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Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017]
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danlos
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Par défaut Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017] - 18/03/2017, 12h03

Nouvelle saison qui débute comme depuis plusieurs années au Qatar. Si le cru 2016 a été exceptionnel avec neuf vainqueurs différents, 2017 promet avec de nombreux changements dans les équipes.
Si on ne devrait pas retrouver neuf pilotes différents sur la plus haute marche du podium, nous n’avons pas eu autant d’incertitudes depuis plusieurs années. Les principales questions que l’on se pose sont :


-Marc Marquez conservera-t-il son titre ?
-Maverick Vinales peut-il remporter le titre dès sa première année chez Yamaha ?
-Rossi et le 10ème titre ?
-Lorenzo/Ducati, happy or sad ?
-Suzuki resteront-ils dans le top 5 ?
-Zarco fera-t-il résonner la Marseillaise ?
-Quel sera le niveau de KTM ?
-Quels seront les ailerons/carénages autorisés ?


Les essais de pré saison viennent de se terminer et Maverick Vinales a réalisé le 4/4. Quatre séances d’essais depuis Valencia en Novembre et quatre fois le meilleur chrono final. On sait que la Yamaha est une moto assez docile et que l’adaptation est souvent assez rapide pour les pilotes qui la découvre. Mais voir Vinales aussi rapide et aussi constant est une petite surprise. Sur ce qu’il a montré lors de ces essais, il se pose en principal favori pour le titre avec Marc Marquez. En revanche, Vinales n’a jamais joué un titre en MotoGP, on rappelle que ce ne sera que sa 3ème saison. Chez Suzuki, on ne l’attendait pas vraiment pour se battre pour les victoires ou les podiums si rapidement, mais pour 2017, il sera attendu à chaque GP. Une cinquième place sera un mauvais résultat. Vinales change de galaxie en rejoignant Yamaha et il devra s’habituer à avoir un coéquipier encombrant en la personne de Valentino Rossi.
En 2016, il a été la grosse révélation de l’année. Qui pouvait s’attendre à le voir aussi souvent briller sur une moto qui n’était pas au niveau des Honda ou Yamaha ? Surtout quand on comparait ses résultats à ceux d’Aleix Espargaro qui n’est pas le premier venu.


Marc Marquez sera le favori logique pour le titre. En 2016, on a vu un Marquez que l’on ne connaissait pas, c’est-à-dire un pilote qui réfléchissait avant de faire une erreur. Marquez a remporté le titre sur sa régularité à toujours terminer les courses et ne pas prendre de risques inutiles. On a vu sur la fin de saison alors que le titre était assuré le retour du vrai Marquez. Bilan : des chutes.
Sur cette présaison, Marquez est mitigé. Il a chuté à plusieurs reprises que ce soit à Sepang, Phillip Island ou au Qatar. On sait qu’il aime tester ses limites et celles de sa moto. Mais il a terminé les trois jours au Qatar avec trois chutes dans la même journée. Surtout, son principal problème risque d’être sa moto. Même s’il ne dira rien face aux médias, on peut se demander quel est le niveau de la Honda, même si on a vu que Cal Crutchlow et Dani Pedrosa étaient placés lors de certaines séances. On sait aussi que Honda se rate très rarement et peut envoyer plusieurs dizaines d’ingénieurs pour tenter de résoudre les problèmes. Marquez a annoncé qu’un top 5 pour la première course serait un bon résultat. Honnêtement, qui le croit vraiment ? Serait-il vraiment heureux s’il termine 5ème ? Il nous prend pour des jambons ! Mais il a aussi dit qu’il était plus confiant qu’en début de saison 2016, année où il a remporté deux victoires lors des trois premières courses.
Les premières manches de la saison devraient être favorable à Marquez avec après le Qatar un petit tour en Argentine et au Texas, deux circuits qu’il affectionne.


Valentino Rossi a perdu son meilleur ami Jorge Lorenzo mais a récupéré Maverick Vinales. Est-ce que l’italien a gagné au change ? On peut se poser la question au vu des premiers essais de l’année. Comme toujours l’objectif de Rossi sera de remporter le titre. On l’a encore vu en 2016, Rossi est toujours là pour jouer les victoires et les podiums. On se demande toujours s’il ne va pas faire l’année de trop. Et chaque année, il nous montre qu’il est plus fort que 80% du plateau. Toujours souriant, toujours à s’amuser, la fin de l’année 2015 aurait pu mettre un coup au moral de Rossi. Mais non, l’Italien a encore rebondi, a encore adapté son pilotage. Est-ce qu’il peut viser un dixième titre ? Ce sera très dur, il faut bien l’avouer, mais Rossi sera encore là pour gagner plusieurs courses et monter sur une dizaine de podiums dans l’année. Il n’y a pas grand-chose à dire sur Rossi tant on connait son talent et sa capacité à se sublimer le dimanche après-midi.


Celui qui est le plus attendu est sans aucun doute Jorge Lorenzo. Va-t-il réussir chez Ducati ? Ou va-t-il se planter comme de nombreux pilotes avant lui ? Lorenzo reste sur 9 années de succès mais aussi de polémiques chez Yamaha. Plus ou moins obligé de quitter Yamaha après avoir vu Valentino Rossi prolonger son contrat dès le mois de Mars dernier, Lorenzo et son égo vont tout faire pour montrer qu’ils peuvent réussir là où d’autres ont raté. Et il faut bien avouer que si le pilote de Majorque remporte le titre chez Ducati (10 ans après celui de Stoner), il deviendra un des plus grands pilotes de l’Histoire. Peu de personnes pensent Lorenzo capable de gagner la couronne mondiale, mais c’est peut-être pour ça qu’il sera très dangereux. Sur les essais de présaison, on peut dire que les résultats ont été irréguliers. Pour le premier GP au Qatar, Lorenzo devrait logiquement se retrouver devant car Losail est un circuit qui lui a toujours réussi et qui réussit aussi aux Ducati depuis de nombreuses années, notamment grâce à la longue ligne droite de départ. Mais par la suite, Lorenzo risque de subir les problèmes de Ducati sur certains tracés. Surtout, on connait très bien Lorenzo et on l’a vu ces dernières années. Lorsqu’il y a le moindre grain de sable, il peut couler et se retrouver très loin. Habitué à une Yamaha qui n’avait que peu de défaut, Lorenzo va devoir s’habituer à une Ducati un peu plus difficile à dompter. Lors de ses premiers tours de roue, Lorenzo pensait pouvoir adapter la Ducati à son pilotage. Mais après quelques heures, il a vite compris que c’était l’inverse, que son pilotage devait s’adapter à la Ducati. Cela pourrait prendre un peu de temps, mais connaissant l’acharnement de Lorenzo pour être le plus fluide en piste, il pourrait bien réussir.
Pour le titre, il faut être réaliste, ce sera très difficile pour ne pas dire impossible. Avec Marquez, Vinales, Rossi voir Pedrosa, Lorenzo aura de la concurrence. Mais il pourrait être un des trublions de l’année à plusieurs reprises.


