Deux semaines après Brno, les pilotes du championnat du Monde MotoGP retrouvent un autre circuit mythique dans l’histoire des sports mécaniques avec Silverstone. La lutte pour le titre, entre Jorge Lorenzo, Valentino Rossi et Marc Marquez, continue sur le tracé anglais.
En Moto2, après une nouvelle leçon donnée par Johann Zarco, on ne voit pas ce qui l’empêchera de remporter le titre. Alors qu’en Moto3, Danny Kent est toujours un solide leader.
Le circuit de Silverstone est situé sur une ancienne base aérienne de la Royal Air Force, une moitié du circuit se trouve dans le comté de Northamptonshire, l’autre dans celui de Buckinghamshire.
Il fut inauguré en 1948. Aménagé à la hâte sur les pistes de l’aérodrome et les routes avoisinantes, il présentait alors un tracé torturé de 5,900 km en forme de sablier. Torturé mais aussi dangereux puisqu’au centre du « sablier », les concurrents pouvaient être amenés à se croiser sur la piste simplement séparés par des bottes de paille.
Aussi, à partir de 1949, il est décidé d’abandonner les pistes d’aviation pour se concentrer sur la portion extérieure du circuit.
Depuis beaucoup de modifications ont été apportées au tracé, qui offre une très intéressante variété de virages.
Certains sont emblématiques et rapides comme « Copse » qui se négocie quasi à fond, ou l’enfilade très sélective de « Maggotts-Becketts » qui négociée à grande vitesse conditionne la ligne droite principale. Il n’y a pas de virages très lents.
Le moteur est donc fortement sollicité sur ce tracé, le pourcentage du temps sur le tour poignée dans le coin, y est de l’ordre de 65% !
Attention, le vent est un facteur très actif sur ce circuit plat bien dégagé, il peut décider de l’endroit de la vitesse max. et varier d’un jour à l’autre. Il peut aussi rendre délicat le pilotage et apporter des nuages….et de la pluie…
Info
• Pays: Grande-Bretagne
• Nom: Silverstone
• Longueur: 5.900 mètres
• Largeur: 17 mètres
• Plus longue ligne droite: 770 mètres
• Total de virages: 18
• Virages à droite: 10
• Virages à gauche: 8
• Année de construction: 1948 modifié en 2011
• Site Web:
http://www.silverstone.co.uk/
Précédents vainqueurs de la course de Silverstone:
-MotoGP
2014 : Marc Marquez (Honda)
2013 : Jorge Lorenzo (Yamaha)
2012 : Jorge Lorenzo (Yamaha)
2011 : Casey Stoner (Honda)
2010 : Jorge Lorenzo (Yamaha)
-Moto2
2014 : Esteve Rabat (Kalex)
2013 : Scott Redding (Kalex)
2012 : Pol Espargaro (Kalex)
2011 : Stefan Bradl (Kalex)
2010 : Jules Cluzel (Suter)
-Moto3
2014 : Alex Rins (Honda)
2013 : Luis Salom (KTM)
2012 : Maverick Vinales (Honda FTR)
Le GP de Grande-Bretagne déménage en 2010, quittant Donington Park pour retrouver Silverstone. Déserté par les GP moto depuis 1986, le circuit né du recyclage d’une base aérienne s’offre un lifting pour se montrer digne du contrat de 5 ans signé avec la Dorna.
Une toute nouvelle section baptisée Arena a ainsi vu le jour, entre Abbey et Becketts, ce qui rallonge la distance totale mais augmente également la vitesse moyenne des motos. Outre le tracé, les infrastructures de Silverstone ont été modernisées et les tribunes surélevées à la demande des instances dirigeantes du MotoGP.
Silverstone promet d’être une piste particulièrement rapide pour les motos qui seront soumises à une vitesse de pointe élevée et à certains passages de courbes également très rapides. Avec 10 virages à droite et 8 à gauche, la piste garde également son caractère, rythmée par quelques forts freinages.
Changement de leader au général ! Voilà ce qu’il faut retenir du week-end tchèque en MotoGP. Grâce à sa victoire, sa cinquième de la saison, Jorge Lorenzo prend le commandement au championnat. Alors oui, cela se joue à peu de choses puisqu’il compte le même nombre de points que Valentino Rossi (221 points). Mais psychologiquement, cette victoire est très importante pour Lorenzo. Lui qui avait réalisé un début de saison très difficile, qui a été rapidement mis hors course pour le titre s’est bien rattrapé par la suite. Contrairement à Marc Marquez, Lorenzo est resté calme dans les moments difficiles pour engranger des points.
