitement des collisions au sol :
Ce système, désigné système terrestre automatique d'évitement des collisions (GCAS Auto), est développé par l’USAF en collaboration avec Lockheed-Martin et la NASA. Un premier prototype nommé «controlled flight into terrain (CFIT)» destiné à être installé sur avion F-16 a été testé, depuis la fin de l’année 2011 au sein de l’escadron 416 sur les installations de Dryden Flight Research à Edwards Air Force Base en Californie.
Le principe de fonctionnement du GCAS Auto est de pouvoir exécuter en lieu et place du pilote une manoeuvre destinée à éviter l’impact imminent au sol, lors d’une évolution à très basse altitude. Le système fonctionne en prévision des conditions CFIT au moyen d'une comparaison continue entre la trajectoire et un profil de terrain. En cas de détection d’un risque d’impact, le pilote automatique prend les commandes et effectue une correction de la trajectoire verticale jusqu’à 5G et ceci jusqu’au franchissement du relief.
Un système éprouvé :
Ce système est déjà en service sur les F-22 «Raptor», et il a permis d’éviter 16 accidents depuis sa mise en fonction sur avion. Lors, d’essais d’un F-22 , le pilote du «Raptor» a perdu le contrôle de l’avion, lors d’une manoeuvre à grande vitesse et s’est retrouvé en piqué à Mach 1,6. Détectant l’approche du sol, le système à immédiatement pris les commandes des divers ordinateurs de vol pour permettre la ressource nécessaire au rétablissement de l’avion.
Les Lockheed-Martin F-22 sont dotés depuis deux ans de ce système. Il est également prévu de doter le F-35 de ce système.
Lockheed-Martin proposera également d’équiper les appareils de type F-16 qui équipent les différents utilisateurs étrangers de l’avion.
Photos : 1 F-16C en vol de l’USAF @Wagner Damasio 2 F-16D @ Tyler Rogoway
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Re : Inter Avia -
23/12/2012, 14h37
28/11/2008
Nouveau B747-8: les nouvelles !
Boeing a annoncé un calendrier adapté à la production et la livraison du 747-8 Intercontinental & Cargo.
Le calendrier révisé est basée sur une production de vol et plan de test mis au point en collaboration avec la société de fournisseurs qui donne plus de temps pour régler les problèmes qui ont ralenti le programme. Ces questions comprennent la chaîne d'approvisionnement axée sur les retards par des changements de conception de l'avion, la disponibilité limitée de ressources à l'intérieur d'ingénierie Boeing, et la récente grève qui à interrompu la production dans les usines.
Livraison de la première tranche de 747-8 Freighter va passer de 2009 à la fin du troisième trimestre de 2010. La première tranche 747-8 Intercontinental est prévue à partir de la fin 2010 pour le deuxième trimestre de 2011.
Le Boeing 747-8 Intercontinental et le 747-8 Freighter font partie de la nouvelle offre aux compagnies aériennes qui permet les plus faibles coûts d'exploitation et la meilleurs optimisation de l'économie de tout le transport des voyageurs ou avion cargo, tout en offrant davantage de performance environnementale.
Cette dernière famille d'avions de ligne 747 réunit les exigences des compagnies aériennes pour un avion passagers qui dessert le marché entre le 555-siège d'Airbus A380 et les 365 sièges Boeing 777-300 Extended Range, et un cargo qui continue de la direction du 747 Freighter.
Boeing a lancé la gamme 747-8 le 14 Novembre, 2005, avec des commandes fermes pour 18 747-8 Freighters, 10 de Cargolux de Luxembourg et de huit de Nippon Cargo Airlines du Japon. La liste combinée des prix de la valeur des commandes est d'environ 5 milliards de dollars.
Boeing a étudié le marché de faisabilité d'un nouveau 747 de concert avec les opérateurs a fin d'établir leurs besoins pour une plus grande rentabilité des flottes de 747. En travaillant de concert avec les clients et l'application des nouvelles technologies innovatrices du 787 Dreamliner, Boeing a réussi à créer la famille 747-8. En fait, la désignation 747-8 a été choisie pour montrer le lien entre la technologie de la 787 et la nouvelle 747.