Comme chaque année depuis plus de 10 ans, Dani Pedrosa sera de la partie et attendu pour les victoires. Après plusieurs années difficiles, le petit espagnol abat surement une de ses dernières cartes s’il veut remporter le titre. On ne voit pas comment Pedrosa pourra battre sur la durée ses adversaires directs pour remporter le titre. Mais sur ce qu’on lit et entend depuis quelques semaines, Dani semble en forme et content de sa moto. Il peut être la bonne surprise de ce début de saison, même si le Qatar n’a jamais été un de ces circuits préférés. Pour la suite, comme Lorenzo, il sera à surveiller à plusieurs reprises cette année.


2017 sera une année très importante pour Suzuki. L’équipe japonaise reste sur une très bonne année pour une équipe qui n’est revenu en GP que début 2015. Avec Maverick Vinales, les bleus ont brillé à plusieurs reprises, tout d’abord avec un premier podium en France puis une victoire à Silverstone, à la régulière, dans des conditions de course sèche. Vinales s’était imposé en solitaire devant tous les autres pilotes titulaires. Mais pour cette nouvelle année, Suzuki change son duo de pilote. Vinales a rejoint Yamaha alors qu’Aleix Espargaro a trouvé refuge chez Aprilia.

Avec Andrea Iannone et Alex Rins, les résultats risquent d’être beaucoup plus irréguliers. Tout d’abord Andrea Iannone est un pilote très rapide, on le sait tous. Vainqueur du GP d’Autriche, de nombreuses fois sur le podium avec sa Ducati, l’italien est aussi un sanguin. On ne compte plus ses boulettes que ce soit face à son coéquipier Dovizioso en Argentine ou face à Jorge Lorenzo en Catalogne. Sur cet hiver, les résultats sont corrects sans être pour autant exceptionnels. Et c’est bien ce qui dérange Davide Brivio et les dirigeants de Suzuki. On a pu lire il y a quelques jours que Suzuki voudrait que son pilote soit plus professionnel et travaille plus. Ce n’est pas des déclarations que l’on entend habituellement.

Avec Iannone, on sait très bien que Suzuki peut briller et se retrouver sur les podiums. Mais ils peuvent aussi se retrouver aux alentours de la 10ème place, anonyme. Ce n’est pas le pilote le plus fiable que ce soit au niveau du caractère ou du pilotage. Et puis surtout, nous attendons que Iannone fasse aussi bien que Vinales l’an passé. Si le pilote italien n’arrive pas rapidement à se retrouver dans le top 5, les critiques risquent de vite arriver.

Pour Alex Rins, il sera comparé aux autres rookies de la catégorie et notamment à Johann Zarco son adversaire depuis deux ans en Moto2. Surtout que Zarco devait obtenir le guidon de cette Suzuki avant de se faire doubler par l’espagnol. Les deux années de Rins en Moto2 ont été différentes. En 2015, alors débutant, il avait réussi à plusieurs reprises à s’imposer, grimper sur des podiums et était rapidement devenu un homme fort de la catégorie. L’an passé, il était attendu en tant que favori. Il connaissait la catégorie et sa moto et pour beaucoup c’était le seul grand favori pour remporter le Graal. Et pourtant, Alex Rins a déçu. Trop souvent par terre, auteur de nombreuses erreurs, il a été mis en difficulté à la mi saison (blessé) pour vivre une fin d’année très longue. Comme lorsqu’il est arrivé dans l’équipe Pons en Moto2, il a été comparé à Maverick Vinales son prédécesseur. Et ce sera encore le cas cette année. Si Rins réalise une saison moins bonne que celle de Vinales il y a deux ans lorsqu’il a débuté en MotoGP, les critiques se feront entendre. Car pour 2017, la Suzuki est une machine qui peut être sur le podium sur chaque course.

Du côté du camp français, les fans sont gâtés et ont enfin ce qu’ils attendent depuis plusieurs années. Un pilote français dans l’équipe française Tech3 ; Jusqu’à présent, il n’y avait aucun pilote français qui méritait d’obtenir cette moto, le dernier représentant de l’hexagone ayant eu des résultats corrects sur plusieurs saisons étant Randy De Puniet. Johann Zarco vient de remporter deux titres de suite en Moto2, et est rentré dans l’histoire de la moto française. En deux ans, Zarco a réussi à devenir un des pilotes les plus estimés du paddock et est devenu un des pilotes les plus intelligents des GP avec des week ends toujours bien maitrisés du vendredi matin au dimanche midi. Sans s’affoler, Zarco prend son temps pour évoluer et s’améliorer. Pas de gros objectifs inatteignable en début de saison, ne pas parler pour ne rien dire et s’étaler dans la presse dans les polémiques de bas étage. Si on parle de Johann Zarco, on ne peut pas oublier Laurent Fellon. Très longtemps critiqué dans le paddock pour ses choix, Fellon aura fait taire beaucoup de monde. Peu de gens pensaient Zarco capable de remporter deux titres et maitriser autant ses courses.

En arrivant chez Yamaha Tech3, Zarco récupère une très bonne machine. Il ne faudra pas trop attendre du français en début de saison, tout du moins ne pas croire que Zarco sera tout de suite sur le podium. Tech3 est peut-être la meilleure équipe privée du plateau, au vu des résultats depuis maintenant 7 ans. Aucune autre équipe satellite ne compte plus de podium que l’équipe d’Hervé Poncharal.
La question qu’on peut se poser est de savoir si Régis Laconi aura enfin un successeur en tant que vainqueur en catégorie reine. Oui Johann Zarco peut gagner un GP. Alors ce ne sera pas une course sur le sec en bataille avec Vinales, Marquez, Lorenzo et Rossi. Mais à plusieurs reprises dans la saison, il y aura des circonstances de courses, que ce soit la pluie, un accrochage entre plusieurs pilotes, des problèmes de pneus ou autre. C’est à ce moment-là que Zarco devra prendre de gros points.
Les essais de pré-saison ont été corrects pour le français avec des résultats consistants et qui ont évolué tout au long de l’hiver. Pour ce premier GP au Qatar, un top 10 n’est pas utopique. Et lorsque Zarco aura pleine confiance de sa moto, il pourrait se retrouver rapidement parmi les meilleurs pilotes privés. Surtout, il aura la chance avec Hervé Poncharal de ne pas être sur la sellette dès le début de la saison, là où beaucoup de pilotes savent que les contrats pour la saison suivante se jouent dès les six premiers GP.


L’annonce de l’arrivée de Jonas Folger en MotoGP chez Tech3 lors du GP de France en Mai dernier avait surpris énormément de monde dans le paddock. Personne ne comprenait vraiment le choix d’Hervé Poncharal de se porter sur un pilote qui a toujours été irrégulier. La suite de la saison de Folger a été très moyenne avec de nombreuses chutes et on se demandait vraiment ce que Folger allait faire en MotoGP. Et pourtant sur les essais hivernaux, l’allemand est la très bonne surprise du plateau avec plusieurs tops 5 ou tops 10. Rapidement devant Zarco (même s’il n’y a souvent que quelques centièmes d’écart entre les deux). Mais nous connaissons trop bien Jonas Folger depuis quelques saisons. Nous savons qu’il est capable d’être très rapide, de se retrouver en tête, de faire un week end de toute beauté comme de se retrouver dans le milieu du classement. En MotoGP, cette irrégularité ne pardonnera pas, il faut toujours être constant si on veut progresser. Folger va devoir travailler sur les préparations de ses courses, être capable d’enchainer les runs dans le même rythme et pas seulement deux tours consécutifs. On s’est aperçu dans cette présaison que Folger a beaucoup tourné et essayé plusieurs fois d’enchainer une vingtaine de tours, soit la durée d’un GP. Et le résultat a été bon. Mais 20 tours seul en piste n’est pas égal à 20 tours en bagarre avec l’adrénaline de la course.