Surtout, Jorge Lorenzo arrive sur un circuit qu’il adore. Victorieux à Silverstone lors de trois des cinq dernières éditions, il est favori pour cette année. La deuxième partie de saison est depuis trois ans le meilleur moment de l’année pour Lorenzo. Que ce soit lorsqu’il est en position de chasseur ou en position de leader, Lorenzo ne flanche que rarement. Il semble lancé vers le titre. Mais avec Lorenzo, on sait que le moindre grain de sable peut dérégler la machine espagnole.
Valentino Rossi était encore sur le podium à Brno, son onzième en onze courses. Mais comme trop souvent, il n’a pas pu se battre pour la victoire. Souvent, Rossi a du mal lors des qualifications. Son départ, même sans être mauvais n’est jamais excellent. Il perd toujours un ou deux tours pour remonter jusqu’à la troisième position. Et quand on sait que Jorge Lorenzo est excellent lors des deux premiers tours, Rossi perd souvent sa course trop rapidement. Et même lorsqu’il réalise une bonne qualification comme à Brno, il n’arrive pas à prendre la roue de son coéquipier. Silverstone n’est pas un circuit où Rossi se sent facilement à l’aise. Depuis le retour en 2010 sur ce circuit, Rossi ne s’est jamais imposé (n’oublions pas ses deux années chez Ducati). Il ne compte qu’une 3ème place la saison dernière sur le podium.
Pour ce GP, Rossi devra limiter les dégats. Comme à Assen pour Lorenzo. Si jamais la victoire est jouable, comptons sur Rossi pour essayer. Mais si Lorenzo, Marquez ou Pedrosa sont trop forts, il faudra prendre des points qui pourraient être importants d’ici Valencia. Surtout que l’on arrivera à Misano lors de la course suivante. Et Misano avec un Rossi en bagarre pour le titre, cela pourrait être fabuleux.
Marc Marquez n’était pas mécontent de sa deuxième place à Brno. En effet, comme il l’a dit, il reprend des points par rapport à la première place du championnat. Avec 52 points de retard sur le duo Rossi-Lorenzo, on sait que cela sera dur pour le double champion du monde. Mais avec Marquez, on ne sait jamais. Il ne faut pas l’enterrer tout de suite.
A Brno, Marquez semblait parti comme à Indianapolis, dans la roue de Lorenzo pour ensuite l’attaquer en fin de course. Mais rapidement, le pilote Honda n’a pu suivre la Yamaha 99.
Marquez s’était imposé à Siverstone l’an passé après un duel épique avec Lorenzo. Il y a deux ans, c’était l’inverse, Lorenzo qui s’imposait dans le dernier tour après avoir tout tenté pour remporter la victoire. On espère revoir le même type de course cette année.
Dani Pedrosa était déçu après la course tchèque L’espagnol s’est blessé au pied lors d’une chute lors de la qualification. Pas à 100%, il devait même s’élancer de la 9ème place sur la grille. Hors si Dani Pedrosa était excellent lors des départs il y a encore deux ans, ce n’est plus le même pilote depuis l’an passé. Il n’arrive plus à prendre les départs qui étaient sa spécialité. Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir Pedrosa se retrouver 6ème après le premier virage alors qu’il partait de la première ligne. Et une fois de plus, Pedrosa a réalisé deux premiers tours très moyens. Et quand il a commencé à dépasser plusieurs pilotes, Lorenzo et Marquez s’étaient déjà envolés depuis longtemps. Surtout, on sait que Pedrosa a toujours un peu de mal à se faire une place aux avants postes en début de course.
Il pourrait malgré tout être comme à Indianapolis un prétendant à la victoire. Tout dépend comment il commence son week end. Mais pourquoi pas le voir sur le podium le dimanche soir ?
Chez Ducati, comme depuis plusieurs courses, il ne faudra pas s’attendre à un gros exploit. Si Iannone arrive toujours à terminer dans le top 5, on ne peut pas en dire autant de Dovizioso. Iannone limite les dégâts grâce à ses bons débuts de course où il arrive à se mettre à l’abri de ses adversaires directs. Mais à part ça, il faut reconnaitre que les hommes de Gigi Dall’Igna sont en difficultés.