Avec à la fois le transport de passagers et de versions cargo de l'747-8 permettra aux opérateurs de maximiser leur rentabilité. Le coût du siège 747-8 Intercontinental est de 11 pour cent inférieur au 747-400.En vol voyage, le coût du 747-8 Intercontinental est à plus de 10 pour cent plus léger par siège que celui de l’A380. Cela se traduit par un voyage en réduction des coûts de 19 cent par siège vis-à-vis de l’A380.
La famille 747-8 offre de nouvelles opportunités de revenus qui permettront aux compagnies aériennes de maximiser les profits. Par exemple, la version passager dispose de 51 sièges supplémentaires pour accueillir 467 passagers dans un espace classique a trois classes de configuration et offre également plus de 26 pour cent du volume de fret. Le 747-8 Freighter offre une gamme de 8185 km (4420 NMI) et dispose de 16 pour cent de plus que le volume de fret le 747-400, ce qui lui permet de tenir sept autres palettes avec le même porte nez, offre une capacité de chargement de 3 m (10 pi) de haut palettes et une capacité de fret réel à 159 kg.
Photos Boeing : 1 Futur B747-8 "Pax" de Lufthansa compagnie de lancement, Images de synthèse des 747-8 "passagers et cargo", 3 Cockpit 747-8
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Re : Inter Avia -
23/12/2012, 15h22
28/11/2012
Le Legacy 500 a effectué son premier vol !
São José dos Campos, Brésil, l’Embraer Legacy 500 vient de réaliser son premier vol avec succès. L’avion a effectuer sa première sortie d’une durée de 45 minutes, marquant ainsi le début des essais en vol de ce nouveau jet d’affaire. La certification et les premières livraisons du Legacy 500 sont attendus au début de 2014.
Le très bon comportement de l’avion lors de ce premier vol est imputable aux nombreuses simulations qui précéder le vol. Les systèmes élémentaires ont pu être vérifiés et l’équipe de pilotes d’essais n’a pas caché sa satisfaction une fois de retour.
Le Legacy 500 est un jet privé de taille moyenne pouvant saccommoder jusqu’à 12 passagers. Ses principaux concurrents sont le Bombardier Learjet 85, Le Hawker Beechcraft 900XP, le Gulfstream G150 et le Cessna Citation Sovereign.
Le Legacy 500 peut donc accueillir jusqu'à 12 passagers dans une cabine stand-up de 6 pieds (1,82 mètres) de plafond et un plancher plat. La conception de la cabine comprend quatre sièges inclinables (totalement plat), les sièges «Premium» sont disponibles avec repose-jambes, appui-tête avec des ailes flexibles, actionnée électriquement et support lombaire, système de massages et des systèmes de chauffage qui sont uniques dans cette catégorie pour le passagers.
L’avion dispose en outre d’un système de pressurisation cabine à altitude faible soit 6000 pieds conçu par Honeywell ® Select Management System qui permet une meilleure adaptation au vol et diminue la fatigue lors des voyages. L'avion devra être certifié par l'ANAC (Brésil), la FAA (Etats-Unis), l'EASA (Europe), et d'autres autorités de l'aviation dans les marchés clés à travers le monde.
L'avion est propulsé par deux moteurs à double flux Honeywell HTF7500E, chacun produisant £ 6540 de poussée au décollage. Ils permettront à l'avion de voler à une vitesse de croisière rapide de Mach 0,82, et de couvrir 5600 km (3.000 miles nautiques) avec quatre passagers. L’avion dispose d’une avionique Rockwell Collins Pro Line Fusion ® Flight Deck intégré. Le prix est d’environ 18 500 000 $US en fonction de l’aménagement du client.
Photos : 1 Premier vol 2 Retour de vol 3 Cockpit 4 Cabine @Embraer
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Re : Inter Avia -
25/12/2012, 07h57
29/11/2012
Patrouilles Breitling en Chine !
Breitling a fait voler pour la première fois ses célèbres patrouilles d’acrobatie en Chine. Le Breitling Jet Team et les Breitling Wingwalkers ont participé à la 9e «China International Aviation & Aerospace Exhibition» (Airshow China 2012). Breitling est le chronométreur officiel de cet événement qui s’est tenu à Zhuhai (Guangdong) du 13 au 18 novembre. Les shows époustouflants des deux formations ont marqué l’un des points culminants de leur grande tournée baptisée «Breitling Dragon Tour».