Aprilia sera au départ de sa troisième saison en MotoGP. Alors que 2015 avait été très décevant, l’an passé la marque italienne s’est retrouvée à plusieurs reprises dans le top 10 grâce à Alvaro Bautista. Pour 2017, changement de pilotes avec les départs d’Alvaro Bautista et de Stefan Bradl et les arrivées de Sam Lowes et Aleix Espargaro. Passons tout de suite sur Lowes qui risque de couter cher en carénages cette année. Déjà pas loin de dix chutes au guidon de sa MotoGP durant l’intersaison dont trois le même jour, les mécaniciens Aprilia ont déjà eu du boulot. Par ailleurs les chronos ne sont pas bons puisqu’il est quasiment toujours dernier.
En revanche avec Aleix Espargaro, Aprilia a peut-être fait un très bon coup. Un pilote expérimenté dans la catégorie, qui a connu la Ducati en 2010, les CRT, puis la Suzuki les deux dernières années et qui sera revanchard après avoir été mis dehors par Suzuki. Très rapidement, dès les premiers tours de roue avec l’Aprilia à Valencia, Espargaro a réalisé de meilleurs chronos qu’Alvaro Bautista. Et le tout sans les ailerons qui ont tant fait parler l’an passé. Sur la pré saison, Espargaro était plusieurs fois aux alentours de la dixième place.


Dans l’équipe Avintia, pas de changement par rapport à 2016. Loris Baz et Hector Barbera seront encore sous les couleurs de l’équipe espagnole. Barbera a réalisé l’an passé sa meilleure année en MotoGP avec de nombreux tops 10 sur une moto démodée. Pour 2017, il disposera d’une GP16 alors que Loris Baz aura la moto de Barbera de 2016, soit une GP 15. Les deux pilotes savent toutefois qu’ils n’auront pas d’évolutions dans l’année.

Baz de son côté a vécu de son propre aveu sa pire saison depuis ses débuts en compétition. Victime de plusieurs soucis mécaniques, il a aussi été plusieurs fois blessé avec notamment une fracture du pied lorsque Bautista l’a fait chuter au Mugello ou de plusieurs traumatismes après son accrochage avec Pol Espargaro à Silverstone. Opéré juste après le dernier GP de la saison pour se faire retirer des broches dans le pied, Baz a terminé 2016 sur les rotules n’attendant qu’une chose : la fin de la saison. Avec un nouveau chef mécanicien qui arrive directement du Moto3, on peut se demander comment va être le début de saison. Les essais de Février et Mars ont été médiocres en termes de position même si le discours du français est optimiste. Malgré tout, on ne peut pas se satisfaire d’une 17ème place pour sa troisième année en MotoGP. Même si Baz ne se donne pas d’objectif pour ne pas être déçu, il devra faire des résultats sous peine de rester dans ses montagnes savoyardes l’an prochain. Pour les premiers essais à Valencia, Baz a repris les réglages de Petrucci et de Redding qui avaient la même moto en 2016 et notamment la position sur la machine.

Une des bonnes surprises de ces essais hivernaux est Alvaro Bautista. De retour dans l’équipe d’Apsar Martinez sur une Ducati, Bautista qui avait fait une bonne fin d’année 2016 a rapidement pris en main la moto italienne. Très bon 5ème au Qatar la semaine dernière, Bautista ne sera pas champion du Monde on le sait bien mais pourrait comme Hector Barbera l’an passé venir mettre le trouble vers la 6ème place à certaines occasions.
Son coéquipier est le revenant Karel Abraham. Parti en World Superbike l’an passé sur une BMW, Abraham a été complètement anonyme, terminant très souvent aux alentours de la 15ème place voir plus. Comme ses deux dernières années en MotoGP, il a aussi été blessé. On sait qu’il revient grâce à son papa, propriétaire du circuit de Brno et que la manche tchèque était en sursis du fait du manque de pilote locaux en catégorie reine. Même si personne n’attend rien d’Abraham (qui prend la place de Yonny Hernandez qui était là aussi grâce à ses sponsors et non pas par ses résultats), le numéro 17 a réussi toutefois des essais corrects avec une 6ème place lors des derniers essais du Qatar.


KTM arrive en MotoGP avec de grosses ambitions, la marque autrichienne ne vient pas faire de la figuration. Arrivé de chez Tech3, Pol Espargaro et Bradley Smith seront les deux pilotes orange après avoir été coéquipier sur les trois dernières années. C’est un avantage certain d’avoir les deux pilotes qui se connaissent pour s’entraider, mais aussi un inconvénient puisque les deux pilotes ne connaissaient que la Yamaha en MotoGP, une moto qui fonctionne depuis des années. Avec un moteur annoncé comme très puissant, et une nouveauté qui doit arriver pour ce premier GP au Qatar, KTM doit encore évoluer et aura des problèmes sur certains circuits tout au long de la saison, des circuits où ils n’ont jamais eu la chance de rouler. Les résultats lors des essais n’ont pas été exceptionnels, mais rappelons que KTM n’avait jamais mis les pieds à Sepang, un circuit où les pilotes et équipes ont l’habitude de rouler chaque année. Avec environ deux secondes de retard sur les meilleurs chronos, cela risque de ne pas être facile en début de saison, surtout qu’ils sont encore en période de réglages. Par exemple lors des essais à Sepang il y a un mois, les pilotes ont testé trois cadres différents en trois jours.


Et puis pour cette année, la grande question est de savoir quels seront les révolutions techniques qui arriveront durant l’année. Les ailerons sont désormais interdits, mais on a vu plusieurs équipes comme Ducati, Aprilia, Suzuki ou Yamaha avoir des carénages différents. Yamaha qui a carénage plus large avec des petites ailettes intégrées à l’intérieur, Ducati avec un aérodynamisme digne de la Formule 1. Bref, on devrait avoir encore quelques nouveautés cette année et il est difficile avant le premier GP de savoir qui aura quoi.

Programme TV:
Comme chaque année, il faudra être abonné à Eurosport ou motogp.com pour suivre les courses en direct.
Sur Eurosport, le dispositif est le même que l'année passée, avec un petit changement. Sébastien Charpentier laisse sa place à Randy De Puniet pour commenter les MotoGP.
Pour cette première manche de la saison, tout est en direct sur Eurosport 1.
Par ailleurs, Jeudi soir après les premiers essais, un reportage consacré à Marc Marquez sera diffusé.