La belle surprise de cette année est toujours Bradley Smith. L’anglais sera à domicile et voudra briller devant les siens. Même si un podium semble difficile, n’oublions pas que nous serons en Angleterre et que malgré le mois d’Aout, on pourrait voir de la pluie. Et dans ce cas là, Smith sera la grosse cote. Il y a quelques années, il était monté sur le podium lorsqu’il roulait en Moto2 lors d’une journée pluvieuse. Par ailleurs, il devrait annoncer sa prolongation avec l’équipe Tech3.
Les deux autres anglais de la catégorie sont Cal Crutchlow et Scott Redding, deux des plus grosses déceptions de la saison. D’un côté Crutchlow qui bénéficie de l’indulgence de beaucoup de gens dans le paddock. Alors oui, il est souriant et marrant, mais ses résultats sont très moyens. Actuellement neuvième du championnat avec 74 points, Crutchlow est toujours aussi inconstant. Il brille par intermittence, mais tâte toujours autant le bitume. Quand on sait que LCR a des difficultés financières (notamment avec un sponsor anglais) et que l’équipe ne devrait avoir qu’une moto pour la saison prochaine, on peut se demander si Crutchlow sera toujours le pilote titulaire.
Scott Redding est encore plus décevant que Crutchlow. Pour sa deuxième année en MotoGP, il réalise une moins bonne saison que 2014. Et pourtant, il dispose cette année d’une RCV et non plus d’une Open. Comme Bautista l’an passé sur la fin de saison, Redding se bat souvent avec des pilotes qui disposent de motos inférieures. Il faut toutefois noter que l’équipe Marc VDS n’en est qu’à sa première saison en MotoGP. Même si Redding devrait encore disposer de ce guidon la saison prochaine, attention pour le futur…
Du côté des Open, Loris Baz a encore fini 1er de sa catégorie à Brno. Le français revenait après son absence d’Indianapolis. Il est difficile de savoir de quoi sera fait l’avenir de l’équipe Forward et de Baz en particulier. Espérons que son team puisse retrouver des sponsors et ainsi terminer la saison et partir sur de nouvelles bases plus saines pour 2016. Baz ne fait pas de résultats exceptionnels, mais très correct pour un pilote qui découvre la plupart des circuits. Il adore Silverstone, lieu de ses deux victoires en Superbike en 2012 et 2013. 2012 qui restera comme une journée historique pour la moto française avec des victoires de Baz en manche 2, Guintoli en manche 1 (et Baz deuxième) et Cluzel en Supersport. Espérons que cette année encore, les français annexent l’Angleterre.
Quelle belle transition pour parler des Moto2 ! Johann Zarco est toujours aussi serein en tête du championnat. Ne boudons pas notre plaisir que de voir un français dominer un championnat. Cela ne s’est jamais vu par le passé. On le répète depuis plusieurs semaines, mais on se demande vraiment ce qui pourrait empêcher Zarco de remporter le titre. Peut-être une blessure lors d’un salto en fin de course ? Archi dominateur en République Tchèque, Zarco a fait le trou dès le 3ème tour quand il s’est retrouvé en tête. A la manière d’un Lorenzo, on sait que lorsqu’il prend quelques dixièmes d’avance, il sera difficile à déloger du fait de sa régularité dans les tours. Encore une fois, Zarco a réussi plus de 15 tours consécutifs dans la même seconde. Du grand art.
Silverstone n’est pas le circuit préféré de Zarco au vu de ses résultats précédents. Malgré une pôle position l’an passé, il n’avait pas réussi à grimper sur le podium devant se contenter d’une 4ème place après avoir pourtant fait une très belle deuxième partie de course. Il avait toutefois terminé 2ème lors de l’année 2011 quand il s’était battu pour le titre 125cc. Mais le Zarco 2015 est différent. Nous pouvons penser qu’il sera encore en lutte pour la victoire.
Le principal adversaire de Zarco sera Sam Lowes. L’anglais sera devant son public. Il connait très bien la piste. Il sera tout de suite en lutte pour les premières positions. Mais avec Lowes, nous savons très bien que le plus dur est la course et la durée de la course.
Les autres prétendants à la victoire seront comme toujours Tito Rabat et Alex Rins. Les deux espagnols sont les principaux adversaires de Zarco cette année. Tout comme Tom Luthi, nous pouvons être certains de les voir devant lors de la course.
A part ça, notons l’absence de Franco Morbidelli qui s’est fracturé la jambe lors d’un entrainement de motocross.