Les pilotes chevronnés aux commandes des sept L-39C Albatros du Breitling Jet Team ont volé en formation à moins de 3 m les uns des autres, à des vitesses allant jusqu’à 700 km/h, en enchaînant tonneaux, loopings et croisements rapprochés. Un show éblouissant, alliance de précision, de vitesse et d’audace.
Quant aux Breitling Wingwalkers, ils ont offert à la foule un spectacle exclusif d’une grande élégance. Durant leur ballet aérien synchronisé de 20 minutes, les acrobates perchées sur les deux biplans Stearman à cockpits ouverts ont dû supporter des vitesses allant jusqu’à 240 km/h et des forces pouvant atteindre 4G.
«Nous avons toujours rêvé de faire voler les patrouilles Breitling en Chine, pour que le public puisse être témoin des liens privilégiés unissant de longue date Breitling et l’aviation. Aujourd’hui, je suis très fier de voir ce rêve réalisé», a déclaré David Reid, président de Breitling pour la Chine.
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Re : Inter Avia -
25/12/2012, 08h01
04/12/2008
ARJ-21 Premier Vol !
Le premier avion régional commercial chinois, de 70 à 90 places, a effectué avec succès hier son premier vol dans la région de Shanghaï, où il est produit, a annoncé l’agence semi-officielle Nouvelles de Chine.
L’appareil, l’ARJ 21-700, a effectué un vol d’une heure. Son maniement a été apprécié du pilote, selon l’agence de presse chinoise. Le rayon d’action maximal de l’avion, dont le premier exemplaire est sorti de la chaîne d’assemblage voilà un an, atteint 3 700 kilomètres.
Le chef du Parti communiste chinois pour la Commercial Aircraft Corporation of China (COMAC), Hu Haiyin, a précisé que la Chine avait fabriqué six avions ARJ 21 jusqu’ici, et que chacun d’entre eux subissait actuellement des tests de vol. La Chine est capable de produire 20 jets ARJ 21 par an. Avec ce premier appareil, la Chine franchit une étape qui vise à doter le pays de sa propre industrie aéronautique civil, l'insdustrie militaire étant déjà fortement dévellopée. L’avion a déjà convaincu des investisseurs étrangers. Lors du récent salon aéronautique de Zhuhai, le loueur américain GECAS a passé une commande pour cinq avions et pris une option pour 20 appareils supplémentaires.
La valeur estimée du contrat tourne autour de 732 millions de dollars.
L'ARJ21 (Jet régional avancé pour le 21 siècle) a été indépendemment développé par la Chine. Il est également le premier avion chinois à être vendu en Europe et en Amérique.
"Avec une consommation plus faible et une durée de vol plus longue, l'ARJ21 réduira les coûts aériens de 8% à 10% pour les compagnies aériennes chinoises, dont la plupart utilisent actuellement des avions de plus de 140 sièges pour les vols courts et longs courriers"!
Photos : Lin Xinhin.
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Re : Inter Avia -
26/12/2012, 21h49
07/12/2008
Nouvel avion de combat : les enjeux !
Nous voici arrivé au seuil de la phase terminale de l’évaluation des trois prétendants au remplacement partiel de la flotte de F-5. C’est l’occasion de faire le point sur chacun des avions concurrents et de comprendre les enjeux tant du point de vue des constructeurs que de la Suisse. Car il ne s’agit pas là d’une simple vente, mais bien d’une stratégie économique.
Essais terminés et premières offres :
Les essais en vol et au sol sont donc terminés, en parallèle, chaque fabricant a remis une offre détaillée qui comprend : une liste de prix, des précisions sur l’ensembles des systèmes et sous systèmes de l’avion, des possibilités de développement à moyen et long terme. L’offre tient compte non seulement des compensations économiques (pas toujours tenues dans le passé sauf avec le F/A-18, +51%) mais, et c’est là l’important, les garanties de participations à l’évolution de l’appareil directement liées à l’industrie Suisse. Sans oublier les offres de formation et coopération technique et d’entraînement. La répartition du choix se faisant comme suit : les performances opérationnelles 60%, coopération industrielle 25%, servitude 15%. Concernant les radars de type AESA (antenne active), le nouvel avion devra en être équipé, donc, deux options s’offrent aujourd’hui : a)le modèle choisit utilise un radar à antenne classique (mécanique) et devra être modernisé avec une antenne active nouvelle génération d’ici à 2020. b)le modèle choisit reçoit en dotation une antenne active qui comprendra les amélioration en cours actuellement.