Jeudi 23 Mars
Moto3 FP1: 16h-16h40 LIVE
Moto2 FP1: 16h55-17h40 LIVE
MotoGP FP1: 17h55-18h40 LIVE
Moto3 FP2: 18h55-19h35 LIVE
Moto2 FP2: 19h50-20h35 LIVE


Vendredi 24 Mars:
MotoGP FP2: 16h00-16h45
Moto3 FP3: 17h-17h40 LIVE
Moto2 FP3: 17h55-18h40 LIVE
MotoGP FP3: 18h55-19h40 LIVE

Samedi 25 Mars:
Moto3 Qualifications: 16h00-16h40 LIVE
Moto2 Qualifications: 16h55-17h40 LIVE
MotoGP FP4: 17h55-18h25 LIVE
MotoGP Qualifications 1: 18h35-18h50 LIVE
MotoGP Qualifications 2: 19h00-19h15 LIVE


Dimanche 26 Mars:
Moto3 Warm Up: 14h50-15h10
Moto2 Warm Up: 15h25-15h45 LIVE
MotoGP Warm Up: 16h00-16h20 LIVE

Moto3 Course: 17h00 LIVE
Moto2 Course: 18h20 LIVE
MotoGP Course: 20h00 LIVE

Météo:

Pour la météo, il a pas mal plu ces derniers jours au Qatar. L'optimisme n'est pas de mise, surtout qu'on annonce des averses vendredi et des orages dimanche. Rappelons que la course MotoGP avait été reporté au lundi en 2009 à cause de la pluie alors que la course 250cc avait été arrêté sur drapeau rouge après les premières gouttes de pluie.
Est-ce que les pilotes peuvent maintenant rouler sous la pluie malgré les projecteurs?
En tout cas, on risque d'avoir un week end compliqué...

Dernière modification par danlos ; 21/03/2017 à 19h23.
   
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Par défaut Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017] - 18/03/2017, 12h03

Après deux ans de règne de Johann Zarco et le départ en MotoGP de plusieurs pilotes, la catégorie Moto2 se renouvelle et il est difficile de dégager un favori en ce début de saison. Entre les habitués de la catégorie, les jeunes aux dents longues qui ont brillé l’an passé et les rookies qui arrivent de Moto3, 2017 s’annonce très incertain.

Révélation de la saison 2016, Franco Morbidelli est peut-être bien le favori numéro 1 pour le titre. Le pilote de l’équipe Marc VDS monte en puissance depuis trois saisons et est devenu l’an passé un des pilotes les plus dangereux sur la fin de saison. Même s’il n’a toujours pas remporté une seule course, il faut noter qu’il reste sur sept podiums lors des neuf dernières courses 2016. Son équipe Marc VDS est devenue en quelques années l’équipe numéro 1 de la catégorie tout d’abord avec Scott Redding et Mika Kallio puis avec le titre d’Esteve Rabat. Avec un style propice pour le Moto2, Morbidelli, qui fait partie de la VR46 Academy est aujourd’hui le pilote italien de la catégorie le plus prometteur. 2017 peut être la consécration pour l’italo-brésilien même s’il devra prouver qu’il peut gagner des courses et jouer un championnat sur la durée.

Le deuxième favori logique pour le titre est le pilote le plus ancien de la catégorie en la personne de Tom Luthi. Chaque année Luthi se retrouve en positions de gagner des courses et depuis deux ou trois ans, il remporte plus de courses que par le passé. Avec quatre victoires, il a réalisé sa meilleure saison en Moto2. Malgré tout, il a aussi souvent été inconstant en 2016 puisqu’il ne compte que six podiums sur les 18 GP de 2016. Quand il est en confiance il est redoutable, mais trop souvent il n’arrive pas dans les derniers tours à faire la différence. Sa fin de saison 2016 a été très bonne puisqu’il est resté jusqu’au dernier moment dangereux pour Johann Zarco. C’est aussi pour cela qu’il risque une nouvelle fois d’être dangereux pour certaines courses mais pourrait avoir du mal à finir champion du Monde. Et chaque année on se demande si Luthi ne fait pas la saison de trop en Moto2. Même si on sait maintenant qu’il est trop tard pour lui pour passer en MotoGP du fait de son âge. Son cas ressemble à celui de Mika Kallio. Vice-champion du Monde en 2014 derrière Esteve Rabat, Kallio devenait le favori logique pour 2015. Et pourtant son année avait été très médiocre. Espérons pour Luthi ne pas terminer sa carrière comme le finlandais.

Le troisième favori pour le titre est Takaaki Nakagami. On se répète chaque année, mais comme toujours le japonais a fait de très bons essais de prés saison en terminant à plusieurs reprises en tant que meilleur chrono. Mais comme chaque année, on risque d’être déçu quand la saison va commencer. Nakagami est trop souvent en retrait lorsque les courses commencent. Capable d’être sur le podium ou de gagner n’importe quand, il est aussi capable de terminer 20ème pendant plusieurs courses consécutives. Mais avec le départ de plusieurs pilotes, il pourrait peut-être passer un cap et enfin être au niveau où on l’attend.

Il y aura de nombreux outsiders cette année qui ont par le passé réussi à quelques reprises à s’immiscer sur les podiums ou tout proche.

Tout d’abord avec Alex Marquez. Le pilote Marc VDS reste sur deux premières années très difficiles en Moto2. Trop souvent par terre, le petit frère de Marc a été trop vite comparé à l’ainé puis à Alex Rins son ancien coéquipier. Pendant que Rins enchainait les podiums, Marquez enchainait les chutes. Et quand il ne chutait pas, il était souvent en dehors du top 10. Et pourtant, il semble avoir passé un cap sur la deuxième partie de l’année 2016. Avec son premier podium en Aragon, il a ensuite réussi à souvent se placer lors des qualifications mais comme trop souvent finissait par terre. Lors des essais de pré saisons, Marquez a plusieurs fois terminé en première position. N’oublions pas qu’il a été champion du Monde en Moto3 il y a trois saisons, il est capable de finir un GP et jouer les victoires. Il pourrait être la bonne surprise de l’année s’il arrive enfin à se canaliser.

Lorenzo Baldassarri est aussi un des gros outsiders. Comme Marquez, il était assez inconstant en 2016 malgré une victoire à Misano et quelques tours d’anthologie au Mugello face à Johann Zarco pour terminer à quelques millièmes du français. Quelques fois dans le top 5, quelques fois en dehors du top 15, Baldassarri est encore un jeune pilote (20 ans) qui peut être trop tendre pour remporter le titre mais qui pourrait bien se révéler comme un futur très bon.

La bonne surprise peut venir de Miguel Oliveira et de sa KTM du team Ajo. Comme pour les MotoGP, KTM arrive en Moto2 avec des ambitions. Oliveira a vécu une année 2016 de rookie très difficile dans le team Leopard. Le portugais retrouve Aki Ajo et une équipe qu’il connait pour avoir terminé vice-champion du Monde Moto3 en 2015. Pendant les essais d’intersaison, KTM a surpris avec de très bons chronos. On sait que l’équipe autrichienne ne vient pas faire de la figuration mais vient pour gagner. Cela risque d’être un peu juste pour remporter le titre car il pourrait y avoir des GP plus difficiles que d’autres pour KTM. Ils n’ont pas les bases et l’expérience de la catégorie comme Kalex.

Les deux allemands Sandro Cortese et Marcel Schrotter pourraient aussi à certains moments se rapprocher des podiums. Ils ne remporteront surement pas le titre, mais peuvent toujours à quelques reprises se retrouver en bagarre en tête des courses.

