Citation:
Envoyé par kikimike
grosse offre financière, difficile de résister  |
Pas vraiment d'accord, ce qui le tente c'est de réussir là où Rossi a échoué.
Toute sa carrière en MotoGP, Lorenzo a eu à être comparé à Rossi (il y a moins encombrant comme coéquipier), et ses titres ont été dévalués "parce que Rossi s'est blessé" en 2010, "parce que Stoner s'est blessé et que Rossi est chez Ducat'" en 2012, et je ne parle pas de la fin d'année dernière.
C'est impossible de quantifier à quel point Rossi a influencé, inspiré Lorenzo (en même temps, il y a pire comme modèle). En 2008 Lorenzo est encore un gamin, et il se construit par rapport à ce qui marche de l'autre côté du garage (et du mur ^^).
Quelques fois il a donné l'impression de le singer (célébrations d'après-course, couleurs de jambes différentes), mais il faut se rappeler qu'il était très "chien fou" en 2008 et qu'au fil des années il est devenu un monstre de régularité, et s'il a appris cela de quelqu'un c'est de Rossi, l'un des premiers à avoir compris qu'une moto ne se réglait pas en mettant "Gaz !" pendant 3 tours et advienne que pourra avec des pneus plus usés. La méthode Lorenzo, c'est les principes fondateurs de la carrière de Rossi en catégorie reine poussés à l'extrême
Partir chez Ducati c'est donc à la fois tracer sa voie (sortir du giron Yamaha pour ne plus être directement comparé à Rossi) mais aussi se mesurer à lui, essayer d'accomplir un challenge que l'Italien a échoué. Les circonstances sont loin d'être les mêmes, mais la symbolique est là.
Mine de rien, 2016 est la 9ème saison du Majorquin chez Yamaha (eh oui), c'était peut-être le moment de changer d'air, montrer qu'il peut gagner ailleurs que chez Yamaha, soit-disant avec une moto réglée aux petits oignons par son équipier.
Imaginez la fierté que tirerait Lorenzo d'un 4ème titre chez Ducati. A quel point celui-ci serait "inattaquable" comparé aux 3 autres. Voilà ce qui motive le choix qu'il semble avoir fait AMHA.
En cela, sa carrière ressemble du plus en plus à celle d'Eddie Lawson, surnommé en son temps "Steady Eddie" (tiens donc). 3 titres chez Yamaha (84, 86, 88), les années où ses adversaires réputés comme talentueux (Spencer, Gardner, Mamola) mais moins fiables passaient au travers. Puis partir chez Honda puis Cagiva pour montrer qu'il était capable de gagner ailleurs, avec une concurrence des plus affûtées (Schwantz, Rainey et Doohan débarquent en plus de ceux cités au-dessus). Il a gagné un 4ème titre chez Honda en 89, Lorenzo suivra-t-il la même trajectoire ?
Re : Round03 Austin/Etas-Unis [8-10 Avril 2016] -
10/04/2016, 10h54
ce n'est pas aux motards mais au gouvernement qu'il faudrait imposer des éléments réfléchissants 
Mode hybride