Deuxième chances :
Toutes ces offres sont évaluées et les données collectées serviront de base à un second appel d’offres, auprès des fabricants, qui aura lieu en janvier 2009, chacun des constructeurs devra alors rendre sa copie pour mi avril 2009. Il est prévu de procéder au choix définitif du type d’avion en juillet 2009, sur la base de ces offres et du rapport d'évaluation qui aura été élaboré. On le voit bien, les constructeurs ont ici l’opportunité de pouvoir affiné leurs propositions, tant du point de vue du prix que de la technologie et de la coopération industriel et militaire. Car il ne s’agit pas seulement de vendre le meilleur avion, mais bien de fournir le meilleur partenariat possible ! Notre pays se trouve donc dans une excellente position pour négocier, et nous allons voir pourquoi, pour mettre la pression et obtenir l’offre qui satisfera au mieux nos exigences.
Un enjeu économique pour les fabricants européens :
Bien que notre pays ne soit pas un client énorme, on estime l’achat à une vingtaine d’avions, les constructeurs jouent ici les dernières possibilités de vendre leurs fleurons ! En effet, les Américains de Lookheed Martin ont prit un sérieux avantage avec les F-16 modernisés (Pologne, Croatie, Maroc, Chili) et surtout avec le nouveau F-35 (Norvège, Danemark, Grèce, Turquie, Israël, Pays-Bas, Singapour et le Japon). D’un autre côté, les Russes proposent les nouvelles versions de Mig-35 et Sukhoi 30 au Moyen-Orient en Afrique du Nord et Amérique latine sans oublier l’Asie ! La Chine vient également jouer les troubles fêtes sur ces mêmes marchés ! Bref, pour les trois constructeurs européens, les chances de percer sur des marchés se réduisent de mois en mois ! On comprend mieux dès lors l’importance de cette vente !
Clin d’œil au public :
Il est toujours bon d’être les favoris du public, pour ce faire chacun des concurrents a lancé à sa manière des opérations de séduction, avec la présentation pour la première fois au meeting de Payerne 04. Depuis, les trois concurrents se sont essayé à diverses opérations tels que : distribution d’un pack Rafale (sac, casquette, autocollant, pins et DVD) au meeting de Bex07, démonstration d’un Gripen Tchèque et d’un Rafale au meeting de St Stefan 08, EADS ayant prit la peine de mettre en place une maquette de l’Eurofighter. Et dernier coup de maître, EADS a installé un simulateur au Musée suisse des Transports à Lucerne.
SAAB et le GRIPEN :
Premier avion à être évalué, le Gripen C/D Suédois et considéré par certain comme le favori. En effet, Spécialement développé pour être mis en œuvre par des soldats de milices, totalement polyvalent et très compatible, et offrant le prix le plus bas (40 millions de dollars, prix de départ), le Gripen et certes bien placé, mais est-ce suffisant ? Avec 281 machines vendues à ce jour (Suède, Hongrie, Rép. Tchèque, Afrique du Sud et Thaïlande) SAAB à réussi là de jolies ventes, mais voilà à peine dévoilé le Gripen NG que la Norvège (très intéressée) se tourne définitivement vers le F-35, reste alors le Brésil et l’Inde. Le ciel s’obscurcit pour SAAB, et il n’est même pas sûr que le NG voie finalement le jour, sa technologie devant être rétrocédée pour moderniser les versions précédentes. La Suède joue donc gros, et l’on comprend que celle-ci travaille depuis déjà 4 ans ses contacts avec les industriels suisses. SAAB pourrait donc bien profiter de proposer un Gripen +, soit une version C/D modernisée (radar AESA NORA III et systèmes ECM du NG).