La grande nouveauté de la saison 2017 est le retour des Suter en Championnat du Monde. Champion avec Marc Marquez en 2013, Suter était l’équipe numéro 1 il y a quelques années. Et pourtant après le titre de l’espagnol, la marque suisse s’est fait dépasser par Kalex jusqu’à complètement disparaitre des GP. Schrotter et Cortese seront coéquipiers dans l’équipe Dynavolt (équipe de Folger l’an passé) et disposeront de la Suter. L’autre équipe qui aura Suter est Kiefer Racing, ex Leopard qui engagera Danny Kent et Dominique Aegerter.

Comme depuis plusieurs années, Simone Corsi sera de la partie. Toujours présent sur la grille de départ, l’italien sera à n’en pas douter un homme dangereux lors de certaines courses. Lui aussi ne sera pas champion du Monde en 2017 mais on peut être sur de le voir sur le podium lors d’un rendez-vous. Et puis nous savons aussi qu’il nous fera une Corsi à un moment ou à un autre dans l’année. Une attaque foirée dont il a le secret.

L’inconnue de cette saison en Moto2 sera Yonny Hernandez. Arrivé en MotoGP un peu par hasard et surtout grâce à ses sponsors, le colombien doit redescendre d’une catégorie. Peu brillant lors de son passage dans la catégorie reine malgré quelques petits coups d’éclats lors de certains débuts de course, Hernandez sera le seul pilote de l’équipe AGR. Une équipe qui connait le Moto2 (ancienne équipe d’Axel Pons et de Marcel Schrotter l’an passé ou de Jonas Folger il y a deux ans) est toujours un avantage. Mais on verra quel est le vrai niveau d’Hernandez dans une catégorie qui devrait lui permettre de briller un peu plus souvent qu’en MotoGP. Même si nous savons bien que les courses MotoGP sont bien différentes des courses Moto2 au niveau de la bagarre. En Moto2, on peut vite se retrouver 25ème alors que les chronos ne sont pas si loin des meilleurs.

Deuxième partie de notre présentation des pilotes Moto2 qu’il faudra suivre cette saison. Place est faite aux nombreux rookies qui pourraient bien rapidement se retrouver au premier plan.

Nous commençons tout d’abord avec celui qui intéresse le plus les fans français. Fabio Quartararo quitte le Moto3 sur une saison décevante avec l’équipe Leopard. Annoncé trop rapidement comme le futur grand pilote de la moto française, Quartarato a connu deux années difficiles en Moto3. Tout d’abord dans l’équipe Estrella Galicia en 2015 avec une perte de confiance dans sa moto après le premier tiers de la saison, puis avec une blessure au pied sur la deuxième partie d’année. Surement mal entouré, le jeune niçois a quitté le giron d’Alzamora pour se réfugier chez Leopard. Pas le meilleur choix vu que la marque luxembourgeoise avait décidé de passer sur des KTM et de laisser les Honda. Quelques fois dans les meilleurs chronos dès les premiers essais, Quartararo a trop souvent été en retrait avec une moto qui ne lui convenait pas pendant que ses coéquipiers brillaient. Avec aussi des problèmes mécaniques (casse moteur, moto réglée pour le sec alors qu’il pleut, amortisseur cassé) a rapidement viré à la catastrophe. Et quand il pouvait enfin briller, il a manqué le podium pour quelques millièmes en Italie ou en Autriche. Mais le coup de guidon est là. On ne remonte pas une vingtaine de pilote en quelques tours comme il l’a fait en Italie ou en Australie pour s’installer en tête de course sans un minimum de talent. En Moto3, il fallait aussi être intelligent lors des fins de courses et être bien placé lors des débuts. Tout ce qui manquait à Fabio. Des départs souvent poussifs, des derniers tours plus difficiles après avoir voulu trop bien faire auparavant et le constat final a fait mal.

Pour cette nouvelle année, Quartararo a trouvé chez Pons une moto qui peut lui convenir. Tout d’abord, la cylindrée de la catégorie et la taille de la moto lui conviendront mieux que la petite Moto3. Avec 1m76, le français est un pilote de grande taille dans les GP, là où beaucoup de pilotes ne dépassent pas les 1m70. Alors qu’il devait surveiller son poids en Moto3 (il était supérieur de 5kg au poids minimum autorisé machine-pilote), il est maintenant sous le poids minimum obligatoire. Son équipe devra ainsi lester sa moto et pourra répartir la masse où ils veulent, ce qui peut être un avantage pour le centre de gravité. Surtout son équipe Pons est une habituée de la catégorie. Après avoir fait briller Maverick Vinales et Alex Rins lors des trois dernières saisons, Quartararo aura la possibilité de suivre la trace de ses glorieux ainés. Même s’il ne faudra pas comparer trop rapidement les résultats du français par rapport au passé des espagnols. Souvent le pilote qui a le plus tourné pendant les essais, Fabio a pu aussi s’entrainer durant l’hiver sur une 600 CBR mis à disposition par son équipe. Semblable à sa Moto2, il a pu tourner et encore tourner durant les mois de pause. Sur les derniers essais de pré saison, il a souvent été proche des meilleurs chronos.

Le français peut espérer briller à quelques reprises et pourquoi pas viser une victoire ce qui lui a manqué en Moto3. Mais pour commencer, de bons tops 10 seront déjà de bons résultats avant de voir plus haut. N’oublions pas qu’il sera encore un des pilotes les plus jeunes de la catégorie et qu’il fêtera ses 18 ans dans quelques jours.



Son ancien coéquipier Andrea Locatelli n’était pas le plus connu en Moto3, mais il a eu de bons résultats lors de certaines courses avec deux podiums en Allemagne et en Australie. Mais trop inconstant sur la durée d’une année, Locatelli n’était qu’un outsider en Moto3. Capable d’être parmi les meilleurs sur un week-end comme d’être anonyme, il devra cette année comme Quartararo réussir à progresser sur l’ensemble d’un week end. Souvent auteur de très bons départs, Locatelli arrivait par le passé à prendre le bon groupe ce qui est un gros avantage pour pouvoir terminer les courses dans de bonnes positions. Dans l’équipe Italtrans, il aura comme coéquipier Mattia Pasini qui de son côté a beaucoup d’expérience. Un attelage jeune-ancien (20 ans pour Locatelli, 32 ans pour Pasini) qui pourrait faire parler la poudre.

Le benjamin de la catégorie sera cette année Iker Lecuona. Un nom inconnu sauf pour les fanatiques du championnat Moto2 CEV. Ce jeune espagnol a terminé la saison dernière dans l’équipe CarXpert après le licenciement de Dominique Aegerter. Né en 2000 Lecuona a rapidement pris mesure de la Moto2 et du niveau mondial en étant rapidement devant des pilotes bien plus expérimenté que lui-même s’il n’a marqué aucun point. Même s’il sera difficile pour lui de s’immiscer dans les meilleurs pilotes, il sera à surveiller vu qu’on l’annonce comme un très bon jeune pilote.