En Moto3, Danny Kent arrive sur ses terres largement en tête du championnat. Mais l’anglais reste sur deux contreperformances. Tout d’abord à Indianapolis avec le changement de pneus catastrophiques, puis une 7ème place seulement en République Tchèque. En bagarre pour la victoire, Kent s’est retrouvé en difficulté avec ses pneus. Et il a géré les derniers tours pour toutefois prendre 9 points. Ce qui est le plus important après le 0 pointé aux USA. Il peut encore commettre une erreur sans que ce soit préjudiciable. Mais nous pouvons penser qu’il tentera de briller et de gagner devant les siens.
Comme toujours en Moto3, ils seront nombreux à viser la victoire.
Comme par exemple Niccolo Antonelli qui a enfin remporté une victoire. Lui qui est annoncé depuis plusieurs années comme le futur de la moto italienne a dû quitter l’équipe Gresini en fin de saison dernière (mis dehors).
Dès son arrivée en Mondial en 2012, il a rapidement été comparé à Marco Simoncelli du fait de sa coupe de cheveux et de son équipe. Ce qui ne devait pas être facile pour un jeune de 16 ans. Non, ce n’était pas la réincarnation de l’ancien champion du Monde 250cc, mais seulement un pilote qui découvrait les circuits et le Mondial. Un coup de tondeuse plus tard, Antonelli est rapidement revenu dans l’ombre du fait de résultats inconstants. Souvent très rapide sur un tour, il n’arrivait pas à conclure en course avec de nombreux abandons. Jusqu’à cette victoire en terre tchèque. Alors non, ce n’est pas le nouveau Valentino Rossi (première victoire à Brno), non ce n’est pas le nouveau Simoncelli, c’est seulement un jeune qui fait sa carrière.
Les deux autres italiens à surveiller sont toujours Romano Fenati et Enea Bastianini. D’un côté Fenati qui est toujours surprenant. Insatiable en République Tchèque, le pilote du team Sky était remonté de la 22ème place au podium provisoire. Malheureusement, il y a eu deux tours de trop pour Fenati. Quand on ne l’attend pas, il fait toujours de grosses remontées. En revanche, quand il est attendu, il déçoit. Difficile de comprendre le fonctionnement dans la tête de Fenati. Comme s’il voulait se mettre des challenges. Mais comme depuis 2 ans, il ne sera pas champion du monde à moins d’un exploit sur les 7 dernières courses.
Bastianini, lui, ne s’est toujours pas imposé en Championnat du Monde et ce n’est pas faute d’essayer. Pour la 8ème fois de sa carrière, il grimpe sur le podium sans pour autant gouter aux joies de la victoire. Même s’il est encore loin du record d’Alex De Angelis (23 podiums avant une victoire), Bastianini doit commencer à trouver le temps long, surtout quand il voit son ex coéquipier s’imposer.
Efren Vazquez, Brad Binder (premier podium de la saison en Rép Tchèque), Jorge Navarro, ou encore Miguel Oliveira seront eux aussi à suivre pour la victoire. Comme à chaque course.
Du côté des français, ils nous doivent une revanche. On est resté sur notre faim après la République Tchèque. Nos trois pilotes étaient classés dans les 11 premiers lors des qualifications. Et au final, aucun n’a franchi la ligne d’arrivée dans les points. La dernière fois que l’on avait eu trois pilotes français aussi bien placé en Moto3-125cc, ça doit faire quelques années, surement dans un autre siècle.
Commençons par celui qui est le moins attendu. Jules Danilo avait réalisé la meilleure qualif de sa carrière. IL pouvait espérer prendre enfin le bon groupe avec un départ correct. Et pourtant le premier départ fut catastrophique avec dès le premier virage un accrochage avec deux autres pilotes. Heureusement pour lui, le drapeau rouge est arrivé. Pour le deuxième départ, il n’a pas réussi à prendre le bon groupe (de 11 pilotes) qui se battait en tête. Et sa course s’est vite arrêtée lorsque Karel Hanika a tenté de faire un dépassement sur Fabio Quartararo. Danilo avait évité son compatriote mais Kornfeil n’a pas eu les réflexes du Nordiste et l’a percuté par derrière.