Le RAFALE de Dassault :
Le second avion à avoir été testé, le Rafale et sans nul doute peut-être l’outsider de la compétition ! Avec un design impeccable (un prix de départ d’environs 56 millions de dollars) l’avion franco français cherche toujours acquéreur à l’étranger ! Les chaînes de montage tournent au ralentit chez Dassault et une exportation et tout simplement devenu une question de survie pour ce programme et son développement futur ! La France joue gros et nous assistons depuis quelques mois à une montée en puissance du point de vue des contactes avec l’industrie et les possibilités de partenariat. Mais aussi avec une communication très soignée. Compatibilité de liaison électronique avec les F/A-18 et le système FLORAKO, partenariat franco suisse avec les exercices en commun et les échanges des écoles de pilotes, Dassault n’oublie rien et déclare : « la Suisse pourrait être le premier pays équipé avec la nouvelle version (nouvelle antenne) du radar AESA prévue pour le Rafale », pas même les possibilités d’entraînements en commun dans l’espace aérien français. Bref, les Français n’ont jamais autant choyé les Suisses, en rappelant les coopérations actuelles (réservoirs du Rafale produit à Emmen, collaboration au futur Drone NEURON et dans le cadre du Falcon) !
EADS et l’Eurofighter :
Troisième et dernier avions testé, l’Eurofighter et sans nul doute le plus lourd et le plus cher (70 millions de dollars) et ceci bien que quatre pays le produisent en commun (Angleterre, Allemagne, Italie et Espagne). Commandé à ce jour à 707 exemplaires dont 72 pour l’Arabie Saoudite et 15 pour l’Autriche (anciennement pour l’Allemagne) EADS se retrouvent certes avec un tableau de commande non négligeable, mais avec seulement 72 machines en plus en exportation, ce qui n’est en soit pas très brillant et surtout ne permet pas de baisser les coûts exorbitants dû au développement décentralisé. Le consortium européen se trouve là aussi en fâcheuse posture, car le développement à terme, mis à part une modernisation à mi vie pour les utilisateurs, et pour l’instant la seule option envisageable. Dernier dans la prise de contact avec l’industrie suisse et on le comprend, l’ensemble des systèmes étant déjà répartit entre les quatre fabricants, seul des sous éléments pourraient être cédés à un usinage en Suisse. Pourtant EADS essaie également d’attirer l’attention notamment sur d’autre programme auquel la Suisse pourrait participer. Le 19 novembre dernier, des représentants d’EADS ont visité l’entreprise RUAG Aerospace à Emmen, car celle-ci deviendra le pôle de servitude d’entretien du futur avion de combat (quel que soit le choix).
Conclusion :
Les trois fabricants ont-ils déjà abattus toutes leurs cartes dans cette bataille qui les opposent ? Pas sûr ! Gardent-ils chacun dans leur manche un dernier atout à faire valoir ce printemps ? C’est très possible, nous assistons là à une jolie partie de poker ouvert dont l’enjeu indus trio commercial peut s’avérer décisif, car notre pays offre l’opportunité de part son industrie de participer en tant que partenaire à part entière, non seulement à la modernisation, mais au développement futur de l’avion choisit. De plus le sérieux de l’évaluation suisse sera certainement exploité à des fins publicitaires auprès des quelques clients potentiels restants.
Notre pays, peu, ici non seulement faire une très bonne affaire du point de vue des emplois et du transfert de technologie, mais aussi renforcer son partenariat politique et de défense. Il sera donc intéressant, une fois le choix définitif officialisé, de comparer l’ensemble des données. N.B. les prix présenté ici ne sont qu’une estimation générale, ils peuvent variés du simple au double en fonction des options choisies et de la bonne volonté de remise faite par le constructeur ! Les liens web des trois constructeurs spécialement pour la Suisse :
http://www.gripen.com/NR/rdonlyres/2EB0A5A1-C191-4FB9-9C55-B0D5E6A8FDB9/0/GRI9883_factsheetCH_Fra.pdf
http://www.rafale-schweiz.ch/
http://www.eurofighter.ch/1024/fr/Homepage.html
Photos : Logo : Laurent Baudillon. Gripen, Rafale, Eurofighter : Milan Rohrer. Cockpit : Armasuisse.
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Re : Inter Avia -
26/12/2012, 21h54
29/11/2012
Corsair : l’esprit « pirate » du groupe TUI !
Moribonde il y a quelques années avec sa flotte de Boeing 747-300 qui était connue pour la déserte des îles caraïbes françaises en charter, Corsair a, au fil des mois, évolué son approche commerciale et sa flotte d’appareils.
Symbole de ce changement, la compagnie vient de recevoir cette semaine, son tout nouvel appareil un Airbus A330-300 flambant neuf, une première pour la compagnie.