Jorge Navarro est peut-être le rookie le plus attendu. Troisième du championnat du Monde Moto3 en 2016, Navarro quitte l’équipe espagnol Estrella Galicia et Emilio Alzamora pour se retrouver chez Fausto Gresini en remplacement de Sam Lowes qui est lui parti chez Aprilia en MotoGP. Navarro reste sur une très bonne année 2016 (comme la fin de l’année 2015), mais son principal défaut en 2016 est qu’il n’arrivait pas à conclure. Avec seulement deux victoires et cinq podiums au total, il a surtout été souvent au sol. Avec sept résultats blancs, il était difficile de remporter le titre du fait de son inconstance. Sa deuxième partie d’année a été très médiocre avec cinq abandons lors des sept dernières courses (malgré une victoire en Aragon). Comme la plupart des pilotes Moto3, ses positions n’étaient pas toujours très bonnes du fait des qualifications toujours compliquées dans la catégorie. Comme Fabio Quartararo, Jorge Navarro aimait bien faire ses chronos seuls en piste, malheureusement les résultats n’étaient pas toujours convaincants. Mais en Moto2, cela pourrait être un avantage par rapport aux autres rookies qui bénéficiaient du travail des autres pour prendre l’aspiration. Jorge Navarro peut être la bonne surprise de la saison, lui qui travaille et évolue tranquillement sans se mettre trop de pression.

Pecco Bagnaia a quitté Aspar et Mahindra et découvrira la catégorie dans la nouvelle équipe Sky VR46 qui arrive en Moto2. Valentino Rossi s’impose de plus en plus dans les petites catégories, que ce soit avec son Academy (une petite quinzaine de pilotes de la VR46 Academy seront au départ des courses) avant de pourquoi pas arriver en MotoGP. Bagnaia a déjà porté les couleurs noirs et bleus de l’équipe il y a quelques années lors de l’arrivée du team en Moto3. Mais remercié pour manque de résultats, il revient par la grande porte dans la famille Sky-VR46. Avec deux victoires l’an passé, Bagnaia a réussi à se faire un nom grâce aux yeux du public, lui qui a remporté les deux premières courses pour la marque indienne Mahindra. Alors que Mahindra n’était pas vraiment attendu au premier plan, l’italien a toutefois terminé 4ème du championnat avec notamment quatre autres podiums. Un peu foufou en piste, il devra se canaliser maintenant qu’il a changé de cylindrée. Mais doté d’un très bon coup de guidon, Bagnaia pourrait rapidement se retrouver en lutte pour les podiums et secouer la catégorie par ses attaques toujours limites, mais si spectaculaire pour le spectateur neutre.

S’il pleut, vous pourrez jouer quelques euros sur Khairul Idham Pawi. Vainqueur surprise l’an passé en Argentine, le malaisien avait failli rééditer son exploit en Angleterre avant de chuter alors qu’il menait la course. Pawi restera pendant encore quelques temps comme la plus grosse surprise des GP en tant que vainqueur tellement personne ne le connaissait avant la saison dernière. Sous la pluie, son niveau est tout simplement exceptionnel. Rouler entre deux et trois secondes plus vite que ses adversaires ? Cela ne lui fait pas peur. Mais sur le sec, c’était plus difficile pour lui. Il ne devrait pas se mêler à la lutte pour le championnat, mais sur une ou deux courses suivant les conditions, il faudra compter sur lui. On a peut-être trouvé le nouvel Anthony West.

Le dernier rookie qu’il faudra particulièrement surveiller est le champion du Monde Moto3, le sud-africain Brad Binder. Premier pilote de son pays à remporter la couronne mondial depuis Jon Ekerold en 1980, Binder a tout simplement survolé la catégorie l’an passé. Capable de remonter tout le plateau à Jerez, de remporter des courses en solitaire, de gagner après 20 tours de bagarre intense, de briller quel que soit sa position de départ, Binder était au-dessus du lot. Sept victoires et quatorze podiums, le tout en 18 courses face à une concurrence féroce, Binder arrivait toujours à s’en sortir quel que soit le scénario. Cette année, il reste dans l’équipe Ajo et disposera toujours d’une KTM. Mais alors qu’en Moto3, la marque autrichienne était au plus haut, on ne sait pas encore quel sera le niveau de la moto en Moto2. Comme Oliveira, il peut être la bonne surprise de la saison si sa moto arrive rapidement à se mettre au niveau des Kalex. Son année 2016 tout en confiance peut aider Binder à s’adapter plus facilement à la catégorie Moto2. Il sait maintenant qu’il a le niveau pour remporter des courses et jouer un championnat alors que ses adversaires ont souvent été inconstants.

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Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017]
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Par défaut Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017] - 18/03/2017, 12h03

Comme chaque année en Moto3, le plateau est renouvelé avec le passage de certains pilotes dans la catégorie supérieure. 2017 ne fait pas exception à la règle même si la plupart des favoris pour cette nouvelle année sont déjà des habitués des podiums Moto3.

Logiquement, les pilotes les plus attendus sont ceux des grosses équipes. Ajo, Gresini, Leopard, Estrella Galicia viseront la couronne avec leur duo de pilotes. Présentation de cette année qui est très ouverte.

Après le titre obtenue assez rapidement en 2016 par Brad Binder qui a largement dominé la catégorie (pour rappel 7 victoires et 14 podiums), nous devrions avoir une saison plus disputée. Même si nous l’avons vu à plusieurs reprises l’an dernier, le Moto3 c’est surtout 15 pilotes capable de gagner chaque course, un groupe d’une dix qui se battent jusqu’au dernier tour, quinze hommes qui terminent en moins de trois secondes. Voilà ce qu’on aime dans cette catégorie. Des gamins un peu foufous, qui n’ont peur de rien, qui dépassent par l’extérieur, qui font des freinages pour doubler quatre adversaires et puis aussi quelques ratés pour que le métier rentre.

Les italiens sont les favoris pour ce nouveau championnat. Après quelques années avec de grosses difficultés, les pilotes de la botte sont devenus les hommes à battre.


Celui qu’on attend le plus en début de saison est celui que nous avons oublié sur la fin d’année 2016. Romano Fenati, viré au mois d’Août par l’équipe Sky VR46 pour des problèmes de comportement a retrouvé une équipe chez Rivacold Honda (ex CBC Corse) en lieu et place de Niccolo Antonelli. La moto est performante, reste maintenant à voir quel est le niveau de Fenati. Un pilote que l’on attend comme futur champion du Monde depuis quatre ans maintenant. Révélation de la saison en 2012, Fenati a plus brillé par son inconstance que pour ses victoires. Alors qu’il devait logiquement passer en Moto2, son licenciement l’an passé lui a fait revoir ses plans à la baisse. Pour les essais de pré saison, Fenati a vite retrouvé le rythme en réalisant à plusieurs reprises les meilleurs chronos ou tout proche des meilleurs. Fenati abat sa dernière carte s’il ne veut pas complètement griller sa carrière en GP. Il devra remporter le titre ou tout du moins s’en rapprocher s’il souhaite remettre sa carrière sur le droit chemin.