Quartararo a une nouvelle fois eu du mal lors de la course. Même s’il ne connaissait pas le circuit, le français s’est rapidement retrouvé parmi les meilleurs lors des essais. Mais le dimanche, ce n’était plus le même pilote. Sa moto ne semble pas parfaite, mais Quartararo, avec un avenir incertain dans l’équipe Estrella Galicia, ne semble pas dans le coup pour la victoire. Même sans l’erreur de Hanika, il n’aurait pas pu se battre pour le podium. Il reculait depuis plusieurs minutes.
Maintenant, il faudra voir de quoi sera fait son avenir. On l’annonce dans l’équipe Leopard en remplacement de Kent. Mais est-ce une bonne décision ? On peut se poser la question. Il fait confiance à son manager Hector Martin. Espérons que l’espagnol ait le nez creux. Son avenir semblait tout tracé avec l’équipe d’Alzamora. Tout d’abord en Moto3, puis en Moto2 chez Marc VDS Estrella Galicia, puis la MotoGP chez Honda. En quittant Alzamora, il se ferme quelque peu les portes de Honda. Même si l’équipe Leopart est aussi chez Honda. Surtout, il est difficile de connaitre le futur de cette équipe. Leopard, marque de boisson énergisante est sur le marché de la moto seulement depuis 2015. Ils voudraient se lancer en Moto2 voir en MotoGP (en rachetant l’équipe Forward), mais le sponsor est assez trouble. Ils n’ont aucune canette en vente dans l’Europe. C’est une marque fantôme. L’équipe Kiefer (reconnue en Moto3) ne compte que sur le bon vouloir du patron de Leopard, Flavio Becca. Un homme connu au Luxembourg pour ses achats immobiliers. Mais comme souvent dans ce monde là, l’argent n’est tout propre. Becca pourrait très bien laissé tomber le sponsoring en Moto sur un coup de tête. Que ferait l’équipe Kiefer par la suite ? Plusieurs questions se posent sur cette équipe.
Pour Alexis Masbou, Brno semblait être une course de renaissance. Et pourtant le français a chuté lors des derniers tours alors qu’il venait de se faire distancer pour la victoire. Malgré un nouveau résultat blanc, Masbou a retrouvé le haut des chronos sur l’ensemble du week-end. Il ne faudra pas retenir la chute, mais l’ensemble des séances.
Programme TV
Contrairement à la République Tchèque, il sera plus difficile de suivre le week-end anglais. Tout simplement car Eurosport diffuse en même temps le Tour d'Espagne cycliste ainsi que les Championnat du Monde d'Athlétisme en Chine.
Comme chaque année en Angleterre, la programmation est différence. Oui, ils ne font jamais comme les autres...
Les Moto2 ouvriront le bal, suivi des MotoGP et les Moto3 en dernier.
Seules les courses seront en direct sur Eurosport. Le vendredi ce sera sur Eurosport 2, le samedi après midi aussi.
Vendredi 28 Aout:
Moto3 FP1: 10h-10h40
LIVE EUROSPORT 2
MotoGP FP1: 10h55-11h40
LIVE EUROSPORT 2
Moto2 FP1: 11h55-12h40
LIVE EUROSPORT 2
Moto3 FP2: 14H10-14H50
LIVE EUROSPORT 2
MotoGP FP2: 15H05-15h50
LIVE EUROSPORT 2
Moto2 FP2: 16h05-16h50
LIVE EUROSPORT 2
Samedi 29 Aout:
Moto3 FP3: 10h00-10h40
MotoGP FP3: 10h55-11h40
Moto2 FP3: 11h55-12h40
Moto3 QP: 13h35-14h15
LIVE EUROSPORT 2
MotoGP FP4 14h30-15h
LIVE EUROSPORT 2
MotoGP QP1 15h10-15h25
LIVE EUROSPORT 2
MotoGP QP2 15h35-15h50
LIVE EUROSPORT 2
Moto2 16h05-16h50
LIVE EUROSPORT 2
Dimanche 30 Aout:
Moto2 Warm Up: 10h-10h20
MotoGP Warm Up: 10h30-10h50
Moto3 Warm Up: 11h-11h20
Moto2 Course: 12h20
LIVE
MotoGP Course: 14h00
LIVE
Moto3 Course: 15h30
LIVE
Météo
J'ai pas encore la météo, mais cette photo est sympa:
Toutes les photos (sauf celle de la partie sur la présentation du circuit) viennent d'un seul homme qui n'est pas loin et qui sera encore chez les british. Vous pouvez le remercier pour son travail lors du GP de Brno.