Corsair reste toutefois un membre à part dans le groupe TUI, en gardant une main mise sur sa communication, ses aménagements et surtout la magnifique nouvelle livrée apposée sur ses appareils.
Il y a deux mois déjà, la société avait présenté son nouvel aménagement intérieur qui en dehors de sa beauté bleue, engage un positionnement surprenant, par sa configuration.
La compagnie a effectivement misé sur moins de sièges et plus de confort dans toutes ses classes proposées, en se positionnent donc sur un créneau de compagnie régulière et non sur l’image qu’elle véhiculait depuis des années.
Depuis la prise de ses fonctions, le PDG, Pascal de Izaguirre, semble bien arriver à gommer l’image « carter / low –cost » , tout en maitrisant les coûts de fonctionnement de la compagnie.
Corsair s’engage donc dans un chemin élégant pour ses passagers et s’oriente, avec maîtrise, sur une formule différente par rapport à ses concurrents.
Cela risque bien de séduire le voyageur soucieux de son confort (même en classe économique) et attentif à la qualité des services à bord, le tout inclus dans un tarif raisonnable pour chaque bourse.
Paul Marais-Hayer pour avia news, Paris
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Re : Inter Avia -
27/12/2012, 08h58
11/12/2008
L'extrême Red Bull Air Race !
Le Red Bull Air Race (RBAR) est une discipline de « vol extrême » qui se traduit dans l’esprit du sport extrême ! Discipline spectaculaire, elle ne laisse personne indifférent, du passionné d’aéronautique au simple lambda ! Je vous propose ici un petit retour sur ce spectacle aérien d’un genre particulier !
Le fonctionnement et la genèse :
Issue des fameuses courses de Reno ou de vieux avions aux moteurs gonflés de la seconde guerre mondiale (Mustang P51D) s’affronte en vitesse sur un parcours carré, le Red Bull Air Race est un Championnat du Monde créé en 2001, dont la course consiste à parcourir un circuit déterminé à très basse altitude (15 et 40 mètres du sol) avec des virages et des points de passages matérialisés par des poteaux en tissu gonflé avec de l’air. Les courses de déroulent généralement au dessus d’un plan d’eau. Certains points de passages sont des portes (comme en slalom) et le pilote doit passer entre les poteaux. D’autres passages sont des chicanes en enfilade que le pilote doit contourner. Une fois terminé sont circuit, le pilote doit faire demi tour et en faisant un looping ! Chronométrée, seul les pilotes ayant été les plus rapides sont qualifiés pour le tour suivant. Des pénalités sont distribuées si le pilote touche un poteau (10 secondes) et s’il dépasse l’altitude 3 secondes de pénalités lui seront ajoutée ! Le vainqueur d’une course reçoit 9 points et le second 8, et ainsi de suite. Très rapidement cette discipline s’est classée au hit parade des grandes manifestations. A Copacabana et Barcelone en 2006 on a estimé à 1 million et demi de spectateurs. Cette année à Bucarest et Porto, on a calculé le même chiffre de spectateurs !
Les avions utilisés sont des modèles de voltiges des marques suivantes : Extra 300, Edge 540 et MXS.
En 2008, les courses se sont déroulées dans huit villes, soit : Abu Dhabi, San Diego, Detroit, Rotterdam, Londres, Budapest, Porto et la finale à Perth. Le gagnant 2008 et le pilote Autrichien Hannes Arch. La sécurité au premier plan : Les douze pilotes d'avions, sélectionnés parmi les meilleurs spécialistes internationaux de la voltige, s'affrontent les uns après les autres sur parcours. La sécurité est, en effet, la première des préoccupations des organisateurs qui ne tolèrent aucune incartade. Généralement frileuses, les administrations de l'aviation civile des grands pays européens comme les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, la Suisse, l'Espagne ou le Portugal ont été séduites par le dispositif sécuritaire très pointu de la Red Bull Air Race qui n'a jamais connu d'incident en huit ans. Jamais le public n'est exposé bien que les trajectoires des avions ne soient guère éloignées.
Un budget de 450 millions d’euros :
Le limonadier autrichien assure l'essentiel du budget de la tournée mondiale, même s'il a été rejoint par Breitling et Seat. Le coût exact de l'Air Race n'est pas public mais Red Bull consacre, au total, chaque année 450 millions d'euros au sponsoring sportif.