Niccolo Antonelli quitte donc l’équipe Rivacold pour remplacer le champion du Monde Brad Binder chez Red Bull Ajo KTM. Peut-on faire meilleur package que la KTM dans l’équipe Ajo ? Non. Habitué de la catégorie, champion à plusieurs reprises ces dernières années, c’est l’équipe numéro 1 de la catégorie. Antonelli a un objectif en rejoignant Aki Ajo, remporter le titre. Ne pas gagner le graal sera une déception pour le finlandais. Niccolo Antonelli était la bonne surprise du début de saison 2016 avec la victoire lors de la manche inaugurale. On en faisait un des favoris pour le titre surtout qu’il avait très bien terminé l’année 2015. Mais ce podium qatari a été le seul de son année car par la suite les résultats ont été de mal en pis. Plusieurs chutes ou accrochages, quelques GP en retrait, mais aussi quelques tops 5, l’année d’Antonelli a été contrastée. Surtout sur la deuxième partie de saison lorsqu’il a annoncé son départ de son équipe. D’après certains médias, l’ambiance s’était largement détériorée dans l’équipe vu qu’on parlait d’une fin de saison prématurée. Les essais de pré saison ont été corrects, mais Antonelli n’a pas vraiment dominé. Pour sa sixième saison en catégorie Moto3, il devra absolument jouer le titre s’il ne veut pas voir sa carrière prendre un sérieux coup de frein. Au vu de son année 2016, Antonelli peut déjà s’estimer heureux de se retrouver dans l’équipe qui joue le titre chaque année depuis 6 ans.

Enea Bastianini a lui aussi changé d’équipe durant l’hiver, et lui aussi aura comme principal objectif de remporter le titre. Après trois belles saisons chez Gresini, Bastianini a décidé de quitter l’équipe italienne pour prendre la place de Jorge Navarro dans l’équipe Estrella Galicia. Un choix quelque peu surprenant quand on sait que l’équipe espagnole préfère en temps normal les pilotes ibériques qui sortent de l’académie d’Emilio Alzamora. Mais un choix qui peut être expliqué par Alzamora. En effet, Enea Bastianini est le seul jeune pilote italien (et il y en a actuellement entre Moto3 et Moto2) de haut niveau à ne pas faire partie de la VR46 Academy. Il a préféré rester en dehors de ce groupe qui s’entraine très souvent avec Valentino Rossi. On peut se demander si le choix est bon ou non, mais on peut aussi se dire qu’un grand champion se construit seul dans la difficulté. Rester en Italie du côté de Rimini et s’entrainer avec ses adversaires et compatriotes est un certain confort. On connait le niveau de Bastianini, mais s’il veut remporter le titre il devait changer quelque chose, et tenter de couper l’herbe sous le pied de ses compatriotes. Un choix très risqué qui peut s’avérer payant comme catastrophique. L’équipe Estrella Galicia est compétente, la moto est toujours une Honda (seule moto que Bastianini a piloté), la possibilité de briller dans le giron Alzamora-Honda, tout est entre les mains de l’ex Gresini pour que le plan de carrière soit payant. Mais on peut aussi penser que si le titre se joue entre Bastianini et son coéquipier Canet, l’espagnol pourrait être avantagé…

Nicolo Bulega a été la révélation de l’année 2016. Très rapide dès ses premiers tours de roues, il a rapidement joué la victoire et les podiums. Malgré tout, il n’est monté que sur deux podiums et a commis plusieurs erreurs. Mais n’importe quel observateur a vite compris qu’il faudra compter sur lui dans le futur. Il est de la trempe des très bons pilotes. On ne se retrouve pas à jouer la victoire dès ses premières courses sans un minimum de talent. Toujours dans l’équipe SKY VR46, Bulega connait maintenant l’ensemble des circuits du championnat et aura comme objectif de jouer le titre pour 2017. Souvent placé, il lui faut maintenant réussir à terminer ses courses et jouer des coudes dans le dernier tour pour bien se placer. Mais comme ses compatriotes ci-dessus, il sera très attendu dès le GP du Qatar.


Le dernier italien en lice pour remporter le titre ou tout du moins jouer les victoires à plusieurs reprises cette saison est Fabio Di Giannantonio. Comme Bulega, il a été une des trois grosses surprises de 2016. Très loin lors du premier quart du championnat, Di Giannantonio apprenait les circuits en 2016 et le niveau semblait un peu trop haut pour lui lors des premières courses. Zéro point lors des cinq premières courses, la saison s’annonçait longue pour le pilote Gresini. Mais dès le GP d’Italie au Mugello, un nouveau pilote est arrivé. Dans une des courses les plus serrées de l’histoire, le jeune italien de 17 ans terminait sur le podium à quelques millièmes de la victoire. On pouvait penser que ce n’était qu’un one shot mais il n’a quasiment plus quitté le top 10 jusqu’à la fin de saison. Sur les treize derniers GP, il était onze fois dans les dix meilleurs. Ce qui est très respectable pour un rookie. Pour cette année, il devra confirmer son année de rookie, mais le plus dur commence pour lui. On ne l’attendait pas vraiment en 2016, alors que pour 2017 il sera observé et aura la pression de pilote numéro 1 chez Gresini après le départ de Bastianini.

On continue avec les italiens qui peuvent briller en 2017 avec Lorenzo Dalla Porta. Pilote CEV en 2016, il dominait le championnat en début de saison avant de prendre la place de Romano Fenati sur la fin de saison dans l’équipe VR46. Mais entre temps, Dalla Porta avait signé avec l’équipe Aspar sur une Mahindra. Dalla Porta avait réalisé une très belle wild card sur Honda à Assen, il a brillé sur la KTM sur la fin de saison, il découvrira la troisième marque de la catégorie. Et quand on sait que l’an passé Pecco Bagnaia a réussi à remporter deux GP sur cette machine, on peut se dire que le numéro 48 peut lui aussi briller. Malgré tout, ses résultats en 2016 n’ont pas été exceptionnels. Souvent bien placé lors des qualifications ou en début de course, il n’arrivait pas à concrétiser lorsque le drapeau à damier était baissé. En effet, il n’a marqué que 5 points lors des six dernières courses de la saison.

Son ancien coéquipier Andrea Migno a réalisé une saison correcte en 2016, même si lui aussi semble être un peu court pour jouer le titre cette année. Mignon est assez inconstant même s'il a passé un cap l'an passé. Mais avec sa moto et son équipe VR46, il sera à surveiller comme le lait sur le feu. Surtout qu'il est très fort en bagarre et peut très bien s'en sortir lors d'un dernier tour.

Pour terminer avec les italiens nous sommes obligés de parler de la nouvelle équipe créée par Paolo Simoncelli. Le papa du regretté Marco arrive en Mondial après une année en championnat italien de Moto3. Pour perdurer le souvenir de son fils Paolo a décidé de s’engager en tant que team manager et amène deux jeunes pilotes. L’italien Tony Arbolino que l’on annonce très rapide malgré ses 16 ans et le japonais Ayumu Sasaki. On ne peut que féliciter Simoncelli de revenir dans les paddocks, chose qui ne doit pas être facile.

Les italiens ne seront pas les seuls en piste. Sinon cela serait le championnat CIV. Et même si nous devrions entendre plusieurs fois le Fratelli d’Italia, rien ne dit que d’autres hymnes ne seront pas joué.

Tout d’abord, comme toujours, il faudra compter sur les espagnols.


Aron Canet débutera sa deuxième saison en Championnat du Monde Moto3. Un peu inconstant en 2016, le jeune espagnol a toutefois brillé à plusieurs reprises. Même si remporter le titre sera difficile pour Canet, on a vu en 2016 que lorsqu’il connaissait bien un circuit, il était très dangereux. Cette année, il connait les différentes pistes, il n’aura plus besoin de l’adaptation nécessaire aux rookies. Il ne sera pas autant scruté que son coéquipier Enea Bastianini. Ce qui peut être un avantage pour être libéré de la pression.

Le duo de l’équipe RBA sera encore constitué de Juanfran Guevara et Gabriel Rodrigo. Les deux pilotes ont en 2016 été corrects sans être exceptionnels. Quelques fois dans le top 5, quelques fois dans le top 10, quelques fois par terre. Des pilotes qui ne sont pas les premiers attendus pour jouer les victoires, mais qui peuvent à n’importe quel moment sortir de leur boite et être dangereux.

Une des surprises de 2016 et qui peut jouer le titre ou tout du moins terminer dans le top 5 final est Joan Mir. Lui aussi rookie en 2016, il a été avec Di Giannantonio et Bulega celui qui a le plus brillé malgré le manque d’expérience. Toujours dans l’équipe Leopard, Mir débutera la saison comme pilote numéro 1 de l’équipe luxembourgeoise. Débarrassé de Fabio Quartararo et d’Andrea Locatelli, Mir devra tenir la pression. Personne ne l’attendait vraiment l’an passé, mais le jeune espagnol s’est imposé comme un des meilleurs pilotes en bagarre et pour remonter. Malgré des qualifications pas toujours réussies, Mir arrivait toujours à faire de bons départs et des derniers tours digne des meilleurs. Avec une victoire en Autriche et deux autres podiums, il a montré qu’il était capable de réussir ses courses.

Le dernier espagnol à suivre sera Jorge Martin. Comme beaucoup de pilotes, lui aussi change d’équipe et quitte Mahindra et Aspar pour prendre place chez Gresini en lieu et place d’Enea Bastianini. Il devra s’habituer au changement de machine car il découvrira la Honda. Avec un seul podium en République Tchèque, Martin n’est pas un favori mais un outsider pour chaque course.


Celui qui pourrait bien mettre tout le monde d’accord est écossais. John McPhee a enfin réussi en 2016 à passer le cap pour jouer les victoires ou les podiums à chaque course. Avec une victoire en République Tchèque, l’écossais qui était sur Peugeot-Mahindra sur une moto loin d’être au niveau au début de l’année a réussi à par la suite à se retrouver proche des podiums. Sa fin de saison aurait pu être tragique après le très gros accident dont il a été victime en Australie. Percuté par Enea Bastianini et Jorge Navarro alors qu’il était au sol, il a du rester plus d’un mois en Australie avant d’être autorisé à prendre l’avion. Pour 2017, McPhee aura une Honda dans une équipe spécialement pour lui « British Team ». Sponsorisé par le géant des télécommunications britanniques, qui diffuse les GP outre-manche, McPhee aura une équipe dévouée pour qu’il puisse briller. Mais on a vu dans le passé que les équipes spécialement créées pour un pilote ne signifiaient pas que des bons résultats.


Livio Loi sera cette année dans l’équipe Leopard. Nous n’attendons pas grand-chose du belge, quelques fois dans le top 5, mais il semble trop court pour jouer le titre.

Bo Bensneyder sera pour la deuxième année consécutive pilote de l’équipe Red Bull Ajo KTM. L’an passé, le hollandais avait eu du mal en début de saison. L’ancien pilote de la Red Bull Rookies Cup a par la suite haussé son niveau pour monter à deux reprises sur le podium. Quelques fois dans les meilleurs, Bendsneyder doit passer un cap cette année pour jouer devant plus souvent et être plus régulier.

Jakub Kornfeil était lui aussi à quelques reprises dans le top 5 en 2016. Il quitte l’équipe Honda Asia pour se retrouver à la place de McPhee dans l’équipe Peugeot (qui est une Mahindra on le rappelle). Lui aussi risque d’avoir du mal à jouer le titre sur la saison entière, mais avec son expérience (un des plus âgé de la catégorie), Kornfeil pourrait surprendre.

Le seul français au départ de la saison sera Jules Danilo. Comme depuis deux ans, il sera dans l’équipe Ongetta-Rivacold qui a perdu le sponsor Ongetta. Coéquipier de Romano Fenati, il aura fort à faire. Mais avant de penser à battre son coéquipier il faudra déjà s’en rapprocher. Alors qu’il était brillant en début de saison 2016, il a subi sur la deuxième partie d’année et était assez moyen. 2017 risque d’être sa dernière chance de briller à ce niveau. Le top 10 est obligatoire à chaque course s’il souhaite avoir de bonnes motos pour la suite de sa carrière (et une moto tout court). La pré saison est très difficile pour Danilo car il se retrouve plus souvent vers la 20ème place que vers le top 10. Plus ou moins au niveau des débutants qui effectuent leurs premiers tours avec les motos de Mondial…

Dernière modification par danlos ; 18/03/2017 à 15h07.
   
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Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017]
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Par défaut Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017] - 18/03/2017, 12h39

Ah ! Danlos reprend les présentation des moto GP.
Cooooool !,
   
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Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017]
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Par défaut Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017] - 18/03/2017, 19h44

Citation:
Envoyé par David748 Voir le message
Ah ! Danlos reprend les présentation des moto GP.
Cooooool !,
Oui! Super !

Je la lirais plus tard, c'est l'heure de l'apéro !


"Le danger ne vient pas d'une vitesse qui ne correspond pas à la vitesse réglementaire, mais bien d'une vitesse inadaptée aux circonstances dans lesquelles le conducteur se trouve."
   
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Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017]
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Par défaut Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017] - 18/03/2017, 19h51

Moi c'est l'heure de manger, je lirai en guise de dessert.

Merci, ça semble fourni !

Citation:
Envoyé par danlos Voir le message
Allez, puisque dans une semaine la saison repart vraiment, un peu de lecture surtout si votre samedi est pluvieux (je ne sais pas en Auvergne)
Pour ton info, 15°C, pas une goutte de pluie


"Même si cela ne se passe pas ici. Cela ne veut pas dire que cela ne se passe pas. "
   
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Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017]
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Par défaut Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017] - 19/03/2017, 13h36

Houa, gros boulot de début de saison

merci m'sieur


ce n'est pas aux motards mais au gouvernement qu'il faudrait imposer des éléments réfléchissants
   
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Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017]
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Par défaut Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017] - 19/03/2017, 15h43

Super!


"L'informatique, ça fait gagner du temps, encore faut-il en avoir beaucoup devant soi..." Bill Gates
   
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Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017]
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Par défaut Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017] - 19/03/2017, 18h14

Ah ben quand tu es bien reposé tu écris drôlement bien
à part ça, merci BEAUCOUP !


Evitez de prendre tout ce que j'écris au premier degré, sinon, vous allez mal me juger

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Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017]
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Par défaut Re : Round01 Losail/Qatar [23-26 Mars 2017] - 19/03/2017, 18h17

Moi je suis a l'apero donc je les ai lues, merci !

Impatient de voir le 1er GP, en Moto3 je miserai bien sur DiGiannantonio il a pas de pression et de statut de favori comme Antonelli, Bastianini, Bulega, Fenati etc, apres c'est le plus regulier qui va gagner, je vois pas un pilote au dessus comme Binder en 2016.
   
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