Ecologiquement correct :
Le bilan carbone de l'événement est exceptionnellement bas, en faisant probablement le plus écologique des sports mécaniques. Chaque avion consomme pendant un week-end de compétition une vingtaine de litres de carburant, bien moins que les seuls groupes électrogènes demandés par les pouvoirs publics sur le site en cas de panne de courant du secteur. Sur l'aérodrome provisoire implanté près du site de compétition, on cherche en vain un camion-citerne. En fait c'est une grosse bonbonne sur une remorque qui est utilisée pour avitailler les avions. Des jerrycans suffiraient si la réglementation le permettait. Les fumigènes utilisés pendant les vols sont également écologiquement corrects, obtenus avec un produit végétal biodégradable et non pas de l'huile de vidange comme c'est souvent le cas.
Bientôt à Genève ?
Les organisateurs des traditionnelles « Fêtes de Genève » cherchent depuis quelques années à organiser une étape du RBAR au dessus du lac Léman comme la région d’Interlaken l’avait fait en 2007 ! Déjà en 2009 ? A suivre… !
Photos : 1&5 Porto 08, @Red Bull Air Race
Photos :2,3,4 Interlaken 07,@Swiss sky
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Re : Inter Avia -
27/12/2012, 09h00
29/11/2012
Premier vol d’un Jaguar indien modernisé !
Bangalore, Inde, Hindustan Aeronautics Limited (HAL) réalisé avec succès le premier vol d’un avion SEPECAT Jaguar avec avionique modernisée. Le programme de modernisation des avions de combat Jaguar de l’IAF vient de passer à le phase III (Darin III), celle-ci comprend une remise à jour de l’avionique des appareils, la phase IV concernera la remotorisation (voir lien).
La conception du programme Darin III comprend l’intégration d’une modernisation de l’ordinateur de mission avec de nouvelles fonctions pour le guidage GPS, le remplacement de l’instrumentation classique par deux nouveaux écrans multifonctions et d’un HUD de dernière génération.
Ces modifications sont effectuées au sein des installations de Hindustan Aeronautics Limited (HAL) par sa division Combat System & Design Centre (MCSRDC). Les essais en vol sont sous la direction du vice-maréchal de l'air Nambiar Raghunath, responsable au sein de l’IAF du Testing Aircraft System (ASTE) en collaboration avec HAL.
Les détails de la modernisation :
La mise à jour intègre donc la nouvelles avionique «state-of-the-art», y compris l'architecture informatique de Mission (MC), le système d'instruments de vol (EFIS), ainsi que système d’enregistrement vidéo Solid State Digital Système Data Recorder (SSDVRS), les fonctions supplémentaires permettant le guidage de bombe avec système de positionnement inertiel (INGPS), le pilote automatique, radar et RWR. La mise à jour couvre également le système cartographie de navigation, le système de protection de guerre électronique.
Le cockpit est doté de deux écrans EFIS et d’un nouvel HUD à affichage tête haute.
Le Jaguar en Inde :
L’Inde est le plus gros client à l'export pour le Jaguar franco-anglais. Démarchée dès 1968, l'Inde signa finalement en avril 1979 une commande pour 130 Jaguar, incluant un contrat de fabrication sous licence pour 95 exemplaires et un transfert de technologie. La Royal Air Force devait former les premiers pilotes de la Force aérienne indienne et louer à l'Inde 20 appareils, en attendant qu'elle reçoive ses Jaguar (nommés localement Shamsher, soit "épée de justice").
Un premier escadron indien fut déclaré opérationnel en septembre 1980, suivi d'un second un an plus tard, après l'arrivée des 38 exemplaires fabriqués par la SEPECAT. La production locale, confiée à Hindustan Aeronautics Ltd, commença par l'assemblage à partir de pièces fournies avant de se poursuivre par une fabrication entièrement indienne à l'exception des réacteurs. Au total, cinq escadrons furent équipés progressivement de 1980 à 1991, dont l'un reçu 12 Jaguar IM destinés à l'attaque maritime que l'Inde est le seul pays à avoir mis en service.
Lien sur la futur remotorisation des Jaguar indiens :
http://psk.blog.24heures.ch/archive/2012/10/23/l-inde-va-...
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